Youn Sun Nah signe « Waking World »

Youn Sun Nah signe « Waking World »

Un autoportrait introspectif

Pour « Waking World », son onzième album, la chanteuse Youn Sun Nah propose un répertoire inédit. Onze titres aux climats fort différents dont elle signe paroles, musiques et arrangements. Sa voix de soprano invite à plonger dans son intimité. Un autoportrait introspectif où la noirceur des mots contraste avec la luminosité de la musique.

Deux décennies après son premier enregistrement et trois ans après le minimaliste « Immersion » (2019), Youn Sun Nah signe « Waking World » (Arts Music/Warner Music), son onzième album, le premier dont elle a écrit les paroles et composé la musique. AucunE reprise, onze pièces de son cru dont elle a commencé l’écriture au début de la crise sanitaire, lorsqu’elle était confinée en Corée.

Entre sensibilité et puissance, « Waking World » génère des climats contrastés dont les couleurs naviguent entre ombre et lumière. La voix de soprano de Youn Sun Nah n’a rien perdu de sa pureté ni de son potentiel émotionnel.

« Waking World

visuel de l'album Waking World de Youn Sun NahAprès dix albums enregistrés en vingt ans, parmi lesquels se distinguent « Voyage » (2009), « Same Girl » (2010), Lento (2013), « She Moves On » (2017) et « Immersion » (2019), la chanteuse et compositrice Youn Sun Nah revient avec « Waking World » sorti le 28 janvier 2022, son deuxième opus chez Arts Music.

Avec à ses côtés, Xavier Tribolet (claviers, batterie), Thomas Naïm (guitares), Laurent Vernerey (basse), Airelle Besson (bugle, trompette), Guillaume Latil (violoncelle) et Héloïse Lefebvre (violon), Youn Sun Nah grave un album qui lui ressemble. Un autoportrait qui devrait ravir celles et ceux qui suivent la trajectoire de cette artiste unique devenue une star incontestée du jazz vocal.

De sa voix agile et élégante, Youn Sun Nah conte des histoires poétiques dont les couleurs et les émotions diffèrent. Entre joie et mélancolie, entre éclat et pénombre, son chant scintille. Envoûtante, la musique flâne entre pop, folk, et jazz, refusant toute frontière de style. Si les cordes sont évocatrices de subtilité et de légèreté, les sonorités électriques et la rythmique restituent l’énergie d’une puissance tranquille. Proches de la perfection, les arrangements contribuent pour beaucoup à la beauté de cet album riche en nuances.

Au fil des plages

Tout au long du répertoire, on se laisse porter entre rêve et réalité, entre lumière et mystère.

Sur Bird On The Ground, le chant pur et mélancolique libère un torrent d’émotions et génère un climat méditatif mis en valeur par la finesse des arrangements. Deux accords de guitare, le souffle de la trompette et la voix souple aux accents juvéniles ouvrent Don’t Get Me Wrong dans un climat crépusculaire mais très vite, la musique se met à sautiller et le climat se fait joyeux.

Changement d’ambiance avec le bluesy Lost Vegas au rythme entêtant et répétitif qui n’incite pas à rejoindre les rues de la ville. Sur Heart Of A Woman, la voix scintillante s’élève comme une prière dans l’écrin façonné par le son lumineux des cordes et le chant répétitif de la trompette. Sans transition, le tempo de Round and Round évoque la désolation, les nuits agitées et perturbées que la voix évoque sur des arrangements riches en couleurs.

Portée par une émotion à fleur de voix, My Mother brille d’un éclat romantique que la chanteuse dédie à sa mère. L’atmosphère s’assombrit ensuite sur Waking World qui résonne comme un songe obscur et laisse présager un réveil douloureux. La voix élégiaque et trompette éthérée inondent Tangled Soul d’ondes guère plus joyeuses.

Par bonheur, la voix claire et radieuse que la chanteuse pose sur It’s OK, une ballade d’esthétique plutôt folk, apporte un apaisement plein de tendresse et l’on se prend à espérer que la vie vaut d’être vécue mais le pire est à craindre car la pulsation rythmique et l’atmosphère spatiale et hypnotique installée par les synthés sur Endless Déjà Vu, semble annoncer l’effondrement du monde. L’album se conclut avec les aigus déconcertants de la voix qui drape I’m Yoursde mélopées éthérées.

Sur « Waking World », la voix de Youn Sun Nah distille une flânerie musicale que sa voix irradie de lumière. Absolument Irrésistible !

Andy Emler MegaOctet dévoile « No Rush ! »

Andy Emler MegaOctet dévoile « No Rush ! »

Neuvième enregistrement studio du Andy Emler MegaOctet, « No Rush ! » enchante de bout en bout…. solistes virtuoses, écriture innovante, groove flamboyant. Energique et sensible à la fois, la musique prend son temps, explose ou murmure. Un album essentiel et incontournable.

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Dhafer Youssef présente « Street Of Minarets »

Dhafer Youssef présente « Street Of Minarets »

En 2023, le maître du oud, vocaliste et compositeur, Dhafer Youssef revient avec l’album « Street Of Minarets ». Pour ce voyage musical entre orient et occident, il invite de prestigieux invités. Sans rien perdre de son identité, il élargit le périmètre de son art et son instrument se confronte avec brio à différentes facettes du jazz. Un audacieux projet qui ne manque ni d’énergie ni d’inspiration.

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« L’Océan Sonore » de Catali Antonini

« L’Océan Sonore » de Catali Antonini

Pour son septième album en tant que leader, Catali Antonini invite à plonger avec elle dans « L’Océan Sonore ». A la tête d’un quartet qui réunit à ses côtés le pianiste Stéphane Pelegri, le bassiste Greg Théveniau et le batteur Hervé Humbert, la chanteuse s’exprime tour à tour en français, italien ou anglais. Rêverie aquatique en eaux tour à tour sensibles et énergiques.

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Fred Hersch dévoile « Breath by Breath »

Fred Hersch dévoile « Breath by Breath »

Une respiration musicale apaisée

Le pianiste et compositeur Fred Hersch signe « Breath by Breath », un album dont l’esthétique soignée s’inscrit entre musique classique et jazz raffiné. Le trio du pianiste instaure un véritable dialogue avec le Crosby Street String Quartet. Avec douceur et légèreté, la musique délicate respire et apaise.

Inspiré de sa pratique de la méditation Vipassana, Fred Hersch signe le superbe « Breath by Breath » (Palmetto Records/L’Autre Distribution) sorti le 28 janvier 2022. Un album sur lequel le pianiste et compositeur associe son trio au Crosby Street String Quartet, un quatuor de cordes.

En parfaite symbiose, les deux groupes produisent une musique apaisée et sereine dont la douceur n’a d’égale que sa beauté.

« Breath by Breath »

visuel de l'album Breath By Breath de Fred HerschComposé des violonistes Joyce Hermann et Laura Seaton, de l’altiste Lois Martin et de la violoncelliste Jody Redhage Ferber, le Crosby Street String Quartet converse avec le trio du pianiste Fred Hersch qui réunit le bassiste Drew Gress et le batteur Jochen Rueckert. Le percussionniste Rogerio Boccato les rejoint sur Mara, un des thèmes de la suite.

Le répertoire de « Breath by Breath » se compose d’une suite en huit mouvements, The Sati Suite, et de Pastorale, une pièce au profil romantique dédiée à Robert Schumann. Au fil du répertoire, un véritable dialogue s’instaure entre les cordes et le trio. Dans le pāli, la langue du bouddhisme, le terme sati signifie « pleine conscience ». D’après Fred Hersch lui-même, les huit mouvements de la suite Sati, reflètent musicalement certains aspects de la méditation Vipassana que pratique le compositeur. Entre lyrisme et gravité, le propos musical respire et navigue entre tempo médium et lent.

Au fil des plages

Sans démonstration excessive, le titre d’ouverture, Begin Again propose une grande richesse de nuances sur le titre d’ouverture. Toucher délicat du piano et raffinement harmonique s’allient aux arrangements des cordes pour créer un climat serein et paisible. C’est une atmosphère plus mélancolique que génère le quatuor à cordes dans son introduction de l’envoûtant Awakened Heart d’une beauté absolue. Avec élégance et rigueur, le piano développe ensuite son propos et l’on se laisse séduire par la fluidité de sa main gauche dont le discours en contrepoint s’inscrit dans une esthétique qui n’est pas sans rappeler celle d’un certain Bill Evans.

Les violons exposent et étirent le thème de Breath by Breath puis la ligne mélodique lumineuse de la contrebasse ouvre l’espace au piano. Une sorte de magie opère et avec sensualité et lyrisme les deux instruments parlent d’une même voix. Au-dessus des portées s’élève une vibration intime empreinte d’une grâce infinie.

Un discours tendre et fantaisiste se fait ensuite entendre au fil des courtes phrases échangées sur Monkey Mind entre les cordes pincées des violons, la contrebasse pointilliste et les sauts percussifs des doigts sur les touches du piano. Tel le souffle de la respiration apaisée, la ligne de basse monte et descend sur Rising, Falling dont les touches musicales perlées et les sonorités harmonieuses évoquent celles des grands compositeurs Fauré, Debussy ou Satie.

Plus loin, sur Mara, accompagnées par les percussions de Rogiero Boccato, les notes sautillantes du piano font un clin d’œil au dieu Mara, le démon du bouddhisme, cet esprit démoniaque qui tente d’empêcher Bouddha d’atteindre l’Éveil.

Joué sur un tempo très lent par le seul Crosby Street String Quartet, Know That You Are prend les allures d’un requiem. Sur Worldly Winds, le dernier titre de la Sati Suite, le piano convoque l’esprit du contrepoint cher à Jean-Sébastien Bach et adopte un tempo plus gai et plus enlevé. L’album se termine avec Pastorale, une mélodie dédiée à Robert Schumann et jouée par le piano avec une grâce indicible et une sensibilité inouïe.

Andy Emler MegaOctet dévoile « No Rush ! »

Andy Emler MegaOctet dévoile « No Rush ! »

Neuvième enregistrement studio du Andy Emler MegaOctet, « No Rush ! » enchante de bout en bout…. solistes virtuoses, écriture innovante, groove flamboyant. Energique et sensible à la fois, la musique prend son temps, explose ou murmure. Un album essentiel et incontournable.

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Dhafer Youssef présente « Street Of Minarets »

Dhafer Youssef présente « Street Of Minarets »

En 2023, le maître du oud, vocaliste et compositeur, Dhafer Youssef revient avec l’album « Street Of Minarets ». Pour ce voyage musical entre orient et occident, il invite de prestigieux invités. Sans rien perdre de son identité, il élargit le périmètre de son art et son instrument se confronte avec brio à différentes facettes du jazz. Un audacieux projet qui ne manque ni d’énergie ni d’inspiration.

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« L’Océan Sonore » de Catali Antonini

« L’Océan Sonore » de Catali Antonini

Pour son septième album en tant que leader, Catali Antonini invite à plonger avec elle dans « L’Océan Sonore ». A la tête d’un quartet qui réunit à ses côtés le pianiste Stéphane Pelegri, le bassiste Greg Théveniau et le batteur Hervé Humbert, la chanteuse s’exprime tour à tour en français, italien ou anglais. Rêverie aquatique en eaux tour à tour sensibles et énergiques.

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Arnaud Dolmen revient avec « Adjusting »

Arnaud Dolmen revient avec « Adjusting »

Un jazz libre et enivrant

​Dans son nouvel opus, « Adjusting », annoncé pour le 28 janvier 2022, le batteur Arnaud Dolmen propose une musique complexe et incisive ancrée dans les rythmiques caribéennes et plus spécifiquement le gwoka guadeloupéen. En quartet avec ou sans piano, la batterie et la contrebasse complices croisent les notes avec trois saxophones ténors et des invités de choix. Un jazz libre et enivrant.

visuel de l'album Adjusting du batteur Arnaud DolmenAprès « Tonbé Lévé » sorti en 2017, Arnaud Dolmen présente son deuxième album de jazz « Adjusting » (Gaya Music Production/L’autre Distribution). Avec une grande maturité, le batteur y développe sa propre vision rythmique et confirme ses qualités de compositeur et d’arrangeur. Ancrée dans la culture traditionnelle guadeloupéenne du gwoka et nourrie d’apports musicaux diversifiés, son esthétique musicale s’inscrit dans le courant d’un jazz contemporain très libre.

Les douze titres de l’album témoignent du regard que le musicien porte sur la société… la nécessité de s’adapter et de se centrer sur l’essentiel pour s’ajuster à la réalité. A travers ses cris et ses murmures, sa musique riche en nuances restitue les questions que le musicien se pose sur la vie et porte ses espoirs.

« C’est l’observation, que je fais entre les écarts de la société, les écarts de comportements selon des codes… Et si nous revenions à notre centre, à ce qui est cosmiquement réel, perceptible sans effort ?! Moins d’avoir et plus d’être. En s’écoutant et se respectant, l’ajustement est possible pour aller de l’avant. Ensemble ?! » Arnaud Dolmen

« Adjusting »

Autour d’Arnaud Dolmen sont réunis le pianiste Léonardo Montana, déjà présent sur « Tonbé Lévé », le contrebassiste Samuel F’HIMA et les saxophonistes ténor Francesco Geminiani (sur dix titres), Ricardo Izquierdo (sur cinq titres) et Antonio Sanchèz (sur un titre). Le leader a aussi invité l’accordéoniste Vincent Peirani, la flûtiste Naïssam Jalal et la chanteuse haïtienne Moonlight Benjamin.

Avec neuf titres enregistrés en quartet avec ou sans piano, un morceau en quintet, un autre en sextet et un superbe duo, l’album « Adjusting » propose un répertoire où la batterie interagit très librement avec tous les solistes, sans se cantonner au seul rôle de rythmicien-accompagnateur autrefois dévolu à cet instrument.

Puissance de frappe, syncopes et polyrythmie dotent la musique d’Arnaud Dolmen d’une dimension incisive indéniable. Très impliquée rythmiquement, la contrebasse impulse les fondamentaux des accords. Par leurs vibrations, saxophones, flûte, piano, voix et accordéon chuchotent ou crient, apaisent ou stimulent. Riche d’échanges de chaque instant, la musique enchante par sa vivacité et surprend par ses couleurs sans cesse renouvelées.

Au fil des plages

Sur The Gap, le titre d’ouverture, la batterie constitue le socle rythmique et, en l’absence du piano, fait le lien avec les saxophones. Tout en contretemps, les puissantes vibrations des ténors flamboyants dialoguent avec les tambours et s’ajustent avec souplesse. Pris sur un tempo très vif, le très swinguant SQN (Sine Qua non) met en valeur la puissance de frappe et le jeu polyrythmique très libre du batteur qui stimule les interventions de l’accordéon, du saxophone et du piano.

Avec Cavernet, le climat sonore s’aère. Introduit et littéralement chanté par la contrebasse, le morceau valorise le dialogue des ténors véhéments soutenus par une batterie exubérante et énergique. Aux côtés des deux ténors et du piano, la voix puissante et sensuelle de la chanteuse contribue à doter le très percussif Ajistèman d’un climat envoutant. Alors que la contrebasse déroule une ligne mélodique délicate, les volutes en suspension et les plaintes élégiaques des saxophones installent une atmosphère spirituelle Sur Ti Moun Gaya.

Sur un riff du piano repris à l’envi et avec le soutien rythmique de la batterie, le saxophone expose le thème de For Real puis s’installe un climat étrange gorgé de soubresauts. Stimulés par la contrebasse, piano et ténor se lancent ensuite dans des improvisations aux envolées fulminantes. Plus loin, par son jeu très maîtrisé et puissant dans les aigus et ses envolées lyriques inspirée, la flûte confère à Résonance un climat de plénitude quasi mystique.

En ouverture du très inspiré Hey Cousin, les lignes musicales du ténor dessinent un climat très moderne avant que piano et contrebasse ne dialoguent avec véhémence. Syncopes et contretemps se tirent la bourre sur la polyrythmie qu’impulse la batterie.

Les harmonies apaisantes du piano et la chaleureuse sonorité du ténor développent un climat serein sur la superbe ballade Ka Sa Té Ké Bay (« qu’est-ce que ça aurait donné »), jouée comme en suspension dans l’espace. Sans transition, le climat change avec Graj ou Toumblak. A partir d’un motif percussif mené par la contrebasse et le batteur, ténor et piano déploient une ligne musicale qui devient obsessionnelle. De sa verve lyrique, le ténor forge ensuite un solo dont les phrases sinueuses interpellent le piano qui ne demeure pas en reste et lui répond avec fougue et éloquence.

Drôle de moment surprend et séduit par le solo riche et coloré de la batterie et les improvisations interactives des ténors dont les phrasés nerveux provoquent des éboulements de notes. Le répertoire se conclut avec Les oublié.e.s qui permet de découvrir sur un rythme de calypso; le bouladjel, une expression musicale traditionnelle unique à la Guadeloupe qui fait partie du système gwoka avec la superposition polyrythmique de vocalisations percussives (bruits de gorge, onomatopées et halètements) au-dessus du chant du ténor.

« Adjusting », à découvrir et à écouter en boucle !

Andy Emler MegaOctet dévoile « No Rush ! »

Andy Emler MegaOctet dévoile « No Rush ! »

Neuvième enregistrement studio du Andy Emler MegaOctet, « No Rush ! » enchante de bout en bout…. solistes virtuoses, écriture innovante, groove flamboyant. Energique et sensible à la fois, la musique prend son temps, explose ou murmure. Un album essentiel et incontournable.

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Dhafer Youssef présente « Street Of Minarets »

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En 2023, le maître du oud, vocaliste et compositeur, Dhafer Youssef revient avec l’album « Street Of Minarets ». Pour ce voyage musical entre orient et occident, il invite de prestigieux invités. Sans rien perdre de son identité, il élargit le périmètre de son art et son instrument se confronte avec brio à différentes facettes du jazz. Un audacieux projet qui ne manque ni d’énergie ni d’inspiration.

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« L’Océan Sonore » de Catali Antonini

« L’Océan Sonore » de Catali Antonini

Pour son septième album en tant que leader, Catali Antonini invite à plonger avec elle dans « L’Océan Sonore ». A la tête d’un quartet qui réunit à ses côtés le pianiste Stéphane Pelegri, le bassiste Greg Théveniau et le batteur Hervé Humbert, la chanteuse s’exprime tour à tour en français, italien ou anglais. Rêverie aquatique en eaux tour à tour sensibles et énergiques.

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Marco Vezzoso dévoile « Travel »

Marco Vezzoso dévoile « Travel »

Carnet de voyage

Le trompettiste Marco Vezzoso présente l’album « Travel ». Enregistré en quartet avec le pianiste Alessandro Collina, le percussionniste Trilok Gurtu et le bassiste Dominique Di Piazza, l’opus rassemble des pièces originales écrites par le duo italien. D’une facture originale, l’album navigue entre allégresse et mélancolie. Un album de musique instrumentale à la forte puissance mélodique et harmonique.

visuel de l'album Travel de Marco VezzosoSur « Travel », le nouvel album de Marco Vezzoso annoncé en France pour le 14 janvier 2022, Trilok Gurtu (batterie et percussions) et Dominique Di Piazza (basse électrique) se sont retrouvés en studio d’enregistrement trente ans après leur tournée mondiale historique des années 90 avec le guitariste John McLaughlin.

Composé de huit morceaux originaux écrits par le trompettiste compositeur et professeur piémontais et le pianiste ligure Alessandro Collina, le disque s’inscrit dans le cadre d’une collaboration débutée en 2014 entre les deux musiciens italiens.

Véritable concentré d’émotions et de souvenirs, « Travel » résonne comme un carnet de voyage où s’entrelacent traditions et genres musicaux… d’Istanbul à Tokyo en passant par Phnom Pehn, Oslo, Manille, Jakarta, Prague et Canton.

Marco Vezzoso

Originaire d’Alba, Marco Vezzoso débute son apprentissage musical avec Marco Bellone puis intègre ensuite le Conservatoire Giuseppe Verdi de Turin où il obtient en 2001 son Master de Trompette.

Il se perfectionne ensuite auprès de plusieurs professeurs parmi lesquels figurent Pierre Dutot, Alain Loustalot, David Guerrier et Guy Touvron, ainsi que Alberto Mandarini, Paolo Fresu, Enrico Rava, Dave douglas et François Chassagnite. Il joue avec le Torino Jazz Orchestra, le Mellowtone Orchestra, le Long’s Valley Blues Band ou l’Hasta Jazz Orchestra et accompagne aussi des solistes comme Larry Ray, Arthur Miles, Paul Jeffrey ou Riccardo Zegna.

Depuis 2012, le trompettiste et compositeur vit et enseigne au Conservatoire National de Nice

Depuis une première rencontre musicale en 2014, le duo formé par Marco Vezzoso et Alessandro Collina a parcouru un long chemin. Ils ont donné de nombreux concerts en Italie et à l’étranger auxquels se sont ajoutées plusieurs tournées internationales dont certaines en Extrême-Orient. Ensemble ils ont cinq albums à leur actif.

En 2015, première tournée au Japon avec un disque enregistré live à Osaka et publié par le label japonais DaVinci. En 2017, longue tournée estivale au Cambodge, en Indonésie et au Japon, avec un concert de clôture à Tokyo. Durant les années suivantes, tournées en Indonésie, en Malaisie, en République tchèque (2018), en Norvège et en Chine, où ils ont représenté l’Italie au premier Festival européen de jazz à Canton (2019) et en Turquie (2020).

Avec le pianiste Alessandro Collina, le trompettiste Marco Vezzoso a enregistré l’album « Jazz à Porter » paru en 2014 puis « 14/7 Du Cote de l’Art » (INCIPIT/EGEA), son hommage personnel au massacre du 14 juillet 2016 à Nice.

En 2020, le duo publie « Italian Spirit », un disque qui célèbre leur partenariat artistique et combine musique légère et jazz avec des réinterprétations de chansons de musique pop italienne. En 2021, le duo est rejoint par Andrea Marchesini (percussions) sur le disque « Italian Spirit in Japan ». Le 15 octobre 2021, « Travel » est proposé au public transalpin.

En France, la sortie de « Travel » (Art in Live/EGEA/INOUÏE) est annoncée pour le 14 janvier 2022.

Impressions de voyage

Dès le premier titre, Breathing Istanbul, la trompette à la sonorité majestueuse souffle comme le vent sur Istanbul et illumine d’une musicalité stellaire cette chanson au style oriental. Après le superbe riff d’intro basse/piano exposé tel un feu d’artifice, la mélodie jouée par la trompette élégante scintille de mille feux et la section rythmique basse/tabla n’est pas sans évoquer les atmosphères spatiales propres au « Zawinul Syndicate ». Après cette parenthèse cambodgienne, le quartet dépayse sa musique à Oslo. Sur Oslo No Light, la trompette bouchée convoque les paysages magiques des larges espaces verts et des fjords de la capitale norvégienne.

Changement de climat avec Wake up in Manila. Après une mélodie onirique jouée à la trompette bouchée, l’instrument à pistons sans sourdine entrelace alors ses lignes mélodiques avec les splendides enchainements harmoniques du piano. Advient ensuite un réveil tout en délicatesse aux Philippines. Avec Jakarta’s Skyline, la trompette ouvre l’horizon en direction de la capitale de l’Indonésie. La basse lumineuse et les nuances des percussions coloristes dessinent les paysages de la mégapole.

Sur Moonlight in Prague, la mélodie crépusculaire et mélancolique exposée de la trompette à la sonorité claire et puissante évoque un clair de lune bercé par les douces rêveries du piano délicat. L’émotion est à son comble lors du solo fulgurant de la basse virtuose. L’humeur se fait sereine sur Canton’s Mood sur lequel la trompette à la sonorité romantique plane tel un songe au-dessus de la ligne déroulée par les claviers puis par le piano. Les percussions apportent une touche d’exotisme musical comme un clin d’oeil à la ville chinoise.

L’album se termine avec l’atmosphère brumeuse du titre A Foggy Tokyo. Porté par les fougueuses percussions, la trompette tente de percer le brouillard et révèle le dernier paysage du voyage proposé par le quartet complice.

Réalisé avec des images captées en coulisses, le clip vidéo propose de revivre quelques moments de la rencontre artistique des quatre musiciens dans le studio d’enregistrement.

Andy Emler MegaOctet dévoile « No Rush ! »

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Dhafer Youssef présente « Street Of Minarets »

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En 2023, le maître du oud, vocaliste et compositeur, Dhafer Youssef revient avec l’album « Street Of Minarets ». Pour ce voyage musical entre orient et occident, il invite de prestigieux invités. Sans rien perdre de son identité, il élargit le périmètre de son art et son instrument se confronte avec brio à différentes facettes du jazz. Un audacieux projet qui ne manque ni d’énergie ni d’inspiration.

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« L’Océan Sonore » de Catali Antonini

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Pour son septième album en tant que leader, Catali Antonini invite à plonger avec elle dans « L’Océan Sonore ». A la tête d’un quartet qui réunit à ses côtés le pianiste Stéphane Pelegri, le bassiste Greg Théveniau et le batteur Hervé Humbert, la chanteuse s’exprime tour à tour en français, italien ou anglais. Rêverie aquatique en eaux tour à tour sensibles et énergiques.

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Benoît Moreau Trio présente « Rêve Party »

Benoît Moreau Trio présente « Rêve Party »

Onirique et festif

A la tête du Benoît Moreau Trio, le guitariste Benoît Moreau publie son premier album, « Rêve Party ». Avec huit compositions personnelles, il propose un album qui navigue entre jazz et rock, entre rêve et fête. Un projet original et très personnel.

Dans son premier opus « Rêve Party » annoncé pour le 21 janvier 2022, le guitariste Benoît Moreau ouvre les portes de son univers en compagnie du batteur Raphaël Sonntag et du contrebassiste Olivier Pinto.

Issus du Conservatoire Pierre Barbizet de Marseille, ces trois musiciens très actifs sur la scène Marseillaise, proposent des sonorités et des harmonies qui sortent des sentiers battus.

Au-dessus d’une solide assise rythmique, la guitare à la sonorité cristalline s’exprime avec fluidité. Paré d’une délicatesse aérienne, son jeu propose des contrastes surprenants qui oscillent entre subtilité et violence. La contrebasse subtile se glisse avec finesse entre les arpèges et le jeu léger de la batterie.

Benoît Moreau

Né en 1994 de parents musiciens amateurs, il commence l’apprentissage de la guitare dès l’âge de 7 ans au sein du Conservatoire de Passy (78). Deux ans plus tard, il est lauréat d’un concours de composition au sein du même établissement. Cet évènement affirme chez lui une passion pour la composition qu’il ne cessera de pratiquer en grandissant. Il suit ensuite l’enseignement de Nicolas Romann et étudie la batterie.

En 2013 il intègre l’IMEP (American School), étudie auprès de Peter Giron, François Fichu, Bernard Vidal, Dominique Assié, et joue au sein de plusieurs formations (jazz, funk, expérimental/math-rock). Entre ces murs il forme un premier trio avec Kévin Séba à la basse et Alexis Leonardon à la batterie. Quatre ans plus tard, certificat de fin de cycle en poche, il stoppe ses études et s’installe à Marseille afin de se consacrer pleinement à la composition d’un projet de musiques actuelles : « Recreation ! ». Il reprend ses études l’année suivante en section jazz au conservatoire de Marseille et étudie auprès de Jean-Luc Lafuente.

En 2020, à l’aube de la crise sanitaire, Benoît Moreau se lance dans la composition de morceaux destinés à une nouvelle formation trio. C’est avec ce projet qu’il obtient l’année suivante son D.E.M. Jazz et le 1er prix de la classe de jazz du Conservatoire Pierre Barbizet de Marseille avec la mention très bien à l’unanimité et les félicitations du jury en présentant exclusivement des compositions personnelles issues de ce nouveau répertoire. Après un an et demi de travail, d’écriture et de concerts avec le contrebassiste Olivier Pinto et le batteur Raphaël Sonntag, le Benoit Moreau Trio lance une campagne Ulule pour financer son projet et peaufine son premier album « Rêve Party ».

« Rêve Party »

Composé de huit titres originaux du leader, l’album a été enregistré en février, avril et juillet 2021, à Marseille au studio On Mars Sound Design avec Paul Chamillard et François Chave. Sa sortie est annoncée pour le 21 janvier 2022. Il sera distribué par Inouïe Distribution.

Sobre et flexible, le trio explore largement les possibilités expressives du triangle guitare/contrebasse/batterie, format retrouvé dans toutes les musiques où la six cordes s’est illustrée, rock, folk et jazz. Inspiré à la fois par l’approche sonore et spatiale de Bill Frisell, la spontanéité de Julian Lage et le son de John Scofield, le guitariste use d’échos, de résonances et de nappes harmonieuses.

Visuel de l'album Rêve Party de Benoît Moreau TrioAvec Stellar on décolle vers l’espace, propulsé par la batterie. Les notes de la guitare se mettent en orbite autour des lignes de basse pour un voyage sidéral en apesanteur. Après un riff d’introduction, Encore permet de saisir la forte complicité qui unit le trio. Sur Day Fever, on se laisse porter par la souplesse et la légèreté de la guitare que la section rythmique enfiévrée dynamise. C’est la fête !

Bluesy et plein de mélancolie, le tempo lent d’Aurinko porte à la rêverie. Plus loin, 5321 chemine avec souplesse dans des paysages contrastés alors que le très court SDF adopte un tempo plus rapide et un propos plein de gravité.

Avec Blues Bopper, clin d’œil à Scofield et retour à la fête. La musique s’enjazze et le trio s’en donne à cœur joie ! Un superbe moment qui permet d’apprécier un solo de batterie volubile et la solidité sans faille de la basse.

L’album se termine avec She says I talk too much about my music, une ballade au propos un rien nostalgique mais un peu bavard… ce dont le titre se fait d’ailleurs l’écho.

Rendez-Vous à Marseille, le 07 janvier 2022 à La Voie Maltée, le 21/01/22 à La Caverne Jazz et le 29 janvier 2022 au Théâtre le Phare, pour écouter la musique du Benoit Moreau Trio.

Andy Emler MegaOctet dévoile « No Rush ! »

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