Jazz à Vienne 2021 dévoile les derniers noms

Jazz à Vienne 2021 dévoile les derniers noms

… au final, 18 soirées et 8 Cartes Blanches

Avec l’annonce de quatre nouvelles soirées du Théâtre Antique, le festival « Jazz à Vienne » dévoile les derniers noms de son affiche désormais complète. Au final, la programmation a de quoi réjouir un large public autour de cette édition anniversaire prévue du 23 juin au 10 juillet 2021.

Jazz à Vienne 2021 dévoileAprès avoir révélé début avril 2021 la programmation de 14 soirées sur les 18 soirées de la 40ème édition du festival Jazz à Vienne, le 27 avril, les organisateurs dévoilent les noms des artistes programmés durant les 4 autre nuits : une soirée New Generation le 24 juin 2021, une soirée Brésil le 26 juin 2021, une soirée Funk le 03 juillet 2021 et la venue du Jazz at Lincoln Center Orchestra avec Wynton Marsalis précédé du Belmondo Quintet le 08 juillet.

Certes les soirées se tiendront en configuration assise avec une jauge réduite mais l’essentiel réside vraiment dans le fait que le festival ait lieu.

A n’en pas douter, le public l’a compris et est déjà au rendez-vous. En effet, 57 jours avant le début du festival, les Pass 7 soirées sont épuisés et la soirée du 28 juin avec Ibrahim Maalouf & Erik Truffaz du 28 juin est déjà complète. Des places sont encore disponibles pour le deuxième concert d’Ibrahim Maalouf & Laurent Bardainne le 27 juin. La billetterie est ouverte pour les autres soirées de la 40ème édition de Jazz à Vienne parmi lesquelles les quatre nouvelles soirées à découvrir ci-après.

24 juin 2021

Pour cette soirée New Generation, la scène du Théâtre Antique accueille trois groupes.

Le pianiste Gauthier Toux, Lauréat Talent Adami Jazz 2021 et son groupe For A Word composé de la chanteuse Léa Maria Fries, du batteur Valentin Lietchi et du bassiste Julien Herné invitent Nils Petter Molvaer. Ensemble, ils présentent un projet créé à partir de compositions de Gauthier Toux. Un live inédit qui réunit générations de la scène européenne, l’une pionnière d’une exploration musicale intransigeante, l’autre son héritière.

Le pianiste Tigran Hamasyan n’a eu cesse de renouveler ses sources d’inspirations et d’enrichir son monde intérieur de nouvelles couleurs. Lors de ce concert, il propose au public de Vienne un concert inédit où il présente pour la première fois sur scène, son dernier album « The Call Within ». A la tête de son trio, il sera entouré de Marc Karapetian (basse) et Arthur Hnatek (batterie).

Depuis sa création, au milieu des années 2000, le Portico Quartet a proposé une musique en constante évolution. Le groupe londonien fait partie de ces groupes inclassables qui séduit autant qu’il étonne. Leur nouvel album « Terrain » annoncé pour mai 2021, se déroule en trois mouvements et propose une méditation sur les temps actuels. Ambiances à savourer entre musique électronique et minimalisme américain.

26 juin 2021

Au Théâtre Antique, la Soirée Brésil se déroule en deux parties.Jazz à Vienne 2021 dévoile Luca SanttanaJazz à Vienne 2021 dévoile Seu Jorge & Rogê

Amis de longue date, Seu Jorge & Rogê font partie de ces grands noms de la MPB (Música Popular Brasileira). Leur premier passage en duo sur la scène du Théâtre Antique devrait permettre au public de les découvrir.

Pour sa Carte Blanche, le brésilien Lucas Santtana invite le chanteur et guitariste João Selva installé à Lyon et le saxophoniste français Baptiste Herbin dont le Brésil est devenu la terre d’adoption. Avec le neveu de Tom Zé et héritier du mouvement tropicaliste, la soirée promet des moments riches en surprises.

03 juillet 2021

Pour la Soirée Funk, deux stars du style se partagent la scène du Théâtre AntiqueJazz à Vienne 2021 dévoile Martha High.Jazz à Vienne 2021 dévoile Maceo Parker

Après 1991, 1995, 2005 et 2015, l’inaltérable Maceo Parker n’en est pas à sa première venue à Jazz Vienne. Avec son saxophone, il va une fois de plus célébrer la musique qu’il aime et pratique avec fougue et talent, celle dont la soirée porte le nom la soirée, le Funk.

C’est à celle qui fut la choriste de James Brown avant de trouver sa propre voie et de devenir la déesse de la soul que revient l’honneur d’ouvrir la soirée… Marta High, avec à ses côtés, le trio Soul Cookers.

08 juillet 2021

Format en deux parties pour cette soirée où vont se succéder un quintet et un big band.

Jazz à Vienne 2021 dévoile Wynton MarsalisJazz à Vienne 2021 dévoile Belmondo QuintetDepuis 1981 où le public de Jazz à Vienne l’a découvert aux côtés de Herbie Hancock, Ron Carter et Tony Williams, on compte plus le nombre de fois où le trompettiste Wynton Marsalis a embouché sa trompette sur la scène principale de Jazz à Vienne. À bientôt 59 ans, il continue à porter haut le flambeau de la musique qu’il défend tout autour du globe et ce soir là, face aux gradins du Théâtre de Vienne et à Notre Dame de Pipet, il est annoncé avec son légendaire Jazz at Lincoln Center Orchestra.

La première partie de soirée est assurée par le Belmondo Quintet qui réunit autour de Lionel Belmondo(saxophones ténor et soprano, flûte) et Stéphane Belmondo (trompette, bugle) le pianiste Eric Légnini, le contrebassiste Sylvain Romano et le batteur Tony Rabeson. En mars 2021, le quintet a fait son retour dans les bacs de disques avec leur cinquième opus intitulé « Brotherhood ». Il y a fort à parier que le public de Vienne apprécie le répertoire de ce nouvel album fort inspiré.

En définitive, si la situation sanitaire ne se dégrade pas, Jazz à Vienne 2021 propose 18 soirées avec 8 cartes blanches. Pour plus de précision, l’intégralité de la programmation du festival est à consulter ICI.

« Vestido de amor » de Chico César

« Vestido de amor » de Chico César

Figure majeure de la scène musicale brésilienne actuelle, Chico César revient avec « Vestido de amor ». Chanteur, producteur et homme de scène, il célèbre l’amour, le métissage et tous les rythmes du monde, forro, reggae, calypso, rock. Sa musique en fusion délivre un message de paix, de fraternité, d’amour, d’espoir et aussi de lutte.

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« A Lovesome Thing » de Geri Allen et Kurt Rosenwinkel

« A Lovesome Thing » de Geri Allen et Kurt Rosenwinkel

Sorti le 24 novembre 2023 pour le 20ème anniversaire de Motéma, l’album « A Lovesome Thing » permet de savourer le concert de Geri Allen et Kurt Rosenwinkel enregistré le 05 septembre 2012 à la Philharmonie de Paris. De bout en bout, les échanges entre la pianiste et du guitariste révèlent la symbiose musicale qui les unit. Leur propos musical navigue entre virtuosité et inventivité, entre sensibilité et émotion. Un opus enchanteur et somptueux à écouter en boucle.

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Jazz à Vienne 2021 – La programmation

Jazz à Vienne 2021 – La programmation

40ème édition - Du 23 juin au 10 juillet 2021

​Dans le contexte sanitaire actuel, le festival Jazz à Vienne maintient sa 40ème édition du 23 juin au 10 juillet 2021. Dévoilée le 06 avril 2021, la programmation laisse augurer de belles soirées dans le Théâtre Antique de la ville iséroise. Outre les noms déjà dévoilés parmi lesquels Jamie Cullum, Keziah Jones, Ibrahim Maalouf, Erik Truffaz, Avishai Cohen et Vincent Peirani, d’autres têtes d’affiche se profilent comme autant de rendez-vous prometteurs : Marcus Miller, Brad Mehldau, Roberto Fonseca, Kyle Eastwood, Thomas Dutronc et bien d’autres encore. De quoi satisfaire les festivaliers de toutes sensibilités.

Affiche Jazz à Vienne 2021_portraits_nomsDévoilés depuis décembre 2020, les premiers noms de la programmation de Jazz à Vienne#2021 faisaient briller les yeux des amateurs de jazz privés de jazz au Théâtre Antique en 2020 : Jamie Cullum, Anne Paceo, Salif Keita, Keziah Jones, Julia Sarr, Ibrahim Maalouf, Erik Truffaz, Avishai Cohen Trio & Vincent Peirani. En février 2021, après les annonces du ministère de la Culture et au vu de la configuration du Théâtre Antique, le festival isérois envisage la possibilité d’organiser des concerts en présence du public.

Entre abattement et espoir, le festival a conservé sa détermination avec cet absolu de ne pas avoir de regrets. Les équipes ont préparé la 40ème édition de Jazz à Vienne dont la programmation a été dévoilée le 06 avril 2021, avec 18 soirées au Théâtre Antique dont 4 restent à découvrir prochainement.

« Cette édition 2021 sera placée sous le signe de la relance, du combat et de la générosité. Relance et combat en faisant tout pour être présent cet été. Générosité avec pas moins de 18 soirées au Théâtre Antique dont quatre sont encore en cours de programmation. »

De belles soirées en perspective…

Parmi les artistes annoncés pour cette 40ème édition de Jazz à Vienne, certains ont déjà foulé la scène du Théâtre Antique et reviennent comme le bassiste Marcus Miller pour deux soirées les 04 & 06 juillet, le trompettiste Ibrahim Maalouf pour deux RV, le 27 & le 28 juin, le contrebassiste Avishai Cohen, le 05 juillet, le pianiste et chanteur Jamie Cullum en ouverture, le 23 juin, le pianiste Roberto Fonseca le 02 juillet, le batteur Manu Katché(le 04 juillet, le trompettiste Erik Truffaz le 28 juin, mais aussi Thomas Dutronc le 30 juin, Deluxe le 01 juillet, Richard Bona le 02 juillet, Alfredo Rodriguez le 02 juillet, Salif Keita le 25 juin, Keziah Jones le 25 juin, Cheick Tidiane Seck le 10 juillet, Imani le 07 juillet, Ayo le 10 juillet.

Ce sera une première dans le Théâtre Antique pour la batteuse Anne Pacéo le 23 juin, le contrebassiste Kyle Eastwood le 30 juin et aussi pour le saxophoniste Laurent Bardainne & Tigre d’Eau Douce le 25 juin, le groupe Nubiyan Twist le 01 juillet, le groupe guadeloupéen Bokante le 06 juillet avec en invité Michael League & Malika Tirolien,

Soirées thématiques

Cette 40ème édition prévoit :

  • une soirée Afrique le 25 juin avec Salif Keita et Keziah Jones & Qudus Oniseku,
  • une soirée Piano le 29 juin avec Brad Mehldau en piano solo et un Hommage rendu à Michel Petrucciani par Géraldine Laurent (saxophone alto), Flavio Boltro (trompette), Andrea Motis (trompette), Tony Petrucciani (guitare), Jacky Terrasson (piano, Fender Rhodes), Laurent Coulondre (piano, Fender Rhodes), Franck Avitabile (piano, Fender Rhodes), Géraud Portal (contrebasse), André Ceccarelli (batterie), Aldo Romano (batterie, narration)

  • une soirée Cuba le 02 juillet avec Roberto Fonseca et aussi Richard Bona (basse, chant) et Alfredo Rodriguez (piano)
  • une soirée Blues le 09 juillet avec Paul Personne, Zac Harmon et Lowland Brothers
  • une soirée où les femmes tiennent le haut de l’affiche, le 07 juillet avec Lianne La Havas, Imany et Arlo Parks

  • la rituelle soirée All Night Jazz le 10 juillet avec en ouverture le lauréat du Tremplin Rézzo Jazz à Vienne 2019, Léon Phal Quintet, Cheick Tidian Seck, Ayo, L’Armée Mexicaine (pour l’hommage à Rachid Taha), Cimafunk et Mezerg

Carte Blanche…

  • le 28 juin pour Erik Truffaz avec Andrina Bollinger & Sly Johnson
  • le 30 juin pour Kyle Eastwood avec Hugh Coltman et Camille Bertault
  • le 02 juillet pour Roberto Fonseca entouré de Danay Suárez (voix ), Kenny Garrett (saxophones), Yandy Martinez (basse), Ruly Herrera (batterie)
  • les 04 et 06 juillet pour Marcus Miller qui invite le guitariste Tom Ibarra pour la première soirée et le tubiste Thomas Leleu pour la seconde
  • le 04 juillet pour Manu Katché
  • le 05 juillet pour Vincent Peirani avec Vincent Segal & Piers Faccini

Label Création Jazz à Vienne…

  • les 24 & 25 juin à 10 h pour le Spectacle Jeune Public en direction des enfants des écoles du pays viennois et quelques classes du Pôle Métropolitain, « L’Afro Carnaval des Animaux » avec Soro Solo, Florent Briqué et Blick Bassy
  • le 10 juillet durant la All Night Jazz pour Cheick Tidiane Seck (piano, keyboards) qui invite Majid Bekkas (gembri) et pour un hommage rendu au regretté chanteur et compositeur Rachid Taha par l’Armée Mexicaine (les derniers musiciens à l’avoir accompagné sur scène) et des invités, autour du répertoire de l’album posthume Je Suis Africain

Quatre soirées à découvrir…

Les affiches des soirées des 24 et 26 juin et 03 et 08 juillet 2021 sont encore en cours de programmation et restent donc à découvrir.

Conditions logistiques

Sur les 9000 places que le Théâtre Antique peut proposer, seules 5000 places assises seront proposées aux festivaliers désireux de retrouver le jazz dans l’enceinte de ce lieu magique. Les organisateurs communiqueront ultérieurement et précisément quant aux conditions logistiques plus globales (points de restauration, débits de boissons, …)

Placée sous le signe de la relance, du combat et de la générosité, la 40ème édition de Jazz à Vienne reste fidèle à son ADN et à son histoire avec une programmation qui cherche à défendre cette musique avec des légendes, des soirées thématiques et la nouvelle génération du jazz. Dans sa volonté de toujours innover, le festival propose pour cette édition anniversaire 3 hommages – à Michel Petrucciani, Randy Weston et Rachid Taha – ainsi que 8 cartes blanches confiées à des artistes : des projets uniques à découvrir en détail sur le site du festival Jazz à Vienne.

« Vestido de amor » de Chico César

« Vestido de amor » de Chico César

Figure majeure de la scène musicale brésilienne actuelle, Chico César revient avec « Vestido de amor ». Chanteur, producteur et homme de scène, il célèbre l’amour, le métissage et tous les rythmes du monde, forro, reggae, calypso, rock. Sa musique en fusion délivre un message de paix, de fraternité, d’amour, d’espoir et aussi de lutte.

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« A Lovesome Thing » de Geri Allen et Kurt Rosenwinkel

« A Lovesome Thing » de Geri Allen et Kurt Rosenwinkel

Sorti le 24 novembre 2023 pour le 20ème anniversaire de Motéma, l’album « A Lovesome Thing » permet de savourer le concert de Geri Allen et Kurt Rosenwinkel enregistré le 05 septembre 2012 à la Philharmonie de Paris. De bout en bout, les échanges entre la pianiste et du guitariste révèlent la symbiose musicale qui les unit. Leur propos musical navigue entre virtuosité et inventivité, entre sensibilité et émotion. Un opus enchanteur et somptueux à écouter en boucle.

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Jazz à Vienne#40… Premiers noms de la programmation

Jazz à Vienne#40… Premiers noms de la programmation

J. Cullum, S. Keita, I. Maalouf, E. Truffaz, A. Cohen Trio, V. Peirani

Programmée du 23 juin au 10 juillet 2021, la 40ème édition du festival « Jazz à Vienne » se prépare. Les premiers noms de la programmation laissent augurer de belles soirées et la perspective pour le public de retrouver la musique plus vivante que jamais. Jazz à Vienne#40 donne RV avec Jamie Cullum, Anne Paceo, Salif Keita, Keziah Jones, Julia Sarr, Ibrahim Maalouf, Erik Truffaz, Avishai Cohen Trio & Vincent Peirani.

Après avoir dévoilé la venue le 23 juin 2021 de Jamie Cullum en ouverture de Jazz à Vienne#40 et le concert dessiné avec Juanjo Guarnido & Hugh Coltman, programmé le 03 juillet 2021 à 18h30 à la salle du Manège dans le cadre d’un partenariat avec le Festival de la Bande Dessinée d’Angoulême, Jazz à Vienne, communique les premiers noms de neuf des artistes présents pour l’édition la 40ème édition du festival isérois.

23 Juin 2020 : Jamie Cullum - Anne Paceo

Jamie Cullum

Le pianiste et chanteur de jazz britannique ouvre la 40ème édition de Jazz à Vienne. Avec une poignée de disques d’or et de Grammy Awards en poche, l’énergique Jamie Cullum viendra faire son show sur la scène du Théâtre Antique. Ancré dans la tradition du jazz, il demeure ouvert aux rythmes et sonorités des musiques populaires les plus contemporaines et devrait rallier toutes les générations.

Anne Paceo

La première partie de soirée sera assurée par la batteuse, cheffe d’orchestre et compositrice dont les multiples projets artistiques ont déjà ouvert des perspectives inouïes au jazz d’aujourd’hui et de demain. Anne Paceo fait en effet partie des artistes majeurs de la scène jazz actuelle. La richesse de l’univers musical de cette musicienne solaire et ses prestations scéniques réservent toujours de belles surprises… et l’atmosphère poétique et pulsatile de son projet « Bright Shadows » ne va pas manquer d’hypnotiser le public.

25 Juin 2020 : soirée Afrique

Salif Keita

A 70 ans, dont cinquante d’une carrière qui l’a vu devenir l’un des musiciens africains les plus reconnus dans le monde, Salif Keita a sorti en 2018 l’album « Un Autre Blanc », qu’il désignait alors comme le dernier de sa carrière. « Le rossignol du Mali » se fait rare sur les scènes des festivals, son concert à Vienne constitue l’occasion à ne pas rater pour le voir et l’écouter sur scène.

Keziah Jones & Qudus Onikeku

Pour sa prestation au Théâtre Antique, le guitariste Keziah Jones, créateur et roi du style blu-funk, se produira en trio. Son concert sera précédé d’une jam session d’un nouveau genre mêlant danse et musique, avec le chorégraphe-danseur nigérian Qudus Onikeku, en partenariat avec la Biennale de la danse de Lyon.

Julia Sarr, projet « Jem Kanam »

Dans le cadre de la Saison iséroise Sénégal 20-21, la chanteuse sénégalaise Julia Sarr présente son projet « Jem Kanam ». Sa propre formation rencontrera un chœur inédit de cent jeunes issus de collèges et lycées du Département de l’Isère. Sur un répertoire de chansons en wolof, Julia Sarr projette de sa voix cristalline et puissante une musique de fusion, tout à la fois ancrée dans la tradition et résolument tournée vers un avenir transculturel.

28 Juin 2020 : Ibrahim Maalouf - Erik Truffaz

Deux trompettistes sur la scène du Théâtre Antique !

Ibrahim Maalouf

Jazz à Vienne#40, Ibrahim MaaloufIbrahim Maalouf a le sens du spectacle. Lors de chacune de ses venues à Vienne, il a emporté le public dans son univers. Avec sa trompette microtonale à quatre pistons, il revisite les codes du jazz moderne. Libre et sans frontière, il revient en 2021 avec une musique aux rythmes et fragrances propres aux traditions afro-cubaines et autres cultures latines.

Tel un écrin étincelant, son orchestre riche de percussions et de cuivres rutilants, va transformer le Théâtre Antique en boîte de nuit tropicale ouverte à tous les possibles.

Carte Blanche à Erik Truffaz

Jazz à Vienne#40, Erik TruffazErik Truffaz n’en est pas à sa première venue à Vienne. Il s’est déjà produit aux côtés de Christophe en 2009 et avec Ibeyi en 2019.

C’est aussi en 2019 qu’il a sorti « Lune Rouge », un voyage musical lyrique où l’oreille oscille entre hallucinations pulsatiles et apesanteur flottante. En 2021, le trompettiste helvète vient avec son nouveau quartet, dans le cadre d’une « Carte Blanche ».

L’occasion rêvée pour le public de s’immerger dans sa musique où se croisent mélodie et groove.

05 Juillet 2020 : Avishai Trio - Vincent Peirani

Avishai Cohen Trio

Jazz à Vienne#40, Avishai CohenChacun de ses concerts, le contrebassiste Avishai Cohen a fait chavirer d’ivresse le public du Théâtre Antique, 2008 en duo, 2012 en trio, 2013 en quartet, 2015 en sextet, 2018 en quintet.

L’été 2021 le voit revenir à Vienne pour son unique concert en trio de l’été avec le pianiste Shai Maestro et le batteur Mark Guiliana.

Un moment fort de Jazz à Vienne#40 avec la perspective d’un concert où virtuosité, lyrisme et sensibilité seront de la partie.

Carte Blanche à Vincent Peirani

Jazz à Vienne#40, Vincent PeiraniDéjà venu en 2014 dans le Daniel Humair quartet, l’accordéoniste Vincent Peirani a retrouvé la scène du Théâtre Antique en 2017 avec Émile Parisien dans le cadre du projet « File Under Zawinul ».

En 2021, Jazz à Vienne lui propose une « Carte Blanche » pour faire découvrir les richesses et les subtilités de son propre univers musical. Avec son groupe Living Being et un orchestre chatoyant d’instruments à vent, il vient présenter un projet concocté pendant 2 ans où alternent petites formes intimistes et des arrangements baroques.

Promesse d’un voyage au cœur d’un univers où lyrisme et mélodie sont toujours au rendez-vous.

En 2021, ils seront tous présents sur la scène du Théâtre Antique de Jazz pour la 40ème édition du festival « Jazz à Vienne »… autant de RV à ne pas manquer !!!

« Vestido de amor » de Chico César

« Vestido de amor » de Chico César

Figure majeure de la scène musicale brésilienne actuelle, Chico César revient avec « Vestido de amor ». Chanteur, producteur et homme de scène, il célèbre l’amour, le métissage et tous les rythmes du monde, forro, reggae, calypso, rock. Sa musique en fusion délivre un message de paix, de fraternité, d’amour, d’espoir et aussi de lutte.

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« A Lovesome Thing » de Geri Allen et Kurt Rosenwinkel

« A Lovesome Thing » de Geri Allen et Kurt Rosenwinkel

Sorti le 24 novembre 2023 pour le 20ème anniversaire de Motéma, l’album « A Lovesome Thing » permet de savourer le concert de Geri Allen et Kurt Rosenwinkel enregistré le 05 septembre 2012 à la Philharmonie de Paris. De bout en bout, les échanges entre la pianiste et du guitariste révèlent la symbiose musicale qui les unit. Leur propos musical navigue entre virtuosité et inventivité, entre sensibilité et émotion. Un opus enchanteur et somptueux à écouter en boucle.

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2020, Jazz sous le sapin#1… Ibrahim Maalouf & « 40 Mélodies »

2020, Jazz sous le sapin#1… Ibrahim Maalouf & « 40 Mélodies »

A partager en toute intimité ou plus largement

Enregistré durant le premier confinement « en un peu moins d’un mois » avec le guitariste François Delporte, l’album « 40 Mélodies » du trompettiste Ibrahim Maalouf possède les atouts requis pour se nicher sous le sapin de Noël 2021. La guitare et la trompette microtonale à quatre pistons, inventée par le père d’Ibrahim Maalouf, dialoguent au fil de 43 titres dont 3 inédits où le trompettiste revisite son répertoire. « 40 Mélodies » à écouter en toute intimité et à partager plus largement.

Annoncé en octobreIbrahim Maaloud & 40 Mélodies, le 12ème album du trompettiste Ibrahim Maalouf est sorti le 06 novembre 2020. Le style dépouillé du duo Ibrahim Maalouf - François Delporte met en valeur l’essence et la richesse de ces morceaux qui ont enchanté les scènes et captivé les publics. En 43 titres, l’album « 40 Mélodies » revisite le répertoire du trompettiste.

« 40 Mélodies », 43 images sonores intimes épinglées sur ce pêle-mêle musical qui compile des pièces plus ou moins connues des albums ou des BO réalisés par Ibrahim Maalouf, du tryptique « Diasporas » (2007), « Diachronism » (2009), « Diagnostic » (2011) à « S3NS » (2019) en passant par « Wind » (2012), Illusions (2013), « Au Pays d’Alice » (2014), « Red & Black Light » (2015), « Kalthoum » (2015), « 10 ans de Live » (2016), « Dalida by Ibrahim Maalouf » (2017) et « Levantine Symphony n°1 » (2018).

On retrouve…

… les titres phares issus de ses onze albums comme Beirut, composé très jeune par le trompettiste quand il errait dans les rues de Beyrouth en ruines, morceau que le public acclame (et réclame) à chacun de ses concerts, Red & Black Light de l’album « Red & Black Light » qu’entonnent avec conviction spectatrices et spectateurs lors de ses prestations, Essentielles (issu du même album) qui déclenche la transe lors des concerts et le vigoureux Happy Face de « S3NS » dont le duo donne ici une version souple et très jazz.

On est bluffé…

… par la version poignante de L’Heure du Thé de l’album « Au Pays d’Alice » qui possède autant de force que la forme instrumentale gravée sur l’album et aussi par la sublime version du titre Les Quais où le trompettiste est rejoint par le Kronos Quartet, un véritable enchantement !

On apprécie…

… la légèreté de ces Surprises déjà appréciées sur l’album « Wind », L’anniversaire issu de la BO du film Dans les forêts de Sibérie, la version émouvante de Esse Emme découvert sur son deuxième album, Kalthoum, la version de Free Spirit issu de de l’album « Red & Black Light » et dépaysé de belle manière par le pianiste new-yorkais Jon Baptiste.

On applaudit…

… les échanges musclés avec le trompettiste Alfredo Sandoval sur Gebrayel qui font presque oublier le somptueux enregistrement du même titre sur « S3NS » marqué de l’empreinte du pianiste Roberto Fonseca, l’interprétation singulière du titre Una Rosa Blanca savouré sur « S3NS » et sur lequel, cette fois, le pianiste Alfredo Rodriguez apporte une touche cubaine irriguée de virtuosité jazz et Harlem où le duo est rejoint par le bassiste Marcus Miller.

On savoure…

… sur Shadows, la participation de M qui apporte des résonances singulières et bienvenues au morceau gravé sur « Diasporas ». Le saxophone de Jowee Omicil enchante Sensuality avec autant de bonheur que le faisait Mark Turner sur « Wind » et le trio développe autant de dynamisme que le quintet de la version originale. Interprété en duo, Waiting, gravé à l’origine sur le même CD « Wind », n’en finit pas de distiller une mélancolie interrogative saisissante qui se poursuit dans le monde de Dalida avec Salma Ya Salama. Les claquettes de Sarah Reich ponctuent Layla’s wedding et le répertoire se termine avec If I, le titre le plus long de l’album où le dialogue trompette-guitare envisage tous les possibles.

Sans oublier…

S3NS, titre éponyme de l’album de 2019 dont le duo a tourné, en septembre 2020, un clip nocturne aux arènes de Nîmes, mis en ligne ce 04 décembre 2020…

Ibrahim Maalouf & François Delporte se proposent de faire découvrir Live l’album « 40 Mélodies ». RV au Théâtre l’Œuvre à Paris, du 13 au 18 janvier 2021 puis tous les lundis jusqu’au 22 mars 2021. D’autres dates à découvrir ICI… en attendant le 20 décembre 2021Ibrahim Maalouf sera de retour (dans le cadre de sa tournée S3NS) à l’Accor Arena de Bercy pour une fête XXL !

« Vestido de amor » de Chico César

« Vestido de amor » de Chico César

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« A Lovesome Thing » de Geri Allen et Kurt Rosenwinkel

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L’ARFI présente « inDOLPHYlités »

L’ARFI présente « inDOLPHYlités »

Effervescence ARFIdèle

Avec « inDOLPHYlités », cinq membres de l’ARFI honorent la musique de l’album « Out to lunch! » gravé par Eric Dolphy en 1964. Par leur démarche, entre hommage et appropriation, Mélissa Acchiardi, Christophe Gauvert, Clément Gibert, Guillaume Grenard et Christian Rollet prolongent la musique du disque original. En conservant la même instrumentation, ils revisitent le répertoire auxquels ils ajoutent trois compositions de leur cru. Il en résulte une musique ludique et effervescente qui réinvente celle de Dolphy. Le bouturage musical de ces « inDOLPHYlités » s’inscrit dans l’ADN du collectif… plus ARFIdèle que ça, impossible !

couverture de l'album InDOLPHYlités de l'ARFIAbreuvés aux fondamentaux de l’Association à la Recherche d’un Folklore Imaginaire fondée en 1977 et toujours vivace en 2020, Mélissa Acchiardi (vibraphone), Christophe Gauvert (contrebasse), Clément Gibert (clarinette, clarinette basse, saxophone alto), Guillaume Grenard (trompette, bugle, flûte) et Christian Rollet (batterie) proposent « inDOLPHYlités », un album savoureux à écouter dès le 13 novembre 2020 sur le label ARFI.

Imprégnés par la liberté qui irrigue l’ARFI depuis sa création et inspirés par celle qui imprègne la musique du disque « Out of lunch! », ces cinq doux fêlés du collectif lyonnais se sont immergés dans le répertoire du mythique album gravé le 25 février 1964 chez Blue Note Records par Eric Dolphy (saxophone alto, flûte, clarinette basse), Freddie Hubbard (trompette), Bobby Hutcherson (vibraphone), Richard Davis (contrebasse) et Tony Williams (batterie) dont « inDOLPHYlités » apparaît comme le prolongement.

Sorti le vendredi 13 novembre 2020, « inDOLPHYlités » (ARFI/L’Autre Distribution et les Allumés du Jazz) est à découvrir sans retenue !

« inDOLPHYlités », entre Fidélité et Infidélité

Par son titre, « inDOLPHYlités » engage de prime lecture à envisager une part d’infidélité vis à vis de « Out of lunch! » qui l’inspire. Après écoute, on serait à vrai dire plutôt tenté d’évoquer une fidélité nuancée à moins qu’il ne s’agisse d’infidélités respectueuses.

L’instrumentation

Sur « inDOLPHYlités » on retrouve clarinette basse, saxophone alto, flûte, trompette, vibraphone, contrebasse et batterie par contre, un instrument s’ajoute. En effet, Clément Gibert enrichit sa panoplie instrumentale (clarinette basse et saxophone alto) d’une clarinette. Par contre, à la différence de « Out To Lunch! » où la flûte est tenue par l’instrumentiste qui embouche aussi saxophone alto et clarinette basse, en l’occurrence Eric Dolphy, sur « inDOLPHYlités », c’est le trompettiste/bugliste, Guillaume Grenard qui est aussi flûtiste.

Le répertoire

Les deux disques ouvrent avec Hat and Beard et se terminent avec l’enchainement des titres Out to Lunch et Straight Up and Down. Sur les deux opus figurent Something Sweet, Something Tender et Gazzelloni à la nuance près que l’ordre s’inverse.

Aux cinq titres de Dolphy, présents sur les deux opus, les arfiens ont greffé trois morceaux. Composé par Guillaume Grenard, le tonique Out to Punch fait le pendant à Out to Lunch. Clément Gibert apporte sa contribution au répertoire en ajoutant deux morceaux, le jubilatoire Damné soit le Premier et le lumineux Quelque chose de Doux, Quelque Chose de Tendre qui apporte un rien de délicatesse supplémentaire et fait écho au titre original dont il restitue le titre mot pour mot.

Cinq compositions originales d’Eric Dolphy et 42′ de musique sur « Out to Lunch ». Huit plages sur « inDOLPHYlités » pour 41′ d’écoute.

La pochette

couverture de l'album Out to lunch d'Eric Dolphy_inDOLPHYlitéscouverture de l'album InDOLPHYlités de l'ARFILe visuel du disque de l’ARFI conserve les tonalités bleues de la pochette de « Out to Lunch! ». Elle schématise les aiguilles des panneaux horaires affichés sur les portes des magasins pour annoncer l’heure du retour après la pause repas, comme le montrait la superbe photo de Reid Miles… Out to lunch… will be back !

S’y ajoutent des figuratifs de couleur rose suggérant instruments et instrumentistes.

Au fil des titres

Comme un clin d’œil à l’univers de Monk, Hat and Beard permet au quintet de l’ARFI de s’en donner à cœur joie sur les tempi impairs et de réinventer sans plagiat et de manière fort singulière l’atmosphère du titre original. Sur l’acidulé Gazzelloni écrit par Dolphy en hommage au flûtiste classique Severino Gazzelloni, Guillaume Grenard délaisse la trompette pour la flûte. Hachures, ruptures et délires aériens zèbrent librement la construction du morceau.

C’est plus loin une atmosphère tout en suspension que le quintet livre sur Something Sweet, Something Tender où calme et volupté font bon ménage. La contrebasse mélodieuse et le vibraphone angélique rivalisent de douceur. Découlant de la même inspiration, la composition de Clément Gibert, Quelque chose de Doux, Quelque chose de Tendre développe plus encore cette dimension de douceur apaisée qui tranche avec les déflagrations des thèmes à venir. Bugle, clarinette basse et vibraphone devisent sereinement alors que contrebasse et batterie ponctuent le dialogue avec tendresse.

Le percutant Out to Punch revitalise l’ambiance. Improvisations étourdissantes, gazouillis à tous crins. La ligne mélodique n’en finit pas d’être brisée par la trompette et la clarinette basse qui s’évertuent ensuite à la reconstruire. Phrases anguleuses, zigzags, rebondissements, digressions, distorsions du vibraphone, délire de haut vol tous azimuts. Total ARFI !

Dans la longue introduction de Damné soit le Premier, la clarinette basse explore l’entièreté de son registre et éructe à qui mieux mieux. Les autres protagonistes la rejoignent ensuite et entament avec elle une danse jubilatoire et incandescente d’où émergent des sons fulgurants jusqu’à ce que, pour finir, le paysage sonore se calme.

Sur un rythme en 5/4, Out to Lunch ouvre un boulevard à l’alto qui explose et s’époumone jusqu’au paroxysme, porté par la batterie en délire.

L’album se termine avec le très intense et singulier Straight Up and Down qui décape les tympans. Sur un motif continu de la contrebasse, les soufflants rivalisent, grognements et borborygmes de la trompette, explosion de l’alto, le vibraphone se fait allusif et la batterie pointilliste. Un moment dont les hauts et les bas ne sont pas sans évoquer les échanges peu maîtrisés des buveurs impénitents à l’acmé de leurs excès. La musique titube et l’oreille frémit.

Si les conditions sanitaires le permettent, RV avec « InDOLPHYlités » le 30 Janvier 2021 à La Fraternelle, Saint Claude (39) pour écouter live Clément Gibert (clarinette, clarinette basse, saxophone alto), Guillaume Grenard (trompette, bugle, flûte), Mélissa Acchiardi (vibraphone), Christophe Gauvert (contrebasse) et Christian Rollet (batterie).

« Vestido de amor » de Chico César

« Vestido de amor » de Chico César

Figure majeure de la scène musicale brésilienne actuelle, Chico César revient avec « Vestido de amor ». Chanteur, producteur et homme de scène, il célèbre l’amour, le métissage et tous les rythmes du monde, forro, reggae, calypso, rock. Sa musique en fusion délivre un message de paix, de fraternité, d’amour, d’espoir et aussi de lutte.

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« A Lovesome Thing » de Geri Allen et Kurt Rosenwinkel

« A Lovesome Thing » de Geri Allen et Kurt Rosenwinkel

Sorti le 24 novembre 2023 pour le 20ème anniversaire de Motéma, l’album « A Lovesome Thing » permet de savourer le concert de Geri Allen et Kurt Rosenwinkel enregistré le 05 septembre 2012 à la Philharmonie de Paris. De bout en bout, les échanges entre la pianiste et du guitariste révèlent la symbiose musicale qui les unit. Leur propos musical navigue entre virtuosité et inventivité, entre sensibilité et émotion. Un opus enchanteur et somptueux à écouter en boucle.

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Roberto Negro présente « Papier Ciseau »

Roberto Negro présente « Papier Ciseau »

Couleurs sonores contrastées

Trois ans après l’éblouissant « Saison 3 », Roberto Negro revient avec « Papier Ciseau » à sortir le 13 novembre 2020. Toujours en quête de renouvellement, le pianiste et compositeur Roberto Negro revient avec le trio Dadada devenu quartet avec la venue de Valentin Ceccaldi. Les sensations se succèdent, les univers se croisent, les couleurs sonores contrastent et la musique explose.

Roberto Negro©Jean-Pascal Retel

Roberto Negro©Jean-Pascal Retel

Élu aux Victoires du Jazz 2018 dans la catégorie Album sensation de l’année pour l’album « Saison 3 » avec son trio Dadada, le pianiste et compositeur Roberto Negro présente « Papier Ciseau » (Label Bleu/L’Autre Distribution) dont la sortie est attendue pour le 13 novembre 2020.

Sur ce nouvel opus, on retrouve autour du pianiste, le saxophoniste Émile Parisien et le batteur Michele Rabbia. Cependant, le trio Dadada s’étoffe et devient quartet avec l’arrivée de Valentin Ceccaldi, membre, comme le leader, de la tribu du TriCollectif.

Sans cesse en recherche de timbres, le quartet Dadada navigue entre romantisme et modernisme et projette sa musique dans un espace truffé d’effets et de sonorités étranges. Les quatre compères se gardent bien de fixer des repères et le jeu des instruments se combine à celui des effets de toutes sortes. Les couleurs sonores contrastées de cette musique à l’esthétique déroutante se projette loin des normes habituelles.

« Papier Ciseau »

couverture de l'album Papier Ciseau de Roberto NegroC’est en octobre 2019, au Studio Gil Evans d’Amiens, que l’ingénieur du son Mathieu Pion, chargé aussi du mixage, a enregistré « Papier Ciseau ».

Au piano et aux claviers, Roberto Negro s’exprime entre mélodies naïves et phrasés explosifs. Michele Rabbia partage son inventivité entre batterie/percussions et électronique. Émile Parisien parsème son expression lyrique de fulgurances inouïes et surprenantes. Pour ce projet, le violoncelliste Valentin Ceccaldi a opté pour la basse au jeu contrasté.

Des univers aux couleurs tranchées se télescopent. L’oreille vogue de chimère tumultueuse en réalité apaisée et voyage avec plaisir du tumulte à l’apaisement, d’une ambiance paradisiaque et à une atmosphère cauchemardesque. « Papier Ciseau », des sonorités aux couleurs contrastées, réminiscences d’enfance projetées dans l’avenir.

Au fil des titres

Les mains dans le dos, on compte jusqu’à trois pour jouer à Pierre, Feuille, Ciseau… à l’écoute des neuf plages de « Papier Ciseau ».

L’album débute avec Lime, un titre plein de fraîcheur. D’abord une mélodie presque naïve que développe le piano. Il est ensuite rejoint par le groupe et la musique devient délurée, avec des sons acidulés que le quartet triture tout en entonnant en chœur « Dadada ». Plus loin, sur un simple motif réitératif que la main gauche répète sur le piano, la main droite et le soprano embarquent Odile dans un jeu méditatif puis, porté par le souffle effervescent du soprano et la rythmique torride, le climat étrange se métamorphose. Pour finir, la sérénité revient… à moins qu’il ne s’agisse de nostalgie.

Roberto Negro Quartet Dadada©Jean-Pascal Retel

Porté par la rythmique tellurique, le souffle ténébreux du saxophone ouvre plus tard les portes de l’univers fantastique de l’enfance qu’évoque Toot. Dans la foulée, Apotheke débute par un tumulte sonore et une prescription énoncée comme une pub. La ligne de basse soutient la ligne mélodique que fragmentent claviers et soprano. Parasité par des effets sonores surprenants et cocasses, le solo lyrique du saxophone se termine très vite.

Sur Telex, le duo piano-soprano propose d’abord un motif romantique et lent puis entame une narration dont le climat s’intensifie puis est porté au paroxysme par le quartet. Sans crier gare, advient Neunzehn à la construction déroutante. Le soprano à l’expression fulgurante, la basse dévergondée et les percussions toniques génèrent des moments brûlants auxquels succèdent des espaces sereins. On est submergé et esbroufé par la maîtrise dont le groupe fait preuve pour contrôler le climat musical.

Le répertoire se poursuit avec Missa à l’atmosphère musicale onirique : soprano planant, basse pulsatile, percussions et claviers répétitifs. L’ambiance se fait extravagante puis devient enivrante et l’on se laisse flotter avec bonheur au fil des mesures. Sur Solarels, le monde de l’enfance revient en force avec un superbe travail opéré par les effets électroniques, à partir d’un riff de piano. Sifflets et grondements ponctuent le morceau et invitent à rejoindre la cour de récré où se croisent des sonorités tout en légèreté jusqu’à ce que le piano sonne la fin des réjouissances et rappelle basse, cymbales, claviers.

Il faudra attendre 2021 pour que la musique de Roberto Negro et de son quartet Dadada redonne des couleurs à la morosité de ces temps confinés. Rendez-vous le à 20h le 17 janvier 2021 à Paris au Café de la Danse et à 21h le 20 janvier 2021 à la Maison de la Culture d’Amiens.

« Vestido de amor » de Chico César

« Vestido de amor » de Chico César

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« A Lovesome Thing » de Geri Allen et Kurt Rosenwinkel

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