Jazz Confiné #1

Solo, Duo, Trio… c’est au choix !

Faute de pouvoir vivre le jazz en concert en cette période de confinement, pourquoi ne pas profiter de quelques vidéos enregistrées par des musiciens d’ici et d’ailleurs. Dans cette rubrique « Jazz Confiné #1 », place à des solos, des duos et un trio.

Au programme de « Jazz Confiné #1″… guitares, voix, saxophones, accordina, piano, orgue, claviers basse et batterie et surtout le talent et la vitalité des artistes.

Chris Whiteman

Le guitariste interprète Beautiful Love de Wayne King, Victor Young and Egbert Van Alstyne.

Leo Rénaldi

Le musicien fait un clin d’oeil à Django Reinhardt avec une version confinée du titre Hungaria joué aux guitares, saxophone ténor et guitare basse.

Ludovic Beier & Debi Botos

Guitare, accordina et basse échangent sur Bossa Manouche, une composition de Ludovic Beier.

Lucienne Renaudin Vary & Philippe Duchemin

Le duo propose un dialogue piano/trompette sur Just friends, le fameux thème de John Klenner.

Stéphane & Elvin Galland

The Gallands, un duo vibrant entre la batterie du fils et les claviers du fils.

Toine Thys Trio

Entre Paris, Bruxelles et Amsterdam, le saxophoniste Toine Thys, le batteur Karl Jannuska et l’organiste Arno Krijger ont enregistré Civil Disobedience pour fêter le Jazz Day.

Premiers Noms & Visuel de Jazz à Vienne 2025

Premiers Noms & Visuel de Jazz à Vienne 2025

Le 26 novembre 2024, les organisateurs du Festival « Jazz à Vienne » ont dévoilé le visuel de l’édition 2025 proposée par le dessinateur Jeremy Perrodeau. En attendant le 13 mars 2025, date d’annonce officielle de la programmation de la 44ème édition de « Jazz à Vienne », les concerts de six soirées sont déjà annoncés. Six rendez-vous à ne pas manquer ! Cet avant-goût réjouissant laisse augurer de sérieuses promesses de réjouissances musicales !

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Du groove à gogo avec Dmitry Baevsky et « Roller Coaster »

Du groove à gogo avec Dmitry Baevsky et « Roller Coaster »

Pour son onzième album, « Roller Coaster », le saxophoniste Dmitry Baevsky revient avec à ses côtés, le guitariste Peter Bernstein. Une fois de plus, le talent de l’altiste éclate avec insolence. A la fois lyrique et sensible, mélodique et virtuose, son jazz impressionne et séduit. Que du bonheur !

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Titi Robin Quatuor présente « Le Sable et l’Écume »

Titi Robin Quatuor présente « Le Sable et l’Écume »

Sur son nouvel album « Le Sable et l’Écume », Titi Robin présente un répertoire original composé pour Titi Robin Quatuor, sa nouvelle formation instrumentale. Un projet instrumental porté par les sublimes échanges de quatre musiciens hors pair. La musique s’inscrit dans une culture radicalement modale et polyrythmique. La prise de risque artistique est à la mesure de l’enjeu esthétique. Un projet modal, hors mode et radical.

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International Jazz Day 2020

International Jazz Day 2020

Jazz Day 2020… à la maison

​En raison de la pandémie du Covid-19, il en va pour le Jazz Day 2020 comme pour les autres évènements culturels… on reste chez soi ! Point de concerts live, ni à Lyon, ni ailleurs. Pour autant pas question cette année que le 30 avril ne sombre dans les oubliettes. D’ailleurs pour cette Journée Internationale du Jazz 2020, l’Unesco et Herbie Hancock proposent des Conférences Interactives et un Global Concert en ligne avec des artistes du monde entier. Place à un International Jazz Day 2020… At Home !

Proclamée par l’Unesco en novembre 2011, l’International Jazz Day se tient depuis lors, tous les ans, le 30 avril.

Sous l’égide de l’organisation internationale et avec le concours du pianiste et compositeur Herbie Hancock, ambassadeur de bonne volonté de l’Unesco, un All-Star Global Concert est organisé chaque année le 30 avril dans un pays différent. En 2020, il devait se tenir en en Afrique du Sud. En raison de la pandémie du covid-19, et au même titre que toutes les manifestations culturelles, le Jazz Day 2020 est contraint par les mesures sanitaires sécuritaires et devient en rendez-vous virtuel, JazzDayAtHome.

Depuis 2013, Lyon avait pris la bonne habitude de fêter le Jazz Day mais en 2020, en raison de la crise sanitaire et du confinement en cours, Benjamin Tanguy, Directeur artistique de Jazz à Vienne et coordinateur du Jazz Day sur Lyon, a décidé « d’annuler cette nouvelle édition du Jazz Day qui devait se dérouler le 30 avril prochain sur l’ensemble du Pole Métropolitain ».

Un Jazz Day 2020 célébré en ligne

Le 28 avril 2020, sur Twitter, le pianiste Herbie Hancock a annoncé que la 9e édition de la Journée Internationale du Jazz « aura lieu en ligne, incluant des masterclasses éducatives gratuites, des activités pour enfants, des débats en plus du concert global virtuel ».

Animé par Herbie Hancock, le All-Star Global Concert est retransmis en direct ce jeudi 30 avril 2020, à compter de 21 heures à Paris sur le site du Jazz Day et directement sur YouTube avec des artistes du monde entier parmi lesquels John McLaughlin, Dee Dee Bridgewater, John Scofield, Dianne Reeves, Alune Wade, Youn Sun Nah, John Beasley, Jane Monheit, Ben Williams, Lizz Wright, Igor Butman, Evgeny Pobozhiy, A Bu et Joey DeFrancesco.

En amont du 30 avril, l’UNESCO et l’Institut de jazz Herbie Hancock ont invité les organisateurs, les artistes et les amateurs du monde entier à créer des messages vidéo, des enregistrements audio dans une dynamique de solidarité vis à vis des personnes touchées par la pandémie.

En 2020, donc point de grande fête du Jazz live mais un Jazz Day « confiné », célébré en ligne avec conférences interactives, master-classes et le All-Star Global Concert.

Le jazz rassemble, le soutenir est essentiel

Inscrit dans les combats de celles et ceux qui ont lutté contre les discriminations et le racisme, le jazz demeure une musique vivante basée sur la liberté d’expression et le dialogue. Comme le disait Nina Simone, « Le Jazz n’est pas qu’une musique, c’est une façon de vivre, une façon d’être et de penser » et comme le prétend Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO, « dans les circonstances particulières de cette Journée internationale du jazz, alors que le monde fait face à la pandémie de Covod-19, la musique rassemble et aide à garder espoir ».

Certes, porteur d’espoir et de solidarité, le jazz naît des échanges et engage au dialogue mais le voilà bien fragilisé face à la crise sanitaire actuelle.

En effet, sans répétition, sans rencontre, sans concert, sans enregistrement, celles et ceux qui sont et font le jazz vont avoir fort à faire pour surmonter ces obstacles, continuer à pratiquer et à faire vivre leur art. Les soutenir est essentiel car il est impossible de vivre sans culture. L’Unesco a lancé le mouvement ResiliArt pour soutenir les artistes et professionnels culturels face au Covid-19.

Pour soutenir les artistes et leur permettre de surmonter les obstacles liés à la crise sanitaire, il reste au public à se mobiliser en direction des sites des musiciens afin de découvrir leurs propositions, les écouter, acheter leur musique via le web, la faire découvrir largement puis à reprendre la direction des salles de concert dès qu’elles ré-ouvriront.

Promenade vidéo-jazz internationale

En attendant d’écouter de nouveau du jazz live on propose de visionner quelques-unes des vidéos soumises par les artistes de différents pays à l’Unesco. Un promenade vidéo-jazz internationale qui commence en France, se poursuit à Cuba, en Pologne, au Népal, en Italie, au Rawanda, en Israël pour revenir en France et plus précisément à Lyon. RV ensuite avec le concert global virtuel et pour finir, une pépite proposée par les 3 Cohen, Yuval (saxophone soprano), Avishai (trompette) et Anat Cohen (clarinette basse) qui interprètent une version dynamique du Line Up de Lennie Tristano en hommage à Lee Konitz.

Premiers Noms & Visuel de Jazz à Vienne 2025

Premiers Noms & Visuel de Jazz à Vienne 2025

Le 26 novembre 2024, les organisateurs du Festival « Jazz à Vienne » ont dévoilé le visuel de l’édition 2025 proposée par le dessinateur Jeremy Perrodeau. En attendant le 13 mars 2025, date d’annonce officielle de la programmation de la 44ème édition de « Jazz à Vienne », les concerts de six soirées sont déjà annoncés. Six rendez-vous à ne pas manquer ! Cet avant-goût réjouissant laisse augurer de sérieuses promesses de réjouissances musicales !

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Du groove à gogo avec Dmitry Baevsky et « Roller Coaster »

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Pour son onzième album, « Roller Coaster », le saxophoniste Dmitry Baevsky revient avec à ses côtés, le guitariste Peter Bernstein. Une fois de plus, le talent de l’altiste éclate avec insolence. A la fois lyrique et sensible, mélodique et virtuose, son jazz impressionne et séduit. Que du bonheur !

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Titi Robin Quatuor présente « Le Sable et l’Écume »

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Sur son nouvel album « Le Sable et l’Écume », Titi Robin présente un répertoire original composé pour Titi Robin Quatuor, sa nouvelle formation instrumentale. Un projet instrumental porté par les sublimes échanges de quatre musiciens hors pair. La musique s’inscrit dans une culture radicalement modale et polyrythmique. La prise de risque artistique est à la mesure de l’enjeu esthétique. Un projet modal, hors mode et radical.

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Mort du saxophoniste Manu Dibango

Un géant de la musique disparaît

Après une carrière de plus de soixante ans, le saxophoniste et compositeur Manu Dibango a succombé au Covid-19 le 24 mars 2020 à l’âge de 86 ans. Le plus français des Camerounais laisse son public orphelin mais son héritage survivra aux années comme une réussite absolue de métissage des musiques africaines avec la soul et le jazz.

Né le 12 décembre 1933 à Douala, Emmanuel Dibango se familiarise avec la musique en écoutant l’orgue du temple protestant où sa mère est chef de chœur. En 1949, à 15 ans il débarque à Marseille avant de rejoindre Saint-Calais (Sarthe) dans sa famille d’accueil pour suivre ses études. Il apprend ensuite le piano au lycée de Chartres.

Il découvre ensuite le jazz en colonie de vacances avec Francis Bebey, devenu ensuite lui aussi musicien, puis le saxophone alto. Il privilégie la musique à ses études et rate son bac et coupé du soutien financier de son père, il part à Bruxelles en 1956 où il rencontre celle qui deviendra sa femme et Joseph Kabasele, dit « Grand Kallé » qui l’embauche plus tard comme saxophoniste dans son orchestre African Jazz. Avec lui, il retourne en Afrique avec sa femme et s’installe à Léopoldville (Kinshasa) où il crée son premier club, le Tam-Tam. Il retourne ensuite brièvement au Cameroun où il ouvre un second Tam-Tam puis s’installe en France où il devient le chef d’orchestre de Nino Ferrer.

L’année 1972 marque pour lui un nouveau départ avec l’album « O Boso » et le titre Soul Makossa qui entre l’année suivante dans les classements américains. Ce titre n’était pas supposé devenir un tube puisqu’il était la face B d’un 45 tours dont le titre A était l’hymne composé par le saxophoniste en soutien à l’équipe de foot du Cameroun alors que le pays accueillait la 8ème coupe d’Afrique des nations de foot. Pourtant, Soul Makossa a fait le tour du monde et est devenu un succès international.

En 1973, il fait un triomphe à l’Olympia et continue outre-Atlantique sur les scènes de l’Apollo Theater, à Harlem, au Madison Square Garden, au Yankee Stadium et enchaîne avec une tournée en Amérique latine. Il s’installe plus tard pour quatre ans en Côte d’Ivoire, à Abidjan où il dirige l’Orchestre de la Radio-télévision ivoirienne.

Au fil des années, ses aventures musicales se sont poursuivies sans discontinuité, avec des incursions dans de nombreuses musiques parmi lesquelles le jazz a toujours occupé une grande part.

Après avoir été nommé artiste de l’Unesco pour la paix en 2004, Manu Dibango a investi son énergie à de grandes causes (lutte contre la faim, pour la libre expression, contre le réchauffement climatique) tout en menant parallèlement sa vie musicale sans jamais raccrocher son saxophone. En 2014 il a enregistré son dernier album, « Balade en Saxo » et en 2019 il a entrepris une tournée triomphale pour ses soixante ans de carrière.

En juillet dernier c’est dans le cadre de « Jazz à Vienne », sur la scène du Théâtre Antique de Vienne qu’il présentait « un safari musical retraçant toutes les influences qui [l’]’ont nourri. Un Safari Symphonique. » Pour l’occasion il est accompagné par l’Auditorium-Orchestre national de Lyon, Flavia Coelho et Manou Gallo.

On conserve à jamais en mémoire le souvenir de la bonne humeur, des éclats de rire légendaires de Manu Dibango ainsi que les échos de sa musique généreuse, véritable modèle de métissage et d’ouverture.

Premiers Noms & Visuel de Jazz à Vienne 2025

Premiers Noms & Visuel de Jazz à Vienne 2025

Le 26 novembre 2024, les organisateurs du Festival « Jazz à Vienne » ont dévoilé le visuel de l’édition 2025 proposée par le dessinateur Jeremy Perrodeau. En attendant le 13 mars 2025, date d’annonce officielle de la programmation de la 44ème édition de « Jazz à Vienne », les concerts de six soirées sont déjà annoncés. Six rendez-vous à ne pas manquer ! Cet avant-goût réjouissant laisse augurer de sérieuses promesses de réjouissances musicales !

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Du groove à gogo avec Dmitry Baevsky et « Roller Coaster »

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Pour son onzième album, « Roller Coaster », le saxophoniste Dmitry Baevsky revient avec à ses côtés, le guitariste Peter Bernstein. Une fois de plus, le talent de l’altiste éclate avec insolence. A la fois lyrique et sensible, mélodique et virtuose, son jazz impressionne et séduit. Que du bonheur !

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Titi Robin Quatuor présente « Le Sable et l’Écume »

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Sur son nouvel album « Le Sable et l’Écume », Titi Robin présente un répertoire original composé pour Titi Robin Quatuor, sa nouvelle formation instrumentale. Un projet instrumental porté par les sublimes échanges de quatre musiciens hors pair. La musique s’inscrit dans une culture radicalement modale et polyrythmique. La prise de risque artistique est à la mesure de l’enjeu esthétique. Un projet modal, hors mode et radical.

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On se mobilise autour des albums à sortir…

… en période de pandémie de Covid-19

Dans les circonstances exceptionnelles actuelles et au regard des décisions sanitaires prises par le gouvernement en raison de la pandémie du Covid-19… confinement obligé. Toutes les activités du spectacle vivant sont donc suspendues pour un délai dont on ignore encore la (réelle) durée. Pas question d’en discuter la nécessité mais impossible de ne pas se poser des questions quant au devenir des artistes et de ceux qui les entourent et contribuent à soutenir leur travail. On se mobilise donc autour de ces projets discographiques dont la sortie coïncide avec cette période. Sur « Latins de Jazz », on en parle, on les écoute pour les rendre visibles et audibles en attendant de retrouver les artistes live sur scène après la tempête Covid-19.

Certes l’essentiel demeure avant tout de freiner la dissémination du virus au sein de la population, on se confine donc, on réduit les déplacements et on met en œuvre les gestes « barrière » mais en raison des mesures de confinement, les spectacles vivants sont annulés (reportés pour certains à une date ultérieure).

Par contre, la création vivante n’existe pas sans les artistes, les studios, les techniciens, les labels, les services de presse, les producteurs, les distributeurs et tant d’autres. On se mobilise donc pour continuer à communiquer autour des projets discographiques dont la sortie advient en cette période compliquée afin de les soutenir.

Sans contact physique, à distance, on communique et on est solidaire avec les voisins, les personnes isolées, les amis, la famille. De la même manière, il est possible aussi de manifester une telle solidarité vis à vis des artistes de jazz. A chacun.e de se mobiliser à sa manière.

Les plateformes pratiquent encore les livraisons et les téléchargements (même s’ils ne constituent certes pas un format idéal pour les artistes) sont aussi possibles. On visite les sites des artistes. Pourquoi ne pas anticiper et établir une liste d’albums à offrir lorsque va reprendre le cours des interactions sociales ? Et bien d’autres idées sans doute plus pertinentes et/ou plus originales. Libre à chacun.e d’imaginer actions et interactions.

En 2020, Boris Vian (1920 - 1959) aurait eu 100 ans et pour ce centenaire, la cohérie Boris Vian avait prévu un programme d’informations et de manifestations. S’il demeure toujours possible d’accéder aux œuvres musicales et littéraires existantes via le web, il n’en va pas de même pour tous les spectacles vivants dont les re/présentations sont reportées. Et pourtant, comme l’avait déclaré Boris Vian an 1939 en écoutant Duke Ellington…

… “Sans le jazz, la vie serait une erreur ! »

On demeure convaincu de la véracité de cette affirmation et en ce sens on se mobilise autour des albums dont la sortie coïncide avec la période de confinement imposé par l’épidémie de Covid-19.

En attendant de les évoquer prochainement au fil des jours, on écoute Boris Vian

Premiers Noms & Visuel de Jazz à Vienne 2025

Premiers Noms & Visuel de Jazz à Vienne 2025

Le 26 novembre 2024, les organisateurs du Festival « Jazz à Vienne » ont dévoilé le visuel de l’édition 2025 proposée par le dessinateur Jeremy Perrodeau. En attendant le 13 mars 2025, date d’annonce officielle de la programmation de la 44ème édition de « Jazz à Vienne », les concerts de six soirées sont déjà annoncés. Six rendez-vous à ne pas manquer ! Cet avant-goût réjouissant laisse augurer de sérieuses promesses de réjouissances musicales !

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Du groove à gogo avec Dmitry Baevsky et « Roller Coaster »

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Pour son onzième album, « Roller Coaster », le saxophoniste Dmitry Baevsky revient avec à ses côtés, le guitariste Peter Bernstein. Une fois de plus, le talent de l’altiste éclate avec insolence. A la fois lyrique et sensible, mélodique et virtuose, son jazz impressionne et séduit. Que du bonheur !

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Titi Robin Quatuor présente « Le Sable et l’Écume »

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Sur son nouvel album « Le Sable et l’Écume », Titi Robin présente un répertoire original composé pour Titi Robin Quatuor, sa nouvelle formation instrumentale. Un projet instrumental porté par les sublimes échanges de quatre musiciens hors pair. La musique s’inscrit dans une culture radicalement modale et polyrythmique. La prise de risque artistique est à la mesure de l’enjeu esthétique. Un projet modal, hors mode et radical.

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Le pianiste McCoy Tyner est mort

Innovateur et styliste unique

Le pianiste McCoy Tyner est décédé le 06 mars 2020 à l’âge de 81 ans. Avec lui s’éteint le dernier membre du quartet de Coltrane dans lequel il a joué de 1960 à 1965. Son héritage a révolutionné l’art du piano jazz moderne. Après une riche carrière de leader, il laisse le souvenir d’un musicien lumineux et discret dont le jeu unique et reconnaissable demeure une référence essentielle du jazz moderne.

Né à Philadelphie en 1938 Alfred McCoy Tyner a commencé le piano à l’âge de 13 ans. Durant son adolescence il a assisté dans le salon de beauté de sa mère à des jams sessions auxquelles participait souvent Bud Powell qui était voisin de ses parents et leur rendait souvent visité. Un tel départ dans le milieu du jazz a été favorable aux débuts de carrière du jeune McCoy Tyner.

Converti très jeune à l’islam en 1955, il a pris pour nom Sulieman Saud. De fait, sa carrière a vraiment débuté en 1959 dans le Jazztet de Benny Golson et Art Farmer avant qu’il ne rejoigne en 1960 le quartet du saxophoniste John Coltrane qui dit de lui, qu’il lui « est en quelque sorte celui qui [lui] donne des ailes et [lui] permet de décoller de temps en temps ».

En 1965, le pianiste quitte le légendaire quartet de Coltrane après avoir gravé avec le leader, Jim Garrisson et Elvin Jones, les fameux et « My Favorite Things » (1960) et « A Love Supreme » (1965). McCoy Tyner continue ensuite sa carrière comme leader sur les scènes du monde entier. Il joue souvent en trio (Ron Carter et Tony Williams, Eddie Gomez et Jack DeJohnette), tourne aussi en quintet et multiplie les collaborations  avec Roy Haynes, Freddie Hubbard, Clark Terry, Thad Jones, Lee Morgan, Joe Henderson, Wayne Shorter, Gary Bartz.

A la fin des années 80 il constitue le trio avec lequel il va jouer durablement avec Avery Sharpe et Aaron Scott. Dans les années 90, il a enregistré à la tête d’un big band mais dans les dernières décennies on l’a souvent écouté en trio ou même, plaisir suprême, en solo. Dans les dernières années de sa vie il s’est aussi consacré à l’enseignement même s’il continuait à se produire entouré de Gérald Canon et Eric Kamau Gravatt.


Depuis son premier disque en 1962, il a enregistré sous son nom, aussi bien en trio qu’en formule big band au début des années 1990, plus de 75 albums chez Blue Note puis sur quantité de labels parmi lesquels Milestone, Columbia et Elektra. Parmi ses très nombreux opus on retient quelques titres comme celui de

  • son premier album « Inception » chez Impulse en 1962 en trio avec Art Davis et Elvin Jones mais aussi
  • « The Real McCoy » paru en 1967 chez Blue Note avec Ron Carter, Elvin Jones et Joe Henderson,
  • « Sahara » fort influencé par par les rythmes africains et sorti en 1972 chez Milestone,
  • « Passion Dance » en 1979 chez Milestones avec Ron Carter et Tony Williams,

  • « The Definitive McCoy Tyner » chez Blue Note en 2002, « Illuminations » en 2004 chez Telarc avec Terence Blanchard, Gary Bartz, Christian McBride et Lewis Nash
  • « Quartet » en 2007 avec Joe Lovano, CHristian McBride et Jeff « Tain » Watts.

La manière de jouer de McCoy Tyner a participé pour beaucoup à la spécificité de l’atmosphère coltranienne. Le pianiste a inventé son propre langage reconnaissable entre tous et difficilement imitable. Il a intégré l’esthétique modale dans le jeu du piano sur lequel il a développé un jeu exubérant, percussif et puissant avec une articulation précise, une main gauche énergique en soutien de sa main droite aux phrases mélodiques. Jamais attiré par l’électronique, il est toujours resté fidèle au piano acoustique même s’il s’est aussi essayé au clavecin, au célesta et au koto.

On conserve en mémoire le souvenir impérissable du concert donné par McCoy Tyner à la Philarmonie dans le cadre du festival Jazz à la Villette, le 11 septembre 2016 à la Philarmonie avec Gerald Cannon ( basse), Fransisco Mela (batterie), Graig Taborn (piano) et Geri Allen (piano).

Premiers Noms & Visuel de Jazz à Vienne 2025

Premiers Noms & Visuel de Jazz à Vienne 2025

Le 26 novembre 2024, les organisateurs du Festival « Jazz à Vienne » ont dévoilé le visuel de l’édition 2025 proposée par le dessinateur Jeremy Perrodeau. En attendant le 13 mars 2025, date d’annonce officielle de la programmation de la 44ème édition de « Jazz à Vienne », les concerts de six soirées sont déjà annoncés. Six rendez-vous à ne pas manquer ! Cet avant-goût réjouissant laisse augurer de sérieuses promesses de réjouissances musicales !

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Du groove à gogo avec Dmitry Baevsky et « Roller Coaster »

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Titi Robin Quatuor présente « Le Sable et l’Écume »

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Visuel 2020 de Jazz Campus en Clunisois

Visuel 2020 de Jazz Campus en Clunisois

Rendez-vous du 15 au 22 août 2020

Cette année encore, c’est un volatile haut en couleurs qui se pavane sur le visuel 2020 de Jazz Campus en Clunisois. L’oiseau hausse le col et ouvre le bec pour donner rendez-vous au public du 15 au 22 août 2020. Il siffle aussi l’ouverture des inscriptions pour les stages 2020. Plumes lissées et œil vif, il attend avril pour annoncer la programmation.

Après une superbe édition 2019 qui a permis au public de vivre huit jours de concerts et aux stagiaires d’enrichir leur pratique durant les ateliers, le festival Jazz Campus en Clunisois va faire battre le cœur du jazz dans le territoire de la Bourgogne Sud du 15 au 22 août 2020

Porté depuis 43 ans par Didier Levallet et ses équipes, ce festival, l’un des plus anciens de l’hexagone, promeut le jazz et les musiques improvisées. Il met en avant des musiciens soucieux de renouveler leur art et engagés dans une démarche artistique créative, soutient les pratiques des amateurs et la formation des futurs professionnels. Ce faisant, il procure au public de riches moments de partage et d’émotions musicales.

Rendez-Vous du 15 au 22 août 2020 avec Jazz Campus en Clunisois pour des réjouissances musicales tout à fait compatibles avec la découverte du riche patrimoine, les promenades dans les paysages verdoyants du sud de la Bourgogne… sans oublier les plaisirs gastronomiques et œnologiques de la région.

Visuel 2020 de Jazz Campus en Clunisois

visuel 2020 de Jazz Campus en Clunisois-stagesPour la troisième année consécutive, le visuel de Jazz Campus en Clunisois est à créditer à Grégory Pouillat, graphiste et dessinateur indépendant de Mâcon.

Cette année c’est un oiseau au plumage flamboyant et au long cou qu’il libère de son bestiaire fantastique pour figurer sur le visuel 2020 de Jazz Campus en Clunisois. On serait tenté d’y voir un proche cousin du cygne. L’imposant volatile au long bec entrouvert et aux plumes d’un rouge empourpré affiche des ouïes et des chevilles qui évoquent ceux d’une contrebasse, d’un violoncelle, d’un alto ou d’un violon. Peut-être s’agit-il là d’un clin d’oeil/hommage à la contrebasse de Didier Levallet ?

Stages 2020… ouverture des inscriptions

Les inscriptions pour les six ateliers tout public (ados-adultes) et l’atelier fanfare de Jazz Campus du 16 au 21 août 2020 sont ouvertes.

Ateliers tout public

En août 2019, Fidel Fourneyron et Jean-Philippe Viret ont terminé leur cycle. Pascal Berne et Sylvain Rifflet assurent la relève et rejoignent Sophie Agnel, David Chevallier, Géraldine Keller et Guillaume Orti. Ils ont lieu du dimanche 16 au vendredi 21 août 2020 de 14h à 18h30.

  • la pianiste Sophie Agnel invite à passer une semaine pour se sentir en confiance et « décider d’improviser »
  • le guitariste David Chevallier s’appuie sur la Musique de Bill Frisell pour aborder la complexité de l’improvisation
  • le contrebassiste Pascal Berne s’attache aux « Jeux d’orchestre » et à la place de l’individu dans le collectif
  • la vocaliste Géraldine Keller met l’accent sur la multiplicité et la richesse des langues… « A vos langues »
  • le saxophoniste Guillaume Orti envisage d’aborder « Composition & Improvisation. À la sauce de chacun »
  • le saxophoniste Syvain Rifflet propose de travailler autour de la musique de Moondog qu’il connaît bien … « Moondog and Beyond »

Ateliers Fanfare & Stage Jeune Public

Ouvert à tous et animé par Étienne Roche et Michel Deltruc l‘atelier Fanfare a lieu chaque matin de 9h30 à 12h, du 16 au 21 août 2020

Bientôt on en saura plus concernant l’organisation du Stage Jeune Public (8 à 12 ans) animé par Robin Limoge

ICI, toutes les informations pratiques sur les stages

Rendez-vous en avril 2020 sur le site de Jazz Campus en Clunisois pour découvrir les pépites de la programmation 2020 de ce festival ancré dans un jazz soucieux de se renouveler et d’émouvoir.

Premiers Noms & Visuel de Jazz à Vienne 2025

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