Legraux Tobrogoï, énergique et enflammé

Legraux Tobrogoï, énergique et enflammé

« Pantagruel Résolu »

Avec huit plages de musique instrumentale, « Pantagruel Résolu » ouvre l’appétit des amateurs de musique vigoureuse et réjouissante. Le sextet Legraux Tobrogoï n’en finit pas de faire résonner ses vociférations énergiques et enflammées. Déterminé à faire bouillonner les notes et à asticoter les portées, les loustics toulousains stimulent les oreilles qui auraient eu le malheur de s’endormir ! Pas question de résister à ce « Pantagruel Résolu ». C’est furieux et ça groove de toute part à qui mieux mieux !

visuel de l'album Pantagruel Résolu par Legraux Tobrogoï« Pantagruel Résolu » (Alfred Production/Inouïe Distribution), c’est le titre du nouvel album de Legraux Tobrogoï sorti le 17 septembre 2021.

De bout en bout, ça barrit, ça bouillonne, ça explose, ça vocifère, ça coulisse, ça électrise, ça déborde de vie… en synthèse ça fait grand bien aux oreilles et au moral qui s’en trouve boosté. En ces temps tristounets, c’est plutôt réjouissant !

Legraux TobrogoÏ est…

« … un sextet,
Vigoureux et réjouissant,
Culotté et entrainant,
Acharné et turbulent ». Nicolas Poirier (guitariste de la formation)

Le groupe

Issu de la bouillonnante scène Toulousaine, Legraux Tobrogoï est un sextet de jazz populaire acharné. Le groupe réunit six vifs improvisateurs qui s’obstinent à faire taper du pied par leurs pulsations frénétiques (plutôt rock) tout en excitant les oreilles les plus averties. C’est frénétique, beau et surtout très réjouissant.

Les Tobrogoï sont une version orchestrale issue d’une fameuse fanfare à mobylette née en 2000 à “Jazz sous les pommiers”. Sur des rythmiques afro-américaines (afro-beat, jazz…) qui constituent leur culture commune, ils ont ensuite ajouté la vivacité et la fougue des mélodies de l’est et de l’orient pour créer le « tziganafreecansound » : un répertoire instrumental ouvert, énergique, toujours axé sur la danse, où règne un esprit d’improvisation jubilatoire. Cette phase sera gravée sur un album « Nikalitipoï » (Sunset/Crossing records) en 2003.

Mis en sommeil pendant presque une décennie, l’orchestre se reforme en sextet à Toulouse en 2014, reprend la route et, fort de nouvelles compositions, sort un nouvel album, “Volume 1”, en 2018 en partenariat avec Alfred productions. Cette sortie marque le renouveau du groupe désormais nommé “Legraux Tobrogoï”, en égard à sa taille et au caractère affirmé des fortes personnalités qui le composent.

Le sextet se propose alors de faire taper du pied autour de rythmiques énergiques et d’arrangements sulfureux basés sur des compositions de plus en plus originales.

De chorus incendiaires en improvisations collectives débridées, on pourra croiser les ombres du jazz des 60/70’ et son esprit libertaire, ainsi que certain emprunts rythmiques ou harmoniques à l’Est ou encore à l’afro-beat. Malgré une palette stylistique un peu disparate, le sextet veille néanmoins à ce que la cohérence soit de rigueur. Les concerts de Legraux Tobrogoï, renouent en effet aussi, avec l’esprit des “hots” clubs, où le contrebassiste, master of ceremonies, Colin Jore, donne toute son énergie et sa démesure, et invite le public à partager et à participer à l’enthousiasme de cette équipe d’improvisateurs pugnaces … chaud devant !

“Pantagruel Résolu”

En mars 2020, la contrainte liée aux conditions sanitaires que l’on connaît, stimule l’équipe qui en profite pour renouveler complètement son répertoire. En quelques semaines, les six loustics unissent leurs forces créatives pour concevoir et mettre en place un répertoire gonflé de sève, de joyeuses fureurs et d’une indéniable rage, proche de celles d’un certain jazz libéré que l’on a connu et que l’on est heureux de retrouver. La production de “Pantagruel Résolu” est lancée…

Place alors à la fanfare free enrockée des six Pantagruels que sont, Fabien Duscombs (batterie), Nathanaël Renoux (trompette), Colin Jore (contrebasse), Florian Nastorg (saxophone Baryton), Yvan, Picault (saxophone ténor), Nicolas Poirier (guitare). Ils se lancent dans une cavalcade turbulente et décochent leurs flèches électriques en directions des oreilles curieuses et enthousiastes à l’idée d’écouter leur musique enflammée qui parle à l’imaginaire de chacun.e.

Cinq compositions de l’album sont à créditer au guitariste Nicolas Poirier. Le contrebasse Colin Jore et le trompettiste Nathanaël Renoux ont aussi contribué à l’écriture du répertoire à raison de deux titres pour le premier et un pour le second. Sur l’ensemble des morceaux, l’on observe ce qui pourrait presque se nommer une marque de fabrique du groupe, ces ruptures qui surviennent au sein des morceaux et permettent au sextet d’apporter de belles nuances à la partition mais, pas question pour le collectif de s’attendrir trop longtemps, la vigueur reprend et ça repart de plus belle !

Au fil des pistes

En ouverture, ligne de basse omniprésente, batterie furibarde et cuivres vociférants unissent leur flamme pour conter l’histoire d’un Pitre provisoire. La guitare n’en finit pas de faire vibrer ses cordes au-dessus des plaintes des soufflants qui prennent le dessus et relancent la dynamique jusqu’à un break magique après lequel la fureur reprend jusqu’à l’explosion de la guitare

Riff de basse réitéré, batterie en goguette, baryton lyrique… ainsi démarre Un Slip et des bottes. La guitare exaspérée se branche ensuite sur la haute tension pendant que la batterie survoltée explose avec vigueur et unit son énergie avec celle de la basse. Les soufflants dialoguent avec vigueur et engagent le collectif dans un échange expressif et exponentiel. Sitôt après, après un allumage laborieux, Legraux Tobrogoï met les gaz avec Oil! Oil! Oil!, un morceau bien huilé que le groupe propulse avec humour. Riff de basse et de guitare se chevauchent pendant que les soufflants s’époumonent. La trompette se lamente avec des accents épiques, la guitare ressasse son riff jusqu’à l’usure. La cavalerie débarque et la musique reprend de plus belle après un mini break.

Plus loin, arrangements somptueux, rythmique énergique, le collectif s’engage sans retenue sur les virages des chemins agités de Turbulances.

Rabelais l’aurait sans doute conseillé, il convient toujours de garder Une poire pour la soif. Legraux Tobrogoï a bien compris le message et adopte sur un rythme binaire martial qui hésite entre rock et musique militaire. La contrebasse ne s’en laisse pas conter et tient tête à la batterie, aux soufflants et à la guitare. La trompette reprend le lead, tout semble prêt à exploser mais pour finir, le sextet se retrouve fédéré. Avec End of edmond, il semble qu’on suive un cortège funéraire dont la batterie impulse le rythme de marche. Entre soufflants et guitare, s’enchaînent ensuite les discours alors que la ligne de basse n’en finit pas de monter et descendre. Le saxophone baryton bavard déblatère, la trompette s’époumone à lui répondre et fait friser ses aigus alors que la guitare s’exaspère et pour finir la batterie martèle la fin d’une marche pas si funèbre que ça.

Après une intro vigoureuse, guitare, trompette et saxophones télescopent leurs discours vigoureux sur Arrête ton char, chacun engageant l’autre à s’arrêter alors que batterie et basse ronflent à qui mieux mieux… c’est jazz à fond.

Passpawtampon boucle le répertoire avec véhémence avec une rythmique qui n’a rien à envier à celles des musiques éthiopiennes. Après un riff de la guitare et l’énergique intro du groupe, trompette et baryton s’interpellent puis les rythmiciens furieux et la guitare les rejoignent bien décidés à propulser la musique vers une fin frénétique. Après une première écoute de « Pantagruel Résolu » , il ne reste plus qu’à laisser tourner le disque pour continuer à s’abreuver d’énergie…. pour une cure efficace qui recharge à fond les batteries, trois à cinq écoutes de l’album s’imposent.

Pour écouter live Legraux TobrogoÏ, rendez-vous le 27 novembre 2011 au Hel’s Kitchen Fest à Sarlat (24), du 06 au 09 décembre 2021, dans le cadre des Résidences Occijazz dans le cadre de Jazz à Junas (66). ICI pour accéder à l’agenda des concerts du groupe. Et en attendant d’aller au concert… on regarde une vidéo live pour prendre la mesure de la force de frappe musicale de Legraux TobrogoÏ.

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La musique antidépressive de Flukten

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« Velkommen håp », entre tradition et avant-garde

Sur son premier album, « Velkommen håp », le groupe norvégien Flukten propose une musique stimulante et surprenante. Elle s’aventure dans les contrées de l’avant-garde où la liberté est reine mais demeure ancrée dans la tradition du jazz. Décapante et percutante, elle réveille les sens. Pourvoyeuse d’émotions, elle fait rêver. Un album énergique et joyeux dont les vertus antidépressives sont à louer.

visuel de l'album Velkommen Håp de FluktenAnnoncé pour le 08 octobre 2021, l’album « Velkommen håp » (ODIN) explore une large palette musicale où se croisent hip-hop, soul, rock, musique folklorique du monde entier. Avec ses joyeuses fantaisies musicales, le quartet Flukten souhaite « Bienvenue à l’Espoir » (titre de l’album).

Avec son homme nu qui pose de dos, face à un paysage nordique, bras et jambes écartés, avec un saumon qui pend entre les jambes, la pochette espiègle de « Velkommen håp » est en harmonie cet album réjouissant.

En accord avec son nom qui signifie « Evasion », Flukten propose une dépaysante escapade musicale entre réjouissantes mélodies et dissonantes harmonies.

Flukten

En mars 2020, alors que la pandémie a forcé la Norvège et le monde à se refermer sur eux-mêmes, quatre musiciens issus de certains des groupes de jazz les plus en vogue en Norvège ont fait de même. C’est ainsi que la saxophoniste Hanna Paulsberg (Hanna Paulsberg Concept, Trondheim Jazz Orchestra), le guitariste Marius Klovning (Moskus, Atomic), le contrebassiste Bárður Reinert Poulsen (Skakedyr) et le batteur Hans Hulbækmo (Hanna Paulsberg Concept, Espen Berg Trio) ont constitué le groupe Flukten.

Aux côtés du guitariste qui évolue entre soul, blues et musique folklorique norvégienne, la saxophoniste fait entendre les multiples facettes de son jeu. A leurs côtés le bassiste émaille de solos sensibles ses lignes à la fois percutantes et swingantes. Tous trois sont portés par l’art tout en nuance du batteur. Le quartet élabore une musique dont le propos passe d’un son rugueux qui engage au mouvement à un jazz doux et raffiné qui incite à la réflexion.

« Velkommen håp »

Six titres de « Velkommen Håp » sont à créditer à Hans Hulbækmo, deux autres à Marius Klovning, un à Hanna Paulsberg et un autre résulte de la collaboration des quatre membres du groupe.

Hormis deux ballades et un morceau d’improvisation libre, la pulsation rock irrigue les sept autres titres sur lesquels s’invite le jazz.

Évasion au fil des pistes

L’album ouvre avec Velkommen Håp. Un moment musical décapant où les musiciens conversent sans entrave et semblent s’amuser. Guitariste et saxophoniste s’éclatent sur la trame mélodique qui demeure en filigrane.

Le quartet enchaîne avec Budeie boogie dont le rythme n’est pas sans rappeler les compositions calypso de Sonny Rollins. Guitare et ténor entament le morceau à l’unisson. Après le phrasé mordant et syncopé des cordes de la guitare, le ténor jubilatoire fait entendre son souffle chaleureux dont la saxophoniste maîtrise l’énergie. La batterie lui répond par un chorus incandescent.

Sur le déstructuré Framsyning, on perçoit l’appétence qu’entretiennent les musiciens avec l’avant-garde musicale alors que plus loin, Barneblues évoque un climat musical bluesy qui serait redevable à John Scofield. Le dialogue guitare-saxophone est propulsé par une rythmique étincelante qui dynamise le morceau.

Au mitan de l’album, l’improvisation se pose en maître de céans sur Mellomspill alors que, plus loin, Jonas og Hvalen émeut par le jeu de guitare impressionniste et la sonorité diaphane du ténor. Après cette ballade mélancolique, Tennis med Torstein offre un moment délicieux de contrepoint entre ténor, guitare et contrebasse dont les lignes musicales évoquent des échanges de balles de tennis que ponctue la batterie. Un set gagnant, tout en douceur et rondeur.

Changement de dynamique et de climat avec Bleik myrk legg. Après l’introduction enlevée, la contrebasse émarge dans l’univers mingusien puis ouvre le champ au ténor rejoint plus tard par la batterie et la guitare déchaînées. L’expression très libre du saxophone déchire l’espace autour du thème ressassé à l’envi. La guitare rock prend le relais, stimulé dans ses délires par la batterie percutante.

L’atmosphère se pare de dynamiques étincelles sonores sur Pave Toten Totten au rythme duquel on se laisse emporter vers l’extase. Un feu d’artifice musical enjôleur.

L’album se termine avec Blomstrene, une composition au style folk où le motif joué par le ténor installe une douce sérénité.

« Velkommen håp », ça danse, ça caresse, ça percute, ça dérange ! Des ambiances contrastées qui donnent l’envie d’écouter en boucle le premier album de Flukten.

Leïla Olivesi signe « Astral »

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« Mary’s Ideas » par le Umlaut Big Band

« Mary’s Ideas » par le Umlaut Big Band

Hommage à Mary Lou Williams

Sur le double album intitulé « Mary’s Ideas » le Umlaut Big Band rend hommage à Mary Lou Williams. Conduit par Pierre-Antoine Badaroux, le big band français donne vie à de nombreuses pièces de cette compositrice, pianiste, arrangeuse et cheffe d’orchestre américaine que l’histoire du jazz a presque oubliée. A partir de manuscrits originaux, cet hommage réhabilite cette incontournable figure du jazz. Blues et swing, entre tradition et invention, 42 titres à savourer dès le 17 septembre 2021.

Visuel de l'album Mary's Ideas par le Umlaut Big BandDepuis 2011, le Umlaut Big Band fait revivre la musique des grands orchestres des premières décennies du jazz et rend hommage à des artistes occultés.ées. Après un travail sur Don Redman en 2018 (« The King of Bungle Bar : Umlaut Big Band plays Don Redman »), le big band mené par son directeur artistique Pierre-Antoine Badaroux s’intéresse à l’œuvre de la pianiste, compositrice et arrangeuse de jazz, Mary Lou Williams.

Annoncé pour le 17 septembre 2021 chez Umlaut Records et sous-titré « Umlaut Big Band plays Mary Lou Williams », le double album « Mary’s Ideas » donne vie à de nombreuses compositions écrites entre 1930 et 1981 et pour la plupart jusqu’ici inédites sur disque.

Umlaut Big Band apporte un éclairage nouveau sur la musique de Mary Lou Williams. Sur les 42 titres de « Mary’s Ideas » (Umlaut Records/L’Autre Distribution) l’orchestre esquisse un superbe portrait musical de la compositrice, pianiste et arrangeuse.

Mary Lou Williams (1910-1981)

Incontournable figure du jazz, Mary Lou Williams s’inscrit dans l’histoire du jazz. Dans les années 1920/30, le jazz était un milieu masculin où les femmes étaient pour la plupart cantonnées au chant. Malgré le racisme et le sexisme ambiants, elle a su s’imposer et figure parmi les premières musiciennes professionnelles de jazz.

Dès 6 ans, Mary Lou Williams joue dans les salles de jeux où l’entraîne son beau-père. A 12 ans elle est repérée par Duke Ellington et à 15 ans par Fats Waller. Dotée de l’oreille absolue, elle intègre à 19 ans l’orchestre d’Andy Kirk, « The Twelve Clouds Of Joy » comme pianiste et arrangeuse. En 1930, elle écrit et enregistre ses premiers morceaux en piano solo. Dans les années 1930, elle écrit pour Duke Ellington et Benny Goodman et devient une référence pour les musiciens phare du bebop, Thelonious Monk, Bud Powell et Dizzy Gillespie dans l’ombre desquels elle vivait.

Dans les années 1950/60, elle concilie sa foi catholique et la musique en composant et enregistrant chants religieux et messes. Jusque dans les années 1970, elle collabore avec Cecil Taylor et Buster Williams. En 1977, elle enseigne l’histoire du jazz à la prestigieuse Duke University, se consacrant ainsi à l’éducation des jeunes musiciens. Avant son décès en 1981, elle enregistre avec Cecil Taylor, « Free Spirits » en 1975 et « Embraced », enregistré avec le pianiste en 1978 au Carnegie Hall.

« Je suis la seule musicienne vivante qui ait participé à tous les courants. Les autres musiciens ont traversé les époques sans changer de style. » C’est ainsi que, durant cinq décennies, Mary Lou Williams a revendiqué avoir participé à toutes les évolutions du jazz, blues, ragtime, boogie, swing, bebop et « troisième courant ».

Umlaut Big Band

Umlaut Big Band©HerveGoluza

Fondé en 2011, le Umlaut Big Band poursuit inlassablement, un travail qui vise à mettre en avant les arrangeurs de la musique pour Big Band. Sous la direction de Pierre-Antoine Badaroux (saxophone alto), cet orchestre réunit Antonin-Tri Hoang (saxophone alto, clarinette), Pierre Borel (saxophone ténor, clarinette), Geoffroy Gesser(saxophone ténor, clarinette), Benjamin Dousteyssier (saxophone alto, baryton, basse), Brice Pichard (trompette), Pauline Leblond (trompette), Gabriel Levasseur (trompette), Alexis Persigan (trombone), Michaël Ballue (trombone), Romain Vuillemin (guitare, banjo), Matthieu Naulleau (piano), Sébastien Beliah (contrebasse) et Antonin Gerbal (batterie).

Sur History of jazz de l’album « Mary’s Ideas », l’orchestre est rejoint par Emil Strandberg (trompette), Robinson Khoury (trombone), Judith Wekstein (trombone basse) ainsi que Liselotte Schricke (flûte) et Sylvain Devaux (hautbois) 
Sur Roll ‘Em et les trois extraits de la Zodiac Suite, Taurus, Aquarius et Virgo, l’Umlaut Chamber Orchestra dirigé par Pierre-Antoine Badaroux réunit Geoffroy Gesser (clarinette, clarinette basse), Antonin-Tri Hoang (clarinette), Pierre Borel (saxophone ténor), Liselotte Schricke : flûte, Sylvain Devaux : hautbois, Ricardo Rapoport : basson, Nicolas Josa : cor, les violonistes Hugo Boulanger, Aliona Jacquet, Clémence Meriaux, Stéphanie Padel, Manon Philippe, Lucie Pierrard, Emilie Sauzeau, Léo Ullman, les altistes Issey Nadaud, Elsa Seger et les violoncellistes Félicie Bazelaire, Elsa Guiet.

Conservées à l’Institute of Jazz Studies de Newark, les archives personnelles de Mary Lou Williams témoignent de la trajectoire foisonnante de l’artiste. En 2019, Pierre-Antoine Badaroux et Benjamin Dousteyssier s’y sont rendus pour collecter ses manuscrits originaux, pour la plupart inédits, qui ont servi de source principale à ce projet qui s’appuie donc sur une recherche historique et conçoit de restituer le rapport qu’avait Mary Lou Williams à la musique.

Ainsi, sur le double album « Mary’s Ideas », le Umlaut Big Band donne vie à de nombreuses compositions écrites entre 1930 et 1981, jusqu’ici inédites sur disque. Pour la première fois, un projet considère l’œuvre de Mary Lou Williams dans son ensemble

Le répertoire de « Mary’ Ideas »

Les quarante-deux plages de « Mary’s Ideas » (Umlaut Records/L’Autre Distribution) ont été enregistrées les 23-27 janvier 2021, à la Philharmonie de Paris.

Trois versions sont proposées du titre Mary’s Ideas (composé en 1930) qui donne son nom à l’album du Umlaut Big Band :

  • Just an Idea (autre dénomination), un arrangement de 1947 dans la rubrique « Variations in the Blues » (CD 1)
  • un arrangement de 1930 dans la rubrique « Kaycee » (CD 1)
  • un arrangement de 1938 dans la rubrique « New Bottle, Old Wine » (CD 2).

L’écoute de ce ces 3 versions s’inscrit tout à fait dans la dimension historique et pédagogique qui caractérise cet opus indispensable.

Le répertoire des deux albums est conçu autour de thématiques spécifiques de la pratique musicale de Mary Lou Williams et présenté en 9 rubriques :

  • Variations in the blues (CD 1) en lien avec son rapport au blues
  • Kaycee (CD 1), 6 morceaux en rapport avec l’influence de Kansas City
  • Prelude to Duke, 11 titres répartis en 2 parties, une sur chacun des 2 CD
  • 63, Hamilton Terrace (CD 1), en référence à l’adresse de l’appartement qu’elle a occupé de 1944 à sa mort (1981). Dans cette division figurent 4 compositions dont Scorpio, le huitième mouvement de la « Zodiac Suite »
  • New Bottle, Old Wine (CD 2) souligne combien elle n’a eu cesse de revenir sans cesse sur ses propres compositions
  • Boogies (CD2) fait ressortir en 3 titres le travail qu’elle a fait sur le boogie
  • Zodiac Suite (CD 2) propose Taurus, Aquarius et Virgo, trois titres de sa « Zodiac Suite »
  • Eternal Youth (CD 2) met l’accent sur le souci qu’elle a eu de transmettre sa connaissance de l’histoire du jazz aux jeunes musiciens qu’elle a côtoyés.

Sur Chunka Lunk (CD 1), l’arrangement reprend celui qui avait été conçu en 1968 pour le Danish Radio Big Band. Les solos sont crédités à Matthieu Naulleau (piano) et Geoffroy Gesser (saxophone ténor).

Sur Fill The Cup (CD 2), l’orchestre reprend les arrangements à destination du Duke Ellington Orchestra, conçus en 1943/44 mais non termines et complétés par Pierre-Antoine Badaroux. Les solos sont crédités à Pierre-Antoine Badaroux (saxophone alto), Emil Strandberg (trompette), Geoffroy Gesser (clarinette) et Michael Ballue (trombone).

Pour 2021, deux dates se profilent pour écouter live le Umlaut Big Band. Le 09 octobre 2021 dans la Grande salle Pierre Boulez de la Philarmonie de Paris, lors du concert de sortie de l’album « Mary’s Ideas ». Pour cette occasion, le Umlaut Big Band se produit en première partie du Jazz At Lincoln Center Orchestra avec Wynton Marsalis. RV au Mac Orlan, à Brest, le 14 octobre 2021 dans le cadre de l’Atlantique Jazz Festival.

Leïla Olivesi signe « Astral »

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Omer Klein trio revient avec « Personal Belongings »

Omer Klein trio revient avec « Personal Belongings »

Emotions sensibles & vibrations énergiques

Omer Klein Trio est de retour avec « Personal Belongings » annoncé pour le 17 septembre 2021. Sur son neuvième album, le musicien a enregistré six pièces en piano solo et quatre titres en trio. Ecrites durant le contexte pandémique de l’année 2020, ces dix morceaux naviguent entre émotions sensibles et vibrations énergiques. Riche de ces contrastes, la musique révèle la richesse de l’univers de ce compositeur dont l’univers palpite entre jazz et influences moyen-orientales.

Deux ans après « Radio Mediteran » inspiré par les cultures des peuples de la Méditerranée, le pianiste Omer Klein sort « Personal Belongings », son troisième album pour Warner Music et le neuvième de sa discographie.

Eprouvé comme l’ensemble des artistes par la première vague de la pandémie et contraint de cesser les concerts durant cette période de 2020, Omer Klein a mis à profit son temps libre pour composer neuf des dix titres de l’album « Personal Belongings ».

De bout en bout, « Personal Belongings » enchante par la fluidité et le raffinement de son propos musical, les nuances sensibles de son expression expressives et une vitalité sans faille.

Omer Klein

Omer Klein est né en Israël en 1982 et a grandi à Netanya. Fils de parents nés en Israël et petit-fils d’immigrants venant de Tunisie, de Libye et de Hongrie, Omer Klein a commencé à jouer du clavier à l’âge de 5 ans, puis s’est tourné vers le piano à 13 ans, tout en composant et en improvisant dès son plus jeune âge. Il a étudié à la Thelma Yellin High School of the Arts à Givatayim, avant de s’installer aux États-Unis en tant que bénéficiaire d’une bourse du New England Conservatory à Boston, où il a étudié le piano jazz avec Danilo Perez et Ran Blake, et le piano classique avec Alexander Korsantia. En 2005, Klein s’est installé à New York, où il a poursuivi ses études en privé avec Fred Hersch. Depuis 2009, il est basé en Allemagne. Il vit actuellement à Francfort avec sa compagne, l’actrice Viola Pobitschka, et leurs trois enfants.

Compositeur prolifique, Omer Klein a publié plus de 100 compositions originales. Il a collaboré avec le virtuose de la mandoline Avi Avital et a notamment improvisé de nouveaux mouvements pour des pièces de J.S.Bach interprétées par Avital. Il a aussi collaboré avec le NDR Big Band en 2019. Il s’est produit en tant que soliste et chef d’orchestre au North Sea Jazz Festival, Nice Jazz Festival, Jazz at Lincoln Center, Queen Elizabeth Hall à Londres, Swing Hall Tokyo, Elbphilharmonie, Alte Oper Frankfurt, Bremen Musikfest, Dresdner Musikfestspiele, Schleswig-Holstein Musik Festival et bien d’autres encore.

De 2007 avec « Duet » à 2019 avec « Radio Mediteran » Omer Klein a sorti 8 albums en tant que soliste. Il est artiste exclusif Warner, label pour lequel il a réalisé deux enregistrements, « Sleepwalkers » (2017) puis « Radio Mediteran ». Annoncé pour le 17 septembre 2021, l’album « Personal Belongings » constitue son troisième opus pour Warner Music et le neuvième de sa discographie.

« Personal Belongings »

visuel de l'album Personal Belongings d'Omer KleinComposé de dix titres, le répertoire compte six pièces jouées en piano solo, ce qui confirme l’attachement du musicien à son instrument. Omer Klein interprète les quatre autres morceaux de l’album avec ses partenaires du Omer Klein Trio formé en 2013, Haggai Cohen-Milo (basse) et Amir Bresler (batterie), déjà présents à ses côtés sur « Fearless Friday » (2015), « Sleepwalkers » (2017) et « Radio Mediteran » (2019).

Les titres du répertoire reflètent le point de vue de Omer Klein sur le monde contemporain en tant que pianiste, compositeur et leader de formation certes mais aussi comme être humain, père de famille et artiste multiculturel. Aux neuf titres de de sa composition, le pianiste a ajouté le sublime standard What a Wonderful World.

Sur « Personal Belongings » se mêlent influences romantiques issues de la musique classique, atmosphères moyen-orientales et ambiances jazz.

Au fil des titres

Tel un tableau contemplatif, Kavana ouvre l’album en piano solo. Habité de calmes vibrations, le morceau vibre d’un romantisme aux accents orientaux. A la toute fin du titre, le pianiste est rejoint par ses compagnons et le trio enchaîne Baghdad Blues sans transition. Tendu et énergique, le climat musical ancré dans la culture moyen-orientale fusionne avec le jazz. Le piano improvise avec fougue mais son discours demeure empreint d’un spleen bluesy.

The Magnets mêle avec délice les inflexions classiques de Brahms et une pulsation brésilienne tout en retenue. Joué en piano solo, le titre prend les accents d’une chanson d’amour éperdu et réserve la surprise d’un tendre final bucolique. Plus loin, une légère insouciance se dégage de The Flower and the Seed jouée en trio et dédié par le pianiste à ses enfants. Une douce allégresse teintée de tendresse émane de cette mélodie gracieuse que dynamisent les changements de tempo.

Sur Good Hands, le pianiste joue solo une mélopée qui balance entre mélancolie et gaieté. Avec une grande maîtrise, le piano volubile entraîne les notes dans un mouvement tourbillonnant que l’on imagine volontiers comme une danse fraternelle qui réunirait les peuples du monde entier pour honorer les ancêtres du Nord de l’Afrique auxquels Omer Klein dédie ce titre.

Le trio propose ensuite Sun Girl, un morceau au climat intimiste dont le titre fait référence à la compagne du leader. Sur de belles harmonies, les notes ciselées du piano évoquent l’amour et le bonheur. Solo, le piano interprète ensuite Najara, une composition dont l’écriture est inspirée par les vers du poète liturgique juif Israel ben Moses Najara (1555-1625). Empreint d’un profond recueillement, la vibrante mélodie évoque une prière lumineuse et pourrait tout autant célébrer la paix que l’amour.

Le pétillant Shake It contraste avec le titre précédent. Son style funky en diable, envoute par le groove rythmique que le trio fait régner sur les presque sept minutes de ce morceau lancinant qui mérite tout à fait son titre. Sur Quarantined with you où le compositeur évoque la réalité de la vie lors de la quarantaine imposée par la pandémie, le piano solo offre une respiration musicale syncopée dans le style ragtime. Le répertoire se termine avec une reprise intimiste et mélancolique du standard universel What a Wonderful World que le piano chante solo, comme une note finale porteuse d’espoir et de beauté.

RV avec Omer Klein Trio le 08 novembre 2020 à 20h30 au Festival Jazz ‘N’ Klezmer de Paris pour écouter live le répertoire de Personal Belongings.

Leïla Olivesi signe « Astral »

Leïla Olivesi signe « Astral »

Avec « Astral », la pianiste et compositrice Leïla Olivesi signe son sixième album. Entourée des meilleurs musiciens de sa génération, elle propose un jazz acoustique, lumineux et poétique. Entre tradition et modernité, cet opus regarde vers les étoiles et projette la musique loin de la gravité terrestre.

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Jazz à Vienne 2023 – Affiche & Premiers noms

Jazz à Vienne 2023 – Affiche & Premiers noms

Le 16 novembre 2022, les organisateurs du Festival « Jazz à Vienne » ont dévoilé l’affiche de l’édition 2023 proposée par la dessinatrice Pénélope Bagieu. Ils ont aussi annoncé la Création Jeune Public qui se déroulera les 26 et 27 juin 2023 avec Marion Rampal. En attendant le 16 mars 2023, date d’annonce officielle de la programmation de « Jazz à Vienne 2023 », les concerts de cinq soirées sont déjà annoncés. De sérieuses promesses de réjouissances musicales en perspective !

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D. Linx, G. de Chassy et M. Pastorino – « On Shoulders We Stand »

D. Linx, G. de Chassy et M. Pastorino – « On Shoulders We Stand »

Sur l’album « On Shoulders We Stand », le chanteur David Linx, le pianiste Guillaume de Chassy et le clarinettiste Matteo Pastorino proposent un voyage musical entre jazz et classique. Guillaume de Chassy a retranscrit des thèmes de pièces classiques sur lesquelles David Linx a écrit des paroles. Un album enchanteur où poésie, sobriété et raffinement s’entrelacent avec bonheur. Une réussite absolue !

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Saison 2021/22 – Auditorium de Lyon

Saison 2021/22 – Auditorium de Lyon

M. Portal, G. Porter, C. Valdès & S. Kent

Pour la saison 2021/22 de l’AO, l’Auditorium-Orchestre national de Lyon accueille d’immenses stars du jazz. Main dans la main avec Jazz à Vienne, l’institution lyonnaise programme Michel Portal, Gregory Porter, Chucho Valdès et Stacey Kent. Ces affiches alléchantes laissent augurer d’intenses moments de jazz. De quoi réjouir le public !

Auditorium-Orchestre National de Lyon_Logo_Mars 2019 à l'Auditorium de LyonAprès un an et demi d’une vie entre parenthèses, et dans le contexte actuel de la crise sanitaire, Aline Sam-Giao, directrice générale et Nikolaj Szeps-Znaider, directeur musical et les équipes de l’Auditorium de Lyon continuent cette saison encore à ouvrir leur programmation en direction du jazz.

Le dialogue artistique entre l’Auditorium-Orchestre national de Lyon et « Jazz à Vienne » se poursuit avec cinq concerts coproduits par les deux structures :

  • Michel Portal
  • Gregory Porter
  • Chucho Valdés
  • Fatoumata Diawara
  • Stacey Kent

Michel Portal

Jazzman défricheur, brillant concertiste des répertoires classique et contemporain, compositeur pour le cinéma. Michel Portal est l’une des personnalités musicales françaises les plus singulières de notre temps. De Mozart à Piazzolla, de Boulez au free jazz, il imprime son style personnel à tous les répertoires, faisant fi de toute frontière musicale.

A 85 ans et après dix ans de silence discographique, Michel Portal signe « MP85 », un nouvel album résolument tourné vers le futur et la jeunesse. Un retour discographique à l’énergie juvénile et aux élans audacieux.

Après la sortie de l’album, le compositeur et clarinettiste part en tournée. Entouré du pianiste serbe Bojan Z, son éblouissant partenaire de duo qui signe également la direction musicale et des jeunes pointures de la scène européenne que sont Nils Wogram (trombone), Julien Herné (basse) et Lander Gyselinck (batterie), Michel Portal est attendu sur la scène de l’Auditorium à 20h, le 18 octobre 2021. Un concert où Michel Portal va célébrer une fois encore le jeu collectif et la liberté.

Gregory Porter

Encore inconnu il y a une décennie, Gregory Porter fait partie aujourd’hui des plus grandes voix du jazz actuel. Repéré par Wynton Marsalis, engagé par le prestigieux label Blue Note, récompensé aux Grammy Awards, le chanteur baryton au timbre profond et enveloppant connaît une ascension irrésistible depuis ses débuts. Depuis l’immense succès de « Liquid Spirit », qui lui a valu le Grammy Award du meilleur album de jazz vocal, le digne héritier de Marvin Gaye et de Nat King Cole triomphe sur les scènes et enchaîne les succès discographiques.

Après son triomphe à Jazz à Vienne, le 12 juillet 2018 où il avait partagé le plateau du Théâtre Antique de Vienne avec l’Orchestre national de Lyon pour un hommage à Nat King Cole et après la sortie de son septième album « All Rise » en avril 2020 chez Blue Note Records, l’éclatant Gregory Porter est annoncé à 20h sur la scène de l’Auditorium le 01 novembre 2021 pour un concert à n’en pas douter inoubliable avec à ses côtés Chip Crawford (piano), Ondrej Pivec (orgue), Jahmal Nichols (basse), Emanuel Harrold (batterie) et Tivon Pennicott (saxophone).

Chucho Valdés, « La creación »

Chucho Valdès©OCP Photography

A lui seul, Chucho Valdés représente la puissance et la richesse de la fusion musicale des traditions cubaines et africaines. Fils du musicien Bebo Valdés, il a fondé le groupe Irakere en 1973 et mène depuis plus de cinquante ans une carrière internationale. Il est aujourd’hui reconnu comme l’un des plus grands pianistes de jazz.

A l’Auditorium le 17 novembre 2021, à partir de 20h, le pianiste et compositeur Chucho Valdés fête ses 80 ans avec un concert exceptionnel au cours duquel il va présenter deux facettes de sa personnalité musicale.

Après une première partie de soirée en piano solo, Chucho Valdés présente une nouvelle composition, La creación (Olodumare), conçue en hommage à Oludumare, le Créateur suprême, l’une des trois manifestations de l’Être suprême des Yorubas. Cet oratorio afro-cubain célèbre l’arrivée de la culture yoruba dans les Caraïbes et la richesse de la fusion entre ces deux traditions. Pour l’occasion, Chucho Valdes est accompagné de Hilario Durán et John Beasley (claviers et arrangements), Yunior Terry (basse), Abraham Mansfaroll (percussions), Erick Barberia (batás et voix), Roman Diaz et Diosvany Valladares (batás), Yeni Valdés (voix) et en invité spécial, Dafnis Prieto à la batterie.

Fatoumata Diawara

Porte-parole d’une Afrique en constante mutation, la chanteuse, compositrice et guitariste malienne Fatoumata Diawara pare les rythmes et mélodies de la tradition wassoulou de couleurs jazz et funk, avec un talent inouï et un charisme renversant.

Voix incontournable de l’Afrique d’aujourd’hui, la chanteuse malienne exalte les traditions musicales de son pays et les conjugue au futur.

Avec sa guitare, Fatoumata Diawara sera sur la scène de l’Auditorium de Lyon le 19 mars 2022 à 20h. L’occasion pour le public de retrouver sur la présence charismatique et le talent incontestable de cette voix incontournable de l’Afrique d’aujourd’hui.

Stacey Kent

Interprète d’exception, la chanteuse Stacey Kent aborde avec justesse et élégance tous les répertoires, des standards à la bossa nova, du Great American Songbook à la chanson française. Sans fioritures ni démonstration technique, son jazz sophistiqué possède le charme d’une caresse Sa voix délicate révèle et délivre l’essence mélodique des titres qu’elle s’approprie, avec une calme intensité qui constitue sa signature vocale.

Née aux États-Unis mais installée en Europe, la chanteuse francophile aux deux millions d’albums vendus arpente les scènes internationales depuis une quinzaine d’années avec son époux et partenaire musical Jim Tomlinson, mais aussi avec des quatuors à cordes ou des orchestres symphoniques.

Le 16 mai 2022 à 20h, à l’Auditorium de Lyon, Stacey Kent vient présenter son nouvel album, « Song from Other Places ».

Leïla Olivesi signe « Astral »

Leïla Olivesi signe « Astral »

Avec « Astral », la pianiste et compositrice Leïla Olivesi signe son sixième album. Entourée des meilleurs musiciens de sa génération, elle propose un jazz acoustique, lumineux et poétique. Entre tradition et modernité, cet opus regarde vers les étoiles et projette la musique loin de la gravité terrestre.

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Jazz à Vienne 2023 – Affiche & Premiers noms

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D. Linx, G. de Chassy et M. Pastorino – « On Shoulders We Stand »

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Sur l’album « On Shoulders We Stand », le chanteur David Linx, le pianiste Guillaume de Chassy et le clarinettiste Matteo Pastorino proposent un voyage musical entre jazz et classique. Guillaume de Chassy a retranscrit des thèmes de pièces classiques sur lesquelles David Linx a écrit des paroles. Un album enchanteur où poésie, sobriété et raffinement s’entrelacent avec bonheur. Une réussite absolue !

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