Ibrahim Maalouf annonce « 40 Mélodies »

Ibrahim Maalouf annonce « 40 Mélodies »

Un duo intimiste pour ses 40 ans

Le trompettiste Ibrahim Maalouf annonce pour le 06 novembre 2020, la sortie de son 12ème album studio, « 40 Mélodies », en référence aux 40 bougies qu’il aura soufflées la veille, date de son anniversaire. Avec le guitariste François Delporte, il revisite les mélodies qui ont émaillé ses disques et ses concerts. Un album intimiste qui revient à l’essentiel… une trompette et une guitare.

Ibrahim Maalouf annonce son album 40 mélodies enregistré avec François DelporteAprès de nombreuses récompenses et une carrière de 30 ans sur les scènes nationales et internationales, le trompettiste, instrumentiste et compositeur Ibrahim Maalouf propose pour ses 40 ans, un projet en duo avec son compagnon et collaborateur de plus de 10 ans, le guitariste belge François Delporte.

En 15 ans de discographie, « 40 Mélodies » se profile comme un album atypique, un projet intimiste qui contraste avec ses productions habituelles.

40 ans, 40 mélodies… et même plus

Ibrahim Maalouf annonce 40 MélodiesCe douzième album studio revisite les mélodies qui ont marqué et balisé la carrière du trompettiste, avec trois titres inédits en prime.

Sur quelques morceaux, le duo est rejoint par de prestigieux invitésv: Jon Batiste, Marcus Miller, Trilok Gurtu, Richard Bona, Alfredo Rodriguez, Hüsnü Senlendrici, Sting, Arturo Sandoval, Vassilis Saleas, Matthieu Chedid, Munir Hosn, Jowee Omicil, Fred Yonnet et Sarah Reich.

En attendant de souffler les 40 bougies…

Né à Beyrouth en 1980, Ibrahim Maalouf s’est produit en concert à l’âge de 8 ans et demi aux côtés de son père avec lequel il jouait des improvisations de musique arabe ou des mélodies de musique baroque lesquelles ont participé à construire sa culture musicale.

Les années ont passé et aujourd’hui, le musicien fait partie des artistes les plus populaires des scènes françaises et son travail est reconnu à l’international.

En amont de la sortie de l’album « 40 Mélodies » attendu pour le 06 novembre 2020, le trompettiste Ibrahim Maalouf dévoile un clip filmé en septembre 2020 aux Arènes de Nîmes, au soleil couchant. Après les fatales explosions qui ont touché Beyrouth, l’élégante mélodie de son emblématique titre Beirut s’élève comme un hommage vibrant à son pays d’origine dont la capitale a récemment été touchée par de délétères explosions.

Legraux Tobrogoï, énergique et enflammé

Legraux Tobrogoï, énergique et enflammé

Avec huit plages de musique instrumentale, « Pantagruel Résolu » ouvre l’appétit des amateurs de musique vigoureuse et réjouissante. Le sextet Legraux Tobrogoï n’en finit pas de faire résonner ses vociférations énergiques et enflammées. Déterminé à faire bouillonner les notes et à asticoter les portées, les loustics toulousains stimulent les oreilles qui auraient eu le malheur de s’endormir ! Pas question de résister à ce « Pantagruel Résolu ». C’est furieux et ça groove de toute part à qui mieux mieux !

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La musique antidépressive de Flukten

La musique antidépressive de Flukten

Sur son premier album, « Velkommen håp », le groupe norvégien Flukten propose une musique stimulante et surprenante. Elle s’aventure dans les contrées de l’avant-garde où la liberté est reine mais demeure ancrée dans la tradition du jazz. Décapante et percutante, elle réveille les sens. Pourvoyeuse d’émotions, elle fait rêver. Un album énergique et joyeux dont les vertus antidépressives sont à louer.

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« Mary’s Ideas » par le Umlaut Big Band

« Mary’s Ideas » par le Umlaut Big Band

Sur le double album intitulé « Mary’s Ideas » le Umlaut Big Band rend hommage à Mary Lou Williams. Conduit par Pierre-Antoine Badaroux, le big band français donne vie à de nombreuses pièces de cette compositrice, pianiste, arrangeuse et cheffe d’orchestre américaine que l’histoire du jazz a presque oubliée. A partir de manuscrits originaux, cet hommage réhabilite cette incontournable figure du jazz. Blues et swing, entre tradition et invention, 42 titres à savourer dès le 17 septembre 2021.

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Fred Pallem & Le Sacre du Tympan racontent Les Fables de La Fontaine

Fred Pallem & Le Sacre du Tympan racontent Les Fables de La Fontaine

La musique sublime les mots

Sur leur nouvel opus, Fred Pallem & Le Sacre du Tympan font plus que raconter les Fables de la Fontaine. Leur musique réveille les textes du grand fabuliste qui s’en trouvent sublimés. Avec un brin d’insolence et un zeste d’amusement, les voix des récitants projettent dans le 21ème siècle les mots du 17ème qui demeurent d’une grande actualité. Les oreilles se régalent de ces quatorze titres où mots et musique s’accordent pour le meilleur.

Depuis 2002, le parcours de Fred Pallem témoigne d’hommages… au cinéma qui l’a nourri avec « Soundtrax » (2010), au compositeur de musiques de film François de Roubaix (2015), à l’esprit des films blaxploitation des années 70 avec « Soul Cinéma » (2017), aux dessins animés avec « Cartoons » (2017). En 2018, il livre l’épique « L’Odyssée » dont les huit compositions sonnent comme une BO.

Visuel de Fred Pallem & Le Sacre du Tympan racontent les Fables de La FontaineEn 2020, sur « Fred Pallem & le Sacre du Tympan racontent les Fables de la Fontaine » (Train Fantôme/l’Autre Distribution) à sortir le 16 octobre 2020, les mots se font complices de la musique… à moins qu’il ne s’agisse de l’inverse.

« Tout d’abord j’avais envie de composer de la musique autour d’une voix parlée ; m’imprégner du rythme des mots et de leurs sons, ressentir le tempo de la diction, puis écrire de la musique à partir de cela. Nous avons donc enregistré les voix en premier et les musiques ensuite. »

Les fables

Comment, parmi les deux-cent-quarante-trois fables de Jean de La Fontaine (1621-1695) Fred Pallem a-t-il déterminé celles qu’il allait doter d’un habillage musical ? Il ne s’en est point épanché mais au final, il en a choisi quatorze, toutes d’une fort grande actualité.

S’il donne à découvrir une fable érotique oubliée, Aimons, Foutons, certaines font partie de celles qui ont été et sont encore enseignées aux enfants de France comme Le héron, Les animaux malades de la peste, Le lion amoureux, La grenouille qui voulait se faire aussi grande que le bœuf, Le rat des villes et le rat des champs et Le Loup et l’agneau.

D’autres, certes moins familières, reviennent néanmoins en mémoire dès l’écoute, Le loup et le chien, L’enfant et le maître d’école, L’avare qui avait perdu son trésor, La forêt et le bûcheron, Les deux mulets et La mort et le malheureux.

Chacune des quatorze fables propose un climat particulier mais il saute aux oreilles comme une évidence. Sur chaque plage, deux musiques coexistent et se valorisent, celle des mots que délivrent les voix entre rap et poésie, et celle des instruments.

Les voix

Parmi les voix qui (ra)content les fables de La Fontaine choisies par Fred Pallem, on retrouve celles des fidèles comme Thomas de Pourquery (Aimons, Foutons), Sandra Nkaké (Les deux mulets), Dom Farkas (Le héron), Elise Caron (L’avare qui avait perdu son trésor), Marcel Kanche (La mort et le malheureux) mais aussi celles de l’humoriste Nicole Ferroni (Les animaux malades de la peste), de la productrice radio Rebecca Manzoni (Le loup et le chien), du comédien Thomas Scimeca (La grenouille qui voulait se faire aussi grande que le bœuf) ou encore Pascal Mendelson (L’homme et la couleuvre).

On craque littéralement pour Le Loup et l’agneau conté par Arnaud Aymard aka L’Oiseau Bleu.

Les climats musicaux

Les quatorze titres empruntent à différentes formes musicales chères au bassiste compositeur, country, funk, soul, musique de film, musique classique, musique contemporaine. Une section rythmique réunit la guitare de Ludovic Bruni et la batterie de Vincent Taeger et Fred Pallem s’est chargé des autres instruments (Burns Bison 1964, Fender Jazz Bass 1963, Roland SH2000, Baldwin Harpsichord, Hohner Clavinet D6, Wurlitzer 200A, Korg MS20, Celesta, guimbarde, …).

Sur Le Lion Amoureux, la flûte alto de Rémi Sciuto rejoint la voix de Barbara Carlotti. Une section de cordes intervient sur huit des quatorze titres, seule ou en association avec les autres instruments. Thomas De Pourquery ne se contente pas de poser sa voix sur la fable érotique de Jean de La Fontaine, il émaille Aimons, Foutons d’un éruptif solo de son saxophone alto.

Fred Pallem & Le Sacre du Tympan ont réussi un superbe défi : parer d’un groove très actuel les traditionnelles Fables de la Fontaine. Pourvu que les enseignants de France y soient sensibles et proposent cette réalisation singulière comme modèle aux enfants afin de les engager à leur tour à s’exprimer de manière libre et créative… en attendant, voix, cordes et rythmiques font vibrer les tympans des adultes curieux.

Rendez-vous en 2021, le 20 février à 18h, le 21 février à 11h et 16h30 à la Philharmonie de Paris pour écouter en live, les Fables de la Fontaine par Fred Pallem & Le Sacre du Tympan.

Legraux Tobrogoï, énergique et enflammé

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Avec huit plages de musique instrumentale, « Pantagruel Résolu » ouvre l’appétit des amateurs de musique vigoureuse et réjouissante. Le sextet Legraux Tobrogoï n’en finit pas de faire résonner ses vociférations énergiques et enflammées. Déterminé à faire bouillonner les notes et à asticoter les portées, les loustics toulousains stimulent les oreilles qui auraient eu le malheur de s’endormir ! Pas question de résister à ce « Pantagruel Résolu ». C’est furieux et ça groove de toute part à qui mieux mieux !

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La musique antidépressive de Flukten

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Sur son premier album, « Velkommen håp », le groupe norvégien Flukten propose une musique stimulante et surprenante. Elle s’aventure dans les contrées de l’avant-garde où la liberté est reine mais demeure ancrée dans la tradition du jazz. Décapante et percutante, elle réveille les sens. Pourvoyeuse d’émotions, elle fait rêver. Un album énergique et joyeux dont les vertus antidépressives sont à louer.

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« Mary’s Ideas » par le Umlaut Big Band

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Sur le double album intitulé « Mary’s Ideas » le Umlaut Big Band rend hommage à Mary Lou Williams. Conduit par Pierre-Antoine Badaroux, le big band français donne vie à de nombreuses pièces de cette compositrice, pianiste, arrangeuse et cheffe d’orchestre américaine que l’histoire du jazz a presque oubliée. A partir de manuscrits originaux, cet hommage réhabilite cette incontournable figure du jazz. Blues et swing, entre tradition et invention, 42 titres à savourer dès le 17 septembre 2021.

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« Solo(s) » de Lionel Martin

« Solo(s) » de Lionel Martin

Vibrations aériennes et telluriques

« Solo(s) » de Lionel Martin, un projet sonore organique et hypnotique. Une bande son nomade captée par Bertrand Larrieu au fil de déambulations urbaines. Cinq morceaux où alternent vibrations aériennes et telluriques. Créditée à Robert Combas, la pochette restitue la douce folie de ce « Mad Sax » qui ne cesse de renouveler son inspiration. Du 07 au 17 octobre 2020, le saxophoniste vit et joue dans un container devenu squat artistique où il propose ses « Variations musicales » durant le « Grand Barouf » du « Rhino Jazz(s) ». Lionel Martin, toujours énergique et libre !

couverture de "Solo(s)" de Lionel MartinSorti le 02 octobre 2020 en version digitale sur le label Cristal Records et en album vinyle sur Ouch! Records, « Solo(s) » de Lionel Martin vibre d’une énergie brute alimentée en prise directe avec l’environnement. Les textures sonores de l’album évoluent entre jazz et musique électronique avec de fulgurantes déchirures ouvertes sur un post-rock réinventé.

En sous-titrant son album « Solo(s) », « Je est un autre », Lionel Martin inscrit son inspiration dans les traces d’Arthur Rimbaud…

« Car Je est un autre. Si le cuivre s’éveille clairon, il n’y a rien de sa faute. Cela m’est évident : j’assiste à l’éclosion de ma pensée : je la regarde, je l’écoute : je lance un coup d’archet : la symphonie fait son remuement dans les profondeurs, ou vient d’un bond sur la scène. »

Lionel Martin, musicien, mais pas que…

Toujours épris de liberté, Lionel Martin diversifie ses aventures musicales.

Après ses aventures avec le « Trio Résistances », on l’a retrouvé en duo avec le pianiste Mario Stanchev autour des compositions de Louis Moreau Gottschalk sur « Jazz Before Jazz », en duo encore avec le batteur Sangoma Everett autour du disque « Afrique » de Count Basie sur « Revisiting Afrique », avec le groupe uKanDanZ dont les couleurs musicales mâtinées de rock et musique éthiopienne sur « Yeketelale » et sur les scènes du monde, avec le Quintet Madness Tenors qui réunit autour de lui ses compères Mario Stanchev, Benoit Keller (contrebasse), Ramon Lopez (batterie) et le saxophoniste américain George Garzone sur « Madness Tenors – Be Jazz for Jazz », mais aussi avec Louis Sclavis au sein du groupe « OSLO » aka « Ouch! Synthesis Liberty Ørchestra » ou avec Bunktilt qui réunit autour Fred Meyer (guitare), Thibault Martin (batterie) et Steve Mackay, le saxophoniste historique des Stooges.

Passionné de disques vinyles qu’il collectionne depuis longtemps, Lionel Martin est aussi à l’origine du label Ouch! Records dont le catalogue ne cesse de s’étoffer. Sur son site, le label propose une rubrique « Solo Insolent », une émission live mensuelle en exclusivité et participation libre.

On se souvient de « Lionel Martin sur un arbre perché » quand le saxophoniste jouait dans un cèdre du Jardin des Plantes de Rive-de-Gier lors de l’édition 2006 du « Rhino Jazz Festival ». Devenu « Rhino Jazz(s) », le festival invite de nouveau le musicien 07 au 17 octobre 2020 pour une performance peu commune, les “Variations musicales de Lionel Martin”, du jazz au rock en passant par la pop et Stravinsky. Dans son container, Lionel Martin vit et joue sa musique au gré des moments, des envies, des rencontres avec d’autres musiciens, invités par le saxophoniste durant le “Grand Barouf du Rhino” dans la Grande Usine Créative de la Cité du Design de Saint-Étienne.

Le squat créatif de Lionel Martin entre en résonance avec l’exposition et l’atelier éphémère de Robert Combas, musicien et peintre (à l’origine du mouvement artistique de la « figuration libre ») dont trois peintures illustrent la pochette de l’album « Solo(s) ».

« Solo(s) »

Enregistré par Bertrand Larrieu en 2019 sous un pont à Goussainville, dans différents sites du métro de Paris, dans les champs de la Beauce et en extérieur sur les bords de la Loire, « Solo(s) » restitue les atmosphères exaltantes créées par les saxophones et machines de Lionel Martin.

Entre flux aériens et vibrations telluriques, les improvisations de Lionel Martin s’abreuvent aux sources de la liberté et s’alimentent d’une quête intérieure exigeante. On voyage dans l’univers imaginaire du saxophoniste. Bien loin des chemins de la perfection, son monde empreint de spontanéité et de sincérité est éclairé par le doute et la recherche incessante de l’Ailleurs et de l’Autre.

Vibrer jusqu’à chuter

« Solo(s) » ouvre avec Vibrations. Telles des envolées cosmiques, les boucles du soprano interpénètrent le motif tellurique du ténor fougueux et s’installe alors le climat intersidéral d’un voyage musical qui devient peu à peu hypnotique. Plus loin, sur Fictions, le musicien invite à le rejoindre dans son vaisseau spatial imaginaire. A partir d’un motif itératif, le ténor dessine des arabesques, des circonvolutions sonores, ponctuées d’éructations, de frictions et de borborygmes alors que les bruits du métro s’intègrent au fil d’une complainte bluesy, une berceuse souterraine.

Un climat musical plus aérien s’installe ensuite sur Éternité. Un titre plus serein, truffé de motifs insolites et frénétiques d’inspiration mingusienne, qui se termine par une lamentation du ténor. L’oreille accède ensuite à Réalité où les saxophones se croisent. La ligne mélodique du soprano tente de se hisser au-dessus d’un florilège des sonorités de baryton, ténor et alto… et l’on est comme transporté dans une nature où des canards caquettent en palmant sur les rides d’un étang.

Avec La chute advient un changement de climat sonore. Il devient plus électro et incite à la danse. Les boucles répétitives rendent la musique plus organique, plus soul… la transe n’est pas loin !

« Solo(s) » de Lionel Martin, à écouter au casque et à fond !

Legraux Tobrogoï, énergique et enflammé

Legraux Tobrogoï, énergique et enflammé

Avec huit plages de musique instrumentale, « Pantagruel Résolu » ouvre l’appétit des amateurs de musique vigoureuse et réjouissante. Le sextet Legraux Tobrogoï n’en finit pas de faire résonner ses vociférations énergiques et enflammées. Déterminé à faire bouillonner les notes et à asticoter les portées, les loustics toulousains stimulent les oreilles qui auraient eu le malheur de s’endormir ! Pas question de résister à ce « Pantagruel Résolu ». C’est furieux et ça groove de toute part à qui mieux mieux !

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La musique antidépressive de Flukten

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Sur son premier album, « Velkommen håp », le groupe norvégien Flukten propose une musique stimulante et surprenante. Elle s’aventure dans les contrées de l’avant-garde où la liberté est reine mais demeure ancrée dans la tradition du jazz. Décapante et percutante, elle réveille les sens. Pourvoyeuse d’émotions, elle fait rêver. Un album énergique et joyeux dont les vertus antidépressives sont à louer.

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« Mary’s Ideas » par le Umlaut Big Band

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Sur le double album intitulé « Mary’s Ideas » le Umlaut Big Band rend hommage à Mary Lou Williams. Conduit par Pierre-Antoine Badaroux, le big band français donne vie à de nombreuses pièces de cette compositrice, pianiste, arrangeuse et cheffe d’orchestre américaine que l’histoire du jazz a presque oubliée. A partir de manuscrits originaux, cet hommage réhabilite cette incontournable figure du jazz. Blues et swing, entre tradition et invention, 42 titres à savourer dès le 17 septembre 2021.

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Victoires du Jazz 2020

Victoire d’Honneur pour l’ONJ

Comme l’année précédente, le palmarès des Victoires du jazz 2020 a été dévoilé sur la page Facebook des Victoires du Jazz… 6 catégories, 11 lauréats avec nombreux ex æquo et une Victoire d’Honneur pour L’Orchestre National de Jazz dirigé par Frédéric Maurin. Cette année, en raison de l’épidémie de Covid, pas de cérémonie mais un documentaire de présentation des lauréats à venir le 24 octobre 2020 dans Passage des Arts, sur France 5 à 22h30.

Le 07 octobre 2020, l’Académie des Victoires du Jazz a récompensé 11 lauréats dans 6 catégories… « Artiste instrumental » , « Artiste vocal », « Groupe », « Album », « Révélation » et « Album de Musiques du Monde » et, cerise sur le gâteau, le retour cette année, de la catégorie « Victoire d’Honneur ».

Le Palmarès des Victoires du Jazz

« Artiste Instrumental »

Deux pianistes sont récompensés ex aequo dans cette catégorie, Paul Lay & Laurent Coulondre.

  • Pianiste, organiste et claviériste, le Nîmois Laurent Coulondre diversifie les projets. Son dernier album, « Michel On My Mind », paru en 2019 rend hommage à Michel Petrucciani.

« Artiste vocal »

Cette récompense revient à Leïla Martial dont l’univers sans limite ne cesse de surprendre et de ravir. Le 12 avril 2019 la chanteuse a sorti le surprenant « Warm Canto » chez Laborie Jazz. En octobre 2020, elle ne cesse de se renouveler.

« Groupe »

Trois groupes sont proclamés ex æquo dans cette catégorie : Trio Viret, Dal Sasso Big Band & Magma.

  • En 2019, Jean-Philippe Viret a célébré ses 60 ans, ses 40 ans de carrière, les 20 ans de son Trio Viret et un 10ème album sous son nom, “Ivresse” paru chez Mélisse/Outhere.

  • A la tête du Dal Sasso Big Band, le compositeur et arrangeur Christophe Dal Sasso a sorti en 2019 « The Palmer Suite », un disque qui retrace en musique deux siècles d’histoire d’un de plus prestigieux vignobles de Bordeaux sur le label jazz&people.

  • Le groupe culte Magma a fêté ses 50 ans avec faste en 2019, avec la sortie de l’album « Zëss », le Jour du Néant (SeventhRecords/Bertus France).

« Album »

C’est le très hot « Cooking » (Gazebo/L’autre Distribution) de Géraldine Laurent qui est déclaré « Album » de l’année. Un opus effervescent qui comble les sens. On l’écoute Géraldine Laurent sans se lasser, et on en redemande !

« Révélation »

Une pianiste et un saxophoniste sont déclarés lauréats ex æquo : Macha Gharibian & Christophe Panzani.

« Album de Musiques du Monde »

La récompense revient à l’album « Visto en el Jueves » de la chanteuse espagnole de flamenco Rocío Márquez.

« Victoire d’Honneur »

Cette récompense revient à l’Orchestre National de Jazz de Frédéric Maurin. Directeur artistique de l’ONJ depuis janvier 2019, le compositeur et guitariste Frédéric Maurin fait coup double le 21 août 2020 avec une double sortie d’albums. Deux répertoires, deux esthétiques, un album live et un autre studio. Deux réussites absolues ! Une Victoire d’Honneur méritée à double titre pour…

Un documentaire de présentation des lauréats réalisé par Thierry Teston, sera diffusé le 24 octobre 2020 dans Passage des Arts, sur France 5 à 22h30… pour ne rien changer, dans les médias généralistes nationaux, le jazz demeure quasi confidentiel.

Legraux Tobrogoï, énergique et enflammé

Legraux Tobrogoï, énergique et enflammé

Avec huit plages de musique instrumentale, « Pantagruel Résolu » ouvre l’appétit des amateurs de musique vigoureuse et réjouissante. Le sextet Legraux Tobrogoï n’en finit pas de faire résonner ses vociférations énergiques et enflammées. Déterminé à faire bouillonner les notes et à asticoter les portées, les loustics toulousains stimulent les oreilles qui auraient eu le malheur de s’endormir ! Pas question de résister à ce « Pantagruel Résolu ». C’est furieux et ça groove de toute part à qui mieux mieux !

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La musique antidépressive de Flukten

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Sur son premier album, « Velkommen håp », le groupe norvégien Flukten propose une musique stimulante et surprenante. Elle s’aventure dans les contrées de l’avant-garde où la liberté est reine mais demeure ancrée dans la tradition du jazz. Décapante et percutante, elle réveille les sens. Pourvoyeuse d’émotions, elle fait rêver. Un album énergique et joyeux dont les vertus antidépressives sont à louer.

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« Mary’s Ideas » par le Umlaut Big Band

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Diana Krall revient avec « This Dream of You »

Diana Krall revient avec « This Dream of You »

Un enchantement au swing pastel

C’est un morceau de Bob Dylan qui donne son titre à cet album où Diana Krall revisite avec élégance onze grands standards du jazz. Trois ans après « Turn up the quiet », la diva revient avec « This Dream of You » (Verve Records/Universal). Un album pastel riche d’un swing intime que la pianiste et chanteuse canadienne offre en hommage à son producteur Tommy Lipuma, disparu en 2017. Un opus enchanteur qui fait rêver et oublier la sinistrose ambiante.

Diana Krall revient l'album This Dream of YouDeux ans après “Love Is Here To Stay”, enregistré avec Tony Bennett, Diana Krall revient avec l’élégant et intime, « This Dream of You » (Verve Records/Universal) sorti le 25 septembre 2020.

La pianiste et chanteuse canadienne a conçu cet opus comme un hommage à son producteur, mentor et ami Tommy LiPuma, disparu en 2017, à 80 ans, après avoir été présent à ses côtés depuis son deuxième disque « Only Trust Your Heart » (1995) jusqu’à son quinzième album « Turn Up The Quiet » (Verve/Universal).

Les morceaux de « This Dream of You » sont issus des mêmes sessions de 2016 et 2017 que les titres gravés sur « Turn Up The Quiet » sorti il y a trois ans. En mai 2020, Diana Krall a elle-même produit cet album, lequel a été mixé par Al Schmitt, en grande proximité avec la pianiste. Leur collaboration fort réussie ménage tout au long des 12 titres, un climat intime et minimaliste au swing pastel.

Du duo au sextet… et une pincée de cordes

Sur « This Dream of You », Diana Krall se produit en duo, trio, quartet, quintet et même sextet. Quelques orchestrations de cordes émaillent l’album.

En duo, elle dialogue avec le bassiste John Clayton sur I Wished On The Moon et est accompagnée par le piano d’Alan Broadbent sur deux titres, More Than You Know et Don’t Smoke In Bed. C’est ce même Alan Broadbent qui a conçu les arrangements de cordes de But Beautiful et Autumn In New York.

On retrouve la chanteuse et pianiste en trio avec le contrebassiste Christian McBride et le guitariste Russell Malone sur There’s No You et Autumn in New York où Alan Broadbent dirige la section de cordes et elle se produit en quartet avec ses complices John Clayton (contrebasse), Jeff Hamilton (batterie) et Anthony Wilson (guitare) sur Almost Like Being In Love et That’s All.

C’est en quintet avec le guitariste Marc Ribot, le violoniste Stuart Duncan et une section rythmique composée de Tony Garnier à la basse et de Karriem Riggins à la batterie que Diana Krall interprète Just You, Just Me, et How Deep Is The Ocean d’Iving Berling. Sur la chanson titre de l’album, This Dream Of You de Bob Dylan, Randall Krall les rejoint à l’accordéon et le quintet devient sextet.

Au fil des titres

L’album ouvre avec But Beautiful, la dernière chanson que Diana Krall avait travaillé avec Tommy LiPuma et qu’il aimait particulièrement. Accompagnée par un arrangement subtil et satiné de cordes, sa voix sensuelle caresse la superbe romance de Johnny Burke et Jimmy Van Heusen.

L’album se poursuit avec le swing tranquille de That’s All. La voix légèrement brumeuse de la chanteuse se déroule avec souplesse au-dessus de son jeu de piano articulé et expressif. C’est en trio que Diana Krall distille ensuite une version intime et raffinée de Autum in New York, la ballade de Vernon Duke dont elle étire le tempo. La voix soyeuse de la chanteuse, le somptueux contrechant de la guitare de Russel Malone et la délicate intervention des cordes font merveille.

Plus loin, le piano de Diana Krall impulse un swing exquis à Almost Like Being in Love avec ses compères John Clayton, Jeff Hamilton et Anthony Wilson. Le groove du morceau agit tel un véritable bain de jouvence. C’est ensuite un climat de romantisme avéré qui s’installe sur More Than You Know. La voix suave de la chanteuse est juste accompagnée par le piano de Alan Broadbent dont le jeu illumine le morceau de Vincent Youmans Rose and Eliscu.

Contraste rythmique marqué avec la version gorgée de swing de Just You, Just Me où le violon énergique de Stuart Duncan installe un climat musical bluegrass. Nouveau retour à la tranquillité avec l’enchanteur There’s No You sur lequel le chant sobre et voluptueux de Diana Krall est soutenu par la contrebasse de Christian McBride et mis en valeur par la guitare aérienne de Russell. Le climat serein persiste avec Don’t Smoke in Bed. La voix suave aux accents érotiques de Diana Krall dialogue avec le jeu parfait du pianiste Alan Broadbent. Musique en suspension… !

C’est ensuite la voix chargée d’émotion que Diana Krall conte This Dream of You, le titre de Bob Dylan. On se laisse transporter sans effort par le climat sonore de ce folk song où violon et accordéon contribuent à accentuer la dimension nostalgique du morceau. Nouveau changement de dynamique avec I Wished On The Moon. Porté par la pulsation complice et joyeuse de John Clayton, on ne doute pas que le swing inaltérable du piano alerte parvienne même à décrocher la lune…

Diana Krall métamorphose ensuite How Deep is the Ocean, le grand classique d’Irving Berlin. Comme voilée, sa voix semble surgir d’un univers enfumé d’où s’élève un court mais intense solo de la guitare de Marc Ribot. On plonge dans l’univers du blues avec bonheur. L’album se termine avec une version empreinte d’une légèreté peu commune de Singing in The Rain. Portée par les balais délicats de la batterie et en appui sur la solide contrebasse, la voix se joue du tempo alors que le piano danse avec swing au-dessus des flaques d’eau.

Legraux Tobrogoï, énergique et enflammé

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« Mary’s Ideas » par le Umlaut Big Band

« Mary’s Ideas » par le Umlaut Big Band

Sur le double album intitulé « Mary’s Ideas » le Umlaut Big Band rend hommage à Mary Lou Williams. Conduit par Pierre-Antoine Badaroux, le big band français donne vie à de nombreuses pièces de cette compositrice, pianiste, arrangeuse et cheffe d’orchestre américaine que l’histoire du jazz a presque oubliée. A partir de manuscrits originaux, cet hommage réhabilite cette incontournable figure du jazz. Blues et swing, entre tradition et invention, 42 titres à savourer dès le 17 septembre 2021.

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