Naïssam Jalal revient avec « Un Autre Monde »

Naïssam Jalal revient avec « Un Autre Monde »

Musique lumineuse habitée par la force

Pour le dixième anniversaire de son groupe « Rythms of Resistance », la flûtiste et compositrice Naïssam Jalal revient avec le double album « Un Autre Monde ». Dans ce troisième opus, la musicienne lance un cri d’alarme et imagine un autre monde issu de ses aspirations et de ses rêves. Un manifeste musical lumineux empreint de force et de liberté.

Après « Osloob Hayati » (2015) et « Almot Wala Almazala » (2016), l’artiste compositrice et flûtiste Naïssam Jalal poursuit sa route. A la tête de son quintet, elle signe « Un Autre Monde » (Les Couleurs du Son//L’Autre Distribution), un double album sorti le 05 février 2021.

Dans ce troisième opus qui marque les dix ans de son ensemble « Rythms of Resistance », Naïssam Jalal a voulu « explorer de nouveaux territoires au niveau du sens comme de la matière sonore et continuer inlassablement à mélanger les esthétiques, les traditions pour laisser fleurir Un Autre Monde ».

Comme des images mises en musique, les morceaux de l’album « Un Nouveau Monde » mêlent sans frontière tradition orientale, jazz et musique classique. Une utopie musicale empreinte de lumière et de force à la fois.

Imaginer Un Autre Monde

visuel de l'album Un Autre Monde de Naïssam JalalNaïssam Jalal a intitulé son double album « Un Autre Monde » car depuis plusieurs années elle a « la sensation que le monde dans lequel on vit touche à sa fin et que l’on ne peut pas continuer comme ça ». Pour elle, dans le monde capitaliste « l’argent est maître de nos destins, le profit de certains vaut plus que nos vies et nos droits et notre liberté disparaissent de plus en plus et de plus en vite ». Elle dit voir « tous ces peuples en France ou ailleurs qui se soulèvent et se révoltent contre cet ordre là, et ce système et la nature aussi ».

C’est entre 2017 et 2020 que Naïssam Jalal a écrit le répertoire de son nouvel opus « Un Autre Monde ». Elle a ressenti le besoin de projeter en musique l’utopie du monde auquel elle aspire. Ainsi, le répertoire de ce nouvel album se veut le reflet de cet autre monde dont elle rêve, un monde où l’homme redonnerait sa place à la nature, « car on ne peut pas vivre sans la nature on peut pas vivre en dehors de la nature ». Cet autre monde appartiendrait aussi à l’autre, à « celui qui est différent parce que la haine et le racisme ne peuvent pas avoir de place dans cet autre monde »

Deux formations

Du groupe fondé à l’origine en 2011 par Naïssam Jalal (flûte, nay, voix), demeurent le saxophoniste franco-marocain Mehdi Chaib et le guitariste et violoncelliste allemand Karsten Hochapfelt ; exit Francesco Pastacaldi et Matyas Szandai. En 2020, sur « Un Autre Monde », la contrebasse est tenue de bout en bout par Damien Varaillon et la batterie par Arnaud Dolmen.

Ce double album « Un Nouveau Monde » s’inscrit tout à fait dans la continuité des deux premiers opus et permet de plus d’apprécier des musiques issues de deux contextes différents. Enregistré en studio, le CD1 propose sept titres interprétés par Naïssam Jalal & « Rythms of Resistance et enregistrés par Tom Van Den Heuvel au Studio Midlive de Villetaneuse alors que sur le CD2, le groupe est capté live sur scène, avec l’Orchestre National de Bretagne dirigé par la cheffe d’orchestre Zahia Ziouani. Les deux ensembles dialoguent et se mélangent avec une grande liberté, le quintet et l’orchestre se répartissant tour à tour le rôle de soliste et celui d’accompagnateur.

Impressions

Sur tous les morceaux, Naïssam Jalal allie avec virtuosité, souffle et vocalises. Ses propos lyriques et lumineux possèdent une force qui confine quelquefois à la violence. Dans son art, elle insuffle ses espoirs, ses révoltes et ses détresses, ce qui pour elle constitue la véracité de la vie et que soulignent les cris de son chant. Il est difficile de résister à la force de sa musique pulsatile auxquelles les rythmiques complexes confèrent une dimension hypnotisante.

Construit sur un rythme flamenco de buleria, le poignant Buleria Sarkhat Al Ard introduit la session studio du premier disque. Le titre résonne comme un véritable cri d’alarme devant les catastrophes sociales et écologiques. Le clip tourné dans une raffinerie abandonnée restitue d’ailleurs le « cri de la terre » (traduction de Sarkhat Al Ard).

Sur Samaï Al Andalu, on frissonne à l’écoute du magnifique solo développé, en réponse à la flûte, par le soprano voltigeur et véhément. Violoncelle et contrebasse croisent leurs chants voluptueux sur les chemins de Promenade au bord du rêve, soutenus par une rythmique aux nuances multiples et rejoints par le souffle délicat de la flûte. La voix de Naïssam Jalal ouvre D’ailleurs nous sommes d’ici, le dernier titre du disque studio. Dans le texte qu’elle lit en introduction, elle fait rimer détresse avec tendresse. Il en découle une émotion sensible avant que les cordes de la guitare électrique ne se fassent entendre intensément et instaurent un climat empreint d’une force presque tellurique.

Le second disque ouvre avec Paysages de notre destin, un titre paisible où la guitare s’exprime avec souplesse et tendresse. Le quintet continue avec l’orchestre symphonique avec lequel il reprend Un sourire au cœur, Un monde neuf et Samaï Al Andalus, trois titres présents et enchaînés dans le même ordre que sur le premier CD. A l’écoute de ces trois titres, on perçoit de nouvelles couleurs, de nouvelles textures, comme si l’orchestre symphonique donnait une dimension plus aboutie à la musique de Naïssam Jalal.

On retrouve avec plaisir le morceau titre de son précédent album, Almot Wala Almazala qui termine l’album. Sur cette version, la flûtiste impressionne par sa virtuosité à mêler chants et cris à son souffle sur l’instrument. Après une douce coexistence entre flûte et orchestre symphonique, le quintet entre en action avec force et déclenche un séisme musical au-dessus duquel explosent les envolées furieuses de la flûte.

Si les Victoires du Jazz 2019 avaient désigné le précédent album de Naïssam Jalal, “Quest of the Invisible” dans une catégorie intitulée « album inclassable », peut-être le jury 2020 pourrait-il envisager de classer et récompenser « Un Autre Monde » dans la « catégorie Jazz », car la musique de Naïssam Jalal incarne tout à fait ce que le jazz prétend être. Un propos où se croisent des influences venues d’ici et d’ailleurs, une musique inventive qui n’hésite pas à transgresser les normes pour inventer et renouveler le style.

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Le pianiste Chick Corea est décédé

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Le jazz est en deuil

Le 09 février 2021, le pianiste et compositeur Chick Corea est mort à 79 ans à Tampa en Floride. Le jazz est en deuil et pleure la disparition de ce prodigieux artiste qui a opéré la fusion du jazz avec le rock et le funk. Sa contribution, majeure dans l’évolution du jazz contribue à faire de lui un musicien dont l’influence est encore perceptible aujourd’hui chez de nombreux artistes. Son empreinte demeure à jamais gravée dans l’univers du jazz.

C’est via un communiqué mis en ligne sur la page Facebook de Chick Corea que l’on a pris connaissance du décès de l’artiste suite à une « forme rare de cancer découvert très récemment ». Sur cette même page figure aussi un message rédigé par l’artiste lui-même : « Je veux remercier tous ceux qui, tout au long du voyage, ont contribué à faire briller de mille feux la musique. J’ai l’espoir que ceux qui ressentent l’envie de jouer, d’écrire, de se produire en spectacle puissent le faire. Si ce n’est pour eux-mêmes, alors pour nous autres. Pas seulement parce que le monde a besoin de plus d’artistes, mais parce que c’est plus amusant. »

Chick Corea©Sakuri Toshi

Chick Corea©Sakuri Toshi

Né le 12 juin 1941 d’un père trompettiste à Chelsea (Massachussetts, États-Unis), Armando Anthony dit Chick Corea a appris le piano et aussi la batterie avant de suivre l’enseignement de l’université Columbia de New York puis à la Juillard School. C’est en 1968, après avoir écouté Miles Davis qui jouait au Birdland de New-York avec John Cortrane. Cette rencontre a en quelque sorte constitué le prélude à son orientation dans le monde de jazz.

Après avoir débuté sa carrière auprès de Blue Mitchell et Cab Calloway, il joue auprès de Willie Bobo, Herbie Mann et Mongo Santamaria et pratique avec eux le jazz latin. En 1966, il enregistre « Sweet Rain » avec le groupe de Stan Getz qui compte alors Ron Carter (contrebasse) et Grady Tate (batterie). C’est la même année qu’il enregistre « Tones for Joan’s Bones », son premier opus en tant que leader avec Joe Farrell (flûte, saxophone ténor), Woody Shaw (trompette), Steve Swallow (contrebasse) et Joe Chambers (batterie). Il forme ensuite un trio avec Miroslav Vitous (contrebasse) et Roy Haynes (batterie) avec lesquels il enregistre en 1968 « Now He Sings, Now He Sobs ».

En septembre 1968, il remplace Herbie Hancock dans le groupe de Miles Davis et jusqu’en 1970, il développe sur son Fender Rhodes et son oscillateur Ring Modulator ses harmonies électriques auprès du trompettiste. Durant cette même période il a aussi participé à l’enregistrement de trois albums de Miles Davis, « Filles de Kilimandjaro » (1969), « In a silent way » (1969) et « Bitches Brew » (1970).

Entre 1970 et 1971, il fonde Circle, un groupe qui réunit autour de lui le contrebassiste Dave Holland, le batteur Barry Altschul et le saxophoniste Anthony Braxton. Avec eux il grave plusieurs albums (« Circling In », « Circulus », « Circle 1 » and « Circle 2 »). Après ce jazz d’avant garde, il constitue son propre groupe, Return to Forever. Aux côtés de Chick Corea, si le bassiste Stanley Clarke a été de toutes les formations, bien des musiciens se sont succédé auprès d’eux dans les différentes versions du groupe parmi lesquels, Bill Connors Joe Farrel, Al Di Meola, Flora Purim, Steve Gadd, Airto Moreira, Gerry Brown et pour la dernière formation, Lenny White, Frank Gambale et Jean-Luc Ponty en 2011.

Avec Return to Forever, Chick Corea a contribué à fonder, le jazz fusion où les synthétiseurs sont omniprésents.

Les années 80 ont marqué son retour à un jazz plus traditionnel avec son Akoustic Band sans pour autant tourner le dos à la musique électrique avec son Elektric Band. Au fil des ans, il a joué auprès des plus grands, Herbie Hancock, Pat Metheny, John McLauglin, Joe Henderson, les frères Brecker, Lee Konitz, Paco de Lucia, Bobby Mc Ferrin, Stefano Bollani, Bela Fleck, Friedrich Gulda et bien d’autres encore.

Durant six décennies, Chick Corea n’a cessé de renouveler son art et de forger un style très personnel au lyrisme contenu et au toucher mordant. Avec panache, il remporté 22 Grammy Awards entre 1975 et 2019.

En sideman ou sous son propre nom, il a gravé plus d’une centaine d’albums dont beaucoup figurent sur le label Stretch Records qu’il a fondé en 1992. Parmi ses nombreux opus, on retient le marginal double album « Plays » ressorti en 2020 se distingue. le pianiste y interprète 18 titres où jazz et musique classique (Scarlatti, Mozart, Scriabinn Chopin) côtoient des compositions pour enfants. Ses deux derniers albums remontent à 2018 pour le double album « Chinese Butterfly » (Concord/Universal) au funk imparable, aux envolées lyriques et aux improvisations hispanisantes et à 2019 pour « Antidote » (Concord/Universal) où le pianiste plonge dans son héritage musical espagnol, latin et flamenco.

Nombre de ses compositions sont déjà devenues des standards et sont passées à la postérité comme Spain, 500 Miles High, La Fiesta ou Armando’s Rhumba.

On conservera à jamais le souvenir de cet artiste toujours souriant et attentif autant à ses musiciens qu’au public avec lequel il communiquait chaleureusement un certain 11 juillet 2016 à Jazz à Vienne, l’année de ses 75 ans, ou le 29 février 2020 à l’Auditorium de Lyon où Chick Corea jouait avec le contrebassiste Christian McBride et le batteur Brian Blade.

Chick Corea a réussi au-delà de ses espérances cette mission qu’il évoque dans le message posthume posté sur sa page Facebook, « apporter la joie de créer partout où je le pouvais, et l’avoir fait avec tous les artistes que j’admire le plus au monde aura été la richesse de ma vie ».

Arnaud Dolmen revient avec « Adjusting »

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Dans son nouvel opus, « Adjusting », annoncé pour le 28 janvier 2022, le batteur Arnaud Dolmen propose une musique complexe et incisive ancrée dans les rythmiques caribéennes et plus spécifiquement le gwoka guadeloupéen. En quartet avec ou sans piano, la batterie et la contrebasse complices croisent les notes avec trois saxophones ténors et des invités de choix. Un jazz libre et enivrant.

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Marco Vezzoso dévoile « Travel »

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Airelle Besson dévoile « Try ! »

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Entre ombre et lumière

La trompettiste Airelle Besson signe « Try ! », son deuxième album en tant que leader. A la tête de son quartet qui réunit la chanteuse Isabel Sörling au chant, le pianiste Benjamin Moussay et le batteur Fabrice Moreau, elle propose un opus envoûtant. Entre rêverie aérienne et lumineux contrejour, l’oreille flotte et échappe à l’attraction terrestre.

Plus de quatre ans après « Radio One », la trompettiste et compositrice Airelle Besson revient avec Isabel Sörling (chant), Benjamin Moussay (piano, Fender Rhodes, synthé basse) et Fabrice Moreau (batterie). Né entre les deux confinements de 2020, « Try ! » (Papillon Jaune/L’Autre Distribution) est annoncé pour le 05 février 2021.

Le quartet a fait plus qu’essayer… il a réussi un album dont le répertoire aérien enchante. Les tonalités subtiles de « Try ! » dansent entre ombre et lumière, entre terre et espace. Les émotions sont au rendez-vous.

Airelle Besson

La trompettiste émarge aujourd’hui parmi les figures du jazz qui comptent en Europe.

Diplômée du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris où elle a obtenu le premier prix de jazz avec mention très bien, à l’unanimité, en 2002, Airelle Besson double ses talents d’instrumentiste de ceux de compositrice et arrangeuse. Récompensée en 2015 du Prix Django Reinhardt du Meilleur musicien de l’année par l’Académie du Jazz et de la Victoire du Jazz dans la catégorie « Révélation », elle apparaît aujourd’hui sur une soixantaine d’albums et compte plus d’une centaine de compositions.

Elle s’investit dans de nombreux projets, un duo avec le violoncelliste Vincent Ségal, un autre avec l’accordéoniste Lionel Suarez, le trio Besson/Sternal/Burgwinkel. Elle est aussi membre du Quarteto Gardel de Lionel Suarez et du Trio Aïrés avec le pianiste Edouard Ferlet et le contrebassiste Stéphane Kerecki.

Airelle Besson Quartet

En tant que leader, Airelle Besson réunit autour d’elle, la chanteuse Isabel Sörling au chant, le pianiste Benjamin Moussay et le batteur Fabrice Moreau avec lesquels elle a sorti un premier album « Radio One » (2015). Cinq ans de tournées ont permis aux musiciens de se connaître et au groupe de se forger un son. Chacun a trouvé sa place mais le quartet se trouve confronté à la crise sanitaire et à son cortège de concerts annulés.

En août 2020, les quatre musiciens se retrouvent au Studio de la Buissonne. Airelle Besson fournit les partitions, les mélodies, les harmonies, les formes. Les autres membres du quartet apportent leur touche personnelle. Après quelques jours de répétitions, le groupe enregistre un nouveau répertoire, celui de « Try ! ».

« Try !  » onze titres pour rêver

Spontanée et souple, la musique des onze plages musicales de « Try !  » respire. Jeu aérien et mélodique de la trompettiste, voix pure et puissante de la chanteuse, atmosphères vaporeuses du piano et des claviers, délicatesse de la batterie.

En ouverture, les trois parties de The Sound of You Voice permettent d’apprécier dans un premier temps le pas de deux aérien et délicat qu’esquissent la trompette et la voix.

C’est ensuite un dialogue plein de ferveur qui se noue entre le Fender Rhodes et trompette. Après ce mouvement énergique et bouillonnant, le chant mystique et le son ouaté de la trompette dessinent une douce rêverie musicale. Plus loin, le climat envoûtant de Wild Animals accroche l’oreille… mélodie découpée, ritournelle partagée, silence pointillé, envolées croisées de la trompette et de la voix, rythmique fragmentée.

couverture de l'(album Try ! de Airelle BessonEntre ciel et terre, entre mélodie et rythme, Angel’s Dance offre un solo de trompette incisif et inspiré. Try ! déroule ensuite son atmosphère évanescente où le chant incantatoire et l’élégance de la trompette surnagent au-dessus des nappes électriques. Le contraste est grand, avec Patitoune, morceau déjanté aux interactions ludiques et à la rythmique tout en décalage.

Avec Uranus et Pluton, l’oreille rejoint les cieux où la voix céleste et la trompette cosmique tissent un climat de félicité. Sur les ailes de Fly Away, se continue un voyage musical astral. Portés par une rythmique propulsive, l’azur de la voix et le cristal du piano conversent et entrent en symbiose avec la sonorité diaphane de la trompette angélique.

Deux ambiances musicales se succèdent sur le morceau suivant intitulé Après la neige. D’abord, piano et trompette joignent leurs jeux lumineux à la voix chargée d’allégresse. Le Fender Rhodes installe ensuite un climat plus mélancolique dont s’imprègne la trompette à l’expression soudain assombrie. Au-dessus des arpèges du piano et du battement subtil de la rythmique, la voix s’élève vers les sphères de la spiritualité.

L’album se termine par Lulea’s Sunset, une ballade onirique où s’entrelacent à l’unisson les volutes aériennes de la voix et celles de la trompette à la sonorité phosphorescente.

Les rêveries aériennes et les échappées organiques de « Try ! » résultent de la superbe alchimie qui règne entre les quatre membres du groupe réuni autour d’Airelle Besson.

Arnaud Dolmen revient avec « Adjusting »

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Sandro Zerafa signe « Last Night When We Were Young »

Sandro Zerafa signe « Last Night When We Were Young »

Entre modernité et tradition

Sandro Zerafa signe « Last Night When We Were Young », son cinquième album en tant que leader. Le guitariste interprète des standards en duo avec le pianiste Vincent Bourgeyx ou en trio avec le contrebassiste Yoni Zelnik et le batteur Antoine Paganotti. Inscrit dans la grande tradition du jazz, le propos n’en est pas moins empreint de modernité. Un opus irradié de légèreté et de lumière.

Quatre ans après le lumineux « More Light », Sandro Zerafa revient avec « Last Night When We Were Young » enregistré en juin 2020 et sorti le 22 janvier 2021 sur le label Paris Jazz Underground (PJU). L’opus propose onze standards interprétés en duo avec le pianiste Vincent Bourgeyx ou en trio avec le contrebassiste Yoni Zelnik et le batteur Antoine Paganotti.

Inscrit dans la grande tradition du jazz, « Last Night When We Were Young » propose une musique énergique et élégante, souple et subtile. Après écoute, l’oreille en ressort détendue et apaisée.

« Last Night When We Were Young”

Ce nouvel album de Sandra Zerafa se différencie du reste de sa production. Il est le premier dont le répertoire ne compte aucune composition du leader. En effet, les quatre précédents albums de l’artiste ont permis d’apprécier ses talents de compositeur puisqu’il y présente principalement des titres de son cru. Ainsi, hormis « The Bigger Picture » (2013) qui inclut O Grande Amor d’Antonio Carlos Jobim, les autres opus du guitariste, « White Russian » (2008), « Urban Poetics » (2011) et « More Light » (2017) comptent uniquement des compositions originales de Sandro Zerafa.

couverture de l'album Last Night When We Were Young de Sandro Zerafa« Last Night When We Were Young » se distingue aussi des précédents projets du guitariste car il abandonne le format du quartet ou du quintet pour s’exprimer au sein de formations plus restreintes, duo et trio… un peu comme si le compositeur s’effaçait (sur cet opus tout au moins) au profit de l’interprète.

Sur ce nouvel album, Sandro Zerafa accueille le batteur Antoine Paganotti, ex de Magma, et deux membres du collectif/label Paris Jazz Underground, le contrebassiste Yoni Zelnik déjà présent à ses côtés sur les quatre précédents albums et le pianiste Vincent Bourgeyx.

Au fil du répertoire

Présents dans le Real Book ou le Great American Songbook, les onze standards gravés sur “Last Night When We Were Young” sont à porter au crédit à de prestigieux compositeurs, Cole Porter, Sammy Fain, Harold Arlen, George Gerschwin, Johnny Richards, Lesley Bricusse, Frank Loesser, Jimmy Campbell et Jerome Kern.

Six standards sont l’occasion pour Sandro Zerafa de dialoguer avec le piano souvent lyrique de Vincent Bourgeyx. Sur les cinq autres morceaux, le contrebassiste Yoni Zelnik et le batteur Antoine Paganotti mettent leur talent au service du guitariste.

Duo guitare/piano

Avec délicatesse, le duo réactualise le thème de Cole Porter, You Do Something To Me, joué en contrepoint. C’est en toute intimité que le guitariste et le pianiste devisent sur Last Night When We Were Young et The Folks Who Live On The Hil. Sur ces deux ballades sont perceptibles leur maturité musicale, leur maîtrise technique et leur grande sensibilité.

Sur les quatre titres joués sur tempo médium, les interactions des deux solistes doivent beaucoup à leur grande complicité. Leurs notes dansent avec allégresse sur le dynamique Never Will I Marry alors qu’elles scintillent d’une douce lumière sur Pure Imagination. It’s De-Lovely dévoile de manière saisissante l’osmose musicale régnant entre les deux musiciens qui proposent une version lyrique de cette autre composition de Cole Porter.

Trio guitare/contrebasse/batterie

De facture plus traditionnelle que le duo guitare/piano, le format orchestral guitare/contrebasse/batterie valorise le jeu du guitariste soutenu par une rythmique efficace.

Joué sur un tempo rapide, Who Cares met en évidence la fluidité de l’expression de Sandro Zerafa. Sur le très swinguant Young At Heart, la limpidité de son expression évoque le jeu des plus grands maîtres américains de la guitare tels que Kenny Burrel, Jimmy Raney, Barney Kessel ou Herb Ellis.

Pris sur un rythme étiré, le boléro Love Is A Many Splendored Thing révèle le côté mélodiste du jeu du guitariste. Son phrasé épuré, sensible et raffiné dispense une fraîcheur inouïe. La ballade If I Had You permet de saisir les subtilités de son jeu harmonique, son phrasé chaleureux et le soutien tout en finesse qu’il dispense sur l’improvisation du contrebassiste. Joué sur un tempo enlevé, Secret Love fait alterner solo percutant du guitariste dont le phrasé ne perd rien de son articulation précise, chorus de contrebasse et 4/4 avec la batterie. Tout contribue à faire de cette version du thème de Francis Webster un des moments les plus swing de l’album.

Faute de pouvoir écouter live Sandro Zerafa et ses complices, et en attendant de retrouver des temps meilleurs, les onze plages de « Last Night When We Were Young” procurent détente et apaisement. A savourer avec le sourire !

Arnaud Dolmen revient avec « Adjusting »

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« Happy Hours » de Vincent Touchard & Stephen Binet

« Happy Hours » de Vincent Touchard & Stephen Binet

Magie d’un jazz intemporel

Sur « Happy Hours », le batteur Vincent Touchard et le pianiste Stephen Binet prolongent leur collaboration initiée au Piano-bar du Théâtre le Prisme à Elancourt lors de jam sessions qui donnent leur nom à l’opus. C’est dans l’esprit de ces moments conviviaux qu’ils ont invité au studio Libretto les prestigieux musiciens rencontrés lors de ces soirées. Trois jours d’enregistrement, quelques éléments d’arrangement et treize standards après, l’album restitue un jazz intemporel dont la magie opère sans faillir.

Sorti le 22 janvier 2021, l’album « Happy Hours » (Jazz Family/Socadisc/Idol) est le fruit des 5 années de collaboration de Vincent Touchard et Stephen Binet au Piano-bar du Théâtre le Prisme à Elancourt où le batteur et le pianiste ont accueilli de nombreux musiciens.couverture de l'album Happy Hours de Vincent Touchard et Stephen Binet

Ainsi, au fil des treize plages de l’opus résonnent les musiques de Cole Porter, Tom Jobim, Cedar Walton, Toots Thielemans, Thelonious Monk, Jaco Pastorius, Harry Warren, Arthur Altman, Richard Adler, Harry Barris, Richard Rodgers et Cy Coleman interprétées par Vincent Touchard, Stephen Binet et leurs invités, les saxophonistes Sylvain Beuf, Baptiste Herbin, la chanteuse Claire Vernay, le chanteur Matthieu Boré, le guitariste et chanteur Sidney Rodrigues, les contrebassistes Duylinh Nguyen et Baptiste Morel et le bassiste José Fallot.

Enregistré « live » par Erwan Boulay, sur 3 jours au studio Libretto, avec quelques-uns des prestigieux musiciens rencontrés lors de ces soirées, l’album « Happy Hours » reflète la diversité du jazz et distille la magie d’un jazz intemporel.

Vincent Touchard & Stephen Binet

Vincent Touchard

Le batteur, compositeur et programmateur de jazz, Vincent Touchard, a gagné le tremplin jazz professionnel « Jazz à Vannes » au sein du Xavier Thollard trio puis obtenu en 2009 son prix de jazz après avoir fréquenté la classe de Sylvain Beuf au Conservatoire Régional de Versailles. En 2009, il crée un spectacle jeune public sur l’histoire du jazz, « L’Affaire Summertime », joué plusieurs années dans les théâtres parisiens et à l’Astrada à Marciac. En 2015, il participe à la création du spectacle musical Odino qui réunit la musique classique et la pop. Après 4 mois à l’affiche de Bobino, le spectacle a continué à tourner.

En 2017, Vincent Touchard sort son premier album « Classe moyenne » chez Klarthe Records.

Depuis 2013, il assure la direction artistique de deux événements jazz dans le département des Yvelines, les « Happy hours » du Prisme à Elancourt et « Jazz à la Clé » à la Clé des champs à Plaisir. Dans ce cadre, il propose des programmations musicales hebdomadaires dans tous les styles du jazz.

Stephen Binet

Le pianiste et compositeur de jazz, Stephen Binet, s’est produit dans de nombreuses salles en France et à l’étranger. Lauréat du premier European Music Training Circuit (E.M.T.C.) et finaliste du Concours Jazz à Vian en 2009, il est aussi titulaire du Diplôme d’État de professeur de Jazz, de plusieurs Prix de Conservatoires, d’un Master en Musicologie et titulaire de deux postes en Conservatoire.

En 2011, Stephen Binet sort son premier album hommage à Horace Silver « Complètement H.S. » et en 2013 son deuxième opus « Life’s Changes ». Il compose aussi pour l’altiste Brett Deubner sur son CD « Deep Sky Blue » sorti en 2017.

Depuis 2015, il est en résidence au Jazz Club du Prisme à Élancourt et participe en tant que leader ou sideman à de nombreux projets musicaux.

A Elancourt, les « Happy Hours » du Prisme

Au Piano-bar du Théâtre le Prisme à Elancourt, Vincent Touchard & Stephen Binet s’entourent des meilleurs musiciens locaux et parisiens pour animer une jam session mensuelle qui fait vibrer le jazz dans les Yvelines lors de rencontres conviviales entre les élèves des conservatoires environnants, leurs professeurs et tous les passionnés de jazz. Le batteur et le pianiste transmettent ainsi et partagent le plaisir de jouer sur scène.

Au fil des titres

L’album ouvre avec All or Nothing at All, le fameux standard d’Arthur Altman où le pianiste et le batteur invitent le contrebassiste Duylinh Nguyen et le talentueux saxophoniste Baptiste Herbin. Tel un trapéziste agile, l’altiste virtuose voltige au-dessus des portées et dialogue avec le pianiste inspiré. Sur Wrap Your Trouble in Dreams de Harry Barris, le contrebassiste Baptiste Morel rejoint le pianiste et le batteur. Le trio revisite le titre avec une légèreté swingante.

Le duo convie ensuite le bassiste José Fallot et le saxophoniste Sylvain Beuf. Propulsé par une solide section rythmique, le quartet interprète une version tonique de Cedar’s Blues du regretté pianiste Cedar Walton. Au ténor, l’improvisation harmonieuse du saxophoniste ne manque ni d’énergie, ni de modernité.

Plus loin, le contrebassiste Baptiste Morel est à nouveau présent aux côtés de la chanteuse Claire Vernay. Sur un tempo de rumba, elle insuffle gaîté et malice à Whatever Lola Wants de Richard Adler. Le duo est de nouveau rejoint par Duylinh Nguyen sur No Moon at All que chante Matthieu Boré. Accompagné par une rythmique d’une légèreté remarquable, le crooner interprète avec chaleur la chanson de David Mann and Redd Evans.

Sur le morceau suivant, You’re My Everything, de Harry Warren, le duo complice retrouve l’accompagnement infaillible de la contrebasse de Duylinh Nguyen et le jeu flamboyant de Baptiste Herbin. Le saxophoniste s’envole dans les hautes sphères du registre de l’alto et sa fougue inspire le pianiste. Aux côtés du piano, de la batterie et de la basse de José Fallot, le chant et la guitare de Sidney Rodrigues illuminent Bluesette. Le combo reprend le célèbre morceau de Toots Thielemans sur un tempo de samba, ce qui contribue à dépayser cette plage musicale loin du studio parisien.

Avec Baptiste Morel et Claire Vernay, le quartet impulse ensuite un groove punchy à la composition de Lorenz Hart et Richard Rodgers, The Lady Is a Tramp. Sur le fameux thème de Thelonious Monk, Ask Me Now, Duylinh Nguyen et Baptiste Herbin sont de retour. Le titre est métamorphosé par les interventions époustouflantes du saxophoniste qui brille tant par sa virtuosité que par son art des nuances. Porté par le subtil accompagnement des balais de Vincent Touchard, le jeu de l’alto contraste avec celui tout en élégance et raffinement du piano de Stephen Binet.

C’est au tour de Sylvain Beuf et José Fallot de rejoindre Vincent Touchard et Stephen Binet sur Three Views of a Secret. Alors que la ligne de basse officie en contrepoint, le son céleste du soprano s’élève jusqu’à rejoindre la stratosphère et le quartet parvient à restituer l’incandescence et le mystère de la musique de Jaco Pastorius. Accompagné du contrebassiste Duylinh Nguyen qui assure le tempo avec un swing irréprochable, le pianiste insuffle délicatesse et souplesse sur le thème de Cy Coleman, Witchcraft. En faisant alterner un jeu feutré au balais et un drive plus incisif aux baguettes, la batterie accentue les nuances pianistiques.

Après une intro qui sonne comme un clin d’œil à la musique des films de James Bond, le trio Morel-Touchard-Binet invite Claire Vernay sur My Heart Belongs to Daddy. Soutenue par l’énergique pulsation du trio, la chanteuse en propose une interprétation musclée. L’album se termine avec Dindi. Accompagné par la basse électrique de José Fallot, le chant du guitariste brésilien Sidney Rodrigues densifie la ballade écrite par Antonio Carlos Jobim. Le solo du pianiste prend des accents bluesy et soul qui font écho aux accents bensonniens de la guitare.

Faute de pouvoir retrouver « live » Vincent Touchard & Stephen Binet pour partager avec eux ces « Happy Hours », on écoute sans se lasser les treize titres de cet album convivial et réjouissant.

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