« Indigo » par Jean-Marc Foltz et Stephan Oliva

« Indigo » par Jean-Marc Foltz et Stephan Oliva

Un portrait sensible de Duke Ellington

Pour le vingtième anniversaire de leur duo, Jean-Marc Foltz et Stephan Oliva se retrouvent sur l’album « Indigo ». En douze pistes, clarinette et piano dressent un portrait musical ciselé de l’univers de Duke Ellington. Un jazz chambriste dont les tendres nuances trament une musique aux délicates couleurs. Un opus somptueux et poétique, comme un portrait sensible de Duke Ellington.

L’album « Indigo » (Vision Fugitive/L’Autre Distribution) marque une nouvelle étape dans la collaboration du clarinettiste Jean-Marc Foltz et du pianiste Stephan Oliva. Après avoir revisité le monde du compositeur américain George Gershwin sur l’opus « Gershwin » (Vision Fugitive/L’Autre Distribution) sorti en 2017, le duo se retrouve autour de la grande figure du jazz qu’est Duke Ellington.

Sur « Indigo », Jean-Marc Foltz et Stephan Oliva concentrent l’essence même de la musique conçue à l’origine par le maître pour de grands orchestres. Clarinettes et piano interprètent avec délicatesse les pièces dont ils restituent la quintessence. Au centre de leur propos, la mélodie flirte avec le silence. Les standards en ressortent épurés et magnifiés.

L’album

visuel de l'album Indigo de J.M Foltz et S Oliva« Indigo » paraît sous le label indépendant Vision Fugitive né de la complicité du guitariste Philippe Mouratoglou et du clarinettiste Jean-Marc Foltz rejoints par Philippe Ghielmetti. La pochette originale dessinée par Emmanuel Guibert présente le portrait des deux musiciens campés dans l’univers de Caravan sous les traits de Lawrence d’Arabie et Ali ibn el Kharish.

Illustré de douze photographies de Duke Ellington, le livret donne à lire « Duke, duo: le jazz et son double », de Gilles Tordjman dont le texte éclaire quant aux propos du disque.

La qualité du son des douze titres de l’album sont redevables à Gérard de Haro qui les a enregistrés et mixés en juillet 2021 aux Studios La Buissonne. Avec dix compositions de Duke Ellington, un medley de six autres titres du Duke et Lotus Blossom, composé par Billy Strayhorn, le répertoire rend hommage à Duke Ellington.

Au fil des titres

L’album ouvre avec A Sentimental Mood dont le duo propose une réinterprétation sobre et méditative, fidèle à l’esprit du compositeur. Au plus près de la mélodie, les deux interprètes restituent la quintessence du morceau. Leur version épurée confine au murmure. Sur Solitude, clarinette et piano suspendent le temps et jouent avec le silence. Le duo propose ensuite une interprétation de Black and Tan Fantasy qui résonne comme un chant funèbre et suggère une atmosphère aux accents tragiques. Le son velouté de la clarinette répond aux notes graves du piano.

Le répertoire se poursuit avec The Single Petal of A Rose, une ballade issue de la « Queens Suite » de Duke, dont le duo offre une mouture à la fois majestueuse et onirique. En exposant avec une grande simplicité African Flower, piano et clarinette font ressortir la poésie, la pureté et le mystère de ce thème.

Après le très court prélude de Come Sunday esquissé sur les touches du piano, la clarinette basse à la sonorité moelleuse esquisse le thème de Mood Indigo écrit par le Duke en 1939. Elle drape de mélancolie la mélodie tandis que le piano colore l’espace musical de superbes harmonies. C’est ensuite avec subtilité que piano et clarinette basse habillent Reflections in D d’un arrangement somptueux. On se laisse alors gagner par une douce rêverie.

Sur Sunset And The Mocking Bird, la clarinette en si virevolte au soleil couchant tel un oiseau moqueur. Les harmonies bluesy du piano accompagnent ce morceau co-écrit par Duke Ellington et Billy Strayhorn, enregistré en 1959 puis gravé sur l’album The Ellington Suites sorti en 1976 chez Pablo.

Les deux musiciens jouent ensuite en parfaite communion sur les six thèmes que compte le Medley. Les élégants échanges du duo métamorphosent ensuite Caravan et le parent de délicates dissonances. C’est avec une version vaporeuse et absolument exquise de la composition Lotus Blossom de Billy Strayhorn que se termine l’album.

« Indigo »…. une immersion délicate dans l’univers ellingtonien

Nuits de Fourvière 2023 – La programmation

Nuits de Fourvière 2023 – La programmation

Véritable un temps fort de l’été culturel de la métropole lyonnaise, les Nuits de Fourvière 2023 annoncent une programmation dense et ambitieuse. Du 31 mai au 28 juillet 2023… 2 mois pour vivre 131 représentations avec 58 spectacles de théâtre, danse, musique, opéra, cirque, dont 16 créations et premières françaises. Une affiche prometteuse !

lire plus
ORBIT revient avec « In-Visibility »

ORBIT revient avec « In-Visibility »

Atmosphères mouvantes d’une poésie cosmique Après un premier album éponyme paru en 2019, ORBIT revient en 2023 avec « In-Visibility ». Sur cet opus, « Oliva-Rainey-Boisseau International Trio » propose un voyage musico-cosmique dont la dernière étape porte le...

lire plus
« Caravan Party » avec Johan Farjot & Friends

« Caravan Party » avec Johan Farjot & Friends

L’album « Caravan Party » propose un voyage festif placé sous le signe du swing. Au fil des quinze titres, le pianiste Johan Farjot célèbre plusieurs décennies de musiques populaires et des compositrices du 20e siècle. De nombreux artistes invités participent à la fête et élaborent avec lui une playlist réjouissante.

lire plus
Èlia Bastida meets Scott Hamilton & Joan Chamorro Trio

Èlia Bastida meets Scott Hamilton & Joan Chamorro Trio

Sensibilité, élégance et swing

Nouvelle voix du violon jazz, Èlia Bastida vient de sortir « Èlia Bastida meets Scott Hamilton & Joan Chamorro Trio », un nouvel album enregistré avec le saxophoniste Scott Hamilton et le trio de Joan Chamorro. Dialogues lyriques, arrangements splendides. Un opus sensible et inspiré où swing et musicalité flirtent avec élégance.

visuel de l'album Elia Bastitada meets Scott Hamilton & Joan Chamorro TrioAprès « Joan Chamorro présenta Alia Bastida » et « The magic sound of the violin », la violoniste barcelonaise Èlia Bastida retrouve le contrebassiste Joan Chamorro et le saxophoniste ténor Scott Hamilton sur l’album « Èlia Bastida meets Scott Hamilton & Joan Chamorro Trio » (Jazz to Jazz/DISCMEDI S.A.).

Au fil d’un répertoire choisi et d’arrangements écrits sur mesure, la violoniste, saxophoniste et chanteuse joue en parfaite osmose avec le saxophoniste.

« Èlia Bastida meets Scott Hamilton & Joan Chamorro Trio » réunit deux générations autour du jazz et du swing. La violoniste Èlia Bastida & le saxophoniste Scott Hamilton rivalisent d’inspiration au sein d’une formation atypique et à géométrie variable.

Èlia Bastida

Èlia Bastida débute le violon classique à l’âge de 5 ans. À 12 ans elle intègre l’école Oriol Martorell de Barcelone qui allie enseignement général, musique et danse. Elle y rencontre Andrea Motis et Joan Mar Sauqué, qu’elle retrouvera au sein du Sant Andeu Jazz Band (SAJB).

A l’âge de 16 ans, elle découvre le jazz et intègre le Sant Andreu Jazz Band sous la direction de Joan Chamorro. Son sérieux dans la musique et sa passion pour le jazz l’ont amenée à devenir une soliste majeure, particulièrement au violon. Elle s’inscrit dans la lignée de violonistes comme Stéphane Grappelli, Joe Venuti, Jean-Claude Ponty, Didier Lockwood, pour n’en citer que quelques-uns. Tout en combinant la musicalité et l’intensité de Grappelli, son influence première, l’apport du bebop et la richesse d’autres musiques, Èlia Bastida trace son chemin loin de toute étiquette et dans une dynamique pleine de nuances.

Elle participe aux enregistrements que SAJB fait tous les ans et fait aussi partie de l’ensemble féminin sublime du CD « La Màgia de la Veu » (2014). Èlia Bastida a déjà enregistré une trentaine d’albums (que ce soit au violon, au chant ou au saxophone ténor) dont trois albums en leader. Elle a collaboré avec des musiciens tels que Dick Oatts, Joe Magnarelli, Perico Sambeat, Jon-Erik Kellso, John Allred, Joel Frahm et Scott Hamilton.

La violoniste a aussi enregistré deux albums sous son nom, « Joan Chamorro présenta Alia Bastida » (2017) et « The magic sound of the violin » (2019). C’est sur leur troisième album, « Èlia Bastida meets Scott Hamilton & Joan Chamorro Trio » qu’Èlia Bastida retrouve Scott Hamilton, ce grand maître du saxophone avec lequel elle va jouter sur son ténor, comme le firent Ammons-Stitt, Cohn-Sims, Griffin-Davis et bien d’autres, dans les anciennes battles de saxophones ténors.

« Èlia Bastida meets Scott Hamilton & Joan Chamorro Trio »

Enregistré à The House, le 09 septembre 2019 et les 17, 18 & 19 octobre 2021, l’album propose un répertoire de quatorze titres. Èlia Bastida intervient au violon sur onze titres, chante sur deux morceaux et embouche son saxophone ténor sur une pièce.

La jeune barcelonaise, Scott Hamilton et Joan Chamorro mêlent leurs notes au sein de formations à géométrie variable, du quintet à l’octet dans lesquels se croisent les pianistes Joan Monné et Marc Martin, les batteurs Arnau Julià et David Xirgu à la batterie, les guitaristes Joseph Traver et Jurandir Santana ainsi que Seidu Joan Diallo (violon) et Christoph Mallinger (violon) et Marta Roma (violoncelle).

Au fil des plages et des formations

  • C’est en quintet avec Joan Monné (piano) et Arnau Julià ( batterie) que la violoniste, le saxophoniste et le contrebassiste interprètent trois titres.

Sur Awful Lonely, thème de George Handy, la violoniste dialogue en parfaite harmonie avec le son feutré du ténor. À 68 ans, ancré dans la tradition lestérienne, Scott Hamilton perpétue la tradition du swing et du style Cool des années 50 en évoquant quelques-uns de ses maitres Coleman Hawkins, Don Bays et Zoot Sims. Èlia Bastida et Scott Hamilton changent de registre avec le standard Tin Tin Deo de Walter Gil Fuller qui fut beaucoup joué par Dizzy Gillespie et les boppers. Ils lui insufflent une dynamique groovy tout en souplesse. En cristallisant l’héritage du passé et les tendances modernes, le saxophoniste fait du neuf avec de l’ancien. C’est ensuite en contrepoint que violon et ténor donnent une version très mélancolique de Samba em preludio, ce thème brésilien de Vinicius de Moraes & Baden Powell. Sur le solo, le violon s’exprime avec fluidité et privilégie le lyrisme à l’effervescence.

  • Èlia Bastida, Scott Hamilton et Joan Chamorro rejoignent Joan Monné (piano) et David Xirgu (batterie) sur deux morceaux.

A l’écoute de I’ll never be the same de Frank Signorelli et Matty Malneck, vient le désir irrésistible de claquer des doigts sur les deuxième et quatrième temps de cette mélodie au tempo médium que violon et ténor interprètent avec une grande élégance. Sur le dernier titre de l’album, The Nearness of You de Hoagy Carmichael, le violon chante avec une douce sensualité. Le jeu ciselé et cristallin du piano laisse tout l’espace au saxophoniste, véritable orfèvre de la ballade qui truffe son solo de citations.

  • Èlia Bastida, Scott Hamilton et Joan Chamorro retrouvent Marc Martin (piano) et Arnau Julià (batterie) sur trois pièces.

C’est une superbe version de la la chanson de Sacha Distel, The Good Life, que livre le quintet. On est séduit par le souffle velouté du ténor qui avec délice joue à saute-mouton au-dessus des barres de mesures. Le temps semble n’avoir pas de prise sur la douceur de son swing et sur les harmonies de ce standard qui s’en trouve magnifié

Sur Moon River, la ballade de Henry Mancini, le ténor s’exprime avec langueur et déploie des bouquets de charme auquel la violoniste au toucher d’une légèreté exceptionnelle répond avec un lyrisme vibrant. Èlia Bastida délaisse les cordes pour emboucher son ténor sur For Sentimental Reasons. De sa sonorité suave et avec un léger vibrato elle dialogue avec Scott Hamilton alors que le piano délivre un solo d’une élégance délicatesse.

  • Toujours accompagnée de Joan Chamorro et Scott Hamilton, Èlia Bastida chante deux samba-canção soutenue par la guitare de Jurandir Santana et batterie d’Arnau Julià.

De sa voix un peu nasale et sur un rythme chaloupé qui incite au déhanchement, elle s’exprime en brésilien sur Não vou pra casa (Antonio Almeida, Roberto Roberti) et sur Lobo Bobo (Carlos Lyra, Ronaldo Boscol). A ses côtés, les improvisations du ténor souple et décontracté convoquent le fantôme de Stan Getz.

  • Le trio violon/contrebasse/saxophone ténor et la batterie d’Arnau Julià accueillent la guitare de Joseph Traver sur la composition de Bob Carleton, Ja-Da.

Sur un tempo swing à quatre temps, le violon s’exprime avec beaucoup de sensibilité mais ne manque pas de charisme dans son échange avec le ténor et la guitare. Ça pulse avec bonheur.

  • Le piano de Jean Monné rejoint le trio violon/contrebasse/saxophone ténor, la guitare de Joseph Traver et la batterie d’Arnau Julià proposent une version revitalisée de la chanson de Charles Trenet, Que reste-t-il de nos amour ?

On se laisse enivrer par leur jeu lumineux et limpide alors que les coulées d’air moelleux du saxophone soutenu par une rythmique irréprochable galvanisent cette mélodie quelque peu nostalgique.

  • Èlia Bastida, Scott Hamilton, Joan Chamorro, Joan Monné (piano) et Arnaud Julià (batterie) invitent Seidu Joan Diallo (violon), Christoph Mallinger (violon) et Marta Roma (violoncelle) sur deux thèmes.

Les musiciens rendent hommage à Antonio Carlos Jobim avec une version revitalisée de la superbe bossa nova, O grande amor. Le ténor s’exprime avec lyrisme, nonchalance et une grande intelligence harmonique et son improvisation raffinée est mise en valeur par le jeu tout en retenue du pianiste et des cordes.

Absolue réussite, la version de Pure Imagination permet d’apprécier l’art de la ballade que développe avec élégance Scott Hamilton tout au long de cette romance suave. On tombe sous le charme de son gros son voluptueux à la Ben Webster et de son phrasé étiré en suspension au sein de l’écrin tissé par les cordes caressantes.

Rendez-Vous avec Èlia Bastida, Scott Hamilton & Joan Chamorro Trio le 21 mai 2022 au « Printemps de l’Aspre » (St Jean Lasseille 66), le 06 août 2022 au Gouvy Jazz Festival (Belgique), le 13 septembre 2022 au festival « Jazz en Tourraine » et le 08 novembre 2022 à l’Adagio de Thionville. ICI pour retrouver l’ensemble des dates de concerts de la violoniste Èlia Bastida.

Nuits de Fourvière 2023 – La programmation

Nuits de Fourvière 2023 – La programmation

Véritable un temps fort de l’été culturel de la métropole lyonnaise, les Nuits de Fourvière 2023 annoncent une programmation dense et ambitieuse. Du 31 mai au 28 juillet 2023… 2 mois pour vivre 131 représentations avec 58 spectacles de théâtre, danse, musique, opéra, cirque, dont 16 créations et premières françaises. Une affiche prometteuse !

lire plus
ORBIT revient avec « In-Visibility »

ORBIT revient avec « In-Visibility »

Atmosphères mouvantes d’une poésie cosmique Après un premier album éponyme paru en 2019, ORBIT revient en 2023 avec « In-Visibility ». Sur cet opus, « Oliva-Rainey-Boisseau International Trio » propose un voyage musico-cosmique dont la dernière étape porte le...

lire plus
« Caravan Party » avec Johan Farjot & Friends

« Caravan Party » avec Johan Farjot & Friends

L’album « Caravan Party » propose un voyage festif placé sous le signe du swing. Au fil des quinze titres, le pianiste Johan Farjot célèbre plusieurs décennies de musiques populaires et des compositrices du 20e siècle. De nombreux artistes invités participent à la fête et élaborent avec lui une playlist réjouissante.

lire plus
« Tissé », le nouvel album de Marion Rampal

« Tissé », le nouvel album de Marion Rampal

Rêverie sensible et poétique

Avec « Tissé », annoncé pour le 25 février 2022, la chanteuse et compositrice Marion Rampal propose un album qui rayonne d’une énergie sereine. Sa voix claire invite à la suivre dans un vagabondage intime où se croisent les multiples facettes de son inspiration. Elle invite Archie Shepp, Anne Pacéo et Piers Faccini à rejoindre son collectif de musiciens complices. Notes et mots vibrent en harmonie et tressent une rêverie sensible et poétique.

Sur les onze titres de l’album « Tissé » (Les Rivières Souterraines/ L’Autre Distribution), Marion Rampal n’a pas choisi entre les multiples facettes de son inspiration, jazz, blues, folk et musiques populaires. Portées par ses mélodies lumineuses, les émotions frémissent avec grâce au fil de sa poésie subtile.

« Tissé », un rêve où coexistent simplicité et élégance, naturel et grâce, tendresse et nostalgie.

Marion Rampal

Outre des collaborations fertiles avec Archie Shepp avec qui elle collabore depuis 2012 en France et aux USA (« I Hear the Sound » en 2013), avec Raphaël Imbert (« Heavens » en 2013 puis « Music Is My Home » en 2018) ou avec le Quatuor Manfred (« Bye Bye Berlin » en 2018), Marion Rampal a publié trois albums sous son nom qui l’ont conduit de « Own Virago » (2009) aux brumes électriques de « Main Blue »(E-motive records/l’Autre Distribution) en 2016 avec Anne Paceo et Pierre-François Blanchard puis aux plages épurées du « Secret » (MusicOvations/ L’Autre Distribution), en 2019 en duo avec le pianiste Pierre-François Blanchard.

En 2022, Marion Rampal reprend la route avec ses chansons tissées maison qu’elle propose sur « Tissé » (Les Rivières Souterraines/ L’Autre Distribution), un album élégant et solaire.

« Tissé »

visuel de l'album Tissé de Marion RampalLa musique de cet album est issue d’un compagnonnage étroit avec le guitariste, et réalisateur Matthis Pascaud sauf pour le titre Calling to the Forest crédité à la seule plume de Marion Rampal. La musicienne à écrit toutes les paroles de l’album sauf celles du titre Où sont passées les roses co-écrit avec Piers Faccini.

Sur les onze plages de « Tissé », Marion Rampal s’est entourée du multi-instrumentiste Matthis Pascaud (guitares, basse, claviers, percussions), de Sebastien Llado (trombone, tuba, soubasophone), Pierre-François Blanchard (piano, rhodes), de Tony Paeleman (claviers) et de Raphaël Chassin (batterie, percussions) sauf sur le titre D’Autres Soleils où la batterie est tenue par Anne Pacéo. Archie Shepp chante sur Calling to the Forest, titre sur lequel Marion Rampal joue des verres en cristal. Piers Faccini joint son chant à celui de Marion Rampal sur Où sont passées les roses. Sur l’album, Marion Rampal s’exprime en français mais aussi en anglais sur Blossom et Reminder et sur Calling to the Forest où les deux langues se croisent.

Au cœur du répertoire de « Tissé », mélodies et poésie résonnent au diapason et cartographient un espace singulier et troublant où coulent rêves et chants et où se mêlent bonheur et douleur. Entre ombre et soleil, entre rêve et réalité, Marion Rampal convoque folk, musique cajun, blues, soul et maloya et tresse son propre langage. Elle invente son « île aux chants mêlés » où elle s’exprime dans “la langue des cœurs coulés”. Sa voix limpide élabore un folklore unique qu’elle invente, un monde limpide et rayonnant, fragile et chaleureux.

Au fil des titres

L’album ouvre avec A volé, une ballade dont le rythme chaloupé évoque celui d’une danse cadienne (cajun). Sur l’atmosphère chargée de sensibilité de cette « chanson à faire couler » qui évoque un amour sans lendemain, vient soudain l’envie d’esquisser des pas glissés et de tourner sans fin au rythme de la musique.

Le répertoire se poursuit avec Où sont passées les roses, une chanson ritournelle qui prend l’allure d’un rêve poétique éveillé. Marion Rampal et Piers Faccini font danser les mots d’une poésie à la fois douce et riche d’espoir. La rythmique entraînante évoque tout à la fois le maloya de la Réunion et le folk canadien. La chanson se termine avec la voix de la jeune Alma Sarrazac qui rejoint les deux interprètes.

Plus loin, à l’écoute de Tisser, on se sent comme transporté en Louisiane. Le chant de Marion Rampal touche par sa mélancolie que le trombone tempère par des interventions d’une fantaisie caressante. De la mélodie intimiste de Reminder se dégage une lumière apaisante. Le registre très folk du morceau incite à l’introspection. Tel un troubadour inspiré par les métissages musicaux, la chanteuse invite ensuite à la suivre sur L’île aux chants mêlés où l’amour calme les peines.

Sur D’autres Soleils, la voix limpide de la chanteuse plane au-dessus des balais tenus avec légèreté par Anne Pacéo. Les intonations vibrantes du chant instillent chaleur et couleur à ce titre sensible. Plus tard, les inflexions bluesy de la voix et une rythmique plus appuyée accentuent le côté mystique de Maudire. Chanté en anglais, Blossom comble ensuite l’oreille de douces sensations. Chantée par Marion Rampal et son invité Archie Shepp, Calling to the Forest résonne comme une berceuse poétique et dispense un moment d’apaisement porteur de lumière.

Accompagnée par la guitare à la sonorité chatoyante, la voix de la chanteuse conte Passe-Montagne dont la mélodie aux allures médiévales est renforcée par les sonorités graves du trombone. L’album se termine avec Still a Bird, une ballade folk rêveuse aux inflexions louisianaises. En duo avec la guitare, la chanteuse fait rayonner sa voix frémissante porteuse d’une mélancolie intemporelle.

Rendez-vous le 18 mai 2022 à 20h30 dans le cadre du Festival Jazz à Saint-Germain-des-Près (Paris) pour le concert de sortie de l’album « Tissé » de Marion Rampal. Accompagnée par Pierre-Francois Blanchard (piano, claviers), Sebastien Llado (trombone, conques), Matthis Pascaud (guitare), Simon Tailleu (contrebasse) et Raphaël Chassin (batterie), la chanteuse invite Naïssam Jalal (flûte) et Piers Faccini (voix).

Nuits de Fourvière 2023 – La programmation

Nuits de Fourvière 2023 – La programmation

Véritable un temps fort de l’été culturel de la métropole lyonnaise, les Nuits de Fourvière 2023 annoncent une programmation dense et ambitieuse. Du 31 mai au 28 juillet 2023… 2 mois pour vivre 131 représentations avec 58 spectacles de théâtre, danse, musique, opéra, cirque, dont 16 créations et premières françaises. Une affiche prometteuse !

lire plus
ORBIT revient avec « In-Visibility »

ORBIT revient avec « In-Visibility »

Atmosphères mouvantes d’une poésie cosmique Après un premier album éponyme paru en 2019, ORBIT revient en 2023 avec « In-Visibility ». Sur cet opus, « Oliva-Rainey-Boisseau International Trio » propose un voyage musico-cosmique dont la dernière étape porte le...

lire plus
« Caravan Party » avec Johan Farjot & Friends

« Caravan Party » avec Johan Farjot & Friends

L’album « Caravan Party » propose un voyage festif placé sous le signe du swing. Au fil des quinze titres, le pianiste Johan Farjot célèbre plusieurs décennies de musiques populaires et des compositrices du 20e siècle. De nombreux artistes invités participent à la fête et élaborent avec lui une playlist réjouissante.

lire plus
« French Colors » de Christophe Lampidecchia

« French Colors » de Christophe Lampidecchia

Un groove coloré et joyeux

L’accordéoniste Christophe Lampidecchia présente son nouvel album « French Colors » inspiré de différentes cultures musicales. Entouré de ses amis, il offre un véritable tour du monde émotionnel, explore de nouvelles sonorités et fait vibrer son instrument de ses mélodies chantantes. Il invite à le suivre dans un voyage aux riches couleurs où se côtoient musette, jazz, et bien d’autres influences. Neuf titres qui vibrent d’un groove coloré et joyeux.

visuel de l'album French Colors de Christophe LampidecchiaDe formation classique autant qu’autodidacte, Christophe Lampidecchia fait partie de la nouvelle scène française de l’accordéon. Disciple des plus grands noms de l’instrument, il signe « French Colors » (Marianne Mélodie/Socadisc), sorti le 09 février 2022. Un opus où le musicien et compositeur réunit autour de lui le batteur André Ceccarelli, le guitariste Jean Marie Ecay, le percussionniste Minino Garay, le contrebassiste Jean Philippe Viret, le bassiste Kevin Reveyrand, le pianiste Jean Pierre Como et le saxophoniste Pierre Bertrand.

Avec sa famille musicale, Christophe Lampidecchia grave un album où les émotions se succèdent au fil de neuf compositions originales aux ambiances variées… valse musette, traditions péruvienne, brésilienne, argentine, jazz, be-bop, blues.

Christophe Lampidecchia

« Les voyages, les concerts à travers le monde, la découverte de différentes cultures et les rencontres musicales inattendues m’ont inspiré pour composer cette musique. Toutes ces émotions vécues, toutes ces richesses musicales partagées et toute cette humanité que j’ai reçue en abondance m’ont guidé pour enregistrer cet album. » Christophe Lampidecchia

Musique populaire

Originaire des quartiers Nord de Marseille, Christophe Lampidecchia a baigné dans la musique dès son plus jeune âge. Son grand-père et son père jouaient de l’accordéon. A 8 ans, il débute l’instrument avec son père comme professeur. Durant son apprentissage, il côtoie les plus grands noms de l’accordéon, Marcel Azzola, Jo Privat, Louis Corchia, Armand Lassagne, Jean Corti. A neuf ans il joue Perle de cristal, Indifférence, Reine de musette, etc.. Il a fait son premier bal, en tant que « professionnel » à l’âge de 11 ans. Par ailleurs, au Conservatoire de Marseille dont il sort diplômé… en trombone, il a appris la rigueur, la technique et la maîtrise du jeu académique.

A 18 ans, il sort son premier album, « Musette au soleil » où Mazurka dans Paris révèle déjà son talent de compositeur. En 1999, il obtient la médaille d’or aux qualifications du championnat de monde d’accordéon. En 2000, il rencontre Richard Galliano lors d’un concert. C’est un déclic pour lui. Il se tourne alors vers le jazz et reçoit l’enseignement de professeurs tels que Mario Stantchev, Ivan Jullien…

Projets jazz

Après avoir fait danser les gens avec la musique populaire, Christophe Lampidecchia prend donc une nouvelle direction, comme accompagnateur et aussi comme créateur de projets au format jazz.

En 2013, Il rencontre Francis Lockwood qui lui propose d’enregistrer pour des musiques de films. Il se produit aux côtés de musiciens tels que Louis Winsberg, Thierry Eliez, Michel Alibo, Stéphane Huchard, Stéphane Edouard, Jean-Christophe Maillard, Paco Sery. Le percussionniste argentin Minino Garay l’intègre dans son groupe « Les tambours du sud ». Il est invité par la chanteuse Maurane pour un concert à Eygalières. Il est aussi l’accompagnateur du spectacle « Les années Piaf » de Françoise Bachelet et Dominique Dellepiani. La même année, il forme le « Christophe Lampidecchia Jazz Musette » avec Didier Del Aguila à la basse, Cédrick Bec à la batterie, Lionel Dandine au piano, et Michel Barrot à la trompette.

En 2015 sort « Douce Joie », un album créé en hommage à l’accordéoniste de jazz Gus Viseur sur lequel il est accompagné de Christian Escoudé, Diego Imbert et Minino Garay et qui reçoit le prix de l’académie Gus Viseur 2015. En 2017, Il participe à l’enregistrement de l’album de Minino Garay « Tunga Tunga’s Band ». Suivi d’une série de concerts en Argentine aux côtés de Minino Garay, Pierre Bertrand et le chanteur argentin Jairo. Il joue au Divino Festival International Music San Rafael-Mendoza et au Festival Internacional de Jazz de Córdoba.

En 2019, Pierre Bertrand l’invite pour une série de concerts en Lettonie aux côtés de Minino Garay, Paloma Pradal et le Latvian Radio Big Band. Le label japonais Respect Record lui produit son album  » « Brise Napolitaine Brise Parisienne », un hommage à ses origines napolitaines. Christophe y est accompagné de Minino Garay, Jean Philippe Viret et Dominique Cravic. L’album reçoit le Prix Gus Viseur 2019. En 2019, le batteur de rock américain Robin DiMaggio l’invite à enregistrer Little Latin Lover, un des titres du dernier album de Don Felder American Rock ‘n’roll. Jean-Pierre Como l’a invité à jouer sur son dernier album « My Little Italy » (2020) aux côtés de André Ceccarelli, Felipe Cabrera, Minino Garay et Walter Ricci.

En 2021, Christophe Lampidecchia présente « French Colors ».

« French Colors »

Enregistré avec André Ceccarelli (batterie), Jean Marie Ecay (guitare), Minino Garay (percussion), Jean Philippe Viret (contrebasse), Jean Pierre Como (piano), Kevin Reveyrand (basse) et Pierre Bertrand (saxophone soprano), l’album « French Colors » frémit de bout en bout d’une joie infinie.

Dès la plage d’ouverture, French Colors, qui donne son nom à l’album, Christophe Lampidecchia démontre sa virtuosité et sa maitrise technique éblouissante. Sur un tempo de valse musette, il semble rendre hommage à Gus Viseur et à Marcel Azzola. Le jeu puissant et fluide de l’accordéon fait tourner la tête et génère une certaine ivresse. D’une verve inouïe, les solos de l’accordéoniste témoignent de son grand talent d’improvisateur. Changement de tempo avec Azur accordéon, batterie et percussions mettent de la couleur sur une samba frévo. Le piano à bretelles, se glisse avec aisance dans le tourbillon de la mélodie et parsème d’énergie et de fantaisie son échange avec la guitare légère et véloce.

Escapade ensuite du côté de l’Argentine avec King Tango sur lequel l’accordéon dialogue en contrepoint avec le saxophone soprano. Avec une précision rythmique sans faille, les deux solistes enivrent et fascinent par la précision et la vélocité de leur jeu. On se laisse éblouir par les notes acrobatiques du soprano. Le  titre du morceau suivant, For Marcel, annonce d’emblée la couleur, un hommage au grand Marcel Azzola. En symbiose avec la basse, le phrasé élégant de l’accordéon épouse le style de valse musette swing que les deux musiciens magnifient à la perfection.

Plus loin, sur les accords subtils de guitare, l’accordéon chargé de spleen distille la mélancolique mélodie de Vague à l’Âme. Les improvisations de la guitare et de la contrebasse illuminent le titre d’une douce tendresse. Avec Point de Vue, nouveau changement de rythme et invitation à la danse entre Brésil et Caraïbes. Après les notes piquées du solo de guitare, l’improvisation de l’accordéon fait valser la ligne musicale.

On chavire littéralement sur l’introduction de Moorea, ce boléro exposé par l’archet de la contrebasse. Décomplexé, l’accordéon croise avec souplesse couleurs et styles pour répondre à la guitare fort inspirée. La magie opère et l’on se prend à rêver. C’est une ode à la douceur que distille ensuite Céline, une ballade au climat nostalgique où le piano romantique et l’accordéon éperdu de tendresse font naître un monde imaginaire.

En conclusion, batterie et percussion, vite rejoints par l’accordéon entament Jésus de Janeiro. Ils invitent d’abord à danser le forró puis à suivre le maracatu, ce cortège de danseurs brésiliens qui déambulent dans les rues de Rio de Janeiro au moment du carnaval.

Nuits de Fourvière 2023 – La programmation

Nuits de Fourvière 2023 – La programmation

Véritable un temps fort de l’été culturel de la métropole lyonnaise, les Nuits de Fourvière 2023 annoncent une programmation dense et ambitieuse. Du 31 mai au 28 juillet 2023… 2 mois pour vivre 131 représentations avec 58 spectacles de théâtre, danse, musique, opéra, cirque, dont 16 créations et premières françaises. Une affiche prometteuse !

lire plus
ORBIT revient avec « In-Visibility »

ORBIT revient avec « In-Visibility »

Atmosphères mouvantes d’une poésie cosmique Après un premier album éponyme paru en 2019, ORBIT revient en 2023 avec « In-Visibility ». Sur cet opus, « Oliva-Rainey-Boisseau International Trio » propose un voyage musico-cosmique dont la dernière étape porte le...

lire plus
« Caravan Party » avec Johan Farjot & Friends

« Caravan Party » avec Johan Farjot & Friends

L’album « Caravan Party » propose un voyage festif placé sous le signe du swing. Au fil des quinze titres, le pianiste Johan Farjot célèbre plusieurs décennies de musiques populaires et des compositrices du 20e siècle. De nombreux artistes invités participent à la fête et élaborent avec lui une playlist réjouissante.

lire plus
Jazz à Vienne 2022 – Trois nouvelles soirées dévoilées

Jazz à Vienne 2022 – Trois nouvelles soirées dévoilées

MC Solar, Alfa Mist, Bachar Mar-Khalifé & Marcel Khalifé, Marc Rebillet, Louis Cole

Le Festival Jazz à Vienne lève le voile sur trois nouvelles soirées 2022 au Théâtre Antique. Le 29 juin 2022 avec MC Solaar accompagné d’un big band jazz et le pianiste Alfa Mist. Le 02 juillet 2022, Bachar Mar-Khalifé et son père Marcel Khalifé rendent hommage au poète Mahmoud Darwich et Dhafer Youssef présente son projet « Digital Africa » avec Ballaké Sissoko et Eivind Aarset. Le 06 juillet 2022, Marc Rebillet et Louis Cole avec cinq de ses compagnons de musique. Nouvelles dates, nouvelles promesses de réjouissances musicales.

Après les premiers noms dévoilés en novembre dernier, Jamie Cullum, Nate Smith, Michael Kiwanuka, Black Pumas, George Benson, Cory Wong, Herbie Hancock, Thomas de Pourquery, Maceo Parker, Flavia Coelho, Nubiyan Twist et le concert dessiné avec Thomas de Pourquery (Drôles de Dames) & Fanny Michaëlis, le festival « Jazz à Vienne » révèle la programmation de trois nouvelles soirées de sa 41ème édition qui se déroulera du 29 juin au 13 juillet 2022.

Trois nouvelles soirées au Théâtre Antique de Vienne à caler dans l’agenda… le 29 juin avec MC Solar et Alfa Miste, le 02 juillet avec Bachar & Marcel Mar-Khalifé et Dhafer Youssef et le 06 juillet avec Marc Rebillet et Louis Cole.

29 juin 2022

Pour la soirée Hip-hop, MC Solaar, accompagné d’un big-band jazz, vient défendre « Qui sème le vent récolte le tempo » (1991), « Prose Combat » (1994) et « Paradisiaque » (1997), ses trois albums enfin réédités.

Le pianiste-producteur londonien Alfa Mist, qui nourrit son jazz de hip-hop dans une fusion virtuose, ouvre la soirée.

L’énergie Solaar va irradier Vienne et ses alentours.

02 juillet 2022

Sur la scène du Théâtre Antique, sont réunis le pianiste et multi-instrumentiste Bachar Mar-Khalifé et son père, le oudiste, chanteur et compositeur Marcel Khalifé pour un hommage au poète palestinien Mahmoud Darwich.

Le oudiste, compositeur et chanteur Dhafer Youssef présente ce soir-là, pour l’une des toutes premières fois, son projet « Digital Africa » avec Ballaké Sissoko (kora), Eivind Aarset (guitares, electronics), Adriano Dos Santos (percussions).

Des territoires sonores aux reliefs encore inexplorés, par-delà les frontières musicales et géographiques

06 juillet 2022

Le Franco-Américain Marc Rebillet, devenu un vrai phénomène avec ses streams et ses vidéos virales sur les réseaux sociaux, propose un show hors normes et explosif !

Le même soir, Louis Cole, moitié de Knower et fer de lance de la bouillonnante scène californienne, convie spécialement pour Jazz à Vienne cinq de ses compagnons de musique : la chanteuse Genevieve Artadi, le bassiste Sam Wilkes, le saxophoniste David Binney, le pianiste Rai Thistlethwayte et le guitariste Pedro Martins.

Une soirée sous le signe de l’énergie !

Rendez-vous le 15 mars 2022, pour la suite et l’ensemble du programme de la 41e édition du festival Jazz à Vienne

Nuits de Fourvière 2023 – La programmation

Nuits de Fourvière 2023 – La programmation

Véritable un temps fort de l’été culturel de la métropole lyonnaise, les Nuits de Fourvière 2023 annoncent une programmation dense et ambitieuse. Du 31 mai au 28 juillet 2023… 2 mois pour vivre 131 représentations avec 58 spectacles de théâtre, danse, musique, opéra, cirque, dont 16 créations et premières françaises. Une affiche prometteuse !

lire plus
ORBIT revient avec « In-Visibility »

ORBIT revient avec « In-Visibility »

Atmosphères mouvantes d’une poésie cosmique Après un premier album éponyme paru en 2019, ORBIT revient en 2023 avec « In-Visibility ». Sur cet opus, « Oliva-Rainey-Boisseau International Trio » propose un voyage musico-cosmique dont la dernière étape porte le...

lire plus
« Caravan Party » avec Johan Farjot & Friends

« Caravan Party » avec Johan Farjot & Friends

L’album « Caravan Party » propose un voyage festif placé sous le signe du swing. Au fil des quinze titres, le pianiste Johan Farjot célèbre plusieurs décennies de musiques populaires et des compositrices du 20e siècle. De nombreux artistes invités participent à la fête et élaborent avec lui une playlist réjouissante.

lire plus