« Brighlight », le nouvel album du contrebassiste Avishai Cohen

« Brighlight », le nouvel album du contrebassiste Avishai Cohen

A écouter sans retenue

Virtuose de la contrebasse, Avishai Cohen revient le 25 octobre 2024 avec « Brightlight », un album lumineux et inspiré. Il est entouré d’un ensemble de jeunes talents parmi les plus brillants de la nouvelle scène du jazz qui étoffent son trio habituel composé au piano de Guy Moskovich et à la batterie de Roni Kaspi. Avec un large éventail de compositions originales, de standards de jazz et d’un morceau vocal, Il repousse les limites du jazz et explore de nouveaux paysages sonores tout en restant ancré dans la tradition qui l’a toujours inspiré. Un album à écouter sans retenue.

Avant d’acquérir son statut actuel d’icône internationale du jazz, le contrebassiste Avishai Cohen a parcouru les scènes du monde entier sur lesquels il a captivé les publics avec ses mélodies complexes mais toujours très accessibles. Son indéniable virtuosité sur l’instrument et son sens aigu du rythme font merveille mais au-delà de ses prouesses instrumentales, le musicien fait preuve d’une grande sensibilité tout au long de ses improvisations qui captivent les auditeurs par leur richesse narrative. Compositeur dans l’âme il crée des morceaux, véritables histoires qui déclenchent surprises et émotion chez le public qui repart des concerts en fredonnant les mélodies écoutées.

Avishai Cohen revient avec son nouvel album, « Brightlight » (Naïve/Believe) dont la sortie est annoncée pour le 25 octobre 2024.

« Brightlight » témoigne de l’éclectisme du contrebassiste Avishai Cohen. Dynamique et riche en climats émotionnels variés, l’album accroche l’oreille de bout en bout. Absolument irrésistible !

L’album

Sur « Brightlight » (Naïve/Believe) le contrebassiste Avishai Cohen transcende les frontières du jazz entouré des membres de son trio de base, le pianiste Guy Moskovich et la batteuse Roni Kaspi auxquels se joignent un ensemble de jeunes musiciens parmi les plus talentueux de la nouvelle génération du jazz actuel, le saxophoniste Yuval Drabkin, le guitariste Yosi Ben Tovim, le trompettiste Lars Nilsson, le bugliste Hilel Salem, le tromboniste Jakob Sollerman, le flûtiste Ilan Salem et la chanteuse Jenny Nilsson.

Enregistré pour partie aux studios Kicha à Tel-Aviv en Israël et au studio Nilento à Göteborg en Suède, l’album « Brightlight » a été mixé et mastérisé par Lars Nilsson & Joar Hallgren au Nilento Studio.

Toutes les compositions sont d’Avishai Cohen hormis Liebestraum n°3 de Franz Liszt interprété en trio contrebasse/piano/batterie, Summertime de George Gershwin dont le groupe donne une interprétation peu traditionnelle et Polka Dots And Moonbeams de Jimmy Van Heusen. Tous les arrangements sont d’Avishai Cohen sauf Liebestraum n°3 crédité au pianiste Guy Moskovich. 

Au fil des pistes

Onze morceaux enregistrés en trio, avec l’orchestre entier ou en duo constituent le répertoire de « Brightlight », un album irrigué d’un fluide vital inouï.

Trio

On retrouve Avishai Cohen en trio sur cinq pistes de l’album.

Courage ouvre l’album avec une mélodie entêtante construite en boucle, avec de subtils dégradés harmoniques et rythmiques. Après avoir délicatement exposé la mélodie, la contrebasse cède la parole au pianiste dont on peut apprécier le touché raffiné dont les accents classiques sont teintés de couleurs moyen-orientales. Le propos de Guy Moskovich s’intensifie au fil des mesures avant que n’intervienne Roni Kaspi. Son groove hypnotise autant qu’il impressionne. 

Sur Brightlight, titre éponyme de l’album, Guy Moskovich pose des accords lumineux qui complètent tout à fait les lignes de basse d’Avishai Cohen. Il s’envole ensuite dans une improvisation au climat idyllique. La batterie insuffle un vigoureux accompagnement qui magnifie la musique. Un véritable ravissement.

Plus loin, le trio expose le thème du morceau Humility, telle une variation en contrepoint. Le jeu du pianiste se fait limpide et cristallin. De ce titre se dégage une sensibilité harmonique qui abreuve avec bonheur tant le corps que l’esprit.

On peut ensuite écouter Roni’s Swing, titre dédié par le leader à Roni Kaspi. Soutenu par le groove implacable de la batteuse, le piano tonique dialogue avec elle et développe à la fois swing et lyrisme. Le solo du contrebassiste est d’une virtuosité éblouissante et d’une justesse remarquable. Du jazz qui pulse on ne peut mieux.

Plus tard, le son solide et enveloppant de la contrebasse introduit une version romantique et élégante du Liebestraum n°3 de Franz Liszt. Chargé d’expressivité, le jeu du pianiste se fait majestueux avant le solo de contrebasse qui révèle encore une fois la dextérité technique du leader et la richesse de ses timbres. Sur un rythme ternaire l’oreille valse avec plaisir et en redemande.

Orchestre entier

Cinq autres titres permettent d’écouter Avishai Cohen entouré des membres de son trio et des autres musiciens invités, soufflants, chanteuse et guitariste.

Avishai Cohen débute Hope par une ligne de basse chantante qui annonce la mélodie reprise ensuite par le piano et l’ensemble des soufflants. Au mitan du morceau, la guitare de Yosi Ben Tovim se greffe sur le motif avec des notes percutantes et une sonorité qui hésite entre rock et blues. Un pur moment de bonheur et d’espoir. Le groupe enchaîne avec The Ever and Ever Evolving Etude qui évolue à partir d’un motif de basse répétitif. Le piano rejoint la contrebasse et la mélodie se déploie. Ce sont prouesses rythmiques, accords éclatants, chorus virtuose de la contrebasse et notes étincelantes du piano porté par le groove impressionnant de la batterie. Le groupe raconte une véritable histoire qu’il est vraiment plaisant d’écouter sans discontinuer.

Plus loin, Drabkin met en lumière le chant mélancolique du saxophone ténor de Yuval Drabkin dont la sonorité douce et feutrée transporte l’oreille dans un climat onirique. Deux titres après, l’orchestre interprète Hitragut, une autre composition du leader. Son climat empreint de nostalgie et de délicatesse met en valeur le souffle voilé du saxophone de Yuval Drabkin et la délicatesse du jeu pianistique de Guy Moskovich.

Plus tard, le groupe interprète Summertime dont il donne une version originale, mâtinée de ska et d’afrobeat. Le morceau est introduit par la contrebasse et la voix d’Avishai Cohen. Piano et contrebasse accentuent le tempo alors la batterie éblouit par sa maîtrise rythmique. L’orchestre reprend le thème avec force puis le piano improvise avec brio. Une version envoûtante de ce standard de jazz que le groupe décoiffe et redimensionne.

Duo

Le répertoire de l’album se termine par le superbe Polka Dots and Moonbeams. Le saxophone ténor et la contrebasse à l’archet exposent en mode rubato, la musique de Jimmy Van Heusen. Le ténor déroule ensuite une improvisation sensible, colorée et chaleureuse avec un léger vibrato. Les inflexions nostalgiques de son phrasé, ses échappées dans les aigus, ses incursions dans les graves sont soutenues par l’accompagnement indéfectible de la contrebasse à la sonorité tellurique. Malgré le tempo lent, ça groove au rythme de la vie.

Pour vibrer à l’écoute du répertoire de « Brighlight », rendez-vous à 20h le 21 novembre 2024 à l’Olympia de Paris, où Avishai Cohen se produit en trio.

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Chocho Cannelle présente « Yo te cielo »

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Un univers coloré et lumineux

Le quartet de jazz Chocho Cannelle présente son premier album dont le titre « Yo te cielo » est inspiré par Frida Kahlo. Sorti le 29 septembre 2024, l’album propose un répertoire tout en nuances et en contrastes où alternent douceurs harmoniques et subtilités rythmiques. Un univers coloré et lumineux.

« Yo te cielo » (CVE prod / Modulor music) est le premier album du groupe Chocho Canelle. Yo Te cielo fait référence à une lettre de Frida Kahlo dans laquelle elle écrivait « je te ciel » pour embrasser l’univers, le monde, formule poétique employée comme un message d’amour.

Le groupe

Quartet de world-jazz à l’instrumentation singulière, Chocho Cannelle se nourrit des musiques du monde. Il s’inscrit dans la lignée des groupes de jazz contemporains qui ont aboli les frontières stylistiques.

Créé il y a 3 ans, Chocho Cannelle réunit Arthur Guyard (piano, claviers), Timothé Renard (clarinette, clarinette basse), Léo Danais (batterie) et Camille Heim à la harpe électro Ilanera, une harpe colombienne sur laquelle a été mis un système électrique.

Dans ce quartet atypique sans contrebasse, le clavier et la harpe assument alternativement le rôle de la basse. Ainsi harpiste et pianiste jouent-ils alternativement le rôle de soliste et d’accompagnateur-trice. Le drumming du batteur porte avec brio les arrangements électroniques des claviers, les clarinettes et le jeu très libre de la harpe. Les instrumentistes jouent de leur timbre et ponctuent par de superbes improvisations les compositions qui s’enchaînent.

Le groupe Chocho Cannelle a été Lauréat du Concours National de Jazz à la Défense en 2022, finaliste du Tremplin Rezzo Jazz à Vienne en 2023 et lauréats Occijazz en 2023. C’est après les différentes tournées de 2023 que le quartet a enregistré « Yo te cielo ».

L’album

Frida Kahlo a écrit “Peut-on inventer des verbes ? J’aimerais t’en dire un : Je te ciel, ainsi mes ailes s’étirent, énormes, pour t’aimer sans mesure”. C’est ce message d’amour de la poétesse et peintre mexicaine qui a inspiré « Yo Te Cielo », le premier album du quartet Chocho Cannelle.

Chocho Cannelle présente "Yo te cielo" - visuel de l'album Yo Te Cielo de chocho cannelle« Yo te cielo » a été enregistré durant l’hiver 2023 par Fabien Auguy au Funk You Studio.

Sur l’album figurent des compositions de chacun des artistes du groupe. Ainsi « Yo te cielo » se présente comme une synthèse de l’univers de compositions des quatre musiciens.

Dans un subtil équilibre, la musique « Yo te cielo » mêle de nombreuses couleurs, celles des influences latines sud-américaines, créoles, africaines mais aussi celles du jazz, de la musique classique et d’autres plus impressionnistes, plus calmes, plus douces. Sans oublier, la dimension dansante de la musique.

Au fil des titres

L’album ouvre avec Prélude suivi de High Point, polyrythmique à souhait. Les lignes de basse de la harpe et la batterie font corps. Lyrique, la Clarinette fait danser les montagnes.

Le voyage musical continue avec une virée du côté de Cinque Terre, la célèbre région italienne. Clarinette basse et piano improvisent avec brio soutenus par la rythmique harpe/batterie. Plus loin, l’Hystérie du mec débute par un solo de batterie déstructuré comme un clin d’œil au jeu de Stéphane Galland. Le morceau continue sur un mode tonique dans lequel la harpe, stimulée par la clarinette déchaînée, n’en oublie pas pour autant de faire résonner ses improvisations mélodiques.

Changement d’ambiance avec Nuotare qui installe une atmosphère plus calme et entraîne l’oreille dans les profondeurs de l’océan. La harpe et le Rhodes mêlent leurs notes qui parent la musique de reflets bleutés. C’est au flûtiste Magic Malick qu’est dédié le titre suivant, Asaralain qui signifie « le sorcier » en Gaélique. Une musique impressionniste qui entraîne l’oreille au rythme du balancement des pas d’un chameau sur les pentes des dunes des contrées sahariennes.

Una Piel Ardiente fait alterner moments lyriques et calmes avec passages plus ténébreux. Superbe improvisation du piano sur des relances de la harpe et le continuum rythmique de le batterie. Des frissons musicaux inspirés.

C’est une clarinette basse incantatoire qui souffle sur Mammas qui précède Valse à Jeanne, écrit par la harpiste, Camille Heim pour sa petite sœur. Douceur de l’introduction batterie/clarinette basse puis sonorité d’un piano d’enfant qui rappelle celle d’une boîte à musique. En contrepoint les instruments entremêlent leurs chants crescendo jusqu’au final intense. Le morceau se termine avec la harpe qui revient et égrène les dernières notes du thème. Une sorte de danse enfantine enchanteresse et malicieuse comme un hommage à l’enfance.

Nouveau contraste avec Industriel qui résonne comme un écho venu d’une dance-party. La batterie et la clarinette exultent poussées par une batterie triomphante. Une invitation à bouger sans limite sur la piste de danse.

La promenade musicale s’aventure ensuite dans les contrées apaisées de La Brume Dans Laquelle Mes Pensées Dansent. Un très court moment, semblable à celui où l’on ouvre les yeux au petit matin sur les volets ouverts, pour les poser sur les nuages qui dansent dans le ciel.

L’album se termine avec le très apaisant Yggdrasil où piano et clarinette échangent en toute sérénité. Délicieux !

Une grande force vitale se dégage de « Yo te cielo » dont la musique tour à tour dynamique, dansante, douce et émouvante stimule l’imagination.

Pour retrouver le quartet Chocho Cannelle et écouter en concert la musique de l’album « Yo te cielo », rendez-vous le 10 octobre 2024 à Annemasse, dans le cadre du Festival JazzContreBand Annemasse le 08 novembre 2024 à 20h30 à Annecy dans le cadre du Festival Jazz Aux Carrés, le 28 Novembre 2024 à 20h30 au Studio de l’Ermitage à Paris et le 29 novembre 2024 à 20h30 à l’ Auditorium de Cahors. Cliquer ICI (lien agenda) pour retrouver l’ensemble des dates de la tournée du groupe.

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Laurent Coq présente « Confidences »

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Sous le signe de la poésie, de la mélancolie et de l’allégresse

Le pianiste Laurent Coq propose « Confidences », son troisième album enregistré en trio piano-contrebasse-batterie. Un répertoire de huit compositions empreintes à la fois de poésie, de mélancolie et d’allégresse. Il serait dommage de se priver de ce jazz vibrant au lyrisme intense et à l’écriture singulière. Pas question donc que cette sortie se fasse sous le sceau du secret. « Confidences »… à partager largement !

En donnant à son album le titre de « Confidences », Laurent Coq fait-il référence au fait de « communiquer un secret » ou évoque-t-il le sens de « confiance intime » que lui prête aussi les dictionnaires ? Sans doute les deux options sont-elles à considérer mais quoi qu’il en soit, pas question de garder le secret quant à cet album car les émotions que son écoute procurent sont telles qu’il serait dommage d’en priver les oreilles des amateurs de musique.

« Confidences », un jazz sensible et puissant, lyrique et inspiré. Un secret à partager largement !

L’album

Visuel de l'album "Confidences" de Laurent Coq Trio - Laurent Coq présente "Confidences"Avec « Confidences » (jazz&people/Integral) sorti le 06 septembre 2024, le pianiste et compositeur Laurent Coq propose un jazz vibrant et lyrique.

Il s’agit du seizième disque du pianiste en leader et de son troisième opus en trio piano-contrebasse-batterie, après « Spinnin’ » en 2004 et « Kinship » (jazz&people/PIAS).

Sur « Confidences », Laurent Coq s’est entouré du contrebassiste Yoni Zelnik et du batteur Fred Pasqua. A l’écoute des huit plages de l’album, la grande osmose et la confiance qui règne entre les trois musiciens sont perceptibles.

Enregistré les 25 et 26 juillet 2023 par Philippe Gaillot dans le célèbre Recall Studio, à Pompignan, aux pieds des Cévennes, « Confidences » propose un répertoire dont toutes les compositions sont de Laurent Coq. Le mixage et mastering de l’album ont été confiés à Dave Darlington à New York.

« Confidences », des histoires, des moments de vie narrés par la plume de Laurent Coq et restitués par le trio. Des compositions à la fois complexes et mouvementées, généreuses et tendres, exubérantes et délicates. Un régal de chaque instant !

Au fil des titres

L’album ouvre avec Around the Corner. Dès ce premier titre, on perçoit la richesse et la subtilité du jeu du pianiste. Construit entre un ostinato tenu à la main gauche au piano et par la contrebasse, le morceau propose une mélodie alerte et saccadée, haletante et mouvementée. On arrive essoufflé au coin de la rue.

Plus loin, Confidences débute après une introduction aux accords interrogatifs joués au piano. Après le dense et très mélodique solo de Yoni Zelnik sur les cordes de sa contrebasse, Laurent Coq expose le thème au piano et génère un climat mélancolique. Un court chorus de batterie vient se greffer sur le motif d’introduction du piano et conclut la pièce. Une architecture complexe mais efficace.

Le répertoire se poursuit avec Nawari tout en délicatesse. Dans un climat chargé de quiétude, avec fermeté et un sens mélodique hors du commun, le piano expose le thème avec la contrebasse.

Sur Caprices, après une courte introduction du piano solo, la musique du trio se densifie puis l’improvisation du pianiste se déploie progressivement faisant alterner tensions et raffinement. Les accords élégants du piano soutiennent ensuite le chorus de la contrebasse suivi des roulements ondulants de la batterie pour conclure. Le morceau se termine avec le thème brièvement repris.

Le changement de dynamique est perceptible dès le début de Carrousel. Après une courte introduction du piano solo, la musique du trio se densifie. Après une improvisation raffinée, entre tensions et détente, le piano soutient le chorus de contrebasse d’accords élégants. Un dialogue s’installe entre le piano allègre et la batterie qui conclut par des battements ondulatoires pulsatiles.

Changement ambiance avec L’Ange Madidjè. Le piano joue une mélodie mélancolique sur une ligne de basse descendante. La contrebasse improvise seul à son tour et la fin du morceau s’étire tout en délicatesse. 26 Esplanade Nathalie Sarraute installe un climat swinguant. La section rythmique soutient le tempo sur lequel le piano développe un discours souple et agile. Batterie et contrebasse échangent avec complicité. Un moment savoureux et plein de surprises.

L’album se termine avec Mazurka pour Alain Jean-Marie. Hommage au talentueux pianiste Alain Jean-Marie, cette escapade musicale du côté de la Caraïbe et du continent africain appelle à la danse. Avec talent, Laurent Coq concilie héritage des anciens et sens de l’innovation.

Rendez-vous les 23 et 24 octobre 2024 à Paris, au Sunside pour écouter Laurent Coq Trio qui présente son nouvel album « Confidences », dans le cadre du Festival Jazz sur Seine.

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Saison 2024/25 – Auditorium-Orchestre National de Lyon

Saison 2024/25 – Auditorium-Orchestre National de Lyon

Jazz, Musiques Actuelles et du Monde… de riches promesses

En 2025, l’Auditorium de Lyon a 50 ans et pour fêter cet anniversaire, l’institution annonce une programmation 2024/2025 alléchante, avec pas moins de 170 concerts. Du côté du Jazz et des Musiques actuelles se profilent d’intenses moments musicaux avec Bernard Lavilliers, Thibault Cauvin & -M-, Crosscurrents Trio, Souad Massi, Dominique A, Bethmann/Legnini/Trotignon/Bojan Z, Brad Mehldau, Samara Joy, Anouar Brahem Quartet. De quoi réjouir le public !

Entre le 30 janvier et le 22 mars 2025, l’Auditorium de Lyon soufflera ses 50 bougies lors d’une dizaine de rendez-vous musicaux qui lui sont dédiés ainsi qu’une exposition photo pour retracer ses cinquante premières années.

A l’occasion de ses 50 ans…

Après plus d’un an de travaux la salle Proton-de-la Chapelle rouvre ses portes avec une semaine inaugurale, du 21 au 26 octobre avec une programmation jeune public. Cette programmation 2024/25 est aussi une saison exceptionnelle pour l’orgue et sa nouvelle console, avec à la clef 9 concerts et 3 « petits concerts d’orgue » qui mettent l’accent sur des œuvres importantes de l’histoire de l’orgue de l’Auditorium.Saison 2024/25 – Auditorium-Orchestre National de Lyon - Visuel_Saison_24-25

Cette saison l’Auditorium-Orchestre National de Lyon souhaite mieux irriguer le territoire, lever les barrières culturelles et favoriser la circulation des publics. A cette fin, il propose des événements construits en partenariat avec les institutions suivantes le musée des Beaux-Arts de Lyon, Les Subs, le musée des Confluences, le Palais de la Mutualité, le Centre commercial Westfield La Part-Dieu, la Villa Gillet et les Nuits de Fourvière. Ainsi, de nombreux concerts et spectacles jeune public se déploieront dans les musées et autres lieux culturels de l’agglomération alors que l’Auditorium accueillera des expositions, rencontres littéraires, conférences.

Cet anniversaire ne peut se dissocier de celui de Ravel dont l’Auditorium porte le nom. Le compositeur et son répertoire seront à l’honneur avec l’ensemble de son répertoire de musique de chambre qui sera joué à l’occasion d’un Marathon Ravel le 22 mars 2025 ainsi qu’une création autour « Boléro pour Ravel » d’Ibrahim Maalouf les 06 et 07 mars 2025 à 20h avec l’ONL conduit par Nikolaj Szeps-Znaider.

La saison 2024/2025

Nicolas Droin (directeur général), Laurent Joyeux (délégué artistique) et Laurent Croizier (secrétaire général) identifient 2 fils rouges dans la nouvelle saison 2024/2025 de l’Auditorium-Orchestre National de Lyon :

  • « America » autour de la musique américaine avec 11 concerts qui honorent 17 compositeurs et compositrices : Samuel Barber, Amy Beach, Leonard Bernstein, Tyondal Braxton, Aaron Copland, Bryce Dessner, George Gershwin, Philip Glass, Charles Ives, Jlin, Gabriel Kahane, Cindy McTee, Conlon Nancarrow, Florence Price, Paul Schoenfield, Daniel Slatkin et Leonard Slatkin.
  • « Escapade à Vienne » avec 23 concerts à la découverte de Gustav Mahler, Anton Bruckner, Wolfgang Amadeus Mozart, Johannes Brahms, Anton Webern, Ludwig van Beethoven, Johann Strauss fils, Franz Schubert ou encore Alban Berg

L’Auditorium-Orchestre National de Lyon invite des ensembles de France et d’ailleurs et propose des concerts symphoniques, des récitals, des concerts d’orgue, des concerts de Musique de Chambre, des Ciné-Concerts, des concerts « Jazz, Musiques Actuelles et du Monde » des concerts découverte, des concerts Jeune Public et des concerts Découverte.

Concerts « Jazz, Musiques Actuelles et du Monde »

Parmi les 170 concerts de sa programmation 2024/2025, 10 projets s’inscrivent au cœur de la rubrique « Jazz, Musiques Actuelles et du Monde ».

Avec l’Orchestre National de Lyon (ONL)

Bernard Lavilliers retrouve l’ONL pour deux concerts à l’Auditorium de Lyon, les 26 et 27 septembre 2024 à 20h et un troisième le 28 septembre au Zénith de Saint-Étienne. Sur l’album « Métamorphoses » paru en novembre 2023 l’artiste stéphanois revisite 14 titres issus de cinq décennies de son répertoire. Il avait déjà partagé la scène avec l’ONL en 2006 pour son spectacle « Lavilliers chante Ferré ». Il décrivait ainsi sa connivence avec l’ONL : « C’est un orchestre très ouvert qui considère la musique classique non pas comme une chapelle, mais comme un grand forum. » L‘ONL sera dirigé par Bastien Stil sur des arrangements de Cyrille Aufort.

Pour la chanteuse franco-algérienne Souad Massi, il s’agit de sa première rencontre avec l’ONL qui sera dirigé par Dirk Brossé. Son style enraciné dans la musique arabo-andalouse marie la musique folk et le chaâbi algérien avec la chanson et le rock. À l’invitation du festival de Saint-Denis et de l’Auditorium, le 29 novembre 2024 à 20h, Souad Massi interprète son premier récital symphonique et revisite les joyaux de sa discographie, du séminal Raoui au récent Sequana, dans des versions originales.

Grands invités pour rencontres rares à l’Auditorium

Dominique A incarne le renouveau la scène chanson et depuis trente ans, ce chanteur-poète chronique les tourments du monde avec une écriture exigeante et un soin aigu dans le choix des arrangements. Il revisite son répertoire avec l’Orchestre de chambre de Genève et sur scène le 30 novembre 2024 à 20h, ils devraient alterner titres emblématiques et raretés de son répertoire. Sans aucun doute, le mariage sera heureux entre le style élégant du chanteur et la puissance orchestrale de l’orchestre.

Le guitariste classique Thibault Cauvin & le talentueux Matthieu Chedid alias -M- ont enregistré ensemble un disque intitulé « L’Heure miroir ». Ils s’étaient déjà rencontrés en 2018 sur l’album « Cities II ». Après cette première collaboration les deux virtuoses de la guitare se retrouvent le 12 octobre  2024 à 20h pour un voyage musical sans boussole sur les rives du classique, de la chanson, avec des reprises pop et des compositions originales. Un voyage instrumental, intimiste et inédit.

Jazz et Musiques du Monde

Étoile montante du jazz vocal, la jeune chanteuse new-yorkaise Samara Joy a été bercée par la soul, le rhythm’n’blues et le gospel avant de rencontrer le jazz. Elle donnera son premier concert à l’occasion de la sortie de son nouvel album « Linger Awhile » sur une scène lyonnaise. Son concert du 10 mars 2025 à 20h s’annonce comme un temps fort de la saison 2024/2025 de l’Auditorium. La chanteuse se produira avec Luther Allison (piano), Michael Migliore (contrebasse) et Evan Sherman (batterie). Des promesses de swing.

Après avoir déjà mis en résonance les œuvres de Bach avec ses propres compositions et improvisations dans After Bach, sur disque et à la scène, le pianiste Brad Mehldau érige un pont invisible entre la musique de Gabriel Fauré et ses propres compositions. Empreint de culture musicale classique et compositeur d’un Concerto pour piano et orchestre interprété avec l’Orchestre national de Lyon en 2019, Brad Mehldau sera sur la scène de l’Auditorium le 10 février 2025 à 20h. Le pianiste confronte aujourd’hui son univers à celui de Gabriel Fauré, dont il admire l’harmonie et les textures si caractéristiques : quatre pièces originales de sa main dialogueront avec quatre Nocturnes du compositeur français, dont on célèbre en novembre 2024 le centenaire de la disparition. La seconde partie du concert fera entendre des pièces contemporaines apparentées dans leur écriture à celles de Fauré, dont Brad Mehldau annoncera les titres sur scène.

PianoForte, ce sont quatre grands pianistes qui sont invités à se produire le 25 janvier 2025 à 20h. Chacun d’entre eux a reporté une Victoire du Jazz : il s’agit de Bethmann/Legnini/Trotignon/Bojan Z. Ils se partagent 2 pianos et 2 Fender Rhodes pour une rencontre inédite et alléchante. Du jazz à huit mains qui explorera un répertoire large, du tango à Ravel, du jazz au blues.

Le 09 novembre 2024 à 20h, c’est un trio de maîtres qui est annoncé sur la scène de l’Auditorium. En effet Crosscurrents Trio réunit le saxophoniste Chris Potter, le contrebassiste Dave Holland et le percussionniste Zakir Hussain. Comme son nom l’indique le groupe croise les courants et cultive les flux de charges positives entre la quintessence du jazz et la musique indienne. Le courant passe entre ces trois complices qui mettent leur talent au service d’une créativité sans cesse renouvelée.

C’est le Anouar Brahem Quartet qui ferme la programmation Jazz et Musiques du Monde, lors du concert du 29 avril 2025 à 20h. Entouré des Britanniques Dave Holland (contrebasse) et Django Bates (piano) le oudiste Anouar Brahem a invité Anja Lechner (violoncelle) à les rejoindre. Avec eux il réinvente la tradition musicale arabe millénaire du oud en la confrontant aux musiques occidentales et au jazz. L’année 2025 verra la sortie d’un nouvel album du quartet : la promesse d’un nouveau voyage intime entre pudeur et sensualité.

Les cinq concerts de cette rubrique Jazz et Musiques du Monde sont organisés en coproduction avec « Jazz à Vienne ».

Les spectacles de Jazz, de Musiques Actuelles et du Monde de la saison 2024-25 de l’Auditorium - Orchestre National de Lyon, 10 rendez-vous à ne rater sous aucun prétexte ! La saison 2024/25 de l’Auditorium - Orchestre National de Lyon est en ligne sur le site internet de l’Auditorium de Lyon.

Médéric Collignon présente « Arsis Thesis »

Médéric Collignon présente « Arsis Thesis »

Le cornettiste, chanteur et franc tireur du jazz, Médéric Collignon, propose avec « Arsis Thesis », un album hors-format. Il invite à voyager dans sa galaxie musicale singulière. Écriture complexe, richesse des arrangements, énergie et inventivité de chaque instant… tout concourt à faire de cet opus une pépite musicale aux allures de symphonie-jazz. L’oreille décolle et en redemande !

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Premiers Noms & Visuel de Jazz à Vienne 2025

Premiers Noms & Visuel de Jazz à Vienne 2025

Le 26 novembre 2024, les organisateurs du Festival « Jazz à Vienne » ont dévoilé le visuel de l’édition 2025 proposée par le dessinateur Jeremy Perrodeau. En attendant le 13 mars 2025, date d’annonce officielle de la programmation de la 44ème édition de « Jazz à Vienne », les concerts de six soirées sont déjà annoncés. Six rendez-vous à ne pas manquer ! Cet avant-goût réjouissant laisse augurer de sérieuses promesses de réjouissances musicales !

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Du groove à gogo avec Dmitry Baevsky et « Roller Coaster »

Du groove à gogo avec Dmitry Baevsky et « Roller Coaster »

Pour son onzième album, « Roller Coaster », le saxophoniste Dmitry Baevsky revient avec à ses côtés, le guitariste Peter Bernstein. Une fois de plus, le talent de l’altiste éclate avec insolence. A la fois lyrique et sensible, mélodique et virtuose, son jazz impressionne et séduit. Que du bonheur !

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Jazz Campus en Clunisois 2024 – La Programmation

Jazz Campus en Clunisois 2024 – La Programmation

Du jazz ouvert et généreux, libre et créatif

En Bourgogne du Sud, du 17 au 24 août 2024, le festival « Jazz Campus en Clunisois » donne rendez-vous à un large public pour vivre au rythme du jazz et des musiques improvisées. Fidèle aux valeurs de ses origines, le festival demeure toujours aussi vivace et ancré dans ses racines. Dans des lieux patrimoniaux de Cluny et du Clunisois, il propose un large panorama de la diversité d’expressions que recouvre le mot jazz aujourd’hui, cette musique ouverte, généreuse, libre et créative. En perspective, de nombreuses émotions à partager dans la bonne humeur.

Créé en 1977 par le contrebassiste et compositeur Didier Levallet (ancien directeur de l’Orchestre National de Jazz), le festival « Jazz Campus en Clunisois », privilégie depuis 47 ans, le rapport entre la création la plus actuelle et les pratiques amateurs ou pré- professionnelles. En effet, chaque année à la fin de l’été, « Jazz Campus en Clunisois » regroupe un stage de jazz et un festival qui présente un bouquet de concerts alléchants. Cerise sur le gâteau, les réjouissances artistiques sont compatibles avec l’exploration du patrimoine, des paysages verdoyants et des nombreuses richesses gastronomiques et œnologiques du sud de la Bourgogne.

Destiné à un large public, ce festival de jazz et de musique improvisée, un plus anciens de l’hexagone, propose une programmation musicalement indiscutable. Inscrit dans le vaste champ des musiques de jazz d’aujourd’hui, « Jazz Campus en Clunisois » fait la part belle à ce qui se fait de plus innovant et inventif, espiègle ou impertinent. Aujourd’hui, comme le précise Didier Levallet, directeur artistique du festival, « d’anciens stagiaires voient leurs talents reconnus et soutenus nationalement par la profession… qui font la scène créative d’aujourd’hui ». En 2024, une ancienne stagiaire sera présente, la violoncelliste Adèle Viret.

Du 17 au 24 août 2024,, le festival « Jazz Campus en Clunisois » dure 8 jours et propose 13 concerts, 9 ateliers de stage et 5 soirées de Jam.

Affiche - Jazz Campus en Clunisois 2024 – La ProgrammationDidier Levallet a pris en compte  » l’accroissement remarquable de la présence féminine dans les ensembles de cette musique. » Il a d’ailleurs depuis longtemps « anticipé - et favorisé - cette significative évolution, qui aujourd’hui se vit comme une évidence ».

En 2024 :

  • 11 jazzwomen figurent dans la programmation du festival :
    • 3 chanteuses, Laura Tejeda, Elena Duni et Maria-Laura Baccarini
    • 1 tromboniste et chanteuse, Christiane Bopp
    • 2 pianistes, Anne Quillier et Sophia Domancich
    • 1 violoncelliste, Adèle Viret
    • 1 hautboïste, Ariane Bacquet
    • 1 accordéoniste, Julia Sinoimeri
    • 1 saxophoniste, Camille Maussion
    • 1 contrebassiste, Sarah Murcia
  •  
  • 3 musiciennes animent des ateliers de stage :
    • Lisa Cat-Berro  : Jazz et musique folk
    • Camille Maussion : L’improvisation, terrains de jeux
    • Laura Tejeda : Lâcher de voix.

Les stages

Outre les concerts, Jazz Campus en Clunisois 2024 propose des stages qui se déroulent du 17 au 24 août 2024 offrent aux jeunes instrumentistes, musiciens amateurs et futurs professionnels, une ouverture sur la pratique d’ensemble : classe d’orchestre, improvisation et création collectives, jeu de groupe, exploration d’un répertoire, fanfare.

Les Stages…. Une invitation à faire de la musique ensemble

Les ateliers 2024 sont animés par Pascal Berne (Campus Arkestra), Lisa Cat-Berro (Jazz et musique folk), Pierre Durand (Groove et harmonie), Camille Maussion (L’improvisation, terrains de jeux), François Merville (Déployer sa créativité) et Laura Tejeda (Lâcher de voix), sans oublier l’atelier Fanfare animé par Michel Deltruc et Etienne Roche, l’atelier « Jeune Public » (Minimalisme et musique répétitive) animé par Benoît Garnica du 20 au 23 août 2024 sous forme d’un camp “Jazz”, en direction des jeunes de 06 à 10 ans.

A l’issue de ces stages sont prévus des concerts de restitution dans le Parc Abbatial, le vendredi 23 août 2024 de 14h à 18h.

La programmation

Samedi 17 août

Black is the colour - Jazz Campus en Clunisois 2024 – La ProgrammationLe festival ouvre à 20h30 au Farinier de l’Abbaye avec « Black is the colour » proposé par le trio formé de Laura Tejeda (voix), Pascal Berne (contrebasse) et François Raulin (piano).

En référence aux petites formes poétiques des Haïkus japonais, des Folk songs de Luciano Berio, du travail de Carla Bley autour des hymnes révolutionnaires, ou simplement des chants du monde, le trio revisite des mélodies d’origines diverses, souvent ancrées dans la mémoire, consciente ou enfouie de chacun, qui toutes nous ont touchées et émues à leurs découvertes.

Une quintessence de l’aventure clunisoise.

Dimanche 18 août

François Couturier Jazz Campus en Clunisois 2024 – La ProgrammationÀ 20h30 au Farinier de l’Abbaye, est annoncé le pianiste François Couturier.

Pour lui, « Ne rien s’interdire…La musique que je joue est inclassable. Un thème très mélodique, une chanson, et ensuite une partie improvisée, déstructurée et atonale.J’écrivais, il a plusieurs années : je suis aussi attiré par le foisonnement de Cecil Taylor que par la “note” de Monk, j’ai appris d’eux qu’il faut tenter d’atteindre le seuil où ce que l’on joue, avec ses propres moyens,devient une nécessité. Phrase toujours d’actualité même si l’esthétique de ma musique est en perpétuel mouvement… ».

Sans effet de style, son art « sublime l’esprit du jazz ».

Lundi 19 août

À 20h30 au Théâtre les arts, la pianiste, compositrice et cheffe d’orchestre Anne Quillier présente son nouvel opus « Hirsute », un univers musical onirique. À ses côtés le saxophoniste Damien Sabatier, le clarinettiste Pierre Horckmans, le contrebassiste Michel Molines et le batteur Guillaume Bertrand.

« HIRSUTE c’est un microcosme, un voyage musical intérieur, qui témoigne des péripéties d’un quotidien troublé tout en gardant les pieds dans les étoiles. Chaque composition est une petite histoire dans laquelle on peut se réfugier pour faire ce que l’on veut…il s’agit juste d’un petit cri de liberté. »

Une très convaincante déclaration sensible du pouvoir de l’imagination.

Mardi 20 août

C’est à partir de 20h30 au Théâtre Les Arts de Cluny que se déroulent les deux concerts de la soirée.

  • En ouverture, le Adèle Viret quartet, avec elle-même au violoncelle, Oscar Viret à la trompette, Wajdi Riahi au piano et Pierre Hurty à la batterie. Musicienne multi- diplômée de conservatoires internationaux et ancienne stagiaire du festival, la violoncelliste présente ainsi son projet :

« L’instrumentation de ce quartet se veut singulière, et elle nous emmène au creux d’une atmosphère toute chambriste où le partage des rôles, les relais, les permutations, sont aussi indispensables qu’une généreuse dose de malice et d’audace. On navigue en tendresse entre des horizons qu’on dirait parfois baignés de rivages méditerranéens, et d’autres où le ciel se fait plus incertain, tempétueux peut-être, comme un orage inondant les Flandres, à moins qu’il ne s’agisse déjà là de préludes à la rêverie, ou d’invitations à la fugue. Au gré des éclats, des pas de deux, puis trois puis quatre, on embarque, et chemin faisant résonnent en nous marées d’équinoxe, grands espaces, et autres roulez-jeunesse ! »

  • La soirée se poursuit avec le projet « Les jours rallongent » présenté par Christiane Bopp (trombone, voix), Denis Charolles (batterie) et Sophia Domancich (piano). Les voix singulières de ces trois instrumentistes de haut vol naviguent entre emballements et douceurs. Avec maîtrise le trio délivre son chant aventureux dans un équilibre parfait.

 

Une soirée à ne rater sous aucun prétexte.

Mercredi 21 août

  • Noms d'Oiseaux - Jazz Campus en Clunisois 2024 – La ProgrammationÀ 10h00, à la ludothèque la LudoVerte, Ariane Bacquet (hautbois) et Julia Sinoimeri (accordéon) présentent « Noms d’oiseaux », un concert de 30 minutes pour les bébés.

Les deux instrumentistes explorent leurs instruments de façon inédite et partent à la recherche de nouveaux sons et mélanges de timbres.

  • En soirée, à 21h, la chanteuse d’origine albanaise Elina Duni se produit avec le guitariste Rob Luft, le contrebassiste Patrice Moret, le batteur Viktor Filipovski et le trompettiste Matthieu Michel. Chanteuse de l’universalité des exils, elle chante avec aisance en neuf langues. Un programme qui mélange chants folkloriques albanais et méditerranéens, ballades de jazz intemporelles, chansons françaises, airs folks américains et d’autres surprises encore.

L’émotion sera de la partie.

Jeudi 22 août

  • À 19h, le saxophoniste flamand Robin Verheyen investit les Écuries Saint-Hugues où il présente son projet « Playing the room », une déclinaison de son dernier disque, enregistré à Bruges.

Promesses d’une immersion sensorielle au sein des couleurs musicales qu’aime à créer le musicien.

 Trio Courtois-Erdmann-Fincker - Jazz Campus en Clunisois 2024 – La Programmation

Courtois-Erdmann-Fincker©Christophe Charpenel

  • À partir de 21h, la soirée se poursuit au Théâtre Les Arts avec le trio Vincent Courtois (violoncelle) / Daniel Erdmann (saxophone) / Robin Fincker (saxophone clarinette). Le trio revient à Cluny où il s’est produit en 2015. Au programme « Lines for lions », une nouvelle création dont le titre fait référence à une composition de Gerry Mulligan. Le trio confronte son expérience commune, sa complicité et surtout son son unique à ses naturelles réminiscences de jazz West-Coast.

Tout un programme en perspective, avec une musique nourrie de ses multiples références.

Vendredi 23 août

À 14h00 aux Écuries Saint-Hugues, restitution des ateliers du stage : stagiaires et musiciens formateurs des ateliers présentent au public le résultat du travail accompli durant le stage.

Une fête de la musique (… au mois d’août) à partager sans modération et en toute convivialité.

Dès 20h30, le festival propose une soirée en deux parties au Théâtre Les Arts.

  • En ouverture, « Néon » avec Mathias Lévy (violon, composition), Camille Maussion (saxophone), Pierre Tereygeol (guitare, voix, composition) et Eric Perez (batterie, sampler, human bass). Création librement inspirée de l’œuvre du peintre Paul Klee dans son approche de l’espace, de la symétrie, de la répétition et des formes géométriques. A la recherche de la transe, les quatre leaders-compositeurs développent avec énergie improvisations rythmiques, mélodies déjantées, séquences minimalistes.

Un jazz résolument tourné vers le futur et émancipé des chapelles et des dogmes.

  • Unfolding - Jazz Campus en Clunisois 2024 – La Programmation

    Unfolding©Jerome-Prebois-

    En deuxième partie de soirée, place à « Unfolding », une création musicale de François Merville (batterie) et Maria Laura Baccarini (chant) avec Bruno Ruder (piano) et Bruno Ducret (violoncelle) inspirée par des textes poétiques de Dorothée Zumstein.

« Soit un engrenage mis en œuvre entre la voix et les instruments s’ajustant entre eux comme autant de roues dentées, sous le regard et les gestes du batteur-arrangeur qui, comme un horloger l’œil sur ses mécanismes, veille à la parfaite distribution et coordination des parties, d’homophonie en polyphonie, tout en improvisant sa propre partie avec un sens du trait et de la couleur digne de ce que l’on appelle Les Beaux-Arts »

Un jazz transversal qui croise chansons, ritournelles chantées ou parlées et improvisations.

Samedi 24 août

  • Rendez-vous à 12h30 aux Écuries Saint-Hugues pour un concert pique-nique gratuit avec Laurent Clouet (saxophone), Loïc Vergnaux (clarinettes), François Gozlan (guitare), Teddy Moire (contrebasse) et Benoît Joblot (batterie) présentent leur projet « La pêche ». Le quintet d’inspiration balkanique débridée invite à le suivre dans un voyage tous azimuts, des bords de la Mer Noire aux rives mexicaines.

Avec leur musique jubilatoire… que la fête commence !

  • « Jazz Campus en Clunisois » boucle sa programmation 2024 au Théâtre les arts avec le projet « India » du Louis Sclavis quintet programmée à partir de 21h. Avec Benjamin Moussay (piano), Christophe Lavergne (batterie), Olivier Laisney (trompette), Sarah Murcia (contrebasse), le saxophoniste/clarinettiste présente un jazz ponctué de réminiscences, d’influences d’Asie et de rythmes de la sono-mondiale.
    « Le son de cet orchestre m’a permis d’aller chercher les thèmes aussi bien du côté du jazz que du monde des fanfares ou des ensembles de rue. J’ai appelé ce nouvel opus INDIA, en référence au titre de l’album enregistré avec mon premier groupe en tant que leader, CHINE. Cette musique est faite de mélodies, de danses et d’improvisations soutenues par des pulsations et des rythmes obstinés. J’ai de lointains souvenirs d’un théâtre sur les docks de Calcutta, d’un long train dans la campagne, d’une nuit à Kali temple, d’une fanfare pendant les fêtes de Ganesh… Je souhaite faire entendre les sons d’un lieu lointain qui serait plus un songe qu’une réalité. » Louis Sclavis.

Une aventure sonore enchanteresse.

Une fois de plus, la programmation attractive et diversifiée de « Jazz Campus en Clunisois » n’en finit pas d’étonner et de ravir. En 2024, cet évènement demeure un festival à dimensions humaines et continue à mettre en regard l’appropriation de l’improvisation et de la musique de jazz avec ses manifestations les plus abouties.

Médéric Collignon présente « Arsis Thesis »

Médéric Collignon présente « Arsis Thesis »

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Premiers Noms & Visuel de Jazz à Vienne 2025

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Du groove à gogo avec Dmitry Baevsky et « Roller Coaster »

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Pour son onzième album, « Roller Coaster », le saxophoniste Dmitry Baevsky revient avec à ses côtés, le guitariste Peter Bernstein. Une fois de plus, le talent de l’altiste éclate avec insolence. A la fois lyrique et sensible, mélodique et virtuose, son jazz impressionne et séduit. Que du bonheur !

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« La Dolce Vita » selon Stefano Di Battista

« La Dolce Vita » selon Stefano Di Battista

Entre ferveur et nostalgie

Trois ans après « Morricone Stories » dédié à Ennio Morricone, le saxophoniste italien Stefano Di Battista est de retour avec « La Dolce Vita », un nouveau projet ancré dans la culture populaire de son pays. En quintet, il fait résonner sous un nouveau jour douze chansons italiennes emblématiques de l’âge d’or de l’Italie. L’album navigue entre ferveur et nostalgie.

Très attaché à la mélodie, Stefano Di Battista est un maître du son, un magicien du timbre, un virtuose de l’improvisation. Après avoir publié « Morricone Stories » en 2021 chez Warner Music, le saxophoniste revient avec « La Dolce Vita » dont la sortie est annoncée pour le 03 mai 2024 chez Warner Music. Pour l’occasion, le quartet composé du pianiste Fred Nardin, du contrebassiste Daniele Sorrentino et du batteur André Ceccarelli, s’étoffe et devient quintet avec la participation du trompettiste Matteo Cutello."La Dolce Vita" selon Stefano Di Battista

Sur « La Dolce Vita », Stefano Di Battista célèbre la splendeur de la grande musique italienne d’hier, la fait scintiller, un peu comme s’il tentait de la rendre éternelle. En effet, pour lui, l’album a pour but « d’explorer une partie de l’immense et merveilleux répertoire italien depuis la Dolce Vita et de l’offrir au public contemporain ». Il explique que « ces compositions incarnent la culture italienne et l’art de nos grands compositeurs, en soulignant l’âge d’or incontestable de l’Italie et l’héritage de ces années qui vit encore en nous aujourd’hui ».

Au fil des douze plages de « La Dolce Vita », le quintet du fougueux et lyrique Stefano Di Battista navigue entre ferveur et nostalgie. Le groupe fait résonner sous un nouveau jour les thèmes rendus célèbres par Paolo Conte, Andrea Bocelli, Lucio Dalla et rend aussi hommage à des compositeurs comme Renato Carosone ou Armando Trovajoli.

Dès le premier titre, La vita è bella on savoure l’impétuosité de l’alto de Stéfano Di Battista, la flamboyance de la trompette de Matteo Cutello et la fluidité du style pianistique de Fred Nardin. Sur Con te partirò écrit par Francesco Sartori et Lucio Quarantotto et popularisé par Andrea Bocelli, le saxophoniste embouche le soprano et impressionne par sa vélocité, sa générosité et son aisance dans les aigus.

Plus loin, le quintet revitalise Tu vuò fa l’americano, cette chanson italo-américaine de Renato Carosone dans lequel swing et boogie-woogie se mêlent allègrement sur un tempo de foxtrot. L’alto s’envole, pétille de mille étincelles et dialogue avec la trompette à la sonorité rutilante au-dessus du jeu brillant, précis et délicat du pianiste.

Sur la superbe mélodie de Roma nun fa’ la stupida stasera composé par Armando Trovaioli, le soprano captive l’oreille qu’il enivre par la magie de son timbre et ses aigus flamboyants. Sur un rythme de Jazz New-Orleans, le quintet insuffle une dimension festive à La dolce vita écrite par le compositeur Nino Rota pour le film « La Dolce Vita » (1960) de Fedérico Fellini. Alors que la trompette ponctue son jeu d’effets de glissando, au soprano, le saxophoniste s’exprime avec une sonorité droite et pleine avec le piano en contrepoint.

On ne résiste pas à l’écoute de Via con me, la chanson de Paolo Conte transfigurée par l’arrangement orchestral des soufflants survoltés et du piano inspiré et les exaltantes improvisations collectives. Un grand moment !

Le climat change du tout au tout sur Una lacrima sul viso de Bobby Solo. Sur cette mélodie d’amour, l’alto et le piano s’expriment avec un tendre lyrisme et le jeu étincelant de Stéfano Di Battista redonne de la splendeur à ce titre. Sur la ballade Sentirsi solo écrite par Piero Umiliani pour « Fiasco in Milan », l’alto et la trompette recréent l’atmosphère mélancolique, dépouillée et captivante d’un film noir, un univers sonore qui n’est pas sans évoquer celui de Chet Baker lorsqu’il jouait le thème avec Piero Umiliani.

Stefano Di Battista chante littéralement dans son alto sur la version que le quintet donne de Volare de Domenico Modugno. A l’alto, il apporte un souffle de fraîcheur. Son discours est limpide et son propos d’une clarté et d’une tendresse inimitables. Il apporte même un brin d’exaltation dans son interprétation allant jusqu’au paroxysme dans les aigus. Le soprano métamorphose ensuite La califfa, la composition d’Ennio Morricone à laquelle il redonne vie. Un délicat enchantement.

Plus tard, le quintet sublime Amarcord, composé par Nino Rota pour le film de Federico Fellini. Le groove et le swing sont au rendez-vous sur le thème qu’exposent les soufflants. Les improvisations successives font de superbes incursions dans le monde du bop.

L’album se termine avec une version magnifique de Caruso écrite en 1986 par Lucio Dalla. Dimension orchestrale subtile mais avérée, sonorité majestueuse de la trompette, envolées étincelantes du soprano, accords mélancoliques du piano. Un moment sensible, nostalgique et irrésistible !

Pour écouter live la musique de « La Dolce Vita » avec Stefano Di Battista (saxophones), Matteo Cutello (trompette), Fred Nardin (piano), Daniele Sorrentino (contrebasse) et André Ceccarelli (batterie), quelques rendez-vous se profilent : le 14 juin 2024 à 20h30 à Hardelot dans le cadre du Jazz’Opale Festival, le 07 juillet 2024 à 21h à Grabels dans le cadre de L’Instant Jazz à Grabels et le 27 juillet 2024 à 20h à Dinant dans le cadre du Dinant Jazz Festival.

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