ECM publie « Life Goes On » de Carla Bley

ECM publie « Life Goes On » de Carla Bley

Entre silence et grâce, la vie continue

Riche de cinquante années d’existence, le label ECM continue sa saga et annonce pour le 14 février 2020 la sortie de « Life Goes On », le nouvel album de Carla Bley en trio. A ses côtés, le bassiste Steve Swallow et le saxophoniste Andy Sheppard. Comme le titre l’indique, l’opus se fait l’écho de la « renaissance » de la pianiste et compositrice. Entre ombre et lumière, entre silence et grâce, l’album restitue la musique de la vie, une fantaisie minimaliste pleine d’humour et de légèreté.

Couverture de l'album Life Goes On de Crala BleyQuatre ans après « Andando el Tiempo » (ECM/Universal), la pianiste Carla Bley revient en trio avec « Life Goes On » (ECM/Universal) dont la sortie est attendue le 14 février 2020. A ses côtés se tiennent ses compagnons fidèles depuis 25 ans, Steve Swallow (basse) et Andy Sheppard (saxophones).

Réalisé au Studio Auditorio Stelio Molo à Lugano en mai 2019, sous la direction artistique de Manfred Eicher, l’album propose trois titres déclinés en plusieurs parties, trois suites dont la première, Life Goes On, donne son titre à l’album. Composée par la pianiste après sa « renaissance », cette pièce authentifie par sa musique d’abord mélancolique puis joyeuse, que la vie continue avec sa part de mystère, de dérision et de grâce.

Life Goes On

Débuté sur les octaves inférieures du clavier du piano, Life Goes On, le premier mouvement de la suite, déroule un blues parodique en douze mesures dont on aimerait que sa simplicité (apparente) inspire la vie. La ligne mélodique repose sur la basse éloquente et sur le phrasé velouté du ténor dont le chorus porteur d’espérance est illuminé de grâce. Chaque note du saxophone advient comme une offrande. Son vibrato quasi imperceptible porte en lui la force ontologique de la vie. Le piano minimaliste émarge dans l’univers de Satie.

Avec une fluidité sensible et dépouillée, les deux mouvements suivants questionnent la coexistence entre ombre et lumière. Par le dépouillement et la sobriété du jeu pianistique, On évoque la facette monkienne de l’univers de Carla. L’élégance des lignes de basse et l’interrogation du ténor accentuent la dimension dramaturgique de l’atmosphère musicale. L’évolution se dessine ensuite subrepticement sur And On. Entre piano et le ténor se noue un dialogue allègre. Le saxophone flirte avec l’art de la fugue et le piano lui répond par des accords impressionnistes alors que, telle la force vitale qu’elle incarne, la basse demeure imperturbable.

Le quatrième et dernier mouvement de la suite, And Then One Day, débute par un motif répétitif du piano et du soprano. La basse invite ensuite très vite la musique dans une déambulation imaginaire. Inspiré, le soprano entame un chorus lunaire qui entraîne le trio dans un voyage vers les étoiles. Après la lascivité du tango, on passe à un rythme à quatre temps plus dansant. Ponctuée par ce joyeux éclairage, la vie continue certes, mais les instruments laissent en suspens les interrogations… et puis un jour ?

Beautiful Telephones

Le titre de la deuxième pièce s’inspire des premières impressions du président Trump, lorsqu’il a pénétré pour la première fois dans le bureau ovale de la Maison Blanche. Ce sont d’abord les « beaux téléphones » qu’il a remarqué ! La composition de la pianiste joue sur le registre des émotions et de l’humour.

Sur le premier mouvement, le piano instaure un décor entre ombre et ténèbres que le solo de basse tente d’éclairer d’une étincelle d’espérance. La suite continue avec une deuxième mouvement plus aérien. Le ténor entame alors un dialogue dense et maîtrisé avec le piano ensorceleur. Y-a-t-il quelqu’un aux commandes ?

Ironique et moqueur, le troisième mouvement met en évidence le jeu si peu orthodoxe de la pianiste. Dans son discours truffé de citations se disputent humour et langueurs italiennes. Le ténor y va de son grain de sel avec les échos d’un God Save The Queen moqueur.

Copycat

La dernière pièce donne alternativement la parole aux musiciens, l’un répond à l’autre, poursuit sa pensée et l’explore plus avant à sa manière. After You ouvre par une mélodie langoureuse et gorgée de mélancolie que souffle le ténor voluptueux. Il passe la parole, à la basse qui poursuit sa réflexion et tisse à sa manière une incitation au rêve. Au final, soutenus par le piano, les deux instruments se rejoignent. C’est sans compter sur le piano ironique qui pose sur son clavier un motif musical, court, ironique et surréaliste, Follow The leader.

Le trio se retrouve sur Copycat, le troisième mouvement. Le soprano voltige au-dessus des accords espiègles du piano. Les trois conteurs nouent une conversation fusionnelle et ludique, empreinte de gaîté et de légèreté. La basse tend un fil souple sur lequel rebondit avec souplesse le saxophone troubadour. Maître du tempo, le piano arbitre les dialogues et cet amusement superbe et fluide se termine par un triolet qui réunit les trois complices.

Minimaliste et légère, riche en émotions et en contrastes, ludique et un brin sophistiquée, la musique de Carla Bley et de son trio interroge le silence et stimule l’imagination. Pourvoyeuse de grâce et de sérénité, elle réconforte et engage à la contemplation. Poétique et sobre, « Life Goes On » recèle en son cœur l’essence même de l’art singulier du trio de Carla Bley. Entre silence et grâce, la vie continue.

Edward Perraud signe « Hors Temps »

Edward Perraud signe « Hors Temps »

Trois ans après « Espaces », le batteur, percussionniste et compositeur Edward Perraud revient avec le captivant « Hors Temps » (Label Bleu /L’Autre Distribution). En trio avec le pianiste Bruno Angelini et le contrebassiste Arnault Cuisinier, il projette sa musique vers demain, loin des contraintes du temps. Un album comme une évasion poétique qui s’élève avec fluidité jusqu’au firmament.

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Stefano Di Battista crée l’évènement avec « Morricone Stories »

Stefano Di Battista crée l’évènement avec « Morricone Stories »

Le saxophoniste Stefano Di Battista revient sur le devant de la scène avec « Morricone Stories », un projet dédié à son compatriote Ennio Morricone. En quartet, il rend hommage à l’un des plus grands auteurs de musiques de film. L’opus propose quelques thèmes devenus légendaires et d’autres plus confidentiels, avec, en prime, une composition inédite que le Maestro Morricone a offert à Stefano di Battista. Avec talent, l’altiste s’empare des) thèmes du compositeur et les restitue avec lyrisme, flamboyance et virtuosité.

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Clin d’œil à Duo Fines Lames & « InTime Brubeck »

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​​Sur « InTime Brubeck », le Duo Fines Lames explore le monde musical de Dave Brubeck à travers des relectures d’œuvres choisies ou des compositions personnelles inspirées de l’univers de cette figure essentielle du jazz West Coast que fut le pianiste. Les lames de l’accordéon chromatique de Florent Sepchat et celles du vibraphone et du marimba de Renaud Detruit dialoguent en interaction permanente. Entre hommage fidèle et création inventive, leurs échanges d’une modernité sensible créent des climats inédits.

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Coup de cœur pour Didier Ithursarry Trio & « Atea »

Coup de cœur pour Didier Ithursarry Trio & « Atea »

Une porte ouverte sur un univers vibrant

Sur « Atea » l’accordéoniste Didier Ithursarry ouvre la porte de l’univers qu’il a créé avec Pierre Durand à la guitare et Joce Mienniel aux flûtes. Loin des formats habituels, le trio invite à pénétrer dans un espace vibrant qui puise son inspiration dans le monde, ses paysages et ses traditions musicales. Inspirés, les musiciens fondent un monde imaginaire qui transporte l’oreille dans des ailleurs dépaysants, vibrants et passionnants.

Annoncé pour le 31 janvier 2020, l’album « Atea » (LagunArte Productions/L’autre distribution) fait partie des bonnes surprises de ce début d’année. Entouré du guitariste Pierre Durand et du flûtiste Joce Menniel, l’accordéoniste aux origines basques, Didier Ithursarry, chemine loin des chemins battus, aux antipodes du déjà (trop) vu, connu, entendu.

Le Cuareim Quartet rejoint le trio sur la Forró Suite arrangée par Geoffroy Tamisier. Ce quatuor à cordes né au Mexique de la rencontre de Rodrigo Bauza (violon), Federico Nathan (violon), Olivier Samouillan (alto) et Guillaume Latil (violoncelle) contribue à enrichir le propos des six mouvements de la suite.

Didier Ithursarry place sa musique sous le signe des « Illuminations » (Départ/Illuminations) d’Arthur Rimbaud….

Assez vu. La vision s’est rencontrée à tous les airs.
Assez eu. Rumeurs des villes, le soir, et au soleil, et toujours.
Assez connu. Les arrêts de la vie. – Ô Rumeurs et Visions !
Départ dans l’affection et le bruit neufs !

« Atea », la porte

Le titre de l’album résonne comme une clé. En langue basque, Atea signifie la porte, celle qu’on ouvre ou ferme, celle qui rassure, qui claque, qui invite ou intrigue. Témoin, gardienne d’histoires de vies, d’humeur et de sueur. Protectrice de secrets.

Entrer ou sortir. S’arrêter. S’abriter. Traverser. Passer d’un monde à un autre, de l’ici vers l’ailleurs, du souvenir à la destination rêvée, du réel à l’imaginaire, jusqu’à l’inconscient. Accueillir l’autre et ses traditions puis échanger.

De fait, sur « Atea », le trio de Didier Ithursarry ouvre grand sa porte à des influences venues d’ailleurs. Enrichis de ces apports, les musiciens inspirés s’aventurent sur des sentiers non balisés. Ils captent l’air, la lumière, le vent, les poussières, les effluves, les sons et de ces ailleurs musicaux dont ils s’abreuvent. Ils invitent ensuite l’oreille à franchir le seuil de leur univers musical et l’accueillent dans l’intimité de leur musique.

Via les impressions transmises par la musique, on accède à des paysages, des sensations, on franchit la porte du 221B Baker Street à Londres, on s’aventure dans une habitation du Pays Dogon au Mali, on suit le chemin laborieux des forçats de Guyane, on s’abrite sous une tente dans le désert de Gobi entre Chine et Mongolie, on passe le seuil d’une maison du quartier Lapa de Rio, on fait escale au Mexique, on pénètre dans une ferme basque… et partout, on se sent chez soi.

Au fil des douze titres… entre danse et rêverie

Avec l’accordéon, la guitare et les flûtes, on embarque dans un voyage sensible, captivant et envoûtant ponctué par des mouvements virevoltants, vigoureux, légers, poétiques, langoureux ou mélancoliques.

En parfaite symbiose les trois musiciens ouvrent une première porte sur l’univers de Forçats. A l’unisson, l’accordéon, la guitare et la flûte mêlant souffle et effets de voix entament une mélodie intrigante. Avec eux on entre dans la danse virevoltante et harassante de la marche et des travaux des forçats. La caravan’trio donne ensuite à entendre sa marche laborieuse qui parcourt tour à tour la steppe, le désert et les oasis du très expressif Gobi. Une sorte de blues où l’on ressent tour à tour le soleil ardent et le froid nocturne. Le vent piquant tourbillonne à travers les notes enivrantes de la flûte virtuose.

couverture de l'album Atea de Didier Ithursarry TrioDans un développement quasi cinématographique, le trio étoffé du « Cuareim Quartet » développe les six mouvements de la Forró Suite et emporte la musique dans le Nordeste du brésil. D’entrée, l’accordéon à la sonorité lunaire caresse une mélodie mélancolique sur un écrin de cordes. Sur le deuxième mouvement, les sept musiciens jouent ensemble jusqu’à donner le tournis. Les envolées bondissantes de la flûte, le phrasé sensuel de l’accordéon et le rythme lascif de la guitare donnent le tournis et l’envie de danser le baião avec eux. Sur le troisième mouvement, le quartet à cordes ouvre un espace musical onirique puis, accordéon et guitare dessinent des lignes musicales sensibles chargées d’un tendre spleen. La guitare insuffle ensuite un climat plus folk au quatrième mouvement où les nappes sonores des cordes et la flûte au timbre coloré content une histoire musicale mystérieuse. Les notes tendres et lyriques de l’accordéon flottent plus tard sur le tapis sonore romantique que tisse le quartet à cordes. La suite s’achève par une farandole qui reprend le thème du deuxième mouvement et incite à danser jusqu’à l’ivresse.

Avec Mali le voyage change de continent. Sur une rythmique réitérative de l’accordéon, guitare et flûte attisent le feu de la mélodie jusqu’à l’hypnose. Avec Sherlok, on franchit la porte d’un monde étrange chargé d’une langueur mélancolique où la musique éthérée flotte comme en apesanteur.

C’est ensuite un hommage tendre et sensible à l’âme basque que rend l’accordéon en solo sur Gizian Argi Hastian, une très belle mélodie que le poète musicien Etxahun Iruri, a composé en travaillant dans les champs et en soignant ses bêtes. l’album se termine par un feu d’artifice d’allégresse avec Mariachi for Aita que l’accordéoniste adresse au père, aita en basque, le sien sans doute mais pourquoi pas à tous les pères.

Pour s’immerger dans l’univers lumineux et vibrant de « Atea » et retrouver Didier Ithursarry (accordéon); Pierre Durand (guitare) et Joce Mienniel (flûtes),  RV à Paris le 18 mars 2020 lors du concert de lancement de l’album au Studio de l’Ermitage.

Edward Perraud signe « Hors Temps »

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Trois ans après « Espaces », le batteur, percussionniste et compositeur Edward Perraud revient avec le captivant « Hors Temps » (Label Bleu /L’Autre Distribution). En trio avec le pianiste Bruno Angelini et le contrebassiste Arnault Cuisinier, il projette sa musique vers demain, loin des contraintes du temps. Un album comme une évasion poétique qui s’élève avec fluidité jusqu’au firmament.

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Stefano Di Battista crée l’évènement avec « Morricone Stories »

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Le saxophoniste Stefano Di Battista revient sur le devant de la scène avec « Morricone Stories », un projet dédié à son compatriote Ennio Morricone. En quartet, il rend hommage à l’un des plus grands auteurs de musiques de film. L’opus propose quelques thèmes devenus légendaires et d’autres plus confidentiels, avec, en prime, une composition inédite que le Maestro Morricone a offert à Stefano di Battista. Avec talent, l’altiste s’empare des) thèmes du compositeur et les restitue avec lyrisme, flamboyance et virtuosité.

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Clin d’œil à Duo Fines Lames & « InTime Brubeck »

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​​Sur « InTime Brubeck », le Duo Fines Lames explore le monde musical de Dave Brubeck à travers des relectures d’œuvres choisies ou des compositions personnelles inspirées de l’univers de cette figure essentielle du jazz West Coast que fut le pianiste. Les lames de l’accordéon chromatique de Florent Sepchat et celles du vibraphone et du marimba de Renaud Detruit dialoguent en interaction permanente. Entre hommage fidèle et création inventive, leurs échanges d’une modernité sensible créent des climats inédits.

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Clin d’œil à « Prévert Parade », Minvielle & Papanosh

Clin d’œil à « Prévert Parade », Minvielle & Papanosh

Quand Liberté rime avec Poésie, Humour & Musique

Le vocalchimiste André Minvielle et le quintet normand Papanosh ont mis en musique textes et poèmes de Jacques Prévert. Sur « Prévert Parade », les six complices font swinguer la poésie de Prévert. Animées par un même esprit libertaire, poésie et musique dialoguent en fanfare. Mots et tempo battent des mains, les vers valsent et entrent en transe. Une fête enlevée où liberté rime avec Poésie, Humour et Musique.

« Prévert Parade » (La C.A.D./Label Vibrant/L’Autre Distribution) scelle sur disque la rencontre entre la poésie de Jacques Prévert et la musique du chanteur André Minvielle et de Papanosh, le quintet du collectif rouennais « Les Vibrants Défricheurs ». Le chanteur gascon s’est associé aux cinq trublions de Papanosh pour composer des musiques sur des textes de Jacques Prévert.

Une même liberté habite les vers et la musique. Présent au fil des rimes, l’humour résonne et rebondit aussi au long des portées musicales. Au final, ça valse, ça grogne, ça éructe, ça groove en fanfare. Une ode joyeuse où notes et mots dansent en chœur. Pour les oreilles curieuses en quête de surprise, « Prévert Parade » est une aubaine inouïe.

Le projet « Prévert Parade »

C’est lors d’une des fameuses Hestejadas de las arts d’Uzeste Musical qu’André Minvielle croise la route du collectif normand Papanosh. La première rencontre se poursuit par d’autres collaborations entre les allumés inspirés toujours avides d’inventer et de renouveler leur art et le vocalchimiste gascon collecteur d’accent, scatteur devant l’éternel et jongleur de syllabe.

Pour ce qui concerne Prévert, l’histoire commence lorsque Fellag confie à André Minvielle le poème « Étranges étrangers » de Prévert que le chanteur interprète à sa manière et enregistre en 2016 sur son album « 1Time ». Lors d’une soirée hommage au Théâtre des Bouffes du Nord à Paris, la petite-fille de Prévert, Eugénie Bachelot-Prévert, propose au chanteur de continuer un travail de relecture des poèmes de Prévert.

Pour ce faire, André Minvielle travaille avec Papanosh composé de Raphaël Quenehen (saxophones, chant), Quentin Ghomari (trompette, trompette à coulisse), Sébastien Palis (piano, orgue, chant), Thibault Cellier (contrebasse, chant), Jérémy Piazza (batterie, percussions, chant), dans la perspective d’une création autour des poèmes de Jacques Prévert dont les contenus demeurent (tristement) d’actualité dans le monde actuel.

Le pari est de taille car il s’agit de mettre en musique les mots du poète sans omettre de conserver son esprit libertaire mais il est vrai que tant Minvielle que Papanosh émergent largement sur ce territoire. Ainsi, co-produite par l’association Les Chaudrons d’André Minvielle et La Fraternelle de Saint Claude (39), la création « Prévert Parade » voit le jour en 2018 après une résidence du 10 au 15 septembre 2018 à La frat’.

L’album « Prévert Parade »

De fait la versification poétique de Prévert possède un rythme intrinsèque et génère une tension rythmique qui fait fi des règles de la métrique musicale. Pourtant Prévert a peu écrit pour la chanson, ce sont les musiciens qui ont mis ses textes en musique, musiciens parmi lesquels on peut certes citer Kosma mais aussi Sebastian Maroto, Henri Crolla, Christiane Verger, Hanns Eisler, Louis Bessières, et plus récemment Vanina Michel.Couverture de l'album Prevert Parade de Minvielle et Papanosh

Il a fallu la liberté inventive parée d’un brin de folie des compositions d’André Minvielle, Quentin Ghomari, Thibault Cellier, Sébastien Palis et Raphaël Quenehen pour insuffler une vie musicale au douze poèmes de Jacques Prévert gravés sur l’album « Prévert Parade » (La C.A.D./Label Vibrant/L’Autre Distribution) à paraître le 31 janvier 2020. Si les poèmes choisis pour figurer sur « Prévert Parade », mettent l’humour et l’absurde au cœur de leur propos, il n’empêche que la dimension politique n’en est pas absente loin de là. L’armée n’y a pas bonne presse, pas plus que les tenants du pouvoir. 

On peut dire que les six complices ont mis Les petits plats dans les grands pour faire Cortège aux poèmes de Jacques Prévert. Si La guerre est évoquée c’est pour lui préférer la paix, Les belles familles convoquent L’Amiral auquel elles donnent Quartier libre à Alicante. Ensuite les musiciens convoquent La brouette ou les grandes inventions qu’ils poussent Un matin rue de la Colombe. C’est alors que d’Étranges étrangers chantent pour que n’advienne pas Le combat avec l’Ange. Destiné se présente avant que ne retentisse le bluesy Chant Song. Le répertoire se termine avec Séganagramme, paroles de Minvielle et musique de Raphaël Quenehen.

Loin de toutes les conventions, « Prévert Parade » propose une musique populaire imprégnée de liberté, d’humour et d’un grain de folie qui éclairent la poésie de Prévert de vibrations actuelles. Fanfare insolente, marche martiale, groove cuivré, murmures feutrés, rythmiques cubaines, java-valse, blues poignant, fulgurances free, et syncopes énergiques entrent en résonance avec les mots du poète.

Pour découvrir et vivre live « Prévert Parade », quelques RV se profilent, le 11 février 2020 au Théâtre de Gascogne à Mont-de-Marsan, le 12 février 2020 à Cenon au Rocher de Palmer, le 14 février 2020 au Théâtre d’Orléans à Orléans et le 24 mars 2020 à La Dynamo de Banlieues Bleues à Pantin dans le cadre du 37ème festival Banlieues Bleues.

Edward Perraud signe « Hors Temps »

Edward Perraud signe « Hors Temps »

Trois ans après « Espaces », le batteur, percussionniste et compositeur Edward Perraud revient avec le captivant « Hors Temps » (Label Bleu /L’Autre Distribution). En trio avec le pianiste Bruno Angelini et le contrebassiste Arnault Cuisinier, il projette sa musique vers demain, loin des contraintes du temps. Un album comme une évasion poétique qui s’élève avec fluidité jusqu’au firmament.

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Stefano Di Battista crée l’évènement avec « Morricone Stories »

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Le saxophoniste Stefano Di Battista revient sur le devant de la scène avec « Morricone Stories », un projet dédié à son compatriote Ennio Morricone. En quartet, il rend hommage à l’un des plus grands auteurs de musiques de film. L’opus propose quelques thèmes devenus légendaires et d’autres plus confidentiels, avec, en prime, une composition inédite que le Maestro Morricone a offert à Stefano di Battista. Avec talent, l’altiste s’empare des) thèmes du compositeur et les restitue avec lyrisme, flamboyance et virtuosité.

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Clin d’œil à Duo Fines Lames & « InTime Brubeck »

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​​Sur « InTime Brubeck », le Duo Fines Lames explore le monde musical de Dave Brubeck à travers des relectures d’œuvres choisies ou des compositions personnelles inspirées de l’univers de cette figure essentielle du jazz West Coast que fut le pianiste. Les lames de l’accordéon chromatique de Florent Sepchat et celles du vibraphone et du marimba de Renaud Detruit dialoguent en interaction permanente. Entre hommage fidèle et création inventive, leurs échanges d’une modernité sensible créent des climats inédits.

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Macha Gharibian présente « Joy Ascension »

Macha Gharibian présente « Joy Ascension »

Musique méditative chargée d’allégresse

Sorti le 24 janvier 2020, « Joy Ascension » propose un voyage dans les paysages variés qu’explore Macha Gharibian. D’envolées lyriques en pulsations hypnotiques, le troisième album de la pianiste et chanteuse creuse son sillon entre jazz, soul-folk et blues, sans vraiment choisir son port d’attache. Un univers sonore contrasté et ouvert qui ne manque ni d’audace ni de subtilité. Une méditation intimiste chargée d’allégresse et de générosité.

Après son deuxième album « Trans Extended » sorti en 2016, la pianiste, chanteuse, auteure et compositrice Macha Gharibian est de retour le 24 janvier 2020 avec « Joy Ascension » (Meredith Records/Rue Bleue/Pias).

Couverture de l'album Joy Ascension de Macha GharibianPartagée entre piano et clavier, elle est soutenue par la contrebasse flexible de Chris Jennings et la batterie organique de Dré Pallemaerts avec lesquels elle propose deux titres instrumentaux. Son chant pose son empreinte singulière sur six titres où s’invitent allégresse, mystère, lumière et tendresse. Macha Gharibian s’entoure aussi de deux invités prestigieux, le trompettiste Bert Joris et le joueur de doudouk Artyom Minasyan qui rejoignent le trio sur deux plages.

Hormis une reprise de 50 Ways To Leave Your Lover de Paul Simon et Sari Siroun Yar, chant traditionnel arménien, les paroles et musiques des autres titres sont à porter au crédit de Macha Gharibian laquelle a par ailleurs co-écrit le texte de The Woman I Am Longing To Be avec Pierre de Tregomain

« Joy Ascension », un univers musical dont les audaces subtiles explorent les cultures chères à Macha Gharibian, celles de ses racines, du jazz et d’une pop teintée de folk aux accents soul. Avec sobriété et délicatesse, la pianiste utilise sa voix comme un instrument de musique qui ajoute force et sensibilité aux couleurs de ses claviers acoustique et électrique. Les vibrations rythmiques pulsatiles ou hypnotiques participent à nuancer le paysage musical qui de méditatif devient mystérieux, incantatoire, joyeux ou spirituel.

Macha Gharibian

Fille du guitariste Dan Gharibian, co-fondateur du groupe Bratsch, Macha Gharibian a débuté le piano par une formation classique puis a découvert le jazz à New-York en 2005. Éclairée par l’enseignement de Ralph Alessi, Uri Caine, Jason Moran, Ravi Coltrane à la « School for Improvisational Music », elle s’engage dans l’écriture musicale qui intègre l’ensemble des dimensions constitutives de sa vie construite entre l’Arménie de ses ancêtres, Paris et New-York. Son activité inscrite entre théâtre, cinéma et danse l’amène à collaborer avec Simon Abkarian, Brontis Jodorowsky, Nicolas Tackian.

Au fil des ans, le chant prend place dans son expression au même titre que son jeu sur les touches blanches et noires. Elle accorde aussi de plus en plus d’intérêt pour les claviers électriques et en particulier le Fender Rhodes.

Après un premier album « Mars » (2013), elle sort « Trans Extended » en 2016 qui lui vaut un accueil chaleureux de la part du public et des critiques. Le 24 janvier 2020, elle revient avec « Joy Ascension » (Meredith Records/Rue Bleue/Pias) entourée d’une paire rythmique de premier cru en les personnes de Chris Jennings (contrebasse) et Dré Pallemaerts (batterie).

« Joy Ascension »

L’album ouvre avec Joy Ascension qui donne son titre à l’album et évolue entre blues, gospel, folk et soul. Soutenue par le jeu solide de la contrebasse et le tapis déroulé par le tambourin, la voix charnelle gospellise une complainte qu’elle élève jusqu’à atteindre la félicité.

Deux titres instrumentaux permettent de prendre la mesure de la subtile alchimie qui opère entre piano/Fender, contrebasse et batterie. Sur une rythmique binaire énergique, le piano attaque Fight que batterie et contrebasse stimulent dans le combat palpitant que la musicienne mène avec détermination entre piano et Fender. Les séquences harmoniques et rythmiques martiales font palpiter la musique.

Évocatrice du Caucase la mélopée du piano de Georgian Mood est reprise au Fender sur une pulsation hypnotique. La musique élastique rebondit sur la texture sonore du morceau propulsé entre jazz et ethno-world.

La sonorité de velours de la trompette ouvre ensuite The Woman I Am Longing To Be, une ballade complainte où le jeu atmosphérique du piano et les volutes de la trompette offrent un écrin intime au chant-prière. Piano et chant dialoguent avec le doudouk sur Sari Siroun Yar, un traditionnel arménien. Une incantation mystérieuse aux accents célestes mêle la voix et le souffle du doudouk. Avec l’envoutement surgit l’émotion. Sur la reprise de la composition de Paul Simon, 50 Ways To Leave Your Lover, le chant haut perché et imprégné d’accents folk/pop cède la place à un chorus lumineux du Fender qui sculpte la matière sonore et l’irradie de lumière.

Morceau de bravoure vocal, Crying Bohemia touche au spirituel avec de vibrantes lamentations soutenues avec sobriété et gravité par les accords du piano. L’album se termine avec Freedom Nine Dance, une incantation imprégnée de folklore arménien. Intimement liée à la voix chantonnante et aux envolées du clavier, la contrebasse pleine de vitalité s’unit à la batterie vigoureuse sur les rythmiques complexes. Entre allégresse et tristesse, piano et clavier tentent de s’envoler vers la liberté.

Aux confluences de plusieurs univers, « Joy Ascension » embarque l’oreille dans un monde dont les climats contrastés se succèdent avec harmonie. Les mélodies joyeuses ou incantatoires sont stimulées par une pulsation dense et organique ou portées par une rythmique souple et hypnotique. L’album enchante par la cohérence qui se dégage des multiples influences musicales intimement liées dans la musique de Macha Gharibian.

Edward Perraud signe « Hors Temps »

Edward Perraud signe « Hors Temps »

Trois ans après « Espaces », le batteur, percussionniste et compositeur Edward Perraud revient avec le captivant « Hors Temps » (Label Bleu /L’Autre Distribution). En trio avec le pianiste Bruno Angelini et le contrebassiste Arnault Cuisinier, il projette sa musique vers demain, loin des contraintes du temps. Un album comme une évasion poétique qui s’élève avec fluidité jusqu’au firmament.

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Stefano Di Battista crée l’évènement avec « Morricone Stories »

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Le saxophoniste Stefano Di Battista revient sur le devant de la scène avec « Morricone Stories », un projet dédié à son compatriote Ennio Morricone. En quartet, il rend hommage à l’un des plus grands auteurs de musiques de film. L’opus propose quelques thèmes devenus légendaires et d’autres plus confidentiels, avec, en prime, une composition inédite que le Maestro Morricone a offert à Stefano di Battista. Avec talent, l’altiste s’empare des) thèmes du compositeur et les restitue avec lyrisme, flamboyance et virtuosité.

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Clin d’œil à Duo Fines Lames & « InTime Brubeck »

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Clin d’œil à RP3 & « In Odd We Trust »

Clin d’œil à RP3 & « In Odd We Trust »

Étrange rêve groovy

En 2020, Rémi Panossian Trio fête ses dix années d’existence et saisit l’occasion pour sortir un cinquième opus. Le titre, « In Odd We Trust », et la pochette annoncent la couleur. Étrange, vous avez dit étrange ?… en fait, pas si étrange que cela de la part de ce trio RP3 inventif et espiègle. Cet album anniversaire aurait tout aussi bien pu s’intituler « Dream & Groove ».

Depuis 10 ans, Rémi Panossian Trio, ou plus simplement RP3, n’a eu cesse de se démarquer dans le très dense univers des trios jazz piano-(contre)basse-batterie. De « Add Fiction » (2011) à « Morning Smile » (2017), en passant par « RP3 » (2015) puis « Bbang » (2016), le pianiste Rémi Panossian, le contrebassiste Maxime Delporte et le batteur Frédéric Petitprez ont élaboré leur musique. Elle évolue dans un périmètre dont les limites semblent extensibles et dont les codes sont en prise avec le monde actuel.

RP3 a construit sa musique en référence à une recette savamment dosée dont le trio préserve le secret. En effet, dans leur shaker les trois bartenders mixent en toute liberté impros jazz et riffs pop, rythmique rock et mélodies lyriques, le tout pimenté d’un zeste de folie et d’un soupçon d’étrangeté. « In Odd We Trust » (Add Fiction/L’Autre distribution), le cinquième album du trio annoncé pour le 31 janvier 2020 ne déroge pas à sa cuisine savante et son écoute ne laisse pas indemne.

Étrange, vous avez dit étrange ?

couverture de l'album In Odd We Trust de RP3A dire vrai, la pochette de l’album affiche plus d’étrangeté que la musique. Au recto comme au verso coexistent absurde, fantaisie, imaginaire et surréalisme.

Sur le recto on trouve des rappels de titres de l’album, un clou et une panthère, des collines avec le Christ d’Ipanema et la statue de la Liberté, un auto portrait de Van Gogh qui aurait avalé une pieuvre, des animaux farceurs. Dans le ciel, des oiseaux en vol, une soucoupe volante, des dirigeables, des ballons en baudruche et un astronaute fou. Sur un banc trois vieillards grimés assis sur un banc avec à leurs pieds un téléphone rouge (!), une bouteille (vide?) après une partie de bowling et en arrière-plan, trois silhouettes dans le sable occupées à jouer ou à plonger dans une baignoire (vide sans doute)… quant au verso, on y devine des champignons (hallucinogènes), Autant dire que ça plane!

On l’aura compris, pour le trio tout est possible, rien n’est inimaginable.

« In Odd We Trust »

Sur les dix plages de l’album le trio en communion propose un jazz contemporain contrasté. La musique navigue entre énergie et poésie, légèreté et facétie, fluidité et groove. On est frappé par la mise en place rythmique, les riffs mélodiques entêtants et la liberté des improvisations.

En ouverture, la rythmique binaire rock de Seven Hills devient organique et le piano fait tourner en boucle la mélodie métronomique qui n’en finit pas de groover. Le trio continue avec Vengeance tardive, une mélodie élastique et sautillante qui se densifie sans pour autant perdre sa bonne humeur que le piano espiègle insuffle.

Plus loin, le piano déambule paisiblement sur After Van Gogh, une ballade mélancolique qui inspire à la contrebasse un solo poétique et au piano un jeu sensible. Advient ensuite Dr Vincent, une composition au climat funky que n’aurait pas renié Horace Silver. Riche en contrastes, le thème donne à entendre des ruptures fort maîtrisées dans les cadences rythmiques et les développements mélodiques. Ce morceau porte en lui l’essence même de l’art de ce trio acoustique.

Habile à distiller les contrastes, RP3 continue avec Bye Bye Tristesse qui se métamorphose en bain de jouvence après un court solo ensoleillé de contrebasse et une méditation pianistique. Après une telle plénitude, le climat de Junkie Babies assombrit le paysage musical. Les arpèges répétitifs du piano instillent d’abord une dose d’étrangeté puis la tension monte sur le clavier jusqu’à atteindre une transe radieuse.

Songe éveillé, Walking Trees évoque une randonnée musicale au-dessus de laquelle plane le fantôme d’un trio mythique, celui d’E.S.T. La promenade continue avec Wind Memories où la tristesse rêveuse du piano ruisselle tout au long du motif continu de contrebasse que soutiennent les balais mousseux de la batterie. RP3 excelle de complicité sur Think One Thing and Sing dont la ligne mélodique réitérative permet au piano virtuose de groover en totale symbiose avec la rythmique tendue.

L’album se termine avec le très singulier Le Clou et la Panthère. Après un début pseudo laborieux se développe une ligne de basse continue puis un chorus étincelant du piano, un solo ardent de la batterie et après une tension extrême, le trio facétieux fait se dégonfler la (panthère) musique.

« In Odd We Trust », un album/cocktail savamment dosé et addictif en diable. Après une première gorgée du mélange on est tenté par une deuxième puis on en redemande une troisième avant de se jeter sur la piste suivante et d’écluser les dix titres jusqu’à plus soif !

Pour retrouver RP3 et les ambiances contrastées de l’album « In Odd We Trust », plusieurs RV se profilent. Le 05 février 2020 au Metronum de Toulouse, le 21 février 2020 à La Maison du Savoir de Tarbes et le 10 mars 2020 à Paris au New Morning. ICI, pour plus de détails sur la tournée de RP3

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