MC Solar, Alfa Mist, Bachar Mar-Khalifé & Marcel Khalifé, Marc Rebillet, Louis Cole
Le Festival Jazz à Vienne lève le voile sur trois nouvelles soirées 2022 au Théâtre Antique. Le 29 juin 2022 avec MC Solaar accompagné d’un big band jazz et le pianiste Alfa Mist. Le 02 juillet 2022, Bachar Mar-Khalifé et son père Marcel Khalifé rendent hommage au poète Mahmoud Darwich et Dhafer Youssef présente son projet « Digital Africa » avec Ballaké Sissoko et Eivind Aarset. Le 06 juillet 2022, Marc Rebillet et Louis Cole avec cinq de ses compagnons de musique. Nouvelles dates, nouvelles promesses de réjouissances musicales.
Après les premiers noms dévoilés en novembre dernier, Jamie Cullum, Nate Smith, Michael Kiwanuka, Black Pumas, George Benson, Cory Wong, Herbie Hancock, Thomas de Pourquery, Maceo Parker, Flavia Coelho, Nubiyan Twist et le concert dessiné avec Thomas de Pourquery (Drôles de Dames) & Fanny Michaëlis, le festival « Jazz à Vienne » révèle la programmation de trois nouvelles soirées de sa 41ème édition qui se déroulera du 29 juin au 13 juillet 2022.
Trois nouvelles soirées au Théâtre Antique de Vienne à caler dans l’agenda… le 29 juin avec MC Solar et Alfa Miste, le 02 juillet avec Bachar & Marcel Mar-Khalifé et Dhafer Youssef et le 06 juillet avec Marc Rebillet et Louis Cole.
29 juin 2022
Pour la soirée Hip-hop, MC Solaar, accompagné d’un big-band jazz, vient défendre « Qui sème le vent récolte le tempo » (1991), « Prose Combat » (1994) et « Paradisiaque » (1997), ses trois albums enfin réédités.
Le pianiste-producteur londonien Alfa Mist, qui nourrit son jazz de hip-hop dans une fusion virtuose, ouvre la soirée.
L’énergie Solaar va irradier Vienne et ses alentours.
Le oudiste, compositeur et chanteur Dhafer Youssefprésente ce soir-là, pour l’une des toutes premières fois, son projet « Digital Africa » avec Ballaké Sissoko (kora), Eivind Aarset (guitares, electronics), Adriano Dos Santos (percussions).
Des territoires sonores aux reliefs encore inexplorés, par-delà les frontières musicales et géographiques
06 juillet 2022
Le Franco-Américain Marc Rebillet, devenu un vrai phénomène avec ses streams et ses vidéos virales sur les réseaux sociaux, propose un show hors normes et explosif !
Le même soir, Louis Cole, moitié de Knower et fer de lance de la bouillonnante scène californienne, convie spécialement pour Jazz à Vienne cinq de ses compagnons de musique : la chanteuse Genevieve Artadi, le bassiste Sam Wilkes, le saxophoniste David Binney, le pianiste Rai Thistlethwayte et le guitariste Pedro Martins.
Une soirée sous le signe de l’énergie !
Rendez-vous le 15 mars 2022, pour la suite et l’ensemble du programme de la 41e édition du festival Jazz à Vienne
En 2025, l’Auditorium de Lyon a 50 ans et pour fêter cet anniversaire, l’institution annonce une programmation 2024/2025 alléchante, avec pas moins de 170 concerts. Du côté du Jazz et des Musiques actuelles se profilent d’intenses moments musicaux avec Bernard Lavilliers, Thibault Cauvin & -M-, Crosscurrents Trio, Souad Massi, Dominique A, Bethmann/Legnini/Trotignon/Bojan Z, Brad Mehldau, Samara Joy, Anouar Brahem Quartet. De quoi réjouir le public !
En Bourgogne du Sud, du 17 au 24 août 2024, le festival « Jazz Campus en Clunisois » donne rendez-vous à un large public pour vivre au rythme du jazz et des musiques improvisées. Fidèle aux valeurs de ses origines, le festival demeure toujours aussi vivace et ancré dans ses racines. Dans des lieux patrimoniaux de Cluny et du Clunisois, il propose un large panorama de la diversité d’expressions que recouvre le mot jazz aujourd’hui, cette musique ouverte, généreuse, libre et créative. En perspective, de nombreuses émotions à partager dans la bonne humeur.
Trois ans après « Morricone Stories » dédié à Ennio Morricone, le saxophoniste italien Stefano Di Battista est de retour avec « La Dolce Vita », un nouveau projet ancré dans la culture populaire de son pays. En quintet, il fait résonner sous un nouveau jour douze chansons italiennes emblématiques de l’âge d’or de l’Italie. L’album navigue entre ferveur et nostalgie.
A la tête du Benoît Moreau Trio, le guitariste Benoît Moreau publie son premier album, « Rêve Party ». Avec huit compositions personnelles, il propose un album qui navigue entre jazz et rock, entre rêve et fête. Un projet original et très personnel.
Dans son premier opus « Rêve Party » annoncé pour le 21 janvier 2022, le guitariste Benoît Moreau ouvre les portes de son univers en compagnie du batteur Raphaël Sonntag et du contrebassiste Olivier Pinto.
Issus du Conservatoire Pierre Barbizet de Marseille, ces trois musiciens très actifs sur la scène Marseillaise, proposent des sonorités et des harmonies qui sortent des sentiers battus.
Au-dessus d’une solide assise rythmique, la guitare à la sonorité cristalline s’exprime avec fluidité. Paré d’une délicatesse aérienne, son jeu propose des contrastes surprenants qui oscillent entre subtilité et violence. La contrebasse subtile se glisse avec finesse entre les arpèges et le jeu léger de la batterie.
Benoît Moreau
Né en 1994 de parents musiciens amateurs, il commence l’apprentissage de la guitare dès l’âge de 7 ans au sein du Conservatoire de Passy (78). Deux ans plus tard, il est lauréat d’un concours de composition au sein du même établissement. Cet évènement affirme chez lui une passion pour la composition qu’il ne cessera de pratiquer en grandissant. Il suit ensuite l’enseignement de Nicolas Romann et étudie la batterie.
En 2013 il intègre l’IMEP (American School), étudie auprès de Peter Giron, François Fichu, Bernard Vidal, Dominique Assié, et joue au sein de plusieurs formations (jazz, funk, expérimental/math-rock). Entre ces murs il forme un premier trio avec Kévin Séba à la basse et Alexis Leonardon à la batterie. Quatre ans plus tard, certificat de fin de cycle en poche, il stoppe ses études et s’installe à Marseille afin de se consacrer pleinement à la composition d’un projet de musiques actuelles : « Recreation ! ». Il reprend ses études l’année suivante en section jazz au conservatoire de Marseille et étudie auprès de Jean-Luc Lafuente.
En 2020, à l’aube de la crise sanitaire, Benoît Moreau se lance dans la composition de morceaux destinés à une nouvelle formation trio. C’est avec ce projet qu’il obtient l’année suivante son D.E.M. Jazz et le 1er prix de la classe de jazz du Conservatoire Pierre Barbizet de Marseille avec la mention très bien à l’unanimité et les félicitations du jury en présentant exclusivement des compositions personnelles issues de ce nouveau répertoire. Après un an et demi de travail, d’écriture et de concerts avec le contrebassiste Olivier Pinto et le batteur Raphaël Sonntag, le Benoit Moreau Trio lance une campagne Ulule pour financer son projet et peaufine son premier album « Rêve Party ».
« Rêve Party »
Composé de huit titres originaux du leader, l’album a été enregistré en février, avril et juillet 2021, à Marseille au studio On Mars Sound Design avec Paul Chamillard et François Chave. Sa sortie est annoncée pour le 21 janvier 2022. Il sera distribué par Inouïe Distribution.
Sobre et flexible, le trio explore largement les possibilités expressives du triangle guitare/contrebasse/batterie, format retrouvé dans toutes les musiques où la six cordes s’est illustrée, rock, folk et jazz. Inspiré à la fois par l’approche sonore et spatiale de Bill Frisell, la spontanéité de Julian Lage et le son de John Scofield, le guitariste use d’échos, de résonances et de nappes harmonieuses.
Avec Stellar on décolle vers l’espace, propulsé par la batterie. Les notes de la guitare se mettent en orbite autour des lignes de basse pour un voyage sidéral en apesanteur. Après un riff d’introduction, Encore permet de saisir la forte complicité qui unit le trio. Sur Day Fever, on se laisse porter par la souplesse et la légèreté de la guitare que la section rythmique enfiévrée dynamise. C’est la fête !
Bluesy et plein de mélancolie, le tempo lent d’Aurinko porte à la rêverie. Plus loin, 5321 chemine avec souplesse dans des paysages contrastés alors que le très court SDF adopte un tempo plus rapide et un propos plein de gravité.
Avec Blues Bopper, clin d’œil à Scofield et retour à la fête. La musique s’enjazze et le trio s’en donne à cœur joie ! Un superbe moment qui permet d’apprécier un solo de batterie volubile et la solidité sans faille de la basse.
L’album se termine avec She says I talk too much about my music, une ballade au propos un rien nostalgique mais un peu bavard… ce dont le titre se fait d’ailleurs l’écho.
Rendez-Vous à Marseille, le 07 janvier 2022 à La Voie Maltée, le 21/01/22 à La Caverne Jazz et le 29 janvier 2022 au Théâtre le Phare, pour écouter la musique du Benoit Moreau Trio.
En 2025, l’Auditorium de Lyon a 50 ans et pour fêter cet anniversaire, l’institution annonce une programmation 2024/2025 alléchante, avec pas moins de 170 concerts. Du côté du Jazz et des Musiques actuelles se profilent d’intenses moments musicaux avec Bernard Lavilliers, Thibault Cauvin & -M-, Crosscurrents Trio, Souad Massi, Dominique A, Bethmann/Legnini/Trotignon/Bojan Z, Brad Mehldau, Samara Joy, Anouar Brahem Quartet. De quoi réjouir le public !
En Bourgogne du Sud, du 17 au 24 août 2024, le festival « Jazz Campus en Clunisois » donne rendez-vous à un large public pour vivre au rythme du jazz et des musiques improvisées. Fidèle aux valeurs de ses origines, le festival demeure toujours aussi vivace et ancré dans ses racines. Dans des lieux patrimoniaux de Cluny et du Clunisois, il propose un large panorama de la diversité d’expressions que recouvre le mot jazz aujourd’hui, cette musique ouverte, généreuse, libre et créative. En perspective, de nombreuses émotions à partager dans la bonne humeur.
Trois ans après « Morricone Stories » dédié à Ennio Morricone, le saxophoniste italien Stefano Di Battista est de retour avec « La Dolce Vita », un nouveau projet ancré dans la culture populaire de son pays. En quintet, il fait résonner sous un nouveau jour douze chansons italiennes emblématiques de l’âge d’or de l’Italie. L’album navigue entre ferveur et nostalgie.
Le mardi 23 novembre 2021, les organisateurs du Festival Jazz à Vienne ont dévoilé l’affiche de l’édition 2022 proposée par la dessinatrice Audrey Spiry. Ils ont aussi annoncé la création jeune public avec Raphaël Imbert à destination de 6 000 enfants, le concert dessiné avec Thomas de Pourquery & Fanny Michaëlis. En attendant le 15 mars 2022, date d’annonce officielle de la programmation de la 41ème édition du festival « Jazz à Vienne », les concerts de cinq soirées sont déjà annoncés. Une édition prometteuse !
Pour sa 41ème édition qui se déroulera du 29 juin au 13 juillet 2022, le festival « Jazz à Vienne » continue le partenariat initié en 2018 avec le Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême.
Dans ce cadre, le festival « Jazz à Vienne » confie le visuel du festival 2022 à la dessinatrice Audrey Spiry et programme le 08 juillet 2022, un concert dessiné de création mêlant musique et bande dessinée qui réunit le saxophoniste Thomas de Pourquery et la dessinatrice Fanny Michaëlis.
Visuel 2022 de Jazz à Vienne
En 2022, le Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême et « Jazz à Vienne » poursuivent leur partenariat. Après Brüno (2018), Jacques de Loustal (2019) et Juanjo Guarnido (2021), c’est la dessinatrice Audrey Spiry qui se voit confier le visuel du festival 2022.
Elle a étudié à l’École des Métiers du Cinéma d’Animation puis aux Beaux-arts d’Angoulême. Motivée par l’écriture du corps en mouvement et les histoires qui en découlent, sa pratique de la peinture est animée par le désir de redéfinir les contours du corps et de déployer des formes fidèles à une intériorité changeante. En 2010, elle a réalisé « En Silence », son premier roman graphique où elle développe un travail pictural et narratif dont les « états du corps » du personnage principal deviennent la partition qui structure l’histoire et la transforme de l’intérieur. Un dialogue organique qui brouille les limites entre homme/animal/nature/matière, est au cœur de son travail. Elle a aussi porté ses couleurs en littérature jeunesse et travaille sur la préparation d’un spectacle musicale sur le thème des îles.
« Pour réaliser une image, en premier lieu il y a la recherche d’un mouvement et d’une lumière. C’est un sas nécessaire pour laisser décanter et permettre au sujet figuratif d’arriver et de se poser avec justesse. C’est du moins ce dont j’ai besoin pour réaliser une image. Pour l’affiche de Jazz à Vienne, ce sont les vibrations et tout ce qui raisonne qui a pris la place du sujet. Rendre visible la propagation de cet instant bref de la cymbale, lui donner la place pour s’étirer sans la figer totalement, tout ça pour tenter de rendre l’image la plus sonore possible. » Audrey Spiry
A travers les traits du dessin, on perçoit la force du vent et celle de l’eau des rivières et cascades, le souffle du trompettiste, la voix de la chanteuse, la chaleur du soleil et la puissance du cheval. Il en résulte une superbe affiche où la couleur tourbillonne en résonance aux sons de la cymbale que frappent les baguettes.
Concert dessiné de création
Outre leur collaboration autour de l’identité graphique de « Jazz à Vienne », le Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême et Jazz à Vienne continuent de proposer un concert dessiné de création qui mêle musique et bande dessinée.
En 2022, cette rencontre live entre dessin et musique est proposée le 20 janvier à Angoulême et est reprise à Vienne le 08 juillet à 18h30 au Manège de Vienne. Cette année, le dialogue entre les arts réunit, le saxophoniste Thomas de Pourquery et la dessinatrice Fanny Michaëlis. Pour l’occasion, le leader du fascinant Supersonic, se présente avec son trio de choc « Drôles de Dames » qui réunit à ses côtés les deux autres soufflants de son groupe Supersonic, le saxophoniste Laurent Bardainne et le trompettiste Fabrice Martinez.
Quant à Fanny Michaëlis, elle aime dessiner des créatures étranges, échappées du monde des rêves, un univers magique et inquiétant. Autrice de bande dessinée, illustratrice pour la presse et l’édition jeunesse, elle est également musicienne.
Le moment risque d’en décoiffer plus d’un.e !
Spectacle Jeune Public
Deux dates de création sont proposées à destination du jeune public à des classes du Pôle métropolitain pour le Spectacle Jeune Public proposé en 2022 par le saxophoniste Raphaël Imbert, les 27 & 28 juin 2022 à 9h45.
Avec ses complices Marion Rampal (voix), Laure Sanchez (contrebasse, voix), Pierre-François Blanchard (keyboards), Thomas Weirich (guitare), Pierre Durand (guitare), Jean-Luc Di Fraya (batterie, voix), le saxophoniste altiste va proposer « Music is my Space » aux 6 000 écoliers des classes primaires du Pôle Métropolitain. Un concert conçu comme une traversée cosmique irriguée des musiques de Sun Ra, Albert Ayler, John Coltrane ou encore David Bowie.
Une belle aventure musicale qui va sans nul doute déclencher l’enthousiasme des enfants.
Cinq soirées de concerts annoncés
Bonne nouvelle pour les aficionados de « Jazz à Vienne », les organisateurs du festival ont révélé la programmation de cinq soirées de l’édition 2022 du festival.
30 juin 2022
Après le batteur Nate Smith qui fusionne jazz, pop et de hip-hop le compositeur, pianiste et chanteur Jamie Cullum revient sur la scène du Théâtre Antique après sa prestation de 2017 qui avait soulevé le public de « Jazz à Vienne ».
05 juillet 2022
C’est Black Pumas qui ouvre la Soirée Soul. Formé par le compositeur, auteur et interprète Eric Burton et du guitariste et producteur Adrian Quesada, le duo mêle dans ses influences pop, funk et soul.
Il précède le britannique Michael Kiwanuka. Le chanteur et guitariste d’origine ougandaise fera entendre sa musique où folk et soul se télescopent. A ne pas rater !
11 juillet 2022
Cory Wong et sa guitare funky installent le groove s’installe dès le début de la soirée.
La venue de George Benson pour la deuxième partie de soirée s’annonce quant à elle comme un des grands moments du festival. A n’en pas douter les spectateurs du Théâtre Antique de Vienne vont vibrer au son de Give Me The Night et de bien d’autres tubes du compositeur, chanteur et guitariste américain, grand habitué du festival où il est venu à au moins dix occasions.
12 juillet 202
La soirée ouvre avec les six aventuriers cosmiques du Supersonic de Thomas de Pourquery avec aux côtés de l’altiste/chanteur Thomas de Pourquery, le trompettiste Fabrice Martinez, le saxophoniste ténor Laurent Bardainne, le pianiste Arnaud Roulin, le bassiste Frederick Galiay et le batteur Edward Perraud. Un jazz cosmique irrésistible, libre, et ascensionnel qui transforme l’air en musique.
La second partie de soirée est assurée par Herbie Hancock. Il s’agit de la quinzième venue à « Jazz à Vienne » de ce maître des claviers dont le jazz a croisé hip-hop, funk, le rock, le disco, la pop et l’électro.
A n’en pas douter, une soirée essentielle.
13 juillet 2022
Pour cette All Night Jazz, qui boucle le festival sont annoncés la venue du saxophoniste Maceo Parker, maître du groove funk, de la chanteuse brésilienne Flavia Coelho pour une création avec l’Ensemble Instrumental de Mayenne dirigé par Chloé Meyzie, et du collectif britannique Nubiyan Twist dont la musique accueille afrobeat, highlife, ethiojazz et hip-hop.
Quelques dates à caler dans l’agenda 2022 en attendant le 15 mars 2022, date d’annonce officielle de la programmation de la 41ème édition du festival « Jazz à Vienne ».
En 2025, l’Auditorium de Lyon a 50 ans et pour fêter cet anniversaire, l’institution annonce une programmation 2024/2025 alléchante, avec pas moins de 170 concerts. Du côté du Jazz et des Musiques actuelles se profilent d’intenses moments musicaux avec Bernard Lavilliers, Thibault Cauvin & -M-, Crosscurrents Trio, Souad Massi, Dominique A, Bethmann/Legnini/Trotignon/Bojan Z, Brad Mehldau, Samara Joy, Anouar Brahem Quartet. De quoi réjouir le public !
En Bourgogne du Sud, du 17 au 24 août 2024, le festival « Jazz Campus en Clunisois » donne rendez-vous à un large public pour vivre au rythme du jazz et des musiques improvisées. Fidèle aux valeurs de ses origines, le festival demeure toujours aussi vivace et ancré dans ses racines. Dans des lieux patrimoniaux de Cluny et du Clunisois, il propose un large panorama de la diversité d’expressions que recouvre le mot jazz aujourd’hui, cette musique ouverte, généreuse, libre et créative. En perspective, de nombreuses émotions à partager dans la bonne humeur.
Trois ans après « Morricone Stories » dédié à Ennio Morricone, le saxophoniste italien Stefano Di Battista est de retour avec « La Dolce Vita », un nouveau projet ancré dans la culture populaire de son pays. En quintet, il fait résonner sous un nouveau jour douze chansons italiennes emblématiques de l’âge d’or de l’Italie. L’album navigue entre ferveur et nostalgie.
David Linx revient avec « Be My Guest : The Duos Project ». Sur cet album, le chanteur, compositeur et parolier poursuit son exploration de l’art du chant. Il dialogue avec quinze invités talentueux croisés dans le monde au fil des ans. Ces duos inédits dessinent les états d’âme de quinze contrées musicales aux climats fort différents. Une œuvre à découvrir absolument !
Sorti le 12 novembre 2021, un an après « Skin in the Game », l’album « Be My Guest : The Duos Project » (Cristal Records/L’Autre Distribution) étonne autant qu’il enchante. Sans s’embarrasser de frontières de styles, David Linx transcende tous les genres et révèle l’étendue des facettes de son art vocal. En anglais, en français, en portugais ou en espagnol, il dialogue avec quinze invités prestigieux, instrumentistes ou chanteurs : Trevor Baldwin, Gustavo Beytelmann, Ran Blake, Theo Bleckmann, Eric-Maria Couturier, Hamilton De Holanda, Marc Ducret, Tigran Hamasyan, Peter Hertmans, Nguyên Lê, Magic Malik, Bart Quartier, Or Solomon, Rani Weatherby et Diederik Wissels.
« Be My Guest : The Duos Project »… quinze duos, quinze climats, quinze états d’âme… quinze états d’art. Dans ces tableaux la poésie et la narration se croisent, l’overdubbing multiplie les effets de voix, le parlé-chanté flirte avec le scat. Les quinze duos restituent des paysages musicaux dont les frontières débordent celles du jazz… à moins qu’elles ne contribuent à mieux cerner cet art qui vit de rencontres et sublime la diversité en l’unifiant.
De 1990 à 2021
Depuis la fin des années 80, David Linx a imposé son chant qui fait aujourd’hui référence dans le monde du jazz vocal où il collectionne les récompenses : Chevalier des Arts et des Lettres (2005), Grand Prix du disque de l’Académie Charles-Cros pour le meilleur album Jazz de l’année avec « One Heart, Three Voices » (2005), Prix Bobby Jaspar du Musicien Européen de l’Académie du jazz (2005), Grand Prix de l’Académie du Jazz pour le projet dirigé par Laurent Cugny, « La Tectonique des Nuages » (2010), Victoire de Jazz au titre de l’artiste vocal de production française partagée avec Maria João (2011), Lauréat 2014 des Octaves de la musique catégorie Jazz avec Diederick Wissels, Octave d’honneur en Belgique pour l’ensemble de sa carrière (2017), Edison Jazz/World Awards (2017) pour l’album « Brel » avec le Brussels Jazz Orchestra, Victoire du jazz du meilleur artiste vocal (2019), Prix du Jazz vocal décerné par l’Académie du jazz (2021).
Originaire de Belgique, David Linx est aujourd’hui installé à Paris. Il parcourt le monde entier pour chanter et enseigner le jazz vocal, lors de master classe, ainsi qu’au conservatoire de Bruxelles et d’Amsterdam où il est professeur de chant. Tout au long de sa carrière, il n’a cessé de diversifier rencontres et projets et d’enregistrer de nombreux albums en tant que leader ou co-leader. En effet, en une trentaine d’année il a enregistré plus d’une vingtaine d’albums en leader ou co-leader et tout autant de participations sur les albums d’autres artistes.
C’est donc un long chemin musical qui a mené David Linx de ses débuts discographiques enregistrés sur l’album « A Lover’s Question » (1987) où il s’exprime aux côtés James Baldwin et Pierre Van Dormael (lequel album fut réédité chez label Bleu en 2000), puis de « Where Rivers Join » (1990) jusqu’à son dernier opus, « Be My Guest : The Duos Project » sorti le 12 novembre 2021. Après les superbes « Upclose » (1996) et « This time » (2003) gravés avec Diederick Wissels, le duo Linx-Wissels a croisé les notes avec de nombreux artistes et enregistré différents projets. « Heartland » (2001) avec Paolo Fresu, « One Heart, Three Voices » (2005) avec les chanteuses Fay Claassen et Maria Pia de Vito. « Changing Faces » (2007) marque la première collaboration du chanteur avec le « Brussels Jazz Orchestra ». 2010 voit la sortie de « Follow The Song Lines » qui réunit autour de David Linx, Diederik Wissels, Maria Joao, Mario Laginha et un orchestre symphonique. La même année il enregistre « La Tectonique des nuages », l’opéra-jazz composé par Laurent Cugny et créé au festival « Jazz à Vienne ».
Après « Rock my Boat » (2011) enregistré avec entre autres Rhoda Scott et André Ceccarelli, il sort « Winds Of Change » (2013) qui témoigne de la poursuite de l’association artistique du duo David Linx-Diederik Wissels. Sur « À NOUsGARO » (2013), David Linx rend hommage au chanteur toulousain avec André Ceccarelli, Diego Imbert et Pierre-Alain Goualch et poursuit sa collaboration avec le trio sur « 7000 Miles » (2018). En 2016, le chanteur retrouve le Brussels Jazz Orchestra sur l’album « Brel » qui rend hommage avec brio au chanteur dont il porte le nom.
Avant le sensible et énergique « Skin In The Game » (2020) enregistré avec Grégory Privat (piano), Chris Jennings (contrebasse), Arnaud Dolmen (batterie) et en invités, Manu Codjia (guitare) et Marlon Moore (slam), c’est dans la formule intimiste du duo que David Linx a enregistré « The Wordsmith » (2019) avec le bassiste (d’Aka Moon) Michel Hatzigeorgiou. En 2021, David Linx revient à la formule du duo avec « Be My Guest : The Duos Project », un album de quinze duos que David Linx a gravé avec quinze artistes différents rencontrés au cours de ses aventures musicales autour du monde.
« Be My Guest : The Duos Project »
« Ce projet est venu à moi très naturellement tel un inventaire qui se réclame, un peu comme si je retournais à l’école. Il est un hommage à la transmission, à l’esprit de curiosité indissociable et indispensable à cet apprentissage par soi-même. Ces duos sont une façon de continuer à évoluer encore et toujours et me rappellent ma jeunesse lorsque je me ruais sur tout ce que je ne connaissais pas, avec une curiosité qui est toujours intacte. » David Linx
C’est en grande partie en raison de sa technique de chant unique que David Linx a pu s’adapter et personnaliser ses interventions à chacun des artistes avec lesquels il a gravé ses duos sur « Be My Guest : The Duos Project » (Cristal Recrods/L’Autre Distribution). Il y a ausi fort à parier que ce challenge d’enregistrer quinze duos avec quinze musiciens différents soit en lien avec la curiosité et le questionnement perpétuels qui habitent cet artiste soucieux de rester lui-même tout en étant à l’écoute du monde qui l’entoure.
Sur cet album, David Linx diversifie son expression artistique dans des paysages musicaux variés. Au-delà de la virtuosité et de la dextérité technique qui sont les siennes, il utilise les trois octaves de sa voix et son sens incomparable du rythme pour explorer tous les possibles. Véritable festival de duos, l’album est une réussite absolue et devrait dévoiler à ceux qui l’ignoreraient (mais cela est-il encore possible ?) le talent incontestable de cet artiste.
Quinze duos… un album
Chaque titre constitue une surprise bienheureuse. David Linx n’en finit pas de surprendre et d’enchanter les oreilles, en anglais, en brésilien, en français, en espagnol… avec des vocalistes, des guitaristes, des pianistes et d’autres instrumentistes.
C’est avec Letter to Trevor qu’ouvre l’album. Accompagné par le piano que tient David Linx, Trevor Baldwin lit la lettre que son oncle, James Baldwin, lui a adressée. Après avoir offert un écrin de délicatesse à la voix narrative, celle du leader s’élève et donne à la fin du morceau une esthétique gospel gorgée d’espérance. Plus loin, dans une parfaite osmose, le chanteur Theo Bleckmann et David Linx installent sur Waves, une composition de Bleckmann, un climat musical « baroque » et « éthéré » interprété dans un style de contrepoint qui n’est pas sans rappeler les chants des partitions baroques. A la fin du morceau, on se promène sur un bord d’océan où les voix des deux chanteurs évoquent les vagues qui s’échouent sur le rivage. La chanteuse Rani Weatherby et son ukulélé rejoignent plus tard le leader sur Tonight You Belong to Me qui baigne l’oreille dans une atmosphère un rien country.
S’il invite trois vocalistes, David Linx convie aussi trois guitaristes. Sur My Bee, règne un équilibre exquis entre la sonorité immatérielle et planante de la guitare de Nguyên Lêet la profondeur de la voix du chanteur. Quelques titres plus loin, David Linx invite le guitariste belge Peter Hertmans. Ensemble ils instaurent une plénitude musicale absolue sur l’élégante I Think It’s Going to Rain Today. On est saisi autant par le lyrisme de la voix. Sur le titre suivant de l’album, c’est le guitariste français Marc Ducret qui se joint à David Linx. Chanté en français sur les distorsions et variations de la guitare, le poème de Henri Michaux prend les allures d’un voyage imaginaire halluciné. Les deux musiciens parviennent tout à fait à restituer l’univers mystérieux et inquiétant du texte.
Cinq pianistes rejoignent le chanteur. Sur Hunter, les motifs réitératifs du piano de Or Solomon propulsent la voix gorgée d’énergie du chanteur dans une course où il est ensuite rejoint par les spoken words du pianiste. Le morceau impressionne par sa puissance. Avec le pianiste arménien Tigran Hamasyan, David Linx offre une version originale du fameux thème de Monk, Round Midnight. Le scat du chanteur et la voix du pianiste se croisent puis le leader chante le thème sur un tempo étiré. Ce titre permet d’apprécier la sensibilité à fleur de peau du dont le chant raffiné navigue en étroite connivence avec les lignes sculptées par le piano. Ce sont mille facettes de jazz à fleur de peau qu’offre cette reprise. Sur The Bystander Effect, le chanteur retrouve Diederik Wissels qui délaisse le piano pour les claviers. Les effets électroniques multiplient la voix qui tourne en boucle. Bien loin de l’esthétique de leurs précédentes collaborations, ce morceau captive par son climat tendu et insécurisant. Sur Vanguard, c’est le pianiste Ran Blake que retrouve David Linx. La voix explore l’étendue de sa tessiture et joue avec le piano dont les notes résonnent comme suspendues au-dessus du temps. Un superbe moment musical irradié d’un mystère profond. Accompagné magistralement par le pianiste argentin, maître du tango, Gustavo Beytelman, David Linx combine technique et lyrisme sur la ballade Como la Cigarradont les deux interprètes donnent une version élégiaque.
Sur Pagina De Dor, le chanteur invite un maître du choro et du bandolim, Hamilton De Holanda. Le musicien brésilien joue ici du cavaquinho et le chant mélancolique de David Linx résonne avec les pleurs des cordes de l’instrument. Dès les premières mesures de Close to You, la flûte de Magic Malik instaure un climat étrange d’où émerge la voix du chanteur. Une version singulière à mille lieux des climats sirupeux et sentimentalistes souvent projetés sur de morceau de Burt Bacharach et Hal David. Plus loin, David Linx convie le violoncelliste Eric-Maria Couturier (soliste à l’Ensemble Intercontemporain). Il en résulte une musique chambriste chargée de frissons que la voix habite avec une élégance inouïe. Au-dessus des arabesques du vibraphone de Bart Quartier, le chant de David Linx se déploie en toute liberté sur le titre By The Seine. Il atteint un sommet de souplesse et d’aisance.
Au fil des quinze duos de « Be My Guest : The Duos Project », David Linx donne à écouter toute l’étendue de son art vocal. Ces QUINZE duos reflétent autant d’esthétiques musicales. Cette diversité restitue la multiplicité des styles auxquels David Linx s’est confronté et transmet la perception qu’il a du monde dans lequel il évolue. Mis bout à bout, ces duos opèrent une synthèse de l’ensemble de sa carrière. C’est bien là que réside la force de l’artiste, unifier différences expériences pour qu’elles deviennent UN projet cohérent, conforme à sa vision du monde.
Rendez-vous à Paris, le vendredi 19 novembre 2021 à 21h30 au Sunside pour la présentation du projet « Be My Guest : The Duos Project » avec David Linx (voix) en duo avec Gregory Privat (piano).
En 2025, l’Auditorium de Lyon a 50 ans et pour fêter cet anniversaire, l’institution annonce une programmation 2024/2025 alléchante, avec pas moins de 170 concerts. Du côté du Jazz et des Musiques actuelles se profilent d’intenses moments musicaux avec Bernard Lavilliers, Thibault Cauvin & -M-, Crosscurrents Trio, Souad Massi, Dominique A, Bethmann/Legnini/Trotignon/Bojan Z, Brad Mehldau, Samara Joy, Anouar Brahem Quartet. De quoi réjouir le public !
En Bourgogne du Sud, du 17 au 24 août 2024, le festival « Jazz Campus en Clunisois » donne rendez-vous à un large public pour vivre au rythme du jazz et des musiques improvisées. Fidèle aux valeurs de ses origines, le festival demeure toujours aussi vivace et ancré dans ses racines. Dans des lieux patrimoniaux de Cluny et du Clunisois, il propose un large panorama de la diversité d’expressions que recouvre le mot jazz aujourd’hui, cette musique ouverte, généreuse, libre et créative. En perspective, de nombreuses émotions à partager dans la bonne humeur.
Trois ans après « Morricone Stories » dédié à Ennio Morricone, le saxophoniste italien Stefano Di Battista est de retour avec « La Dolce Vita », un nouveau projet ancré dans la culture populaire de son pays. En quintet, il fait résonner sous un nouveau jour douze chansons italiennes emblématiques de l’âge d’or de l’Italie. L’album navigue entre ferveur et nostalgie.
Sous la direction artistique de Frédéric Maurin, l’Orchestre National de Jazz présente « Dracula », le premier livre-disque de l’ONJ pour les jeunes. Un conte musical dont la musique balance entre opéra-jazz et comédie musicale. L’univers graphique en noir et blanc de l’album est imaginé par Adèle Maury, une jeune artiste révélée en 2020 au Festival d’Angoulême. Un projet original et captivant pour les yeux et les oreilles de tous, parents et enfants.
Sorti le 15 octobre 2021, le livre-disque « Dracula »(ONJ Records/L’Autre Distribution) de l’Orchestre National de Jazz, sous la direction artistique de Frédéric Maurin, s’inspire de la légende du plus célèbre des vampires, réinterroge le mythe et aborde des sujets essentiels comme l’amour, le bien, le mal, les désirs, la vie éternelle, la mort.
Après le roman « Dracula » (1897) de Bram Stocker, de nombreux arts se sont intéressés au vampire. La BD avec la série « Dracula » (2020) de Steven Moffat et Mark Gatiss pour la BBC, le cinéma avec « Nosferatu le Vampire » (1922) de Murnau, « Dracula » (1992) de Francis Ford Coppola, « Le cauchemar de Dracula » (1959), « Dracula », mort et heureux de l’être (1996), « Le cauchemar de Dracula » (1959) et bien d’autres réalisations cinématographiques.
En décembre 2019, c’est au tour de l’Orchestre National de Jazz (ONJ) sous la direction artistique de Frédéric Maurin d’inviter la créature maudite en créant sur scène le premier spectacle jeune public de l’histoire de l’orchestre, porté par deux comédiennes et neuf musiciens. Le guitariste, compositeur et directeur artistique Frédéric Maurin transpose le récit de la scène au livre-disque via le superbe « Dracula » (ONJ Records/L’Autre Distribution) sorti le 25 octobre 2021,.
L’histoire se déroule au fil des des 50 pages du livre et des 27 pistes du disque. Après avoir avoir été présenté sur scène, « Dracula », la musique du premier spectacle jeune public de l’histoire de l’ONJ est enregistrée par Philipp Heck aux Bauer Studios de Ludwigsburg (Allemangne) alors que les voix sont captées par Erwan Boulay au Studio Libretto, à Antony (France).
Illustrations…
Les superbes monotypes noir et blanc, grand format, sont à créditer à Adèle Maury, lauréate du 1er prix du Concours Jeunes Talents en 2020 au Festival d’Angoulême. Très expressifs, les dessins sont imprégnés d’un dynamisme étonnant et d’une grande force émotionnelle. Oniriques, ils intriguent, questionnent et balisent les étapes d’une histoire d’amour que les enfants comprendront car le récit inédit adapte l’histoire du comte Dracula sous forme d’une narration plutôt burlesque qui ne met en avant ni la peur, ni le cauchemar.
L’histoire fait de Mina, une jeune femme vagabonde, l’héroïne de l’histoire. Partie sur les traces de sa mère disparue, elle se perd dans la forêt et se réfugie dans le château de Dracula. La quête de la jeune-fille croise alors celle du vampire, créature maudite à la recherche de l’amour pour se libérer de la damnation qui pèse sur lui.
…. et histoire en musique !
Le récit commence par une nuit, une nuit d’orage (il fallait au moins cela) !
Perdue dans la forêt, Mina/Milena Csergo, est accueillie par Dracula/Estelle Meyer dans un château étrange où une table regorge de mets dans les tonalités du rouge, vin rouge, jus de tomate, betterave rouge sur cœur saignant de bœuf aux fraises écrasées… La voix du narrateur, Pierre-François Garrel, conte à merveille les épisodes de l’histoire.
Dirigés par Frédéric Maurin, les neuf musiciens de l’ONJ incarnent les valets-animaux de Dracula. La contrebasse de Raphaël Schwab et la batterie de Rafaël Koernermarquent le déroulement des heures pendant que les saxophones et clarinettes de Fabien Debellefontaine et Guillaume Christophel dansent à qui mieux mieux. Les flûtes de Fanny Ménégoz incarnent la légèreté alors que la guitare de Christelle Séry fait résonner des accents dramatico-métalliques. L’orchestre des neuf musiciens de l’ONJ ménage de superbes moments de suspense. La trompette de Quentin Ghomarivalse avec le cor de Mathilde Fêvre après que le trombone basse de Judith Weksteinait pleuré avec tristesse niché contre la peau froide du vampire alchimiste. La complainte de Mina et Tu pleures sont interprétées avec grande conviction par Pauline Deshons.
On frémit de bonheur à l’écoute du Misty d’Erroll Garner que trompette et guitare jouent avec sensualité.
On se prend à avoir envie de danser sur La valse sanglante moment superbe où les timbres de tous les instruments s’unissent en une parfaite alchimie.
Les oreilles frissonnent de plaisir à l’écoute de la dernière danse/mambo que la guitare électrise alors que Mina échappe à l’emprise du vampire quand retentissent les douze coups de minuit (cela rappelle un autre conte, non ?). Désespéré, Dracula réalise alors qu’il restera vampire « condamné à vivre comme un damné »… « à errer sans aimer » . C’est alors qu’avec amour, Mina célèbre les premiers pleurs du vampire à qui elle déclare son amour.
Le vampire adouci revit Comme un humain et libère ses valets-animaux. Au final, l’histoire prétend que Mina et Dracula coulent des jours heureux.
De bout en bout, la musique de l’ONJ convoque nombre d’expressions propre au jazz (swing, free) et flirte avec la musique contemporaine et le rock progressif. Elle pare l’histoire de couleurs subtiles où transparaissent les mille nuances d’un récit où se mêlent séduction, espoir, interrogation, doute, tristesse et amour.
Transposé de la scène au livre-disque, le « Dracula » de l’Orchestre National de Jazz ouvre les portes du château du comte Dracula et donne vie à un conte succulent qui fait trembler… de bonheur grand.e.s et les petit.e.s. A écouter et à lire, avec ou sans enfant. Le plaisir est garanti pour les yeux et les oreilles. Rien n’interdit d’ailleurs de l’écouter en savourant un jus de tomate ou un verre de vin rouge.
En 2025, l’Auditorium de Lyon a 50 ans et pour fêter cet anniversaire, l’institution annonce une programmation 2024/2025 alléchante, avec pas moins de 170 concerts. Du côté du Jazz et des Musiques actuelles se profilent d’intenses moments musicaux avec Bernard Lavilliers, Thibault Cauvin & -M-, Crosscurrents Trio, Souad Massi, Dominique A, Bethmann/Legnini/Trotignon/Bojan Z, Brad Mehldau, Samara Joy, Anouar Brahem Quartet. De quoi réjouir le public !
En Bourgogne du Sud, du 17 au 24 août 2024, le festival « Jazz Campus en Clunisois » donne rendez-vous à un large public pour vivre au rythme du jazz et des musiques improvisées. Fidèle aux valeurs de ses origines, le festival demeure toujours aussi vivace et ancré dans ses racines. Dans des lieux patrimoniaux de Cluny et du Clunisois, il propose un large panorama de la diversité d’expressions que recouvre le mot jazz aujourd’hui, cette musique ouverte, généreuse, libre et créative. En perspective, de nombreuses émotions à partager dans la bonne humeur.
Trois ans après « Morricone Stories » dédié à Ennio Morricone, le saxophoniste italien Stefano Di Battista est de retour avec « La Dolce Vita », un nouveau projet ancré dans la culture populaire de son pays. En quintet, il fait résonner sous un nouveau jour douze chansons italiennes emblématiques de l’âge d’or de l’Italie. L’album navigue entre ferveur et nostalgie.
Avec huit plages de musique instrumentale, « Pantagruel Résolu » ouvre l’appétit des amateurs de musique vigoureuse et réjouissante. Le sextet Legraux Tobrogoï n’en finit pas de faire résonner ses vociférations énergiques et enflammées. Déterminé à faire bouillonner les notes et à asticoter les portées, les loustics toulousains stimulent les oreilles qui auraient eu le malheur de s’endormir ! Pas question de résister à ce « Pantagruel Résolu ». C’est furieux et ça groove de toute part à qui mieux mieux !
« Pantagruel Résolu » (Alfred Production/Inouïe Distribution), c’est le titre du nouvel album de Legraux Tobrogoï sorti le 17 septembre 2021.
De bout en bout, ça barrit, ça bouillonne, ça explose, ça vocifère, ça coulisse, ça électrise, ça déborde de vie… en synthèse ça fait grand bien aux oreilles et au moral qui s’en trouve boosté. En ces temps tristounets, c’est plutôt réjouissant !
Legraux TobrogoÏ est…
« … un sextet, Vigoureux et réjouissant, Culotté et entrainant, Acharné et turbulent ». Nicolas Poirier (guitariste de la formation)
Le groupe
Issu de la bouillonnante scène Toulousaine, Legraux Tobrogoïest un sextet de jazz populaire acharné. Le groupe réunit six vifs improvisateurs qui s’obstinent à faire taper du pied par leurs pulsations frénétiques (plutôt rock) tout en excitant les oreilles les plus averties. C’est frénétique, beau et surtout très réjouissant.
Les Tobrogoï sont une version orchestrale issue d’une fameuse fanfare à mobylette née en 2000 à “Jazz sous les pommiers”. Sur des rythmiques afro-américaines (afro-beat, jazz…) qui constituent leur culture commune, ils ont ensuite ajouté la vivacité et la fougue des mélodies de l’est et de l’orient pour créer le « tziganafreecansound » : un répertoire instrumental ouvert, énergique, toujours axé sur la danse, où règne un esprit d’improvisation jubilatoire. Cette phase sera gravée sur un album « Nikalitipoï » (Sunset/Crossing records) en 2003.
Mis en sommeil pendant presque une décennie, l’orchestre se reforme en sextet à Toulouse en 2014, reprend la route et, fort de nouvelles compositions, sort un nouvel album, “Volume 1”, en 2018 en partenariat avec Alfred productions. Cette sortie marque le renouveau du groupe désormais nommé “Legraux Tobrogoï”, en égard à sa taille et au caractère affirmé des fortes personnalités qui le composent.
Le sextet se propose alors de faire taper du pied autour de rythmiques énergiques et d’arrangements sulfureux basés sur des compositions de plus en plus originales.
De chorus incendiaires en improvisations collectives débridées, on pourra croiser les ombres du jazz des 60/70’ et son esprit libertaire, ainsi que certain emprunts rythmiques ou harmoniques à l’Est ou encore à l’afro-beat. Malgré une palette stylistique un peu disparate, le sextet veille néanmoins à ce que la cohérence soit de rigueur. Les concerts de Legraux Tobrogoï, renouent en effet aussi, avec l’esprit des “hots” clubs, où le contrebassiste, master of ceremonies, Colin Jore, donne toute son énergie et sa démesure, et invite le public à partager et à participer à l’enthousiasme de cette équipe d’improvisateurs pugnaces … chaud devant !
“Pantagruel Résolu”
En mars 2020, la contrainte liée aux conditions sanitaires que l’on connaît, stimule l’équipe qui en profite pour renouveler complètement son répertoire. En quelques semaines, les six loustics unissent leurs forces créatives pour concevoir et mettre en place un répertoire gonflé de sève, de joyeuses fureurs et d’une indéniable rage, proche de celles d’un certain jazz libéré que l’on a connu et que l’on est heureux de retrouver. La production de “Pantagruel Résolu” est lancée…
Place alors à la fanfare free enrockée des six Pantagruels que sont, Fabien Duscombs (batterie), Nathanaël Renoux (trompette), Colin Jore (contrebasse), Florian Nastorg (saxophone Baryton), Yvan, Picault (saxophone ténor), Nicolas Poirier (guitare). Ils se lancent dans une cavalcade turbulente et décochent leurs flèches électriques en directions des oreilles curieuses et enthousiastes à l’idée d’écouter leur musique enflammée qui parle à l’imaginaire de chacun.e.
Cinq compositions de l’album sont à créditer au guitariste Nicolas Poirier. Le contrebasse Colin Jore et le trompettiste Nathanaël Renoux ont aussi contribué à l’écriture du répertoire à raison de deux titres pour le premier et un pour le second. Sur l’ensemble des morceaux, l’on observe ce qui pourrait presque se nommer une marque de fabrique du groupe, ces ruptures qui surviennent au sein des morceaux et permettent au sextet d’apporter de belles nuances à la partition mais, pas question pour le collectif de s’attendrir trop longtemps, la vigueur reprend et ça repart de plus belle !
Au fil des pistes
En ouverture, ligne de basse omniprésente, batterie furibarde et cuivres vociférants unissent leur flamme pour conter l’histoire d’un Pitreprovisoire. La guitare n’en finit pas de faire vibrer ses cordes au-dessus des plaintes des soufflants qui prennent le dessus et relancent la dynamique jusqu’à un break magique après lequel la fureur reprend jusqu’à l’explosion de la guitare
Riff de basse réitéré, batterie en goguette, baryton lyrique… ainsi démarre Un Slip et des bottes. La guitare exaspérée se branche ensuite sur la haute tension pendant que la batterie survoltée explose avec vigueur et unit son énergie avec celle de la basse. Les soufflants dialoguent avec vigueur et engagent le collectif dans un échange expressif et exponentiel. Sitôt après, après un allumage laborieux, Legraux Tobrogoï met les gaz avec Oil! Oil! Oil!, un morceau bien huilé que le groupe propulse avec humour. Riff de basse et de guitare se chevauchent pendant que les soufflants s’époumonent. La trompette se lamente avec des accents épiques, la guitare ressasse son riff jusqu’à l’usure. La cavalerie débarque et la musique reprend de plus belle après un mini break.
Plus loin, arrangements somptueux, rythmique énergique, le collectif s’engage sans retenue sur les virages des chemins agités de Turbulances.
Rabelais l’aurait sans doute conseillé, il convient toujours de garder Une poire pour la soif. Legraux Tobrogoï a bien compris le message et adopte sur un rythme binaire martial qui hésite entre rock et musique militaire. La contrebasse ne s’en laisse pas conter et tient tête à la batterie, aux soufflants et à la guitare. La trompette reprend le lead, tout semble prêt à exploser mais pour finir, le sextet se retrouve fédéré. Avec End of edmond, il semble qu’on suive un cortège funéraire dont la batterie impulse le rythme de marche. Entre soufflants et guitare, s’enchaînent ensuite les discours alors que la ligne de basse n’en finit pas de monter et descendre. Le saxophone baryton bavard déblatère, la trompette s’époumone à lui répondre et fait friser ses aigus alors que la guitare s’exaspère et pour finir la batterie martèle la fin d’une marche pas si funèbre que ça.
Après une intro vigoureuse, guitare, trompette et saxophones télescopent leurs discours vigoureux sur Arrête ton char, chacun engageant l’autre à s’arrêter alors que batterie et basse ronflent à qui mieux mieux… c’est jazz à fond.
Passpawtampon boucle le répertoire avec véhémence avec une rythmique qui n’a rien à envier à celles des musiques éthiopiennes. Après un riff de la guitare et l’énergique intro du groupe, trompette et baryton s’interpellent puis les rythmiciens furieux et la guitare les rejoignent bien décidés à propulser la musique vers une fin frénétique. Après une première écoute de « Pantagruel Résolu » , il ne reste plus qu’à laisser tourner le disque pour continuer à s’abreuver d’énergie…. pour une cure efficace qui recharge à fond les batteries, trois à cinq écoutes de l’album s’imposent.
Pour écouter liveLegraux TobrogoÏ, rendez-vous le 27 novembre 2011 au Hel’s Kitchen Fest à Sarlat (24), du 06 au 09 décembre 2021, dans le cadre des Résidences Occijazz dans le cadre de Jazz à Junas (66). ICI pour accéder à l’agenda des concerts du groupe. Et en attendant d’aller au concert… on regarde une vidéo live pour prendre la mesure de la force de frappe musicale de Legraux TobrogoÏ.
En 2025, l’Auditorium de Lyon a 50 ans et pour fêter cet anniversaire, l’institution annonce une programmation 2024/2025 alléchante, avec pas moins de 170 concerts. Du côté du Jazz et des Musiques actuelles se profilent d’intenses moments musicaux avec Bernard Lavilliers, Thibault Cauvin & -M-, Crosscurrents Trio, Souad Massi, Dominique A, Bethmann/Legnini/Trotignon/Bojan Z, Brad Mehldau, Samara Joy, Anouar Brahem Quartet. De quoi réjouir le public !
En Bourgogne du Sud, du 17 au 24 août 2024, le festival « Jazz Campus en Clunisois » donne rendez-vous à un large public pour vivre au rythme du jazz et des musiques improvisées. Fidèle aux valeurs de ses origines, le festival demeure toujours aussi vivace et ancré dans ses racines. Dans des lieux patrimoniaux de Cluny et du Clunisois, il propose un large panorama de la diversité d’expressions que recouvre le mot jazz aujourd’hui, cette musique ouverte, généreuse, libre et créative. En perspective, de nombreuses émotions à partager dans la bonne humeur.
Trois ans après « Morricone Stories » dédié à Ennio Morricone, le saxophoniste italien Stefano Di Battista est de retour avec « La Dolce Vita », un nouveau projet ancré dans la culture populaire de son pays. En quintet, il fait résonner sous un nouveau jour douze chansons italiennes emblématiques de l’âge d’or de l’Italie. L’album navigue entre ferveur et nostalgie.