Oboman et Aquarela proposent « A Bela Vida »

Oboman et Aquarela proposent « A Bela Vida »

Evasion virtuose au gré des rythmes brésiliens

A la tête de son trio Aquarela, le hauboïste et joueur de cor anglais Jean-Luc « Oboman » Fillon présente « A Bela Vida », troisième album qu’il consacre aux musiques brésiliennes. Entouré de ses deux compères brésiliens, le mandoliniste Eduardo Miranda et le guitariste Tuniko Goulart, le leader invite le percussionniste brésilien Zé Luis Nascimento à les rejoindre. Avec de tels virtuoses, mélodies et rythmes brésiliens frémissent de lyrisme et d’élégance. Une évasion bienvenue en ces temps bouleversés pour retrouver le goût de la Bela Vida.

couverture de l'album A Bela Vida par Oboam, jean-Luc Fillon et le trio AquarelaAprès « Choros do Brazil » et « Outros Choros do Brazil », Jean-Luc « Oboman » Fillon persiste avec son trio Aquarela dans la veine brésilienne avec « A Bela Vida » (Buda Musique/Socadisc). Sur ce troisième opus dédié aux musiques brésiliennes, le trio qu’il forme avec les Brésiliens Eduardo Miranda (mandoline 10 cordes) et Tuniko Goulart (guitare 7 cordes) s’adjoint le percussionniste Zé Luis Nascimento.

Le répertoire met à l’honneur nombre de célèbres compositeurs brésiliens parmi lesquels entre autres, Pixinguinha, Guinga, Egberto Gismonti, Hermeto Pascoal, Jacob de Bandolim et Antônio Carlos Jobim.

Complices, les quatre artistes s’évadent sur les ailes des superbes mélodies. Ils s’en donnent à cœur joie et déploient leur virtuosité avec élégance.

Les musiciens

Oboman

Compositeur, arrangeur et chef d’orchestre, Jean-Luc Fillon est aussi multi-instrumentiste. Son pseudo « Oboman » témoigne de l’amour qu’il porte au hautbois, oboe. Il embouche aussi le hautbois d’amour, le cor anglais, la clarinette basse et la contrebasse.

Virtuose, expressif, audacieux et créatif, il s’autorise toutes les libertés sur cet album et contribue une fois de plus à faire entendre et apprécier ces instruments rarement utilisés dans le jazz.

Les treize albums de sa discographie démontrent le large spectre de ses inspirations et de ses projets. Ainsi il joue en duo avec l’accordéoniste Didier Ithursarry pour le projet « Paris by Song », avec le bassoniste Paul Hanson pour le projet « Late Trane » et s’engage aussi avec le joueur de didgeridoo Othello Ravez dans le monde d' »Obotello ». En trio il s’aventure vers les contrées d’Afrique avec « African Dream ». En quartet sans piano avec Johan Renard (violon), Claude Tchamitchian (contrebasse) et François Merville (batterie), il croise jazz et musiques improvisées avec » Echoes of Freedom ».  Il a aussi exploré les univers de Cole Porter, de Duke Ellington. Avec l’orchestre symphonique, son hautbois devient nomade.

Depuis 2013 et un premier album intitulé « Choros do Brasil », il chemine avec le mandoliniste Eduardo Miranda et le guitariste Tuniko Goulart avec lesquels il a enregistré ensuite « Outros Choros do Brazil » en 2015 et le superbe « A Bela Vida » en 2020.

Eduardo Miranda

Originaire de São Paulo, le mandoliniste a développé un style très personnel sur son instrument dont il est considéré aujourd’hui comme un maître. Très inspiré, il s’appuie sur une maîtrise technique exceptionnelle qui lui permet d’allier virtuosité et expressivité.

Tuniko Goulart

Né à Pelotas, dans le sud du Brésil, le guitariste a mené une carrière professionnelle depuis l’âge de 11 ans. Sur les scènes et en studio, il a collaboré avec les plus grands artistes brésiliens qui ont contribué à développer chez lui l’art de la composition.

Zé Luis Nascimeto

Originaire de Salvador de Bahia, le percussionniste brésilien, vit en France depuis 1996. Très ouvert à la diversité, il a enrichit son style d’origine d’influences venues des percussions orientales et occidentales. Ainsi Il a développé un jeu très personnel qui lui permet de collaborer avec des artistes d’univers très variés.

Au fil des pistes

L’album ouvre avec Baiao de Lacan du compositeur guitariste brésilien Guinga. D’emblée, le hautbois fringant et festif entraîne le quartet dans une musique jubilatoire.

Le répertoire se poursuit avec Corta Jaca, une composition de la Brésilienne Chiquinha Gonzaga que reprend le quartet. Après une batucada introductive, la mandoline entraine l’oreille dans un vertigineux flot de notes, le hautbois virevolte et déploie un arc en ciel de sonorités chatoyantes. C’est ensuite au gré d’échos venus d’Afrique et de tonalités hispanisantes que s’envole le hautbois espiègle et enjoué sur une version revisitée du titre Brejeiro écrit par Ernesto Nazareth. A ses côtés, la mandoline tricote sur un tempo frénétique.

Après l’alegria advient la saudade. Sans percussion, la mandoline conte la belle romance de Caprichos do Destino dont la mélodie est reprise par le hautbois avec une douce sensualité. Sur un rythme ternaire enlevé, la guitare virtuose entraîne Batukuniko sur un rythme vertigineux, entre Afrique, Jazz et Brésil. C’est ensuite une version endiablée et un rien bluesy que le quartet propose de la composition Assanhado de Jacob do Bandolim. Le morceau s’en trouve comme revitalisé et le hautbois d’amour échange sans complexes avec la mandoline virtuose.

Chorando Baixinho sert de tremplin à l’expressivité sans faille d’Oboman. Ce titre d’Abel Ferreira sert de tremplin à l’expressivité sans faille de Jean-Luc Fillon. Sur cette pièce, la mandoline fait vibrer l’âme et pleurer doucement des larmes imprégnées de blues brésilien. Le quartet poursuit avec une composition d’Hermeto Pascoal, Frevo em Maceiro. Le hautbois se lance dans une improvisation bouillante quelque peu ébouriffée et l’oreille se laisse conduire avec bonheur dans un univers évocateur des calypsos chers à un certain Sonny Rollins.

Un brin de nostalgie, émaille Naquele Tempo. Cette composition de Pixinguinha dont le titre évoque le temps passé, fait scintiller des éclats de saudade que la mandoline brillante et le hautbois guilleret égrènent avec une subtile dose d’alegria. Sur 7 Anéis, les envolées lyriques du hautbois et les percussions aériennes propulsent ensuite la musique Egberto Gismonti dans les cieux. La magie opère et l’azur illumine le titre.

Servi par une interprétation ardente, Chorinho Pra Vocé invite à la danse. Sur ce choro de Severino Aranjo la mandoline brille de mille feux, soutenue par le pandero caressant. Le répertoire propose ensuite Santa Morena, une seconde composition de Jacob do Bandolim. Sur un rythme ternaire allègre, la mélodie tournoie sous les doigts de la mandoline et de la guitare ancrée dans des racines flamencas. Magistral !

L’album se termine en apothéose avec une splendide version du Choro d’Antônio Carlos Jobim. Inspirés et en grande symbiose, les musiciens s’expriment dans un esprit très proche de celui de la pièce qui figurait dans l’album Stone Flower (1970) de Jobim.

« A Bela Vida », une pépite de bonheur où virtuosité et lyrisme flirtent avec sensibilité et délicatesse. Un concentré joyeux qui réjouit le cœur et l’âme.

Echo#5-Jazz à Vienne 2021

Echo#5-Jazz à Vienne 2021

Avec un double plateau alléchant et des conditions atmosphériques estivales, la soirée du 05 juillet 2021 du festival Jazz à Vienne a comblé le public du Théâtre Antique. Après Vincent Peirani et ses invités, le contrebassiste Avishai Cohen venu en trio a offert une prestation magistrale. Les vibrations musicales ont déclenché les ovations d’une foule enthousiaste qui a apprécié l’engagement et la générosité des musiciens.

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Echo#5-Jazz à Vienne 2021

Echo#4-Jazz à Vienne 2021

Pour la dixième soirée de la 40ème édition de Jazz à Vienne le festival propose un double plateau. Raul Midón ouvre la soirée puis Manu Katché recrée sur la scène l’esprit du projet One Shot Not sur la chaîne Arte. Au programme une farandole d’invités, Célia Kameni, Raul Midón, Jazzy Bazz, Sophie Hunger, Michel Jonasz et en invité surprise… Sting dont la prestation a enflammé les gradins du du Théâtre Antique.

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Echo#5-Jazz à Vienne 2021

Echo#3-Jazz à Vienne 2021

Tous les éléments étaient au rendez-vous pour que la soirée Cuba de la 40ème édition du festival Jazz à Vienne soit une réussite. Après la musique rutilante du sextet mené par le bassiste et chanteur Richard Bona & le pianiste Alfredo Rogridez, la star cubaine Roberto n’a pas été en reste et a offert au public une prestation généreuse. La présence à ses côtés d’Omara Portuondo a insufflé un brin de tendre nostalgie à un set fort dynamique au demeurant.

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Thomas Delor revient avec « Silence the 13th »

Thomas Delor revient avec « Silence the 13th »

Pulsations contrastées et couleurs captivantes

Après le somptueux et singulier « The Swaggerer », le batteur et compositeur Thomas Delor récidive avec « Silence the 13th », un deuxième album tout aussi convaincant que le premier. Entouré des compagnons déjà présents sur son premier opus, le leader confirme ses qualités de compositeur et d’instrumentiste. L’album cultive l’art de la nuance et séduit par ses pulsations contrastées, ses couleurs captivantes et ses silences… véritables notes de musique.

couverture de l'album Silence the 13th de Thomas DelorPresque deux ans après « The Swaggerer » (Fresh Sound New Talent/Socadisc), un premier album fort réussi, Thomas Delor revient en trio le 30 mai 2020 avec « Silence The 13th » (Fresh Sound New Talent/Socadisc).

A travers le titre de son deuxième opus, le leader annonce de manière explicite la place essentielle que le silence occupe dans son art. D’ailleurs pour clarifier son message, le batteur remplace avec astuce sur la pochette le « S » de Silence par une figure de silence, celle du soupir et à l’intérieur du livret, il livre un second clin d’œil en utilisant le demi soupir en guise de première lettre de son prénom.

Captivant de bout en bout, « Silence The 13th » révèle un répertoire de neuf titres aux climats riches et contrastés. Les échanges des trois instrumentistes laissent percevoir leur complicité, leur écoute mutuelle et la richesse de leur expression.

Trio complice

Toujours à la tête du trio qui réunit autour de lui, le guitariste Simon Martineau et le contrebassiste Georges Correia, le batteur Thomas Delor confirme sur son instrument ses talents de mélodiste avéré. Il ne se départit pas pour autant de ses singulières qualités de rythmicien qui à la fois propulse la musique, la souligne, la dynamise, la prolonge et la suspend tour à tour.

Subtil mélodiste, Thomas Delor développe sur sa batterie une palette expressive dont les nuances varient entre impétueuses fulgurances et délicats effleurements. C’est un bonheur absolu de l’écouter égrener note par note les thèmes sur les peaux de ses tambours ou de vibrer au gré de ses explosives envolées. La contrebasse de Georges Correia pulse efficacement et se fait lyrique lors d’improvisations inspirées. De la guitare de Simon Martineau s’échappent des accords lumineux et de splendides lignes mélodiques dont toute note superflue est bannie.

Sur les pistes du Silence

Thomas Delor propose un répertoire où alternent six compositions personnelles et trois reprises. Au fil des titres, les ambiances varient et permettent aux solistes de donner le meilleur d’eux-mêmes dans des contextes diversifiés. Il est plaisant de suivre les foulées musicales des trois musiciens sur les pistes du Silence.

Adepte de la logique et mathématicien dans l’âme, Thomas Delor intitule Syllogism le premier titre de l’album. Une mélodie troublante aux inflexions mystérieuses émerge d’une introduction au climat ondoyant où la guitare suspend ses accords avant de passer le relai à la contrebasse. Le batteur réactif et très inspiré stimule la guitare au son saturé dont le propos se fait réjouissant avant que n’advienne une conclusion groovy qui fédère les protagonistes autour de l’énergique batterie.

Silence the 13th qui donne son nom à l’album, ouvre avec une mélodie jouée en suspension par la contrebasse puis par la guitare. La guitare magicienne métamorphose ensuite le climat et l’espace semble se dilater jusqu’à atteindre l’infini où la musique atteint la sérénité.

Seul face à lui-même, sur Peaux pourries, le batteur fait ensuite délicatement chanter les peaux de ses fûts avec une allusion à La cucaracha. Le répertoire se poursuit avec My Little Suede Shoes que la batterie fredonne subtilement de manière ludique. Sur un tempo chaloupé, la composition de Charlie Parker prend un sacré coup de jeune. La guitare dialogue avec la batterie et reprend le thème truffé de citations parmi lesquelles se faufile Au Clair de la Lune. Cette superbe version du thème de Parker permet au batteur de montrer toute l’étendue de son talent à travers une véritable orchestration rythmique.

Plus loin, Providence Incitation ouvre un espace sonore que les musiciens explorent en totale interaction. Souple improvisation de la contrebasse, lumineux chorus de guitare et libre expression des baguettes. Sur Minefield, le trio invite ensuite l’oreille dans une déambulation contrastée sur les pentes du feeling et du blues. La guitare irradie d’un swing éclatant qui rappelle celui d’un certain Philip Catherine. La section rythmique pulse à merveille et l’on perçoit la joie que partagent les trois musiciens.

Confronté au défi d’interpréter Que reste -t-il de nos amours ?, le trio y parvient tout à fait et revitalise à merveille cette chanson de Charles Trenet. Les somptueux accords de la guitare sont mis en valeur par le jeu mélodiste de la batterie. Contrebasse, guitare et batterie offrent ensuite une version peu orthodoxe du Prélude Po.28, N°20 de Chopin. Après un début doté d’une grâce aux accents baroques, le trio opte pour une effervescence décapante et enrockée.

Sur le dernier titre de l’album, Une soupe, et au lit, le trio surfe avec souplesse sur la vague du swing et incarne à merveille cette alternance tension/détente propre au jazz.

Sur son deuxième album, « Silence The 13th », le trio de Thomas Delor convie le silence en guise de treizième note de la gamme, ce qui en dit long sur sa conception de la musique dont le spectre explore une palette de nuances dont les variations s’étendent du murmure le plus délicat à l’explosion la plus vive.

Echo#5-Jazz à Vienne 2021

Echo#5-Jazz à Vienne 2021

Avec un double plateau alléchant et des conditions atmosphériques estivales, la soirée du 05 juillet 2021 du festival Jazz à Vienne a comblé le public du Théâtre Antique. Après Vincent Peirani et ses invités, le contrebassiste Avishai Cohen venu en trio a offert une prestation magistrale. Les vibrations musicales ont déclenché les ovations d’une foule enthousiaste qui a apprécié l’engagement et la générosité des musiciens.

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Pour la dixième soirée de la 40ème édition de Jazz à Vienne le festival propose un double plateau. Raul Midón ouvre la soirée puis Manu Katché recrée sur la scène l’esprit du projet One Shot Not sur la chaîne Arte. Au programme une farandole d’invités, Célia Kameni, Raul Midón, Jazzy Bazz, Sophie Hunger, Michel Jonasz et en invité surprise… Sting dont la prestation a enflammé les gradins du du Théâtre Antique.

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Tous les éléments étaient au rendez-vous pour que la soirée Cuba de la 40ème édition du festival Jazz à Vienne soit une réussite. Après la musique rutilante du sextet mené par le bassiste et chanteur Richard Bona & le pianiste Alfredo Rogridez, la star cubaine Roberto n’a pas été en reste et a offert au public une prestation généreuse. La présence à ses côtés d’Omara Portuondo a insufflé un brin de tendre nostalgie à un set fort dynamique au demeurant.

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Shang Ziming Quartet présente « Bridge of Soul »

Shang Ziming Quartet présente « Bridge of Soul »

Modernité, musicalité, énergie et passion

A n’en pas douter, l’album « Bridge of Soul », sorti le 27 avril 2020, constitue l’une des meilleures surprises de cette rentrée post-confinement 2020. Enregistré à Budapest fin février 2020 par un quartet international, le Shang Ziming Quartet, cet opus d’une musicalité inouïe propulse une musique moderne, énergique et innovante portée par la ferveur et la virtuosité des musiciens

couverture de l'album Bridge of Soul du Shang Ziming Quartet avec Christophe MonniotLe talentueux batteur chinois, Shang Ziming a gagné Budapest où il a rejoint le fougueux saxophoniste français Christophe Monniot et deux artistes hongrois, le pianiste Dezsö Olàh et le contrebassiste Péter Olàh. A la tête de ce quartet de jazz de haute volée, il enregistre « Bridge of Soul » (TOM TOM Records) qui brille par la puissance de jeu du collectif et par une dynamique hors-normes.

Les musiciens conjuguent leur talent et leur inventivité au service du collectif. Au final, la puissance de Shang Ziming Quartet transcende la somme de celles des quatre individualités musicales dont il est constitué.

Shang Ziming Quartet présente « Bridge of Soul », un album redoutable de modernité, de musicalité, d’énergie et de passion.

Il était une fois, un quartet international

Un saxophoniste français rencontre…

Explorateur incessant et instrumentiste hors pair, le saxophoniste et compositeur Christophe Monniot fait preuve d’une curiosité et d’une ouverture d’esprit peu communes. Fort de ces atouts, il inscrit sa démarche d’artiste dans un processus constant de recherche, d’exploration et de création. Il affectionne les rencontres musicales et diversifie les projets.

Après « Une nouvelle terre » (2017), « Jericho Sinfonia » (2018) et « Hymnes à l’amour » (2018), ses pas le mènent de nouveau à Budapest où il a déjà enregistré « This is C’est la vie » (2010) et « Organic Food » (2016) avec Ozone Quartet sous le label hongrois BMC. C’est aussi chez BMC qu’il a enregistré « Density of Standards » (2017) aux côtés du pianiste Béla Szakcsi Lakatos, légende du jazz hongrois et « père » des musiciens tziganes hongrois actuels.

… un batteur chinois et deux virtuoses hongrois

A Budapest, Christophe Monniot rencontre le trio formé du batteur chinois Shang Ziming qui enseigne dans une grande université du nord de la Chine et deux musiciens issus de la communauté tzigane hongroise, le pianiste hongrois Dezsö Olàh qui brille autant dans l’idiome classique qu’en jazz et le contrebassiste Péter Olàh, lesquels n’ont aucun lien de parenté malgré leur patronyme commun. Tous les trois ont déjà eu l’occasion de tourner en Chine. Ils accueillent le saxophoniste sur un répertoire écrit par Dezsö Olàh début février 2020 au festival de jazz de Budapest.

Le courant passe et … fin février 2020, Shang Ziming Quartet entre au TOM-TOM Studio de Budapest pour enregistrer l’album « Bridge of Soul » qui porte le nom d’une composition de Shang Ziming. Les cinq autres titres sont à porter au crédit de Dezsö Olàh.

Impressions musicales

Bouillonnement musical

D’une intensité innovante, Night in Budapest ouvre l’album par un bouillonnement musical que les quatre musiciens complices partagent avec un lyrisme et une fougue effrénée. Le chorus de l’alto dessine des arabesques balkaniques et offre une palette expressive élargie.

Histoire sensible

Shang Ziming conte ensuite une histoire sensible. Une étrange sérénité se dégage de l’exposé du thème puis, à travers des notes profondes et sensibles, le solo de contrebasse entame la narration. S’installe ensuite un dialogue chargé de frénésie entre l’alto bourdonnant et le piano élégant.

Entre harmonie et déchaînement

Plus loin, la ligne mélodique de Dream Theater est truffée de contrastes sonores qui s’imbriquent de façon harmonieuse. D’abord interrogatif, le chorus du piano se déchaine et stimule l’alto dont le jeu fougueux et délirant ébouriffe par son phrasé hyperbolique que soutient avec énergie le volcanique batteur. Pour finir, les quatre musiciens se retrouvent et tout s’apaise dans l’équilibre. Un morceau où musicalité et modernité coexistent avec bonheur.

Swing échevelé

Sur -30°, une composition au tempo très vif, le quartet opte pour un swing échevelé. De bout en bout, la ligne de basse sans faille dynamise l’expression des solistes. Le piano fougueux se déchaine et fait exploser les harmonies. Le sopranino ardent prend le relai et débride son expression. Sa frénésie inspirée contribue à faire plus encore monter le mercure. La batterie énergique s’en mêle et livre un chorus impétueux. Les ambiances de ce titre ne sont pas sans évoquer certaines prestations de « Quest ». Nul ne s’en plaindra, loin de là !

Respiration de charme

Ballade musicale, Eraser résonne telle une douce respiration. Après une délicate introduction du piano le sopranino expose une mélodie céleste qui contraste avec le bouillonnement passionné du titre précédent. Les cymbales frémissent, les turbulences s’effacent et se résolvent dans le chorus charnel et grave de la contrebasse. Inspiré, le saxophone se lance ensuite dans une effervescence multicolore qui élargit l’espace du paysage où le piano s’invite pour conclure  cette parenthèse de charme.

Tension musclée

L’album se termine avec Invisible Door, un titre investi par le jeu tendu de la batterie enthousiaste qui invite les autres instruments à débrider leur énergie. Les circonvolutions corsées du sopranino aux accents balkaniques investissent un registre félin où les suraigus maîtrisés bouleversent les tympans. Ce final musclé incite à reprendre l’écoute de l’album pour mieux s’imprégner de sa passion et de sa musicalité.

« Bridge of Soul », un jazz moderne et musical, vivifiant et nuancé sous-tendu par une écriture inspirée et de vibrantes improvisations. Riche en énergie, le jazz revitalisant du Shang Ziming Quartet bouillonne d’énergie, de swing et de liberté et possède un supplément d’âme tel, qu’on se prend à rêver que le jazz soit toujours ainsi habité.

Echo#5-Jazz à Vienne 2021

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Avec un double plateau alléchant et des conditions atmosphériques estivales, la soirée du 05 juillet 2021 du festival Jazz à Vienne a comblé le public du Théâtre Antique. Après Vincent Peirani et ses invités, le contrebassiste Avishai Cohen venu en trio a offert une prestation magistrale. Les vibrations musicales ont déclenché les ovations d’une foule enthousiaste qui a apprécié l’engagement et la générosité des musiciens.

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Solo Insolent #1 avec Fred Escoffier

Solo Insolent #1 avec Fred Escoffier

Live Mensuel #1 en participation libre du label Ouch ! Records

Le label indépendant Ouch ! Records lance, sur son site, Solo Insolent, une émission live mensuelle en exclusivité et participation libre. A partir du dimanche 24 mai à 18 heures, captation et diffusion de concerts dans le grenier de Lionel Martin, saxophoniste, compositeur et fondateur du label. Premier concert à suivre sur Ouch ! Records, celui du pianiste Fred Escoffier.

Invité par le Festival La grande côte en solitaire en avril 2020, le saxophoniste et responsable du label Ouch ! Records, Lionel Martin a proposé un concert live confiné présenté dans la chronique Jazz Confiné #4.

On le voit jouer et enregistrer devant ses vinyles, filmé en haute résolution par son fils Lucien Martin jeune réalisateur (Nalu Films Production). Germe alors l’idée chez lui, de profiter de ce dispositif pour enregistrer live d’autres musiciens du label ou proche de l’univers Ouch ! No Borders.

« Solo insolent »

En jouant dans la rue devant un public improvisé et volontaire Lionel Martin a évolué grâce à la générosité des passants. De la même manière les musiciens invités seront rémunérés pour leur performance grâce à l’implication des auditeurs qui pourront participer, à hauteur de leur souhait, au « chapeau ».Solo Insolent_Solo Insolent #1

Dans l’esprit du responsable du label Ouch ! Records, enregistrer, filmer, diffuser en direct un solo par mois, en condition live, permet de faire circuler et entendre l’inattendu inentendu. Avec à la clef, l’envie de créer du lien, de contribuer à faire découvrir les richesses, la différence, la singularité de chaque être musicien.

De l’idée à l’action, il n’y a qu’un pas que franchit vite Lionel Martin avec la création de « Solo insolent ». Cette émission live mensuelle en participation libre sur le site du label Ouch ! Records entre tout à fait en résonance avec le travail du label qui a toujours annoncé la couleur… No Borders !

Solo Insolent #1… Fred Escoffier

Après une formation classique, le pianiste Fred Escoffier rencontre Jean-Marie Machado et Martial Solal, avec lesquels il prend des cours. Il s’oriente alors vers un jazz enrichi d’une approche très contemporaine.

Aujourd’hui, le claviériste joue avec des ensembles électriques et développe ainsi un son très personnel entre guitares, percussions et orgues, sans pourtant oublier sa culture classique et jazz… En parallèle, il compose pour la danse contemporaine et compose et arrange pour de petites et grandes formations de jazz.

Au fil des ans et des scènes, Fred Escoffier a croisé entre autres, Ukandanz, Marc Ducret (Umlaut double trio), Jean Luc Ponty (hommage à Zappa), Jean François Jenny Clark, Thomas de Pourquery, Jeanne Added, Laurent Dehors, Philippe Katerine, MC Solar…. Actuellement on peut l’entendre avec Bruno Chevillon, Le Sacre du Tympan de Fred Pallem, Fabrice Martinez (4tet chut), Joce Mienniel, Magic Malik (ensemble op.cit.).

Le 24 mai à 18 heures, Fred Escoffier ouvre la série avec Solo Insolent #1

ICI… pour retrouver l’intégralité du Solo Insolent#1 de Fred Escoffier et participer librement.

Solo Insolent… la suite

En juin, Ouch ! Records donne rendez-vous avec le Solo Insolent de Nicolas Guay, guitariste virtuose, compositeur inventif, dont l’album Solo « Paradise Border » permet de découvrir l’univers musical.

Après avoir confié au label Ouch ! Records les bandes du mythique disque « Ellington on the air » édité en double LP par le label, le compositeur, clarinettiste et saxophoniste Louis Sclavis soutient le projet et se prêtera au jeu du solo en grenier.

A suivre aussi, le guitariste Nguyên Lê.

RV une fois par mois avec Solo Insolent, un Live mensuel en participation libre, les dimanches à 18 heures, en direct sur le site du label Ouch ! Records.

Echo#5-Jazz à Vienne 2021

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Maisons-Laffitte Jazz Festival#Digital Edition 2020

Maisons-Laffitte Jazz Festival#Digital Edition 2020

Alternative digitale… un remède aux annulations/reports

En raison de la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19, les organisations des festivals de jazz français se voient contraints, post-déconfinement, d’annuler et/ou reporter leurs éditions 2020 pour le plus grand désespoir des artistes et des publics. Dans le contexte actuel, le Maisons-Laffitte Jazz Festival choisit pourtant une autre option en proposant une… #Digital Edition 2020. Dans le paysage jazz, cette solution inédite réjouit !

Dans la France à peine sortie du confinement, les mesures sanitaires sont encore très strictes… « Aucun évènement réunissant plus de 5 000 personnes ne peut se dérouler sur le territoire de la République jusqu’au 31 août 2020 ».

Ainsi pour respecter ces contraintes sanitaires et ne faire prendre aucun risque au public, la plupart des organisateurs de concerts et festivals de jazz renoncent à ouvrir leurs scènes estivales en raison de la pandémie. Pourtant, Maisons-Laffitte Jazz Festival se démarque avec une formule innovante, une #Digital Edition 2020.

Annulations et reports en cascade

Dans ce contexte, on ne compte plus les concerts et festivals de jazz annulés ou reportés… Jazz à Vienne, Jazz in Marciac, Parfum de Jazz, Marseille Jazz des cinq continents, Jazz à Saint-Germain-des-Prés, Jazz sous les Pommiers, Nice Jazz Festival, Crest Jazz Festival, Jazz au Phare - Île de Ré, Jazz à Juan, Jazz à Foix, Jazz à Junas, Millau Jazz Festival, … et bien d’autres. Tant  la liste est si longue qu’il est impossible de tous les citer.

L’épreuve est difficile pour tous et touche l’ensemble des acteurs, musiciens, intermittents du spectacle, salariés et responsables des festivals.

De facto, tous les professionnels de la filière paient un lourd tribut à cette crise. Nombre de musiciens et techniciens possèdent le statut d’intermittents du spectacle et leurs conditions de travail sont fragilisées pour de longs mois car après l’été, il est à craindre que les conditions n’évoluent guère quant aux modalités d’accueil du public dans les salles de concerts. Par ricochet, le public se voit quant à lui, privé des rendez-vous avec les festivals de jazz annuels attendus chaque été avec impatience.

Certes, durant le confinement et aujourd’hui encore, nombreux sont les musiciens qui postent des vidéos sur les réseaux sociaux et la toile. Ces live streams leur permettent de continuer à créer. Pourtant ces échanges musicaux enregistrés à distance puis montés de manière plus ou moins artistique ne constituent qu’un pis-aller. En effet, jouer devant une caméra ou un téléphone ne remplace en rien pour l’artiste le défi et le plaisir que représente un concert joué seul ou en groupe devant un public en attente. De la même manière, pour le public, ces prestations distancielles ne procurent pas les mêmes sensations qu’une musique vécue et partagée dans les conditions du direct.

Alternative digitale, un remède innovant

Pour permettre, d’une part au public de vivre la musique en ligne à partir d’un terminal informatique, chez soi (ou n’importe où d’ailleurs), et d’autre part à tous les acteurs des spectacles de jazz d’être rémunérés pour leur travail, l’alternative digitale apparait comme une solution fort pertinente.

C’est cette option innovante qu’ont choisi les organisateurs et  Samuel Strouk, le directeur artistique du Maisons-Laffitte Jazz Festival.

Maisons-Laffitte Jazz Festival #Digital Edition 2020

Affiche Maisons-Laffitte Jazz Festival #Digital Edition 2020Au regard de la crise sanitaire 2020 liée à la pandémie de Covid-19, le Maisons-Laffitte Jazz Festival ne peut avoir lieu dans le format prévu initialement. Cependant, dans un esprit de solidarité envers les acteurs du secteur culturel et évènementiel, le festival prévoit d’ouvrir « ses portes » sur le web du 12 au 21 juin 2020.

Pour permettre aux artistes, aux techniciens et aux nombreux professionnels de la filière de renouer avec un engagement professionnel et rémunéré, les concerts du festival seront tournés dans l’Ancienne Eglise de Maisons-Laffitte dans les conditions optimales du live et dans le respect des mesures sanitaires.

Tournage des concerts

Ainsi, le tournage des concerts de cette édition digitale aura lieu les 27 et 28 mai 2020 à l’Ancienne Église de Maisons-Laffitte, lieu privilégié des festivaliers pour son acoustique exceptionnelle.

Réalisées dans le respect le plus strict des règles de distanciation sociale et des gestes barrière en vigueur, ces captations permettront aux artistes initialement programmés de montrer l’étendue de leur talent à travers des prestations live exigeantes et qualitatives, mais aussi des capsules vidéos bonus (avec making off et interviews des artistes).

Innovante, solidaire et mesurée, cette nouvelle formule choisie par Maisons-Laffitte Jazz Festival devrait aussi combler le public privé de la tenue du festival dans sa forme habituelle.

Programmation

Tous les concerts seront proposés en live stream sur la page Facebook du festival et sur son site Internet

Biréli Lagrène au Maisons Laffitte Jazz Festival Digital Edition 2020Bireli Lagrene Trio

Vingt ans après ses débuts, le talentueux guitariste Biréli Lagrène n’a rien perdu de son talent et continue d’ailleurs à renouveler son art. Il sera présent en trio avec le guitariste Adrien Moignard et le contrebassiste William Brunard.

VincentPeirani Joker au Maisons Laffitte Jazz Festival Digital Edition 2020Vincent Peirani Trio Joker

Menés par l’accordéoniste Vincent Peirani et nourris par de nombreuses influences musicales, le guitariste Federico Casagrande et le batteur Ziv Ravitz construisent un univers alternatif où leurs instruments se croisent pour offrir une musique libre et imprévisible. Trois jokers qui se complètent ou s’opposent pour le meilleur de la musique.

Andér Ceccarelli au Maisons-Laffitte Jazz Festival #Digital Edition 2020Andre Ceccarelli Trio

Considéré comme l’un des meilleurs batteurs français actuels, André Ceccarelli a joué avec les plus grands et a aussi enregistré un grand nombre de disques sous son nom. On le retrouvera tambour battant à la tête de son trio qui réunit autour de lui le pianiste Alain Goualch et le contrebassiste Diego Imbert.

Paul Lay trio au au Maisons Laffitte Jazz Festival Digital Edition 2020Paul Lay Deep Rivers Trio

Pour commémorer les 100 ans de l’arrivée du jazz en Europe, le pianiste Paul Lay a conçu le projet « Deep Rivers » où il reprend des chansons folkloriques américaines de la fin de la guerre de Sécession jusqu’aux années 60 auxquelles s’ajoutent quatre de ses compositions. Accompagné de ses partenaires complices, la chanteuse suédoise Isabel Sörling et le contrebassiste Simon Tailleu, Paul Lay propose un hommage musical subtil et riche en émotions.

Theo Ceccaldi Trio Django au Maisons Laffitte Jazz Festival Dugital Edition 2020Theo Ceccaldi Trio Django

Avec son projet « Django », le virtuose Théo Ceccaldi croise les cordes de son violon à celles de la guitare électrique de Guillaume Aknine et du violoncelle de son frère Valentin Ceccaldi. Entre frénésie et délicatesse, le trio déchaîne son talent avec tendresse pour rendre un hommage inventif, moderne et singulier à Django Reinhardt.

Anne Paceo Quintet

Anne Paceo au Maisons-Laffitte Jazz Festival #Digital Edition

Anne Paceo@Sylvain Gripoix

Derrière les fûts et cymbales de sa batterie, Anne Paceo se joue des codes, des styles et joue des frontières entre les genres musicaux. Avec le guitariste Pierre Perchaud, le pianiste Léo Montana, le contrebassiste Joan Eche-Puig et le saxophoniste Christophe Panzani, elle révèle les différentes facettes de son identité musicale qui allie, dans une subtile alchimie audace, émotion et poésie.

David Linx Quartet

Chanteur incontournable dans le paysage du jazz, le chanteur David Linx possède un ADN musical hors norme et fait référence dans le monde du jazz vocal actuel. Toujours évolutif, il ne cesse de questionner son art pour mieux le renouveler et enchaîne les projets, avec le Brussels Jazz Orchestra,  en quartet avec David Linx Quartet au au Maisons Laffitte Jazz Festival Digital Edition 2020le projet « 7000 Miles « , en quintet avec son projet « Chronicles » ou en duo avec Michel Hatzigeorgiou. Entre force et délicatesse, sa voix singulière continue à étonner et à charmer. Jamais démonstratif, son chant voltige en totale apesanteur. Pour l’occasion, il sera entouré du pianiste Gregory Privat, du contrebassiste Chris Jennings et du batteur Arnaud Dolmen pour présenter son récent projet « Skin In The Game ».

Rendez-Vous pour une expérience musicale inédite avec l’édition 100% digitale du Maisons-Laffitte Jazz Festival ! A découvrir en live stream sur Facebook Live, Youtube Live et sur le site web du Maisons-Laffitte Jazz Festival, à 18h du 12 au 21 juin 2020.

Echo#5-Jazz à Vienne 2021

Echo#5-Jazz à Vienne 2021

Avec un double plateau alléchant et des conditions atmosphériques estivales, la soirée du 05 juillet 2021 du festival Jazz à Vienne a comblé le public du Théâtre Antique. Après Vincent Peirani et ses invités, le contrebassiste Avishai Cohen venu en trio a offert une prestation magistrale. Les vibrations musicales ont déclenché les ovations d’une foule enthousiaste qui a apprécié l’engagement et la générosité des musiciens.

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Echo#5-Jazz à Vienne 2021

Echo#4-Jazz à Vienne 2021

Pour la dixième soirée de la 40ème édition de Jazz à Vienne le festival propose un double plateau. Raul Midón ouvre la soirée puis Manu Katché recrée sur la scène l’esprit du projet One Shot Not sur la chaîne Arte. Au programme une farandole d’invités, Célia Kameni, Raul Midón, Jazzy Bazz, Sophie Hunger, Michel Jonasz et en invité surprise… Sting dont la prestation a enflammé les gradins du du Théâtre Antique.

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Echo#5-Jazz à Vienne 2021

Echo#3-Jazz à Vienne 2021

Tous les éléments étaient au rendez-vous pour que la soirée Cuba de la 40ème édition du festival Jazz à Vienne soit une réussite. Après la musique rutilante du sextet mené par le bassiste et chanteur Richard Bona & le pianiste Alfredo Rogridez, la star cubaine Roberto n’a pas été en reste et a offert au public une prestation généreuse. La présence à ses côtés d’Omara Portuondo a insufflé un brin de tendre nostalgie à un set fort dynamique au demeurant.

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