« Mères Océans » de Christophe Panzani

« Mères Océans » de Christophe Panzani

Poème musical intime

Le saxophoniste Christophe Panzani présente son nouveau projet, « Mères Océans ». Une musique intime où alternent douceur et puissance, acoustique et électronique. Les émotions subtiles sont portées par des mélodies de rêve. Un poème musical intimé dédié à sa mère disparue.

Sacré révélation jazz aux Victoires de la musique en 2020, le saxophoniste Christophe Panzani revient avec son nouveau projet « Mères Océans » (The Drops Music/L’Autre Distribution). Il invite à le suivre dans le monde de ses souvenirs d’enfance qu’il évoque avec des notes de musique."Mères Océans" de Christophe Panzani - Visuel de l'album Mères Océans de Christophe Panzani

C’est en hommage à sa mère disparue que Christophe Panzani intitule son album « Mère Océans ». Alors qu’elle était malade, il a composé pour « lui parler… lui dire tout »… « avant qu’elle n’entende plus, qu’elle ne voit plus, qu’elle ne ressente plus ». Il « n’avai[t] rien d’autre que la musique pour essayer de lui dire… ». Il a envoyé la musique à son père pour qu’il fasse écouter à sa mère.

Ainsi, sans les mots, par la musique, il accompagne sa mère, lui parle, évoque des souvenirs comme le gâteau aux noix, les baies sauvages la mer et les plages. Après sa disparition, il a décidé que cette musique deviendrait un disque et l’a enregistrée en studio accompagné dans ce processus par son ami Tony Paeleman.

Christophe Panzani

Poly-instrumentiste (saxophone ténor, clarinette, flûte), compositeur et arrangeur, Christophe Panzani ne se réclame vraiment d’aucune chapelle, ne se limite à aucun style et transgresse les frontières des genres, n’hésitant pas à se remettre en question.

Très jeune, il a joué dans le Big Band de Carla Bley et élaboré des projets avec Michael Rodriguez, Dan Tepfer, Aaron Parks et Keith Witty avec qui il fonde le groupe Thiefs.

Musicien très demandé de la scène jazz française, le saxophoniste s’est produit aux côtés de Anne Pacéo, Hugh Coltman, Matthis Pascaud, Florian Pelissier, Jean-Pierre Como. Il a aussi été très présent sur la scène hip-hop française auprès entre autres de Gaël Faye et Hocus Pocus et a par ailleurs collaboré avec Yaël Naïm.

Comme leader, Christophe Panzani s’est produit sur les grandes scènes françaises et internationales. Il a enregistré des albums en tant que leader ou co-leader parmi lesquels, « Les âmes perdues » sorti en 2016 chez Jazz&People et « Les Mauvais Tempéraments » (Jazz&People/PIAS) paru en 2019.

Le 29 mars 2024, il publie « Mères Océans » (The Drops Music/L’Autre Distribution) qu’il enregistre au saxophone ténor avec aux claviers Tony Paeleman, au piano Enzo Carniel sur Tempus Fugit et À Pas Lents et à la batterie Guilhem Flouzat et Antoine Pierre sur Tempus Fugit et Les Corps Chauds. Claviers et batteries, sons électroniques et synthétiseurs contribuent à impulser une belle dynamique à l’album.

Au fil des titres

Piano et saxophone ténor exposent à l’unisson la mélodie de la ballade A Pas Lents. Elle résonne tel un cantique. Épurée, la musique se fait intime et mystérieuse. Puis les caresses des ballets sur la batterie interviennent en douceur. Sans mots, l’émotion s’installe à l’écoute de la sonorité ronde, lisse et chaleureuse du ténor qui dialogue avec les notes perlées du piano lyrique de Enzo Carniel.

Plus loin, les arpèges du piano de Tony Paeleman sous-tendent le phrasé morcelé et le timbre acéré du ténor qui tisse un motif itératif. L’atmosphère sautillante suggère tout à fait une promenade bucolique dans les sous-bois pour ramasser Les Baies Sauvages.

Après une cloche qui résonne sur l’introduction du titre Les Corps Chauds, la musique s’élève et enfle. Sur le motif répétitif joué au piano le ténor souffle avec puissance. L’oreille est touchée par son chant riche en émotions.

A partir d’un motif de piano, le saxophone ténor et son écho content Le Gâteau Aux Noix, une berceuse à la mélodie apaisante sur laquelle le ténor se fait voluptueux.

Sans Les Mots met en exergue la tendresse et la nostalgie des propos du ténor aux accents élégants au-dessus des arabesques du piano. D’une grande pureté, sa sonorité lisse et aérienne laisse planer une fêlure.

Tel un souffleur de rêves accompagné par les sonorités électroniques, Christophe Panzani poursuit sa quête à la recherche de l’émotion Sur What Matters, il livre un univers onirique intemporel au-dessus des frappes de la batterie et des notes que le piano délivre en cascade.

Sur un rythme soutenu, Tempus Fugit donne à écouter en boucle les arpèges du piano puis les nappes sonores du synthé. Les sonorités stratosphériques du ténor étoffent ensuite les envolées du piano de Enzo Carniel.

Étrange atmosphère que celle de Rouges, Petites, Taches. Plusieurs enregistrements des sons du ténor résonnent en contrepoint sur la ritournelle sans fin du piano. L’album se termine par un dernier chant épuré, Regarder la Mer S’Éloigner. Sorte de Requiem qui ne dit pas son nom, le morceau est riche d’une spiritualité qui célèbre l’universel éclairé par le scintillement des cymbales.

Pour écouter live la musique de « Mères Océans » et retrouver Christophe Panzani (saxophone ténor), Tony Paeleman (clavier), Enzo Carniel (piano) et Guilhem Flouzat (batterie), deux rendez-vous se profilent : à Millau le 20 avril 2024 à 20h30 au Théâtre de la Maison du Peuple dans le cadre du Millau Jazz Festival et à Paris, le 06 juin 2024 à 20h au Son de la Terre, Port Montebello.

Jazz Campus en Clunisois 2024 – Hirsute

Jazz Campus en Clunisois 2024 – Hirsute

Pour la troisième soirée du Festival Jazz Campus en Clunisois 2024 le public retrouve le chemin du Théâtre les Arts. Au programme, le projet Hirsute proposé par la pianiste et compositrice et cheffe d’orchestre Anne Quillier. Un moment intense et libre. Véritable concentré d’énergie, la musique acoustique à l’écriture ébouriffée génère un univers farouche.

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Jazz Campus en Clunisois 2024 – François Couturier solo

Au-delà des conventions La deuxième soirée du Festival Jazz Campus en Clunisois 2024 investit de nouveau la scène du Farinier de l’Abbaye. Au programme, un concert solo de François Couturier. Le public se mobilise pour écouter cet artiste dont l’art croise...

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Jazz Campus en Clunisois 2024 – Black is the colour

Pour le premier concert de son édition 2024, le Festival Jazz Campus en Clunisois 2024 donne rendez-vous au public le samedi 17 août 2024 au Farinier de l’Abbaye à 20h30. La chanteuse Laura Tedja, le pianiste François Raulin et le contrebassiste Pascal Berne proposent le projet « Black is the colour ». L’auditoire attentif vibrera de bout en bout à l’écoute du trio. La musique poétique balance entre douceur et puissance, entre introspection et véhémence.

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Jazz à Vienne 2024 – La programmation

Jazz à Vienne 2024 – La programmation

16 jours et nuits au rythme du jazz

Pour sa 43ème édition, du 27 juin au 12 juillet 2024 avec une soirée supplémentaire le 16 juillet, le festival, Jazz à Vienne propose 16 jours de concerts. Il célèbre les 20 ans de la disparition de Claude Nougaro, avec « NewʼGaro », une création hommage, en collaboration avec d’autres festivals. Vingt-huit nationalités seront présentes avec un focus européen sur la Suisse et Stracho Temelkovski en artiste associé. Pour plus de la moitié des artistes le Théâtre Antique constituera une première. Une programmation ouverte à tous les publics… à découvrir avec gourmandise.

Après avoir dévoilé le visuel de Jazz à Vienne 2024 réalisé par Alexandre Clérisse et révélé les premiers noms de six soirées de la programmation de sa 43ème édition, Jazz à Vienne dévoile la programmation exhaustive de sa 43ème édition, avec 16 jours de musique au rythme du jazz.

En 2024, outre les spectacles du Théâtre Antique, le festival programme 14 concerts en accès libre au Club de Minuit. Tous les jours à partir de 12h, la scène de Cybèle propose une programmation riche et diversifiée au sein de laquelle se déroule le tremplin national de la nouvelle génération du jazz, « ReZZo Jazz à Vienne ».

La ville de Vienne prend les couleurs du jazz avec des installations éphémères et des concerts dans la ville. Fidèle à son ADN, Jazz à Vienne 2024 fait vivre « Caravan Jazz » pour 8 soirées dans les communes de Vienne Condrieu Agglomération avec Harmonyʼs Brass Band et Radio Tutti, présente « Lettres sur Cour », « Jazz Ô Musée » au musée gallo-romain de Saint-Romain-en-Gal, « Jazz For Kids » (ateliers et spectacles) et continue à développer « JazzUp » (10 jours de stage intensif destiné à de jeunes musiciens français et internationaux), « Les Stages » et les « Ateliers ».

Le 30 juin de 6h30 à 23h, le festival propose une « Journée Marathon » dans toute la ville avec entre autre événement, le concert dʼAirelle Besson & Lionel Suarez à 21h30 à lʼÉglise Saint-André-le-Bas.

Sur la scène du Théâtre Antique, les festivités musicales proposées débutent après les deux dates de « Bumba et la forêt enchantée », une création proposée au Jeune Public les 24 & 25 juin 2024 à partir de 10h, lors du « Spectacle Jeune Public » confié au musicien brésilien João Selva. Avec lui, les 8 000 enfants des 50 écoles primaires de Vienne Condrieu Agglomération découvriront les rythmes spécifiques de la musique brésilienne choro, samba, forro.

Jazz à Vienne 2024, 16 jours de musique au rythme du jazz, 28 nationalités représentées sur le festival et pour 51,28 % des artistes programmés au Théâtre Antique, une première venue au festival..

La Programmation du Théâtre Antique

Ibrahim Maalouf - Jazz à Vienne 2024 – La programmationJazz à Vienne 2024 ouvre le 27 juin 2024 avec un double plateau. En première partie de soirée, le guitariste Louis Matute, représentant de la nouvelle génération du jazz suisse présente le Louis Matute Large Ensemble. La soirée se poursuit avec la venue du trompettiste, compositeur et producteur Ibrahim Maalouf. Avec de nombreux invités, il vient présenter son projet « Trumpets Of Michel-Ange » (« T. O. M. A. ») dont le nom évoque celui de sa trompette à 4 pistons créée pour lui par son père. Avec « T. O. M. A. », la promesse d’u jazz mâtiné de musiques classique, pop, orientale ou urbaine.

Après la All Night du 12 juillet 2024 qui réunit Mulatu Astatke et son éthio-jazz, Yuri Buenaventura maître de la salsa colombienne, le collectif La Delio Valdez féru de cumbia, le DJ set de Lefto Early Bird imprégné de musiques éthiopiennes, Théo Ceccaldi et son groupe Kutu, à mi-chemin entre jazz et musique traditionnelle éthiopienne et Verb, groupe lauréat du tremplin ReZZo 2023, le festival se termine le 16 juillet 2024 avec la Special Night. L’occasion de retrouver le quintet du saxophoniste Leon Phal, vainqueur du Tremplin « ReZZo Jazz à Vienne » en 2019 et le groupe Vulfpeck réuni autour du multi-instrumentiste Jack Stratton.

New’Garo _Jazz à Vienne 2024 – La programmationLe 07 juillet 2024, le festival rend hommage à Claude Nougaro avec « New’Garo », avec une création coproduite par Jazz à Vienne, Jazz sous les pommiers, Les Suds à Arles et Jazz in Marciac. La soirée célèbre le vingtième anniversaire de la disparition de Claude Nougaro disparu le 04 mars 2004 et venu à Vienne le 30 juin 1997. Sur scène pour cette soiré spéciale, un all star vocal réuni autour des l’orchestre de Fred Pallem : André Minvielle, Ray Lema, Marion Rampal, Souad Massi, Thomas de Pourquery, Mélissa Laveaux, Sanseverino, Babx, Jowee Owicil, Jacques Gamblin et Gabi Hartmann. Cette dernière aura ouvert la soirée à la tête de son sextet.

Neuf soirées thématiques jalonnent cette 43ème édition de Jazz à Vienne.

Jazz à Vienne 2024 – La programmation - Trombone ShortyLa Soirée Soul du 28 juin 2024, débute avec le chanteur et guitariste Jalen Ngonda entouré par James McKone (basse) et Ben McKone (batterie). Le trio cède la place à Trombone Shorty, tromboniste, showman hors-pair qui a déjà enflammé les gradins et la fosse du Théâtre Antique. Un évènement à ne pas rater tant pour les amateurs de jazz que pour les fans de rock, funk et hip-hop.

Annoncée le 01 juillet 2024 au Théâtre Antique, la Soirée Piano se déroule en 2 parties. La pianiste polonaise Hania Rani vient en duo avec le contrebassiste Ziemowit Klimek et présente sa musique sensible qui emprunte à la musique de chambre à la pop, l’ambient, le trip-hop ou l’électro minimaliste. La scène accueille ensuite de nouveau le jazz hypnotique électro et néo-classique des GoGo Penguin.Jazz à Vienne 2024 – La programmation - GoGo Penguin

Au cours de la Soirée Funk du 02 juillet 2024 vont se succéder le New Power Generation qui célèbre Prince et Earth Wind & Fire Experience avec Al McKay dont la prestation de 2018 avait enflammé le Théâtre Antique de Vienne.

La Soirée Blues du 03 juillet 2024 présente un triple plateau avec Popa Chubby qui n’est pas revenu à Vienne depuis 2003, Robert Finley dont c’est la première venue au festival et Shakura S’Aida capable dʼexprimer toutes les nuances de bleu de la soul et du rock.

C’est sous le signe de la jeunesse que s’inscrit la Soirée Hip-Hop du 04 juillet 2024 animée par Yamê, le jeune chanteur, claviériste et compositeur franco-camerounais et Masego, chanteur, rappeur et compositeur américain d’origine jamaïcaine inventeur de la « TrapHouseJazz ».

La Soirée Pop Jazz du 06 juillet 2024 présente trois projets dont les leaders sont des femmes. La pianiste Hiromi à la tête de son quartet Sonicwonder avec le trompettiste Adam OʼFarrill, le bassiste Hadrien Féraud et le batteur Gene Coy, la chanteuse sud-coréenne Youn Sun Nah entourée par deux pianistes-claviéristes Éric Legnini et Tony Paeleman et Jeanne Added avec son complice le pianiste Bruno Ruder et les voix de Naël Kaced et Laetitia NʼDiaye.

Lors de la Soirée Jazz Vocal du 09 juillet 2024, se succèdent deux chanteuses. C’est en trio avec le saxophoniste et flûtiste Jim Tomlinson et le pianiste Art Hirahara que Stacey Kent vient célébrer l’amour… avec à la clef, des promesses d’émotion et de sensibilité. Cinq ans après son dernier passage à Jazz à Vienne, la vocaliste et pianiste Diana Krall est de retour… pour une prestation élégante et raffinée.Jazz à Vienne 2024 – La programmation - Chucho Valdès Irakere 50

Le 10 juillet 2024, la Soirée Cuba accueille deux groupes. Chucho Valdés et Irakere 50 dont la musique restitue lʼessence des musiques populaires et savantes de Cuba et les solistes du sextet El Comité qui invitent la chanteuse Laura Prince.

La Soirée Rhythm & Blues du 11 juillet 2024 ouvre avec le projet « Ladies & Gentlemen » de Rhoda Scott. Entourée de Lisa Cat-Berro (saxophone alto), Géraldine Laurent (saxophone alto), Sophie Alour (saxophone ténor), Jeanne Michard (saxophone ténor), Céline Bonacina (saxophone baryton), Airelle Besson (trompette) et Anne Paceo (batterie) et Julie Saury (batterie), l’organiste et chanteuse invite quelques « gentlemen chanteurs » à les rejoindre, David Linx, Hugh Coltman et Emmanuel Pi Djob. La soirée se poursuit entre jazz et soul avec Jools Holland and his Rhythm & Blues Orchestra avec Gilson Lavis et les vocalistes Ruby Turner, Louise Marshall & Sumudu Jayatilaka.

En plus des soirées thématiques, Jazz à Vienne 2024 programme trois autres soirées alléchantes.

Celle du 29 juin 2024 propose un triple plateau avec en ouverture Nirina Rakotomavo Sextet dont la pianiste leader propose un jazz moderne et lumineux qui croise chansons et musiques de l’île de La Réunion dont elle est originaire. Entrent ensuite en scène Les Égarés, un quartet né de la fusion de deux inébranlables duos et composé de Vincent Ségal (violoncelle), Émile Parisien (saxophone soprano), Ballaké Sissoko (kora) et Vincent Peirani (accordéon). Les réjouissances se terminent avec Oumou Sangaré, véritable icône de la musique malienne.

Soirée réjouissante que celle du 05 juillet 2024 avec d’une part lʼélectro vintage du sextet Caravan Palace qui devrait inviter le public à danser et d’autre part le clarinettiste David Krakauer et son projet « Krakauer & Taggʼs Mazel Tov Cocktail Party » dont la musique s’annonce festive avec à la « A Good Vibes Explosion » ! Une aventure musicale présentée sous le signe de la joie et de la paix.

La soirée du 08 juillet 2024 prévoit la venue en quintet de la chanteuse Lizz Wright, pour son projet « Sweet Feeling » entre gospel et blues, sacré et profane, et celle de l’auteur, compositeur et chanteur israélien, Asaf Avidan programmé en solo.

ICI pour découvrir la programmation exhaustive au Théâtre Antique, au Club de Minuit, sur les scènes du Jardin de Cybèle et du Kiosque, à Jazz Ô Musée sans oublier le voyage de la Caravan’Jazz, les séances de Lettres sur Cour, les stages de l’Académie et l’ensemble des manifestations organisées par Jazz à Vienne 2024.

Jazz Campus en Clunisois 2024 – Hirsute

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Pour la troisième soirée du Festival Jazz Campus en Clunisois 2024 le public retrouve le chemin du Théâtre les Arts. Au programme, le projet Hirsute proposé par la pianiste et compositrice et cheffe d’orchestre Anne Quillier. Un moment intense et libre. Véritable concentré d’énergie, la musique acoustique à l’écriture ébouriffée génère un univers farouche.

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Jazz Campus en Clunisois 2024 – François Couturier solo

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Jazz Campus en Clunisois 2024 – Black is the colour

Pour le premier concert de son édition 2024, le Festival Jazz Campus en Clunisois 2024 donne rendez-vous au public le samedi 17 août 2024 au Farinier de l’Abbaye à 20h30. La chanteuse Laura Tedja, le pianiste François Raulin et le contrebassiste Pascal Berne proposent le projet « Black is the colour ». L’auditoire attentif vibrera de bout en bout à l’écoute du trio. La musique poétique balance entre douceur et puissance, entre introspection et véhémence.

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Monty Alexander présente « D-Day »

Monty Alexander présente « D-Day »

Swing virtuose et éloquence sensible

Le 06 juin 2024, le débarquement de Normandie et Monty Alexander célèbreront leurs 80 ans. Le pianiste dont le prénom Montgomery, est un hommage au fameux général libérateur, présente son nouvel album « D-Day ». Il propose un ensemble de compositions écrites durant la période de guerre et d’originaux. Il en résulte un jazz swinguant et virtuose, éloquent et coloré, joyeux et effervescent qui fait aussi la part belle à la sensibilité.

Monty Alexander présente "D-Day" - visuel de l'album D-Day de Monty AlexanderSur « D-Day » (PeeWee!/Socadisc), dont la sortie est annoncée pour le 29 mars 2024, Monty Alexander se fait plus introspectif qu’à l’ordinaire.

Avec les jeunes et brillants Luke Sellick (contrebasse) et Jason Brown (batterie), sa rythmique actuelle, il trouve des partenaires à l’unisson de ses digressions harmoniques et rythmiques. Le trio s’exprime en fusion totale et la musique est habitée par le beat si caractéristique du reggae et par le balancement irrépressible du swing. Une grande liberté d’expression est présente sur chacune des 12 plages de l’album.

Sur « D-Day », swing et virtuosité coexistent. De bout en bout, la musique éloquente et joyeuse se pare de sensibilité et d’élégance.

Monty Alexander

Né le 06 juin 1944 à Kingston en Jamaïque, Monty Alexander est issu d’un univers pluriculturel et multi-ethnique. Sa musique navigue entre jazz et reggae. Il combine les rythmes caribéens, les harmonies et les formats du jazz.

A 16 ans, il jouait les musiques de danse de l’époque qu’il évoque ainsi : « C’était des musiques avec une pulsation, et selon votre façon, votre approche de cette pulse, le rythme devenait féroce et les gens voulaient danser, taper dans leurs mains. La musique surgissait de partout avec cet accent unique, ce rythme jamaïquain identifiable jusque dans la façon de parler, de marcher, de conduire ».

Il se passionne pour le rhythm’n’blues et aussi pour Nat King Cole ou le be bop diffusé la radio et qu’il cherche à reproduire d’oreille.

Dans les studios de Kingston, il participe aux prémices du ska puis émigre aux États-Unis à 17 ans. Il accompagne Franck Sinatra qui l’introduit en quelque sorte dans la cour des grands jazzmen de l’époque. Il a l’occasion en effet de jouer avec les inventeurs du bop et de bien d’autres fameux musiciens parmi les lesquels on peut citer, Milt Jackson, Dizzy Gillespie, Johnny Griffin, Benny Golson. Ainsi, il inscrit son parcours musical dans la tradition des pianistes et leaders de grands orchestres, dans celle de Nat King Cole, Errol Garner, Oscar Peterson, Ahmad Jamal et Wynton Kelly.

C’est à 20 ans qu’il enregistre un album sous son nom pour la première fois pour Pacific Jazz, « Alexander The Great ». La critique parle alors d’un « jazz facile d’accès, un swing joyeux, expansif, sans drame ».

Jusqu’à aujourd’hui, la musique de Monty Alexander témoigne d’une grande ouverture aux différents univers musicaux qu’il a côtoyés et ont contribué à fonder son style reconnaissable dès la première note sur le clavier.

Dans les années 60, 70 et 80, il s’est beaucoup produit en Europe et l’album « Montreux Alexander » (MPS records) paru en 1976 est devenu un grand classique de la discographie jazz.

En 2024, après 60 ans de carrière, Monty Alexander continue à écrire l’histoire du jazz avec le superbe « D-Day ».

« D-Day »

Enregistré principalement au Studio Sextan en octobre 2023, « D-Day » (PeeWee!/Socadisc) résulte de la connivence artistique entre Monty Alexander, le label français PeeWee! et le tourneur français VO Music. Il rassemble la quintessence de deux séances fleuves.

Sur l’album le trio interprète deux standards, la superbe ballade I’ll Never Smile Again, écrite en 1939, et qui a contribué au succès de Sinatra pendant les années de la Seconde Guerre Mondiale et Smile, écrite par Charlie Chaplin et présente sur la bande-son du film « Les temps Modernes » (1936) lors de la scène finale.

Les compositions originales de Monty Alexander, Aggression, Oh Why, Restoration, June 6, River of Peace, V. E. Swing, You can see, D-Day, Voices et Day-O, lui ont été inspirées par le conflit et son extraordinaire dénouement. Il explore les sentiments laissés par ce moment unique, l’héroïsme des combattants, l’espoir d’un nouveau départ, la confiance renouvelée en l’autre, le sens du sacrifice, le triomphe de la liberté.

Au fil des titres

Sur I’ll Never Smile Again, le jeu de Monty Alexander s’inscrit dans la grande tradition du jazz moderne et est imprégné à la fois de force et de tendresse. Le pianiste conserve sa fougue et son énergie et pratique à l’envi des digressions harmoniques étonnantes et fort réussies. Le trio réinvente en quelque sorte le jazz en pratiquant une musique colorée riche en sensations. Malgré l’impression de familiarité qui se dégage de ce titre, il émane de lui une impression de fraîcheur. La musique élégante ondule et s’envole.

Sur la composition de Monty Alexander, Aggression, le trio expose avec vivacité le thème aux arêtes vives. La ligne musicale du piano vacille puis s’aventure, explore, creuse et ravit l’oreille d’étincelles éblouissantes. Le court solo de la contrebasse révèle un instrument puissant tout en rondeur et le battement précis du batteur jamais à court d’inspiration se fait souple. Son improvisation témoigne d’un mélange subtil de puissance de frappe sur les toms et de légèreté sur les cymbales. Monty Alexander survole son clavier sans jamais perdre en puissance ni en énergie. Un réel moment d’enchantement.

Sur la ballade Oh Why, le jeu de Monty Alexander est empreint de tendresse On se laisse envoûter par son jeu tout en relief. Il fait chanter les notes et confirme ses qualités de mélodiste. S’il fait preuve de lyrisme, l’artiste n’en affiche pas pour autant une posture virtuose excessive.

Restoration permet de prendre la mesure de la vaste palette sonore du trio. En parfaite osmose avec ses partenaires, le pianiste fait alterner jeu stacatto et swing, retenue et balancement. Il métamorphose les timbres et sa musique se pare de nuances très subtiles. Sur le clavier il conte une histoire. Comme un écrivain, le fait avec les mots, note après note il élabore ses phrases musicales et ainsi son récit se déplie, se déploie et fait mouche. Précis et efficace.

Plus bluesy, June 6 dévoile la puissance et la volubilité du jeu du pianiste. Il étreint son instrument qui se mue en piano/percussion. Il étire les notes et les fait swinguer avec virtuosité un peu à la manière d’Oscar Peterson. C’est dans un style plus legato que Monty Alexander expose sa composition River of Peace. Sur les presque six minutes du morceau, il adopte un jeu épuré et peaufiné, limpide et cristallin qui fait écho au titre. Apaisant et onirique. On imagine volontiers de vivre sur les bords d’une telle rivière paisible.

Le trio revitalise ensuite Smile la composition de Charlie Chaplin. Sur le battement tout en suspension des cymbales, le pianiste cisèle un phrasé enivrant. Les trois compères échangent avec détermination et l’on ressent l’engagement que partagent les musiciens. Plus loin, le piano partage les 4/4 avec la batterie et la contrebasse. Le sourire est vraiment de la partie.

Blues swingant, V.E.Swing mêle élégance et puissance. En étroite symbiose avec des deux compagnons, Monty Alexander fait monter la température jusqu’à atteindre une forme de jubilation.

Au fil du morceau suivant, You can See, le pianiste fait preuve d’une extrème maîtrise. Porté par la force irrésistible de la section rythmique, il explore l’entièreté du clavier. Dans son improvisation fougueuse et parfois ludique se succèdent les citations de grands standards.

D Day Voices est construit à partir de témoignages sonores datant de l’époque du débarquement, parmi lesquelles s’élève la voix reconnaissable du général de Gaulle. Monty Alexander entame pour et avec eux, un chant d’espoir et de libération au piano et à la voix. Pour le dernier titre de l’album, Day-O, le trio entonne avec le public I want to go home comme pour annoncer la fin du concert et après 2 minutes 17 de silence, Monty Alexander revient. Après une introduction au mélodica où il développe le thème de Summertime, il relance la musique sur un feeling reggae très dynamique puis reprend le piano et développe le traditionnel The Banana Boat Song qui invite au mouvement.

« D-Day » de Monty Alexander, un album plein de charme et d’énergie qui donne le sourire… à écouter absolument avant le D-Day !

Jazz Campus en Clunisois 2024 – Hirsute

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Nuits de Fourvière 2024 – La programmation

Nuits de Fourvière 2024 – La programmation

Deux mois de fête pour toutes et tous

​Festival international de la Métropole de Lyon, Les Nuits de Fourvière 2024 font dialoguer musique, cirque, danse et théâtre. En invitant des têtes d’affiche mais aussi la nouvelle génération, le festival s’engage pour que la création rencontre tous les publics du 30 mai au 25 juillet 2024. Deux mois de fête pour toutes et tous !

E- Durand & V. AngladeLes Nuits de Fourvière 2024 invitent à se laisser surprendre par la diversité des regards artistiques que portent Vincent Anglade et Emmanuelle Durand, les nouveaux codirecteurs du festival.

Ainsi, leur première édition des Nuits de Fourvière propose deux mois de fête, du 30 mai au 25 juillet 2024 sur 13 lieux de spectacles, sur le site des Théâtres romains de Fourvière, Grand Théâtre et Odéon, mais également hors les murs dans la métropole de Lyon, au Théâtre National Populaire de Villeurbanne, au Théâtre des Célestins, à l’Opéra de Lyon, au Musée des Confluences, à Vaulx-en-Velin, place de la Nation et au Planétarium, aux SUBS, à l’ENSATT, au Lycée Saint-Just, sans oublier le Domaine de Lacroix-Laval à Marcy l’Etoile et le Pôle Pixel -Studio 24 à Villeurbanne.

Le festival poursuit et amplifie le projet d’Académie des Nuits. Cette année 30 collégiens de Vaulx-en-Velin et Vénissieux sont accueillis pour une immersion d’une semaine, leur permettant notamment de découvrir l’univers et les différents métiers du spectacle. Par ailleurs, en partenariat avec la Zone d’Expression Prioritaire (ZEP), Les Nuits de Fourvière 2024 initient un cycle d’ateliers d’écriture et de rencontres en lien avec la programmation du festival. Ce projet à long terme sur l’écriture de soi réunit près d’une centaine de participants de tous âges et horizons autour du thème « Faire corps ».

Des nouveautés émaillent le programme des Nuits de Fourvière 2024. D’une part la création des « Petites Nuits », un festival destiné aux plus petits, à découvrir en famille avec une programmation de spectacles et d’ateliers mêlant danse, musique, cirque et théâtre et d’autre part les « Samedis des Nuits », six soirées aux ambiances variées, du Battle Hip-Hop à l’afrogroove de Cimafunk, en passant par le rap de Dinos et Lala &ce, ou la pop de l’Impératrice et Kiddy Smile, où le Théâtre de l’Odéon se transforme en terrasse conviviale pour que le public profite des soirées thématiques au Grand Théâtre.

Du 30 mai au 25 juillet 2024, le festival international de la Métropole de Lyon propose plus de 120 spectacles de musique, cirque, danse et théâtre. 60 spectacles dont 14 créations originales, co-productions ou premières françaises. Des promesses de surprises et de découvertes pour deux mois de vibrations festives pour toutes et tous.

Musique

La scène musicale française

Des artistes déjà consacrés et de nouveaux noms à découvrir dans les Nuits de Fourvière 2024.

Nuits de Fourvière 2024 – Alain, Ours & Pierre SouchonDes noms très connus parmi lesquels Alain Souchon (24 et 25 juin), Véronique Sanson (14 juin), Louise Attaque (05 juin), Mathieu Chedid et Thibault Cauvin (12 juillet), IAM (09 juillet) ou MC Solaar (06 juin) seront au Grand Théâtre, tout comme le duo électrique Justice (17 juin).    

Présente il y a 2 ans en première partie de Juliette Armanet, Zaho de Sagazan (26 juin) revient les bras chargés de quatre Victoires de la Musique. On retrouve Grand Corps Malade (20 juin), Air (18 juin) qui vient jouer son album culte « Moon Safari » et aussi, Arthur Teboul et Baptiste Trotignon (18 juillet) qui reprennent les répertoires de S. Gainsbourg, G. Brassens, D. Higelin, B. Fontaine, Barbara et H. Salvador.

Musique en scène

Musique et spectacle vivant se mêlent au fil des Nuits de Fourvière 2024 pour ne faire qu’un.

Nuits de Fourvière 2024 – Katia & Maria LabèqueJoey Starr et le metteur en scène David Bobée présentent « Black Label » (02 juin), un spectacle littéraire, chorégraphique et mis en musique par Sélène Saint-Aimé. « Protest Song » (10 juin) réunit Jeanne Added, Camélia Jordana, L et Sandra Nkaké dans un mouvement de résistance et d’espoir mis en scène par Phia Ménard.

Dans la « Trilogie Cocteau » (28 juin), les sœurs Katia et Marielle Labèque reprennent les suites pour deux pianos adaptées des opéras de Philip Glass autour des films de Cocteau, le tout dirigé par Cyril Teste.

Enfin, « Piano piano » (16 juin) permet de retrouver Babx et Adrien Mondot dans une pièce musicale où les deux artistes flânent entre abstraction et impressionnisme.

Les grands classiques

Les Nuits de Fourvière 2024 proposent de retrouver les grands classiques en version orchestrale ou revisitée.

ONLAinsi, au Grand Théâtre, L’Orchestre National de Lyon va interpréter la « Symphonie Fantastique » de Berlioz (13 juin), avec en ouverture, les 150 enfants de l’Orchestre Démos Lyon Métropole. Plaisir d’un Ciné-concert au Grand Théâtre (15 juillet) avec la projection du film « Whiplash » de Damien Chazelle accompagné en live par le Multiquarium Big Band de Benoit Sourisse et André Charlier.

A l’Odéon, le danseur de flamenco Israel Galván s’approprie « Le Sacre du Printemps » de Stravinsky dans une version transcrite pour deux pianos. A l’Odéon le pianiste Brad Mehldau se produit en solo (23 juin) autour du répertoire des Beatles et au Grand Théâtre, la musique de la « Trilogie Cocteau/Philip Glass » est interprétée par Katia et Marielle Labèque, dans une mise en scène de Cyril Teste.

Les invités internationaux

Les invités internationaux invitent à venir danser sur l’électro-funk de Nile Rodgers (27 juin), l’électro-pop du quintet australien Parcels (04 juillet) ou la dance-punk de LCD Soundsystem (08 juillet).
Côté rock, le Grand Théâtre accueille cette année les guitares explosives de King Gizzard & The Lizard Wizard (03 juin), l’énergique quintet anglais Idles (05 juillet), PJ Harvey (04 juin) et Patti Smith (16 juillet) et le lieu se transforme en un écrin étoilé pour les voix solaires d’Angus & Julia Stone (07 juin), lunaire de James Blake (17 juillet) ou envoûtante de Cat Power (11 juillet).

Sans oublier deux autre rendez-vous au Grand Théâtre : avec la « Symphonie Africaine » de Angélique Kidjo & l’Orchestre National de Lyon (19 juin) et avec Simple Minds (10 juillet) qui joue le répertoire de leur album culte New Gold Dream.

Cirque

En Piste !… avec le Cirque présent une année de plus aux Nuits de Fourvière.

Vibrations assurées en ouverture du festival au Grand Théâtre, avec « The Pulse » de la Cie Gravity & Other Myths (30 et 31 mai, 01 juin), un spectacle à couper le souffle qui regroupe une vingtaine d’acrobates et un chœur de trente choristes. Pour la première fois en Europe, Brigitte Poupart invite dans une déambulation au Studio 24 à Villeurbanne où elle présente « Jusqu’à ce qu’on meure » (du 25 juin au 02 juillet), un spectacle hors norme qui mêle danse, théâtre, cirque et musique avec un set de Romane Santarelli.

Rendez-vous comme chaque année au village de cirque des Nuits, au Domaine de Lacroix-Laval, avec « Swing » du Circus Ronaldo (du 27 juin au 07 juillet) et « Décrochez-moi-ça » de Bêtes de Foire (du 27 juin au 07 juillet).

Danse

Plusieurs propositions célèbrent la danse qui sort le grand jeu pour les Nuits de Fourvière 2024.

Möbius Morphosis » de Rachid Ouramdane réunit le Ballet de l’Opéra de Lyon, la maîtrise de Radio France et les circassiens de la Cie XY (02 et 03 juillet) soit près de 100 personnes sur scène pour la première au Grand Théâtre.

Dans sa nouvelle création « Beauséjour » (23, 24 et 25 juillet), Mourad Merzouki explore l’art de vieillir à travers l’électro-tango de Müller et Makaroff (Gotan Project) et le breakdance, discipline qui devient olympique en 2024. Le skate entre lui aussi aux JO… et à l’Opéra de Lyon, avec « Skatepark » (04, 05 et 06 juillet) de la chorégraphe danoise Mette Ingvartsen. Nul doute que l’on soit séduit.e par « Le Sacre du printemps » (14 juillet) avec le danseur de flamenco Israel Galván et qu’on se laisse emporter dans « Le Grand Bal de l’amour » (06 juin) au Musée des Confluences, en écho à l’exposition « A nos amours ».

Théâtre

Aux Nuits de Fourvière 2024, le théâtre bouscule les codes… le classique devient contemporain, les mots d’aujourd’hui éclairent ceux d’hier.

Deux pièces classiques deviennent contemporaines sous l’œil de metteuses en scène. Ainsi on retrouve « Hamlet » de Christiane Jatahy (11, 12 et 13 juin) au Théâtre National Populaire de Villeurbanne et « Carmen » de Jeanne Desoubeaux (du 08 au 13 juillet) dans une version hors-les-murs au Lycée Saint-Just.

Après « Là » présenté en 2023, Baro d’Evel revient en 2024 à l’Odéon, avec sa dernière créations « Qui Som ? » (19 et 20 juillet) qui entame une réflexion autour de l’identité. Au Théâtre des Célestins de Lyon on retrouve la Cie 14:20 (du 06 au 14 juin) avec la danseuse Leïla KA dans le spectacle « On m’a trouvée grandie ». Le corps sera questionné avec « Black Label » de Joey Starr et David Bobée (02 juin) à l’Odéon.

Edouard BaerAu Grand Théâtre, Edouard Baer invite le public à participer au « Journal de Fourvière » (12 juin). La nouvelle génération théâtrale est accueillie aux SUBS avec « En une nuit – Notes pour un spectacle » (27 et 28 juin), une création collective lauréate du prix Impatience et à l’ENSATT et avec « Les forêts intérieures » (du 15 au 26 juin) mis en scène par Benjamin Lazar avec les étudiants de la 83ème promotion de l’ENSATT et ceux du CNSMD.

Les Petites Nuits

En 2024, les Nuits de Fourvière proposent Les Petites Nuits, à vivre en famille.

Quatre spectacles au croisement de la danse, de la musique, du cirque et du théâtre spécialement destinés au jeune public.

  •  « La poétique de l’instable » de la compagnie Arcosm (09 juin) au Grand Théâtre
  • « OctOpus » par la fanfare cirque du collectif Cheptel Aleïkoum (18 juin) à l’Odéon
  • « Loin de Garbo » (Epopée de swing et d’exil) par le Collectif de l’Autre Moitié (09 juillet) à l’Odéon
  • « Voyage Cosmopop » du musicien lyonnais Arandel (17 juillet) au Planétarium de Vaulx-en-Velin

Les Samedis des Nuits

Six Samedis, six soirées, six ambiances et la promesse d’une expérience festive et inédite au Grand Théâtre et sur le site de l’Odéon spécialement aménagé en terrasse.

Au programme de ces Samedis des Nuits :

  • Battle Hip-Hop avec Get Down ! (07 juin)
  • Funk & Soul avec Dabeull, Mahalia et Vaudou Game (15 juin)
  • la pop déjantée de l’Impératrice, Kiddy Smile et Clara Ysé avec le spectacle Let’s Dance (22 juin)
  • un dialogue culturel et musical inédit avec « De Kaboul à Bamako » interprété par la joueuse de oud Sulaf Elyas et le groupe d’éthio-jazz Arat Kilo avec Mamani Keita, Aïda Nosrat , Rusan Filiztek et Siar Hashimi (29 juin)
  • Nuit du Rap avec Dinos, Lala &ce et Marguerite Thiam (06 juillet)
  • Afrogroove avec Cimafunk, Femi Kuti & The Positive Force et Nana Benz du Togo (13 juillet).

Du 30 mai au 25 juillet 2024, le festival international de la Métropole de Lyon va encore une fois réunir les générations au cœur de l’été. La billetterie des Nuits de Fourvière 2024 ouvre le mercredi 13 mars à midi sur : https://www.nuitsdefourviere.com/bill... . Le programme exhaustif des Nuits de Fourvière 2024 est à consulter sur le site internet des Nuits de Fourvière, ICI.

Jazz Campus en Clunisois 2024 – Hirsute

Jazz Campus en Clunisois 2024 – Hirsute

Pour la troisième soirée du Festival Jazz Campus en Clunisois 2024 le public retrouve le chemin du Théâtre les Arts. Au programme, le projet Hirsute proposé par la pianiste et compositrice et cheffe d’orchestre Anne Quillier. Un moment intense et libre. Véritable concentré d’énergie, la musique acoustique à l’écriture ébouriffée génère un univers farouche.

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Jazz Campus en Clunisois 2024 – François Couturier solo

Au-delà des conventions La deuxième soirée du Festival Jazz Campus en Clunisois 2024 investit de nouveau la scène du Farinier de l’Abbaye. Au programme, un concert solo de François Couturier. Le public se mobilise pour écouter cet artiste dont l’art croise...

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Jazz Campus en Clunisois 2024 – Black is the colour

Pour le premier concert de son édition 2024, le Festival Jazz Campus en Clunisois 2024 donne rendez-vous au public le samedi 17 août 2024 au Farinier de l’Abbaye à 20h30. La chanteuse Laura Tedja, le pianiste François Raulin et le contrebassiste Pascal Berne proposent le projet « Black is the colour ». L’auditoire attentif vibrera de bout en bout à l’écoute du trio. La musique poétique balance entre douceur et puissance, entre introspection et véhémence.

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« Quartier Latin, Jazz Club du Rhône »

« Quartier Latin, Jazz Club du Rhône »

Un nouveau club de jazz à Saint-Romain-en-Gal

Bonne nouvelle pour la région Auvergne-Rhône-Alpes que l’ouverture à Saint-Romain-en-Gal d’un nouveau club de jazz … le « Quartier Latin, Jazz Club du Rhône », inauguré le lundi 04 février 2024 lors d’un hommage à Mario Stanchev. Porté par l’association « Jazz Club du Rhône » présidée par Jean-Paul Boutellier - Fondateur du Festival Jazz à Vienne, le projet est soutenu par le département du Rhône.

C’est dans l’enceinte du Musée et sites gallo-romains de Saint-Romain-en-Gal et plus précisément dans un espace de 130 places assises sur deux niveaux, avec une superbe terrasse sur le Rhône et la ville de Vienne que se situe le « Quartier Latin, Jazz Club du Rhône ». La séance inaugurale du 04 février 2024 propose un « Hommage à Mario Stanchev » avec la participation de certains de ses anciens élèves, Olivier Truchot, Thibault Saby, Camille Thouvenot, Philippe Khoury, Wilhelm Coppey.

« Quartier Latin »

logo Quartier Latin, Jazz Club du RhôneAprès la présentation de Martine Publié (Vice-Présidente du Département du Rhône, en charge de la culture du tourisme, de l’attractivité et de la vie associative), Jean-Paul Boutellier (président de l’association Jazz Club du Rhône) précise le contexte historique et territorial qui a généré le nom de l’association « Quartier Latin », lié à l’activité principale du musée par rapport à la civilisation latine. Il insiste par ailleurs sur le fait que le jazz s’est constitué dans les clubs où les musiciens se rencontrent, les clubs qui sont des lieux de transmission comme le furent ceux du Quartier Latin de Paris à la fin de la seconde guerre mondiale. Parmi les dix membres du Conseil d’Administration du Jazz Club du Rhône figurent deux artistes, le contrebassiste Pascal Berne et le trompettiste Hervé Salamone.

Jean-Paul Boutellier & Pascal BuensozAprès avoir révélé le logo de l’association créé par Pierre Marfour, Pascal Buensoz qui présente l’association et ses objectifs :

  • Accueillir à la fois des musiciens de Jazz locaux ou régionaux comme des musiciens de Jazz dont la carrière est nationale ou internationale.
  • Participer au dynamisme éducatif et culturel de ce territoire de Vienne Condrieu en pleine expansion démographique.
  • Fédérer un nouveau public à travers la mise en place d’une dynamique associative nouvelle et inclusive.

La programmation

Dans un premier temps, « Quartier Latin » propose une programmation bimensuelle, à raison d’un concert par mois avec des musiciens locaux ou régionaux et un concert par mois avec des groupes nationaux ou internationaux, le dimanche à 18h, pour permettre au public de profiter des activités du musée en journée, dans une logique de partenariats avec d’autres clubs favorisant ainsi la mobilité des artistes internationaux dans un cadre écologiquement responsable.

De mars à juin 2024, huit concerts vont jalonner la première saison du « Quartier Latin », Jazz Club du Rhône.

En mars, deux saxophonistes de grande renommée sont invités, Steve Coleman annoncé en quintet le 17 mars 2024 et Dmitry Baevsky avec Clovis Nicolas (contrebasse) et Jason Brown (batterie) le 24 mars 2024.

En avril, le club accueille deux projets. « Black is the Colour » une création de Pascal Berne avec le pianiste François Raulin et la chanteuse Laura Tejeda, le dimanche 07 avril, et le dimanche 28 avril, la chanteuse Estelle Perrault avec le pianiste Alain Jean Marie annoncé en trio avec Gilles Naturel (contrebasse) et Philipe Soirat (batterie).

Deux autres projets sont programmés en mai. Le dimanche 12 mai se produit le Jeb Patton trio avec Giorgos Antoniou (contrebasse), Lucas Santaniello (batterie) et le dimanche 28 mai est annoncée « Ghost Jazz Project », une création du trompettiste Hervé Salamone avec Pierre Baldy-Moulinier (trombone), Pierre Dessasis (saxophone, flûte, clarinette), Vincent Périer (saxophone), Wilhelm Coppey (piano), Christophe Lincontang (contrebasse) et Charles Clayette (batterie)

En juin, les grandes formations font vibrer le « Quartier Latin ». Dimanche 02 juin, place au « Alain Dumont Jubilé » avec de nombreux musiciens de la scène régionale de jazz parmi lesquels entre autres, Alain Dumont (batterie), Michel Perez (guitare), Jean-Charles Demichel (piano), Jérome Regard (contrebasse), Rodolfe Guillard (saxophone), Armand Reynaud (piano), Christophe Gauvert (contrebasse), Hervé Salamone (trompette), Thierry Seneau (trompette). La dernière date de la saison est animée par le « Patrick Bacqueville - Bacos Hot 7 Cruisers », orchestre habitué aux croisières jazz, qui fait revivre la musique des années 40 avec Patrick Bacqueville (trombone, voix), Malo Mazurié (trompette), Essaie Cid (saxophone alto), César Pastre (piano), Nicolas Peslier (guitare), Sébastien Girardot (contrebasse) et Stéphane Roger (batterie).

Rendez-vous le 15 février 2024 pour l’ouverture de la billetterie des huit concerts programmés entre mars et juin 2024 au « Quartier Latin, Jazz Club du Rhône » (mettre lien), nouveau lieu de vie du jazz situé dans l’enceinte du Musée et sites gallo-romains de Saint-Romain-en-Gal.

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