Disparition du violoniste Didier Lockwood

Son archet joue ailleurs avec les étoiles

Fauché brutalement en pleine activité, le violoniste Didier Lockwood est mort dimanche 18 février 2018. Le jazz est en deuil après la disparition de ce musicien dont la carrière de plus de 40 ans force le respect.

A peine trois mois après la sortie de son dernier album « Open Doors » enregistré avec André Ceccarelli, Antonio Farao, et Darryl Hall et après un concert donné samedi à Paris au Bal Blomet, Didier Lockwood tire sa révérence au beau milieu de ses projets. Il part après quarante ans de musique et une trajectoire peu commune.

Cet enfant du Nord, né à Calais en 1956 dans une famille de musiciens a voué un amour sans pareil à la musique. Il a traversé de nombreux territoires. Du classique au jazz-rock de Magma, de l’héritage coltranien à la musique improvisée jusqu’à sa rencontre décisive avec Stéphane Grapelli qui l’a fait « naître à lui-même ». Il croise ensuite les routes de David Liebman, Dave Holland, Peter Erskine, Miles Davis, Michel Petrucciani, Martial Solal, Richard Galliano, Philip Catherine, Christian Escoudé et tant d’autres qu’il serait impossible de les nommer tous.

Improvisateur tout terrain, c’est en évoluant en toute liberté sur les terres du jazz fusion-électrique, du jazz acoustique, du jazz manouche et de le musique classique qu’il a réussi à élaborer son propre langage. Ce talentueux musicien a aussi consacré une grande partie de son temps et de son énergie à transmettre en direction des jeunes musiciens en créant il y a quelques 17 ans le CMDL, Centre des Musiques Didier Lockwood que l’on peut considérer comme une partie de son héritage au même titre que ses enregistrements dont le dernier qu’il a gravé récemment avec sa femme Patricia Petibon, chanteuse lyrique.

On conserve de Didier Lockwood le souvenir de ses prestations généreuses et enthousiastes, de son sourire et de son élégance naturelle, du plaisir qu’il prenait à jouer et qu’il partageait avec les musiciens et de la communication qu’il entretenait chaleureusement avec le public.

Jazz Campus en Clunisois 2024 – Elina Duni & Rob Luft Band

Jazz Campus en Clunisois 2024 – Elina Duni & Rob Luft Band

A l’occasion de sa cinquième soirée, le Festival Jazz Campus en Clunisois 2024 investit de nouveau la scène du Théâtre les Arts de Cluny et accueille Elina Duni & Rob Luft Band. Accompagnée de son orchestre cosmopolite, la chanteuse vient présenter un répertoire multilingue qui mêle chansons traditionnelles albanaises et kosovares, chansons françaises, standards de jazz et compositions personnelles écrites avec le guitariste Rob Luft. Musique envoutante entre évanescence et effervescence.

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Jazz Campus en Clunisois 2024 – Elina Duni & Rob Luft Band

Jazz Campus en Clunisois 2024 – Adèle Viret 4tet & Les jours rallongent

La quatrième soirée du Festival Jazz Campus en Clunisois 2024 investit de nouveau la scène du Théâtre Les Arts. Au programme de la soirée, le quartet d’Adèle Viret puis « Les Jours rallongent ». Les atmosphères contrastées et les propos singuliers proposés par les deux groupes interpellent et ravissent l’auditoire.La quatrième soirée du Festival Jazz Campus en Clunisois 2024 investit de nouveau la scène du Théâtre Les Arts. Au programme de la soirée, le quartet d’Adèle Viret puis « Les Jours rallongent ». Les atmosphères contrastées et les propos singuliers proposés par les deux groupes interpellent et ravissent l’auditoire.

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Jazz Campus en Clunisois 2024 – Hirsute

Pour la troisième soirée du Festival Jazz Campus en Clunisois 2024 le public retrouve le chemin du Théâtre les Arts. Au programme, le projet Hirsute proposé par la pianiste et compositrice et cheffe d’orchestre Anne Quillier. Un moment intense et libre. Véritable concentré d’énergie, la musique acoustique à l’écriture ébouriffée génère un univers farouche.

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Visuel 2018 de Jazz Campus en Clunisois

Visuel 2018 de Jazz Campus en Clunisois

Rendez-vous du 18 au 25 août 2018

Après avoir fêté ses quarante ans, Jazz Campus en Clunisois donne rendez-vous au public et aux musiciens du 18 au 25 août 2018. Les inscriptions pour les stages sont ouvertes. A découvrir le superbe visuel 2018 de Jazz Campus en Clunisois.

Le Festival Jazz Campus en Clunisois du 18 au 25 aouit 2018Fidèle aux valeurs de ses origines, Didier Levallet et toute l’équipe de Jazz Campus en Clunisois ont élaboré une édition 2017 qui a permis au public de vivre huit jours de concerts, aux stagiaires de progresser et de s’enrichir durant les ateliers et à tous de se retrouver le 26 août 2017 pour une fête d’anniversaire conviviale.

En 2018, après quarante années d’engagement pédagogique auprès des jeunes musiciens et de programmation d’un jazz soucieux de se renouveler et d’émouvoir, Jazz Campus en Clunisois tient ses promesses et revient toujours vigoureux du 18 au 25 août 2018 sur le territoire de la Bourgogne du Sud. Matour, Dompierre-Les-Ormes, La-Vineuse-sur-Frégande et Cluny sont engagés cette année pour les stages ou les concerts.

visuel du Festival Jazz Campus en Clunisois 2018Le visuel 2018 de Jazz Campus en Clunisois

A porter au crédit de Gregory Pouillat l’image n’est pas sans évoquer les enluminures précieuses du Moyen-âge ou de la Renaissance. Un rien vintage, le feuillage d’acanthe et la fleur de cette plante semblent brodés sur un velours bleu. A moins qu’il ne s’agisse d’un bijou précieux déposé dans son écrin.

On apprécie le clin d’oeil au jazz avec les trois clefs d’un instrument à vent appendues sur la tige de la plante, non loin des racines. Une belle évocation visuelle que l’on associe volontiers à ce festival vivace qui perdure envers et contre le temps, enraciné qu’il est dans les valeurs et les musiques qui l’animent depuis si  longtemps.

Les inscriptions pour les stages sont ouvertes

Les stages se déroulent du 18 au 25 août 2018 à Matour. Sur les ateliers on retrouve la saxophoniste Céline Bonacina, le pianiste Denis Badault, le tromboniste Fidel Fourneyron, le saxophoniste Guillaume Orti et le contrebassiste Jean-Philippe Viret. La vocaliste Géraldine Keller anime le sixième stage. Sur l’atelier Fanfare, Jean-Paul Autin cède la main à Étienne Roche qui rejoint Michel Deltruc. On connaîtra bientôt tout ce qui concerne le Stage Jeune Public.

Il tarde d’en savoir plus sur la programmation 2018 de Jazz Campus en Clunisois, mais il faut encore attendre. Pour patienter on peut se souvenir de l’édition 2017 via les échos de quelques concerts, Anne Paceo, Denis Badault et Dominique Pifarely, le duo Leila Martial et Valentin Ceccaldi, African Roots et le concert anniversaire du 26 août 2017.

Jazz Campus en Clunisois 2024 – Elina Duni & Rob Luft Band

Jazz Campus en Clunisois 2024 – Elina Duni & Rob Luft Band

A l’occasion de sa cinquième soirée, le Festival Jazz Campus en Clunisois 2024 investit de nouveau la scène du Théâtre les Arts de Cluny et accueille Elina Duni & Rob Luft Band. Accompagnée de son orchestre cosmopolite, la chanteuse vient présenter un répertoire multilingue qui mêle chansons traditionnelles albanaises et kosovares, chansons françaises, standards de jazz et compositions personnelles écrites avec le guitariste Rob Luft. Musique envoutante entre évanescence et effervescence.

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Jazz Campus en Clunisois 2024 – Elina Duni & Rob Luft Band

Jazz Campus en Clunisois 2024 – Adèle Viret 4tet & Les jours rallongent

La quatrième soirée du Festival Jazz Campus en Clunisois 2024 investit de nouveau la scène du Théâtre Les Arts. Au programme de la soirée, le quartet d’Adèle Viret puis « Les Jours rallongent ». Les atmosphères contrastées et les propos singuliers proposés par les deux groupes interpellent et ravissent l’auditoire.La quatrième soirée du Festival Jazz Campus en Clunisois 2024 investit de nouveau la scène du Théâtre Les Arts. Au programme de la soirée, le quartet d’Adèle Viret puis « Les Jours rallongent ». Les atmosphères contrastées et les propos singuliers proposés par les deux groupes interpellent et ravissent l’auditoire.

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Jazz Campus en Clunisois 2024 – Hirsute

Pour la troisième soirée du Festival Jazz Campus en Clunisois 2024 le public retrouve le chemin du Théâtre les Arts. Au programme, le projet Hirsute proposé par la pianiste et compositrice et cheffe d’orchestre Anne Quillier. Un moment intense et libre. Véritable concentré d’énergie, la musique acoustique à l’écriture ébouriffée génère un univers farouche.

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2017 – L’Académie du Jazz honore 4 femmes

2017 – L’Académie du Jazz honore 4 femmes

Les chanteuses sont récompensées

Le 12 décembre 2017 l’Académie du Jazz a décerné ses prix pour l’année 2017. La remise des récompenses a eu lieu le 21 janvier 2018 au Pan Piper. Au palmarès 4 prix sur 9 reviennent à des femmes. Les grandes gagnantes sont les chanteuses.

En 2017 l’Académie du Jazz sous la présidence de François Lacharme et en présence du Président d’Honneur Claude Carrière distingue 4 femmes à son palmarès 2017 et plus précisément quatre chanteuses. Cécile McLorin Salvant reçoit le Prix Django Reinhardt. Le Prix du Jazz Vocal est décerné à Karin KROG.

Susanne ABBUEHL est récompensée par le Prix du Musicien Européen pour son œuvre ou son actualité récente… dommage que le prix ne soit pas nommé à l’occasion Musicienne Européenne. Le Prix Blues honore Thornetta Davis.

Couverture de l'album "Bringin'it" de Christian McBride Couverturede l'album "New Monk Trio" de Laurent de WildeLe Grand Prix de l’Académie du Jazz qui récompense le meilleur disque de l’année, revient au contrebassiste Christian McBride pour son album « Bringin’ it » (Mack Avenue/Pias).

Le Prix du Disque Français  qui désigne le meilleur disque enregistré par un musicien français est remis à « New Monk Trio » (Gazebo/L’Autre Distribution) du pianiste Laurent de Wilde.

Le Prix de la meilleure réédition ou du meilleur inédit revient à l’album « Les liaisons dangereuses 1960 » (Sam Records-Saga/Pias) de Thelonious Monk (pianiste) et « Complete Parisian Small Group Sessions 1956-1959 » (Fresh Sound/Socadisc). Le Prix Jazz Classique distingue Michel Pastre avec Dany Doriz et Ken Peplowski pour « Tribute to Lionel Hampton » (Autoproduction).

Le Prix du livre de Jazz honore Pierre Fargeton pour son ouvrage « Le jazz et son double » aux Éditions Symétrie consacré à André Hodeir qui fut le premier président de l’Académie du Jazz.

Le Prix Django Reinhardt de l’Académie du Jazz est considéré par beaucoup comme le plus prestigieux puisqu’il récompense le meilleur musicien(n)e français(e) de l’année écoulée. Depuis 1954, seulement trois femmes respectivement pianiste, saxophoniste et trompettiste en ont été honorée : Sophia Domancich en 1994, Géraldine Laurent en 2008 et Airelle Besson en 2014. Pour la première fois en 2017 c’est une chanteuse qui reçoit cette récompense, Cecil Mc Lorin Salvant. On s’en réjouit.

 Quatre femmes honorées du Prix Django Reinhardt de l’Académie du Jazz depuis 63 ans, cela interpelle pour le moins. L’Académie du Jazz recrute ses membres parmi le  journalistes, écrivain(e)s, photographes, enseignant(e)s musicologues, programmateur(trice)s de festival et parmi ces 62 spécialistes éclairé(e)s du jazz, l’on compte 6 femmes.

Certes en 2017 quatre prix sur les neuf du palmarès reviennent à des femmes.On note qu’il n’est possible d’envisager le parité puisque le nombre des récompenses est impair. Bien sûr les femmes instrumentistes ou chanteuses sont plus nombreuses aujourd’hui que dans les années 50 ce qui peut être corrélé avec l’augmentation du nombre de femmes honorées mais leur proportion dans le milieu artistique et la qualité de leur travail ont cru bien avant 2017. Honni soit qui mal y pense !

Clin d’oeil aux quatre chanteuses récompensées en 2017 par l’Académie du Jazz

A 28 ans, la vocaliste Cecil McLorin Salvant reçoit le Prix Django Reinhardt 2017 pour son troisième disque « Dreams and Draggers » (Mark Avenue/Pias), un double album live enregistré au Village Vanguard de New-York et au DiMenna Center avec son trio composé du pianiste Aaron Diehl, du contrebassiste Skivie et du batteur Lawrence Leathers, sans compter les titres où elle s’adjoint le Catalyst quartet (quatuor à cordes) et chante en duo avec le pianiste Sullivan Fortner. Après avoir gagné en 2010 la Thelonious Monk Competition, Cecil McLorin Salvant a obtenu le Grammy du meilleur album de jazz en 2016 pour « For One to Love ». L’ ascension fulgurante d’une formidable chanteuse à la technique sidérante qui compose et pratique aussi les arts visuels et l’illustration.

Susanne Abbuehl est récompensée par le prix du Musicien Européen 2017 de l’Académie du Jazz, ceci pour l’ensemble de sa carrière discographique débutée chez ECM (« April » en 2001 en quartet sans contrebasse, « Compass » en 2006 en quintet sans contrebasse, « The Gift  » 2013 en quartet sans contrebasse) et à l’occasion de la sortie en mars 2017 de « Princess » (Vision Fugitive/l’Autre Distribution), projet collectif mené par le pianiste Stephan Oliva et incluant le batteur Øyvind Hegg-Lunde. Cette chanteuse suisso-néerlandaise apprivoise le silence auquel elle prête sa voix qui flotte comme en apesanteur.

À 80 ans, Karin Krog, remporte le prix du Jazz Vocal 2017 de l’Académie du Jazz, à l’occasion de la récente sortie du coffret 6 CD « The Many Faces of Karin Krog » (Odin/Outhere), qui retrace 50 ans d’enregistrements auprès de grands noms du jazz : John Surman, Dexter Gordon, Don Ellis, Clark Terry, NHØP, Kenny Drew. La carrière d’une grande dame qui a puisé ses influences dans et hors le jazz et a pratiqué son art dans des formats variés.

Thornetta Davis, native de Detroit est distinguée par le prix du Blues 2017. Cette battante a sorti son premier album de blues « Sunday Morning Music » en 1996. C’est son troisième « Honest Woman » (Daptone/Differ-Ant) sorti en 2016 qui lui vaut d’être honorée.

2018 commence. Quelle permette à nombreuses autres musiciennes et artistes de s’exprimer, développer leur art et apporter leur contribution à cette grande musique qu’est le jazz.

Jazz Campus en Clunisois 2024 – Elina Duni & Rob Luft Band

Jazz Campus en Clunisois 2024 – Elina Duni & Rob Luft Band

A l’occasion de sa cinquième soirée, le Festival Jazz Campus en Clunisois 2024 investit de nouveau la scène du Théâtre les Arts de Cluny et accueille Elina Duni & Rob Luft Band. Accompagnée de son orchestre cosmopolite, la chanteuse vient présenter un répertoire multilingue qui mêle chansons traditionnelles albanaises et kosovares, chansons françaises, standards de jazz et compositions personnelles écrites avec le guitariste Rob Luft. Musique envoutante entre évanescence et effervescence.

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Jazz Campus en Clunisois 2024 – Adèle Viret 4tet & Les jours rallongent

La quatrième soirée du Festival Jazz Campus en Clunisois 2024 investit de nouveau la scène du Théâtre Les Arts. Au programme de la soirée, le quartet d’Adèle Viret puis « Les Jours rallongent ». Les atmosphères contrastées et les propos singuliers proposés par les deux groupes interpellent et ravissent l’auditoire.La quatrième soirée du Festival Jazz Campus en Clunisois 2024 investit de nouveau la scène du Théâtre Les Arts. Au programme de la soirée, le quartet d’Adèle Viret puis « Les Jours rallongent ». Les atmosphères contrastées et les propos singuliers proposés par les deux groupes interpellent et ravissent l’auditoire.

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Jazz Campus en Clunisois 2024 – Hirsute

Pour la troisième soirée du Festival Jazz Campus en Clunisois 2024 le public retrouve le chemin du Théâtre les Arts. Au programme, le projet Hirsute proposé par la pianiste et compositrice et cheffe d’orchestre Anne Quillier. Un moment intense et libre. Véritable concentré d’énergie, la musique acoustique à l’écriture ébouriffée génère un univers farouche.

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Toninho Almeida présente le clip « Flor Roxa »

Toninho Almeida présente le clip « Flor Roxa »

Avec la « Cia Fusion de Danças Urbanas »

En mai 2017, Toninho Almeida, chanteur et auteur-compositeur brésilien basé à Lille sort son quatrième CD « Intact ». Aujourd’hui il présente le premier clip tiré de cet album, « Flor Roxa ».

Couverture de l'album "Intact" de Toninho AlmeidaInstallé à Lille depuis près de 30 ans, le chanteur brésilien multi-instrumentiste et auteur-compositeur, Toninho Almeida enseigne la musique. Dans la métropole du Nord de la France il fonde un collectif de musiciens, le Brasil Afro Funk, qui puise son inspiration dans les trois genres musicaux que son nom affiche. Dans son quatrième album, « Intact », Toninho Almeida s’est replongé dans sa propre culture populaire. 

Sur « Intact », la majorité des morceaux ont été composés à l’aube des années 90, avant le départ de Toninho Almeida du Brésil. A l’occasion des 20 ans de la création de son collectif Brasil Afro Funk, le chanteur multi-instrumentiste a ressorti ces titres où il mixe langues et genres.  

Toninho Almeida et Stéphane BeaucourtFlorence Vincenot pianiste aux côtés de Toninho AlmeidaEntouré du noyau dur de ses musiciens, Toninho Almeida a enregistré « Intact » à la Barraca Zem. A ses côtés sont regroupés, Florence Vincenot aux claviers, Mehdi Bennadji à la batterie, Osman Martins à la guitare et au cavaquinho, Roberto De Oliveira au trombone et à la mandoline et Stéphane Beaucourt à la basse, sans oublier la participation de percussionnistes et de nombreux chanteurs.

On est frappé par la diversité des influences qui traversent les quatorze titres de l’album « Intact ». Rythmes brésiliens et africains font bon ménage avec le funk. Il se dégage l’impression d’une nostalgie qui flirte avec la joie de vivre. Servie par une mise en place impeccable, le son cuivré d’un trombone inspiré et une rythmique précise, la voix chaleureuse du chanteur hésite entre langueur et décontraction tonique.

Le chanteur, multi-instrumentiste, auteur et compositeur Toninho AlmeidaNé à Euclide Da Cunha, une commune du Nord de l’état de Bahia au Brésil, Toninho Almeida vit à Rio de Janeiro puis gagne l’effervescente ville de São Paolo. Au fil du temps il devient poète, comédien, guitariste et a assuré à plusieurs reprises les premières parties de Gilberto Gil. Après avoir exercé comme professeur à l’Académie des Musiques Actuelles de Bahia, il s’envole pour la France.

Après un passage par Paris, il se fixe à Lille où il enseigne la danse, la guitare et les percussions. Initiateur de nombreux projets musicaux, il enchaîne les tournées et enregistre deux albums, « Violeta » en 2000 et « Mitade » en 2005. Toninho Almeida se replonge ensuite dans ses racines brésiliennes et explore foró, musique traditionnelle afro-brésilienne, pagode

Après ce retour aux sources, « Deu Forro No Samba » voit le jour en 2014. Il s’en suit une tournée en Europe et un Brasil Tour. Pour boucler la boucle, Toninho Almeida profite de son nouveau studio à la Barraca Zem pour enregistrer « Intact », comme un clin d’œil à sa jeunesse et aux vingt ans du collectif Brasil Afro Funk.

Après la sortie de son album en mai 2017, Toninho Almeida présente « Flor Roxa », le premier clip tiré du CD. Pour l’occasion, la Cia Fusion de danses urbaines de Belo Horizonte (Brésil) de passage à Lille a participé au clip, tourné entre les rues de Lille et la Barraca Zem. Le titre balance de belle manière au rythme des chorégraphies alternées avec des prises tournées dans la ville.

Jazz Campus en Clunisois 2024 – Elina Duni & Rob Luft Band

Jazz Campus en Clunisois 2024 – Elina Duni & Rob Luft Band

A l’occasion de sa cinquième soirée, le Festival Jazz Campus en Clunisois 2024 investit de nouveau la scène du Théâtre les Arts de Cluny et accueille Elina Duni & Rob Luft Band. Accompagnée de son orchestre cosmopolite, la chanteuse vient présenter un répertoire multilingue qui mêle chansons traditionnelles albanaises et kosovares, chansons françaises, standards de jazz et compositions personnelles écrites avec le guitariste Rob Luft. Musique envoutante entre évanescence et effervescence.

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Jazz Campus en Clunisois 2024 – Adèle Viret 4tet & Les jours rallongent

La quatrième soirée du Festival Jazz Campus en Clunisois 2024 investit de nouveau la scène du Théâtre Les Arts. Au programme de la soirée, le quartet d’Adèle Viret puis « Les Jours rallongent ». Les atmosphères contrastées et les propos singuliers proposés par les deux groupes interpellent et ravissent l’auditoire.La quatrième soirée du Festival Jazz Campus en Clunisois 2024 investit de nouveau la scène du Théâtre Les Arts. Au programme de la soirée, le quartet d’Adèle Viret puis « Les Jours rallongent ». Les atmosphères contrastées et les propos singuliers proposés par les deux groupes interpellent et ravissent l’auditoire.

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Jazz Campus en Clunisois 2024 – Hirsute

Pour la troisième soirée du Festival Jazz Campus en Clunisois 2024 le public retrouve le chemin du Théâtre les Arts. Au programme, le projet Hirsute proposé par la pianiste et compositrice et cheffe d’orchestre Anne Quillier. Un moment intense et libre. Véritable concentré d’énergie, la musique acoustique à l’écriture ébouriffée génère un univers farouche.

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Disparition de Jon Hendricks

Disparition de Jon Hendricks

Le jazz pleure un improvisateur de génie

Le talentueux chanteur et parolier, John Carl « Jon » Hendricks s’est éteint le 22 novembre 2017 à l’âge de 96 ans. Son départ laisse un grand vide dans le monde du jazz où il s’est imposé comme un des plus grands improvisateurs.

De Jon Hendricks on garde à jamais en mémoire son timbre rauque de ténor, la justesse de sa voix, sa diction parfaite, son sens aigu du rythme, son éternel sourire, son sens de l’humour et son charisme scénique.

S’il affichait sur scène une attitude apparemment désinvolte, Jon Hendricks s’est imposé comme un scateur impénitent dont les performances ont été et demeurent encore des références pour de nombreux chanteurs. Il en a influencé plus d’un parmi lesquels on peut citer Bobby Mc Ferrin, Al Jarreau, Mark Murphy, Kurt Elling et tant d’autres.

Fils de pasteur né à Newark (New Jersey) le 16 septembre 1921, Jon Hendricks s’est initié au chant par la pratique des spirituals et des hymnes avant de chanter à l’âge de 11 ans à la radio avec Art Tatum.

A la suite du chanteur Eddie Jefferson, il fut avec King Pleasure un des fondateurs du style « vocalese », qui consiste à mettre des paroles sur des solos d’instrumentistes et à les chanter ensuite. Jon Hendricks entretenait une relation de proximité avec les mots qui ont fait de lui un parolier émérite.

Dans les années 50 il fonde avec Dave Lambert et Annie Ross le trio Lambert, Hendricks et Ross qui interprète les standards du pianiste Count Basie sur leur premier album, « Sing a Song of Basie en 1958.

Ce trio devenu fameux fut un des premiers groupes vocaux à interpréter le style « vocalese » et fit des émules parmi lesquels on peut citer le groupe français des » Double-Six » et plus tard le groupe américain « Manhattan Transfer » pour lequel Jon Hendricks écrivit des textes. Le trio enregistre huit albums et obtient en 1961 un Grammy Award pour l’album « High Flying ».

Après la séparation du trio, Jon Hendricks entreprend en 1965 une carrière de soliste. Au fil des années il ne cesse de se produire sur scène. En 1980 il fonde le « Hendricks & Company » avec sa femme Judith et sa fille Michelle. Par ailleurs il travaille aussi pour la télévision, devient critique de jazz au « San Francisco Chronicle » et enseigne à l’université de Toledo à partir de 1980. Il s’est longtemps produit seul ou aux côtés de Michelle Hendricks à Paris, à Crest ou sur bien d’autres scènes françaises où il déclenchait toujours l’enthousiasme.

Parmi ses nombreux albums on écoute toujours avec un bonheur infini « Sing a Song for Basie » avec le trio Lambert, Hendricks et Ross mais aussi « Freddie Freeloader » (Denon Records) sorti en 1990 avec à ses côtés les chanteurs Al Jarreau et Bobby McFerrin mais aussi George Benson (guitare), le groupe vocal « Manhattan Transfer », Wynton Marsalis (trompette), Rufus Reid (basse), George Mraz (basse) et Jimmy Cobb (batterie).

On se régale aussi avec le peu connu « ¡Salud! João Gilberto » sorti en 1961 chez Reprise Records avec Buddy Colette (flûte), Pete Candoli (trompette), Milt Bernhart (trombone), Ray Sherman (orgue), Gildo Mahones (piano), George Tucker (basse) et Jimmie Smith (batterie). On note que les arrangements des cordes ont été écrits par Antonio Carlos Jobim.

Enfin on retrouve toujours avec plaisir l’album « Boppin’ at the Blue Note » enregistré live dans le fameux club et sorti en 1994 chez Telarc Records où Jon Hendricks chante avec Judith, Aria et Michelle Hendricks, Kevin Burke (chant), Wynton Marsalis (trompette), Al Grey (trombone), Benny Golson (saxophone ténor), Renato Chico (piano), Mark Elf (guitare), Ugonna Okegwo (basse) et Andy Watson (batterie).

Jazz Campus en Clunisois 2024 – Elina Duni & Rob Luft Band

Jazz Campus en Clunisois 2024 – Elina Duni & Rob Luft Band

A l’occasion de sa cinquième soirée, le Festival Jazz Campus en Clunisois 2024 investit de nouveau la scène du Théâtre les Arts de Cluny et accueille Elina Duni & Rob Luft Band. Accompagnée de son orchestre cosmopolite, la chanteuse vient présenter un répertoire multilingue qui mêle chansons traditionnelles albanaises et kosovares, chansons françaises, standards de jazz et compositions personnelles écrites avec le guitariste Rob Luft. Musique envoutante entre évanescence et effervescence.

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Jazz Campus en Clunisois 2024 – Hirsute

Pour la troisième soirée du Festival Jazz Campus en Clunisois 2024 le public retrouve le chemin du Théâtre les Arts. Au programme, le projet Hirsute proposé par la pianiste et compositrice et cheffe d’orchestre Anne Quillier. Un moment intense et libre. Véritable concentré d’énergie, la musique acoustique à l’écriture ébouriffée génère un univers farouche.

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Chronicles, le nouveau projet de David Linx

Chronicles, le nouveau projet de David Linx

Toujours évolutif, David Linx conserve son ADN musical

A la fois nouveau groupe et nouveau projet de David Linx, « Chronicles » témoigne du potentiel évolutif du chanteur. Soucieux de questionner sans cesse son art, David Linx renouvelle une fois de plus son propos musical mais au cœur du projet demeure son identité, avec ce qui a fait de lui un artiste incontournable dans le paysage du jazz, son ADN musical hors norme.

Le chanteur David Linx

David Linx © Amaury Voslion

Résultat d’un processus créatif mené depuis de long mois avec le compositeur et pianiste Armel Dupas, David Linx présente « Chronicles », une introspection musicale inspirée par le poème Inventory On Being 52 de James Baldwin, écrivain et poète américain dont David Linx fut très proche et qu’il considère comme un père spirituel.

La solidité, la souplesse, l’inventivité et la réactivité des musiciens avec lequel David Linx travaille devraient lui permettre de donner le meilleur de lui-même et de propulser avec force et nuances les textes auxquels il tient tant.

Dans l’équipe avec laquelle David Linx travaille, le guitariste Manu Codjia fait figure d’aîné, un aîné déjà très sollicité qui a largement fait ses preuves et enthousiasmé public et musiciens. Sa trajectoire musicale ferait pâlir d’envie plus d’un cador mais le guitariste se cache derrière une modestie qui n’a d’égale que son talent.

Les autres musiciens du groupe font partie de la jeune génération des jazzmen français qui montent. Le piano et les claviers sont tenus par Armel Dupas dont le récent projet « A Night Walk » mérite le détour. Le bassiste/contrebassiste Timothé Robert fait partie de la fine fleur du jazz français. On n’est guère surpris de retrouver derrière fûts et cymbales de sa batterie le très sollicité Arnaud Dolmen qui a récemment sorti un album magique, « Tonbé Lévé ».

En concert, « Chronicles », le nouveau projet de David Linx se présente comme une suite de nouvelles littéraires. « Chaque chanson raconte une bribe d’histoire, est le fruit d’une réflexion ou d’une réminiscence, (…) bouts de chemins, souvenirs ou évoque la construction d’une nouvelle attitude pour affronter le monde de demain, celui de nos enfants et de nos espoirs. »

Le souvenir du poème Inventory / on being 52 a sans doute inspiré David LInx qui parvient à l’âge qu’avait James Baldwin lorsqu’il a écrit le poème. Peut-être une démarche introspective portée sur sa vie engage-t-elle le chanteur à rechercher auprès et avec de jeunes musiciens, une nouvelle expression artistique qui lui permette de transmettre ses valeurs et de se projeter plus avant. D’autres aînés qu’il admire ont, avant lui, suivi une telle démarche, comme un certain Miles Davis.

David Linx a découvert le poème Inventory  / On Being 52 alors qu’il avait 19 ans. Écrit par James Baldwin à l’âge de 52 ans, ce poème restitue avec force la vision que l’écrivain porte sur sa vie. C’est avec lui que David Linx avait choisi ce poème pour figurer dans l’album « A Lover’s Question » (Label Bleu/Harmonia Mundi), un Couverture de l'album "A Lover's Question" (Label Bleu/Harmonia Mundi) avec James Baldwin et David Linxspoken word CD très important dans la discographie du chanteur. Il en a composé les musiques (sauf pour Precious Lord) principalement avec le regretté Pierre Van Dormael.

Enregistré entre septembre 1986 et septembre 1987 avec James Baldwin lui-même, « A Lover’s Question » est un chef d’œuvre très émouvant où l’on capte la force de la voix de l’écrivain américain qui dialogue avec David Linx. En réécoutant les trois plages de Inventory / On Being 52 où s’expriment Steve Coleman (saxophone alto), Slide Hampton (trombone), Jimmy Owens (trompette, fluegelhorn), Pierre Vaiana (saxophone ténor) et Diederick Wissels (piano), on saisit la puissance de l’écriture de Baldwin et l’on comprend pourquoi le sens des mots est essentiel pour David Linx.

On se propose d’entrer dans le monde « Chronicles » avec des vidéos proposées par David Linx et réalisées avec le soutien de la SPEDIDAM.

Après cette magnifique ballade, This Last Waltz, chantée par David Linx en duo avec Armel Dupas au piano…« une ode à la vie et au temps passé », on retrouve David Linx et l’ensemble du groupe qui interprètent Walkaway Dreams … où comment prendre son destin en mains dans un monde aux sombres couleurs où les puissants détiennent tous les pouvoirs.

Ces films permettent de percevoir la connivence qui existe entre les musiciens, leur écoute et leur réactivité créative, il n’empêche que rien ne remplace la perception scénique d’un concert.

Un premier rendez-vous se profile à l’occasion du festival « Jazz au fil de l’Oise ». David Linx et le groupe Chronicles se produisent en effet à Vauréal le samedi 25 novembre 2017 à 20h30 à « L’Antarès ».

Une seconde option est possible pour écouter et voir David Linx et Chronicles sur scène dès le début de l’année 2018 à Paris au Sunside les 02 et 03 janvier 2018 soit à 19h30, soit à 21h30. Belle idée pour débuter l’année en jazz !

En attendant de vivre la musique live, on se fait plaisir en visionnant le somptueux Boundary 113. Un chorus lumineux et stratosphérique de Manu Codjia propulse le scat souple et énergique de David Linx. Tous les éléments de l’identité musicale du chanteur réunis dans cette courte séquence. Sur tous les tempi le chanteur embrase les harmonies. On peut apprécier le son projeté avec énergie ou délicatesse, l’élégance des acrobaties vocales de son scat, la très large tessiture qui lui permet une maîtrise parfaite des graves, des aigus et des écarts périlleux posés avec précision et dans le respect parfait de la dimension rythmique. Un régal absolu !

Jazz Campus en Clunisois 2024 – Elina Duni & Rob Luft Band

Jazz Campus en Clunisois 2024 – Elina Duni & Rob Luft Band

A l’occasion de sa cinquième soirée, le Festival Jazz Campus en Clunisois 2024 investit de nouveau la scène du Théâtre les Arts de Cluny et accueille Elina Duni & Rob Luft Band. Accompagnée de son orchestre cosmopolite, la chanteuse vient présenter un répertoire multilingue qui mêle chansons traditionnelles albanaises et kosovares, chansons françaises, standards de jazz et compositions personnelles écrites avec le guitariste Rob Luft. Musique envoutante entre évanescence et effervescence.

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Jazz Campus en Clunisois 2024 – Adèle Viret 4tet & Les jours rallongent

La quatrième soirée du Festival Jazz Campus en Clunisois 2024 investit de nouveau la scène du Théâtre Les Arts. Au programme de la soirée, le quartet d’Adèle Viret puis « Les Jours rallongent ». Les atmosphères contrastées et les propos singuliers proposés par les deux groupes interpellent et ravissent l’auditoire.La quatrième soirée du Festival Jazz Campus en Clunisois 2024 investit de nouveau la scène du Théâtre Les Arts. Au programme de la soirée, le quartet d’Adèle Viret puis « Les Jours rallongent ». Les atmosphères contrastées et les propos singuliers proposés par les deux groupes interpellent et ravissent l’auditoire.

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Jazz Campus en Clunisois 2024 – Hirsute

Pour la troisième soirée du Festival Jazz Campus en Clunisois 2024 le public retrouve le chemin du Théâtre les Arts. Au programme, le projet Hirsute proposé par la pianiste et compositrice et cheffe d’orchestre Anne Quillier. Un moment intense et libre. Véritable concentré d’énergie, la musique acoustique à l’écriture ébouriffée génère un univers farouche.

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