« Quartier Latin, Jazz Club du Rhône »

« Quartier Latin, Jazz Club du Rhône »

Un nouveau club de jazz à Saint-Romain-en-Gal

Bonne nouvelle pour la région Auvergne-Rhône-Alpes que l’ouverture à Saint-Romain-en-Gal d’un nouveau club de jazz … le « Quartier Latin, Jazz Club du Rhône », inauguré le lundi 04 février 2024 lors d’un hommage à Mario Stanchev. Porté par l’association « Jazz Club du Rhône » présidée par Jean-Paul Boutellier - Fondateur du Festival Jazz à Vienne, le projet est soutenu par le département du Rhône.

C’est dans l’enceinte du Musée et sites gallo-romains de Saint-Romain-en-Gal et plus précisément dans un espace de 130 places assises sur deux niveaux, avec une superbe terrasse sur le Rhône et la ville de Vienne que se situe le « Quartier Latin, Jazz Club du Rhône ». La séance inaugurale du 04 février 2024 propose un « Hommage à Mario Stanchev » avec la participation de certains de ses anciens élèves, Olivier Truchot, Thibault Saby, Camille Thouvenot, Philippe Khoury, Wilhelm Coppey.

« Quartier Latin »

logo Quartier Latin, Jazz Club du RhôneAprès la présentation de Martine Publié (Vice-Présidente du Département du Rhône, en charge de la culture du tourisme, de l’attractivité et de la vie associative), Jean-Paul Boutellier (président de l’association Jazz Club du Rhône) précise le contexte historique et territorial qui a généré le nom de l’association « Quartier Latin », lié à l’activité principale du musée par rapport à la civilisation latine. Il insiste par ailleurs sur le fait que le jazz s’est constitué dans les clubs où les musiciens se rencontrent, les clubs qui sont des lieux de transmission comme le furent ceux du Quartier Latin de Paris à la fin de la seconde guerre mondiale. Parmi les dix membres du Conseil d’Administration du Jazz Club du Rhône figurent deux artistes, le contrebassiste Pascal Berne et le trompettiste Hervé Salamone.

Jean-Paul Boutellier & Pascal BuensozAprès avoir révélé le logo de l’association créé par Pierre Marfour, Pascal Buensoz qui présente l’association et ses objectifs :

  • Accueillir à la fois des musiciens de Jazz locaux ou régionaux comme des musiciens de Jazz dont la carrière est nationale ou internationale.
  • Participer au dynamisme éducatif et culturel de ce territoire de Vienne Condrieu en pleine expansion démographique.
  • Fédérer un nouveau public à travers la mise en place d’une dynamique associative nouvelle et inclusive.

La programmation

Dans un premier temps, « Quartier Latin » propose une programmation bimensuelle, à raison d’un concert par mois avec des musiciens locaux ou régionaux et un concert par mois avec des groupes nationaux ou internationaux, le dimanche à 18h, pour permettre au public de profiter des activités du musée en journée, dans une logique de partenariats avec d’autres clubs favorisant ainsi la mobilité des artistes internationaux dans un cadre écologiquement responsable.

De mars à juin 2024, huit concerts vont jalonner la première saison du « Quartier Latin », Jazz Club du Rhône.

En mars, deux saxophonistes de grande renommée sont invités, Steve Coleman annoncé en quintet le 17 mars 2024 et Dmitry Baevsky avec Clovis Nicolas (contrebasse) et Jason Brown (batterie) le 24 mars 2024.

En avril, le club accueille deux projets. « Black is the Colour » une création de Pascal Berne avec le pianiste François Raulin et la chanteuse Laura Tejeda, le dimanche 07 avril, et le dimanche 28 avril, la chanteuse Estelle Perrault avec le pianiste Alain Jean Marie annoncé en trio avec Gilles Naturel (contrebasse) et Philipe Soirat (batterie).

Deux autres projets sont programmés en mai. Le dimanche 12 mai se produit le Jeb Patton trio avec Giorgos Antoniou (contrebasse), Lucas Santaniello (batterie) et le dimanche 28 mai est annoncée « Ghost Jazz Project », une création du trompettiste Hervé Salamone avec Pierre Baldy-Moulinier (trombone), Pierre Dessasis (saxophone, flûte, clarinette), Vincent Périer (saxophone), Wilhelm Coppey (piano), Christophe Lincontang (contrebasse) et Charles Clayette (batterie)

En juin, les grandes formations font vibrer le « Quartier Latin ». Dimanche 02 juin, place au « Alain Dumont Jubilé » avec de nombreux musiciens de la scène régionale de jazz parmi lesquels entre autres, Alain Dumont (batterie), Michel Perez (guitare), Jean-Charles Demichel (piano), Jérome Regard (contrebasse), Rodolfe Guillard (saxophone), Armand Reynaud (piano), Christophe Gauvert (contrebasse), Hervé Salamone (trompette), Thierry Seneau (trompette). La dernière date de la saison est animée par le « Patrick Bacqueville - Bacos Hot 7 Cruisers », orchestre habitué aux croisières jazz, qui fait revivre la musique des années 40 avec Patrick Bacqueville (trombone, voix), Malo Mazurié (trompette), Essaie Cid (saxophone alto), César Pastre (piano), Nicolas Peslier (guitare), Sébastien Girardot (contrebasse) et Stéphane Roger (batterie).

Rendez-vous le 15 février 2024 pour l’ouverture de la billetterie des huit concerts programmés entre mars et juin 2024 au « Quartier Latin, Jazz Club du Rhône » (mettre lien), nouveau lieu de vie du jazz situé dans l’enceinte du Musée et sites gallo-romains de Saint-Romain-en-Gal.

« Looking Back », le swing enchanteur de Scott Hamilton

« Looking Back », le swing enchanteur de Scott Hamilton

Le saxophoniste ténor américain Scott Hamilton célèbre ses 70 ans avec « Looking Back ». Sa sonorité patinée semble venue d’un autre temps, celui des big-bands des années 30 à l’époque où est né le « jazz swing ». Ancré dans la plus pure tradition de ce style, Scott Hamilton swingue avec aisance et élégance. Un enchantement dont on ne se lasse pas.

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Médéric Collignon présente « Arsis Thesis »

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Le cornettiste, chanteur et franc tireur du jazz, Médéric Collignon, propose avec « Arsis Thesis », un album hors-format. Il invite à voyager dans sa galaxie musicale singulière. Écriture complexe, richesse des arrangements, énergie et inventivité de chaque instant… tout concourt à faire de cet opus une pépite musicale aux allures de symphonie-jazz. L’oreille décolle et en redemande !

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Premiers Noms & Visuel de Jazz à Vienne 2025

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Le 26 novembre 2024, les organisateurs du Festival « Jazz à Vienne » ont dévoilé le visuel de l’édition 2025 proposée par le dessinateur Jeremy Perrodeau. En attendant le 13 mars 2025, date d’annonce officielle de la programmation de la 44ème édition de « Jazz à Vienne », les concerts de six soirées sont déjà annoncés. Six rendez-vous à ne pas manquer ! Cet avant-goût réjouissant laisse augurer de sérieuses promesses de réjouissances musicales !

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Pierre de Bethmann quartet présente « Credo »

Pierre de Bethmann quartet présente « Credo »

Groove… énergie… respiration

En 2024, Pierre de Bethmann revient avec « Credo ». En quartet, le pianiste présente la musique à laquelle il croit. Avec un répertoire constitué exclusivement de nouvelles compositions, la musique groove de bout en bout, elle respire et restitue l’énergie du groupe. Un jazz intemporel inscrit dans le passé et ouvert sur l’avenir.

Au fil des années et des albums, le pianiste et compositeur Pierre de Bethmann a varié formes musicales et formats des groupes avec lesquels il s’est produit sur les scènes françaises, européennes et internationales, solo, quartet, trio, projet « PianoForte », « Medium Ensemble », « Ilium », « Prysm », « Shifters » …

DE 1995 à 2023

Depuis 1995, il a enregistré plus de 20 albums en leader et co-leader. Il a remporté le Grand Prix Jazz de l’Académie Charles Cros 2016, les Victoires du Jazz 2008 (« Oui, » album de l’année), le Prix Django Reinhardt 2004 (Musicien Français de l’Année), le Django d’Or 1998 (« Prysm », formation de l’année) et le Premier prix du Concours de La Défense 1994.

En 2003, Pierre de Bethmann a lancé sa structure de production ALEA, devenue label en 2015 suite à son partenariat avec les distributeurs IDOL et Socadisc.

Enseignant au Département Jazz et Musiques Improvisées du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (CNSMDP) depuis 2008, il est par ailleurs « Artiste Steinway » depuis 2023.

« Credo » (ALEA/Socadisc) en 2024

En 2024, Pierre de Bethmann fait le choix du quartet pour enregistrer « Credo » (ALEA/Socadisc) sorti le 12 janvier 2024. Sur cet album de cinq titres, tous de sa plume, il s’entoure de David El-Malek (saxophone ténor), Simon Tailleu (contrebasse) et Antoine Paganotti (batterie).

Sur « Credo », Pierre de Bethmann célèbre la musique à laquelle il croit, avec les gens auxquels il croit.

Au fil des titres

Un groove puissant se dégage de Greens dont le thème est exposé à l’unisson par le pianiste et le saxophoniste. L’énergie circule entre eux puis Pierre de Bethmann entame un solo véloce, développe de courts motifs et des phrasés fort inventifs. David El-Malek lui répond avec une élégance souveraine et une sonorité somptueuse.

La mélodie de PFH est présentée par les deux solistes ancrés dans un jeu collectif et et d’une manière qui se rapproche du style funky. Très présent, le saxophone ténor fait preuve d’une énergie quasi « frénétique » proche de la transe puis le piano entraîne l’oreille dans des circonvolutions imprégnées d’une grâce avérée.

Pierre de Bethmann quartet présente "Credo"Dès l’introduction de Credo ergo sum on est saisi par l’originalité et l’audace des formes d’expression du quartet. Un dialogue musical très libre s’installe entre le ténor et le piano soutenu par la rythmique solide, dynamique et effervescente. Tout au long du titre, le quartet fort fusionnel propose plus qu’un credo face à l’existence, comme s’il affirmait que tout est possible, sous réserve d’y croire… je crois donc je suis.

Sur Éternel détour, Pierre de Berthmann combine piano et synthétiseur avec un sens de l’espace inouï. Son jeu énergique génère un entrain collectif. Il laisse ensuite la place au ténor de David El-Malek dont les envolées tourbillonnantes et le jeu tempétueux captivent et font chavirer l’oreille (et l’âme).

Le répertoire se termine avec Choral, une superbe méditation musicale. Le synthétiseur et le ténor proposent un voyage spirituel. Ils adressent une prière chargée d’espérance face à un monde fait d’incertitudes et de violences. Puisse l’avenir leur répondre à leur attente. Belle perspective que la musique comme gage d’espoir !

Pour écouter live le quartet de Pierre de Bethmann, rendez-vous à Paris au Sunside les vendredi 09 & samedi 10 février 2024 à 20h30.

« Looking Back », le swing enchanteur de Scott Hamilton

« Looking Back », le swing enchanteur de Scott Hamilton

Le saxophoniste ténor américain Scott Hamilton célèbre ses 70 ans avec « Looking Back ». Sa sonorité patinée semble venue d’un autre temps, celui des big-bands des années 30 à l’époque où est né le « jazz swing ». Ancré dans la plus pure tradition de ce style, Scott Hamilton swingue avec aisance et élégance. Un enchantement dont on ne se lasse pas.

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Médéric Collignon présente « Arsis Thesis »

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Le cornettiste, chanteur et franc tireur du jazz, Médéric Collignon, propose avec « Arsis Thesis », un album hors-format. Il invite à voyager dans sa galaxie musicale singulière. Écriture complexe, richesse des arrangements, énergie et inventivité de chaque instant… tout concourt à faire de cet opus une pépite musicale aux allures de symphonie-jazz. L’oreille décolle et en redemande !

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Premiers Noms & Visuel de Jazz à Vienne 2025

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Le 26 novembre 2024, les organisateurs du Festival « Jazz à Vienne » ont dévoilé le visuel de l’édition 2025 proposée par le dessinateur Jeremy Perrodeau. En attendant le 13 mars 2025, date d’annonce officielle de la programmation de la 44ème édition de « Jazz à Vienne », les concerts de six soirées sont déjà annoncés. Six rendez-vous à ne pas manquer ! Cet avant-goût réjouissant laisse augurer de sérieuses promesses de réjouissances musicales !

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« Vestido de amor » de Chico César

« Vestido de amor » de Chico César

Un message de paix, d’amour et d’espoir

Figure majeure de la scène musicale brésilienne actuelle, Chico César revient avec « Vestido de amor ». Chanteur, producteur et homme de scène, il célèbre l’amour, le métissage et tous les rythmes du monde, forro, reggae, calypso, rock. Sa musique en fusion délivre un message de paix, de fraternité, d’amour, d’espoir et aussi de lutte.

visuel de l'album Vestido De Amor de Chico CésarSur son nouvel album « Vestido de amor » (Zamora Label), le chanteur Chico César, convie tous les rythmes du monde, sertão et samba, reggae et rock, cumbia et forró, rumba et boléro, morna et calypso.

Un album énergique et optimiste qui conçoit l’art musical comme un média pour approcher l’autre « avec amour et en douceur » et faire face à la rudesse du quotidien. Chico César conçoit un « monde métis où danser est toujours possible, surtout quand, au travers de la joie, passent des messages, de paix, de fraternité, mais aussi de lutte. » Il creuse le sujet du panafricanisme, du point de vue de la diaspora.

Tel un troubadour des temps modernes, le brésilien Chico César pose sa voix caressante et légèrement éraillée sur les 16 titres de « Vestido de amor », son dixième album studio. Tour à tour, griot, sambiste, troubadour et crooner, il propose une musique de fête, véritable invitation à la rencontre, à la danse, une musique joyeuse et à la fois romantique qui rêve d’un monde plus humain.

Chico César

Originaire du Nordeste brésilien, Chico César est né en 1964 à Catolé do Rocha, dans la zone semi-désertique de l’État du Paraíba dans le Sertao, il est diplômé de journalisme de l’Université Fédérale de Paraíba. Il a participé au groupe Jaguaribe Carne, de poésie d’avant-garde.

En 1991, il fait une première tournée en Allemagne où il rencontre le succès. Il quitte alors le journalisme pour se consacrer à la musique et forme le groupe Cuscuz Clã. Il commence à se produire à Sao Paulo dans la discothèque Blen Blen Club. Après un concert enregistré live en 1994 avec Lanny Gordin (guitare )et Lenine (chant), il sort en 1995 son premier album « Aos Vivos » (1995) qui obtient un grand succès et lance en quelque sorte sa carrière. La même année il publie son premier livre « Cantáteis, cantos elegíacos de amizade ». En 1996, il publie son premier album studio, « Cuscuz Clan » (chez Polygram).

En avril 2001, à Catolé do Rocha, il a créé la « Casa do Béradêro », avec cours de musique, studio d’enregistrement, pour ceux qui sont « à la frange des normalités ».

En 2009, Chico César se met à la politique et en 2010 il devient secrétaire à la culture du Paraiba, un état rural pauvre qui compte de nombreux indiens et tsiganes qui vivent dans le dénuement. Homme engagé,antiraciste et anticonformiste, il marque une pause de quelques années dans sa carrière pour diriger le Secrétariat à la Culture de l’État de Paraíba 2010 à 2014. Il est aussi Président de la fondation culturelle de João Pessoa.
En 2015 Chico César réalise « Estado de Poesia », avec uniquement de nouvelles compositions.

Après, « O amor é um ato revolucionário » (l’amour est un acte révolutionnaire) enregistré entre avril et juin 2019 et publié en septembre 2019, le 24 novembre 2023, Chico César publie « Vestido de amor » (Zamora Label)

Chico César signe paroles et musiques de l’album « O amor é um ato revolucionário » (l’amour est un acte révolutionnaire) qu’il a enregistré entre avril et juin 2019 et publié en septembre de la même année.

Le 24 novembre 2023, Chico César revient avec « Vestido de amor » (Zamora Label).

« Vestido de amor »

« Vestido de amor » (vêtu d’amour) a été composé en France, au Brésil et en Uruguay pendant la pandémie. Il s’agit du premier album de Chico César enregistré hors Brésil. réalisé en dehors de son pays. Produit par un grand connaisseur de la musique africaine, Jean Lamoot, le disque a été enregistré aux Studios Ferber à Paris.

Au programme, cumbia et forró du Nordeste du Brésil, morna du Cap-Vert et rumba zaïroise, boléro et coco du Sertao, rock, reggae et calypso.

Aux musiciens qui l’accompagnent souvent, Zé Luis Nascimento (percussions), Natalino Neto (basse) et Jean-Baptiste Soulard (guitares et claviers), le leader a intégré Albin de la Simone (voix, claviers, mélodica), Clément Petit (violoncelle), Dharil Esso (batterie), Rodriguez Vangama (guitare électrique) et le quatuor vocal Aestesis. Il a aussi invité Leonardo Montana (piano), Salif Keita (voix), Sekou Kouyaté (kora), Ray Lema (voix, piano, Fender-Rhodes) et Etienne M’Bappé (basse).

Au fil des titres

L’album ouvre avec Flor de Figo (fleur de figuier) qui chante la liberté et l’amour. Le répertoire se poursuit avec Vestido de Amor qui invite à danser et proclame que pour recevoir de l’amour, il convient d’être habillé d’amour, de manifester, l’amour, d’être prêt à le recevoir. L’amour de la musique, la musique pour approcher l’amour et le partager. Un programme réjouissant.

Composé pendant la pandémie, le chaloupé Reboliço met lui aussi l’amour au centre de son propos, celui des habitants du Nordeste qui travaillent dur et mène une vie rude mais n’omettent pas de fêter la Saint Jean et la Saint Pierre en dansant lors des festas juninas.

Après la mélancolique ballade Amorinha, le titre SobreHumano résonne de la kora de Sekou Kouyaté et du dialogue qui réunit les voix du maître malien Salif Keita et du Brésilien Chico César.

Sur un tonique rythme de ska, Bolsominions fustige les adorateurs de Bolsonaro qui était Président du Brésil à l’époque où « Vestido de amor » est sorti. Plus loin, sur Xango Forro e Ai, Ray Lema fusionne rumba et forró du Nordeste et invoque Xangô, l’orisha de la foudre et du tonnerre. Là encore le leader prône la joie de vivre et appelle à vivre ensemble par-delà les frontières.

La douce et délicieuse ballade Te Amo Amor évoque elle aussi l’amour tout autant que l’enflammé Corra Linda pris sur un rythme de reggae-pop-rock très étiré. Après le poétique Pausa, Na Balustrada résonne comme un hymne à l’amour qui se joue des années qui passent.

Changement d’ambiance avec Bonjour, Monsieur Gendarme chanté en français et sur lequel Chico César pose un regard sur la société et la distance qui existe entre les gouvernants et le peuple. Après le rapide Pisadinha qui évoque l’amour et la déchirure de la séparation, Chico César, aborde sur Dança do amor les différentes aspects de cet amour qu’il considère comme « un acte révolutionnaire » et fait rimer amour avec paix et nature.

Le répertoire continue avec Ma chérie qui envisage l’émancipation et se termine avec un appel au pardon, au calme et à la paix avec le splendide Perdão Ao Tempo.

Musical et dansant, poétique et mélodique, « Vestido de Amor » charme par ses ambiances et ses couleurs multiples… lutte…. joie… fraternité, espoir …et amour !

« Looking Back », le swing enchanteur de Scott Hamilton

« Looking Back », le swing enchanteur de Scott Hamilton

Le saxophoniste ténor américain Scott Hamilton célèbre ses 70 ans avec « Looking Back ». Sa sonorité patinée semble venue d’un autre temps, celui des big-bands des années 30 à l’époque où est né le « jazz swing ». Ancré dans la plus pure tradition de ce style, Scott Hamilton swingue avec aisance et élégance. Un enchantement dont on ne se lasse pas.

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Médéric Collignon présente « Arsis Thesis »

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Le cornettiste, chanteur et franc tireur du jazz, Médéric Collignon, propose avec « Arsis Thesis », un album hors-format. Il invite à voyager dans sa galaxie musicale singulière. Écriture complexe, richesse des arrangements, énergie et inventivité de chaque instant… tout concourt à faire de cet opus une pépite musicale aux allures de symphonie-jazz. L’oreille décolle et en redemande !

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Premiers Noms & Visuel de Jazz à Vienne 2025

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Le 26 novembre 2024, les organisateurs du Festival « Jazz à Vienne » ont dévoilé le visuel de l’édition 2025 proposée par le dessinateur Jeremy Perrodeau. En attendant le 13 mars 2025, date d’annonce officielle de la programmation de la 44ème édition de « Jazz à Vienne », les concerts de six soirées sont déjà annoncés. Six rendez-vous à ne pas manquer ! Cet avant-goût réjouissant laisse augurer de sérieuses promesses de réjouissances musicales !

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« A Lovesome Thing » de Geri Allen et Kurt Rosenwinkel

« A Lovesome Thing » de Geri Allen et Kurt Rosenwinkel

Opus enchanteur et somptueux

Sorti le 24 novembre 2023 pour le 20ème anniversaire de Motéma, l’album « A Lovesome Thing » permet de savourer le concert de Geri Allen et Kurt Rosenwinkel enregistré le 05 septembre 2012 à la Philharmonie de Paris. De bout en bout, les échanges entre la pianiste et le guitariste révèlent la symbiose musicale qui les unit. Leur propos musical navigue entre virtuosité et inventivité, entre sensibilité et émotion. Un opus enchanteur et somptueux à écouter en boucle.

visuel de l'album A Lovesome Thing de Kurt rosenwinkel et Geri AllenProduit par le label Heartcore Records de Kurt Rosenwinkel et Motéma, « A Lovesome Thing » (Motema/Orchard) restitue la performance live enregistrée la seule fois où la pianiste Geri Allen et le guitariste Kurt Rosenwinkel ont joué ensemble, le 05 septembre 2012 à la Philarmonie de Paris, dans le cadre du Festival Jazz à la Villette à Paris.

L’album est dédié à la mémoire de la pianiste Geri Allen disparue en 2017.

Les artistes

Geri Allen

Originaire de Détroit, la pianiste Geri Allen (1957 - 2017) a joué et collaboré durant plus de 35 ans avec les artistes et musiciens les plus importants du jazz parmi lesquels entre autres Ornette Coleman, Ravi Coltrane, Dewey Redman, Jimmy Cobb, Charles Lloyd, Betty Carter, Jason Moran, Lizz Wright, Charlie Haden, Paul Motian, Laurie Anderson, Terri Lynn Carrington, Esperanza Spalding, Ron Carter, Tony Williams, Dianne Reeves, Joe Lovano, Angélique Kidjo, Mary Wilson et The Supremes.

Elle a commencé à l’âge de 7 ans sous la conduite du trompettiste Marcus Belgrave. Diplômée de l’Université Howard en 1979, elle rejoint l’Université de Pittsburgh, où elle se plonge dans l’ethnomusicologie sous la direction de Nathan Davis et devient plus tard directrice des études de jazz de l’Université de Pittsburgh. Elle a été la première femme et la plus jeune personne à recevoir le prestigieux Danish Jazzpar Prize.

Pianiste accomplie et pédagogue investie, Geri Allen a su s’affranchir de toutes les barrières musicales. Créative, elle a produit des musiques innovantes et avant-gardistes qui influencent encore aujourd’hui de nombreux musiciens de jazz.

Elle est décédée le 27 juin 2017, à l’âge de 60 ans.

Kurt Rosenwinkel

Depuis trois décennies, le multi-instrumentiste, compositeur et producteur, Kurt Rosenwinkel occupe une place importante parmi les musiciens avant-gardistes. Avec quinze albums en tant que leader, il représente une source d’inspiration pour de nombreux artistes. Il est aussi un sideman accompli qui a joué avec Gary Burton, Paul Motian, Joe Henderson, Brian Blade Fellowship, Mark Turner, Joshua Redman, Seamus Blake, Donald Fagen et bien d’autres encore.

Kurt Rosenwinkel ne limite pas son expression à l’univers du jazz. Il a joué avec Eric Clapton qui en 2017 est intervenu sur le titre Little Dream de l’album « Caipi » ((Heartcore Records) de Kurt Rosenwinkel.

En 2016, il a créé le label de musique indépendant Heartcore Records dans la perspective de promouvoir la nouvelle génération de musiciens. De plus il a publié une série de masterclasses en ligne à destination du public auquel il dispense des conseils en lien avec la théorie, la composition et les techniques guitaristiques.

Au fil des titres

L’album ouvre avec A Flower is a Lovesome Thing de Duke Ellington. Sur cette ballade, Geri Allen aborde le piano de manière très classique, pureté de son et toucher délicat mais non dépourvu d’énergie. La guitare charme par son phrasé mélodique et précis. Tour à tour les deux instrumentistes improvisent solo puis jouent ensemble et échangent.

Le répertoire se poursuit avec Embraceable you de George Gershwin sur des arrangements de Herbie Hancock. Le morceau commence lentement. Une sorte de télépathie musicale envoûtante règne entre les deux artistes qui semblent converser en toute intimité. L’élégance préside à chaque échange, la guitare chante pendant le solo de piano qui soutient l’expression des cordes. Un moment musical sublime.

Après des applaudissements fournis, les musiciens continuent avec Simple #2 de Kurt Rosenwinkel. La composition aux inflexions bluesy met en lumière la puissance de jeu de la pianiste qui soutient le solo et les fulgurances bebop de la guitare. Entre eux règne une entente magique, le dialogue est parfait, quand l’un stoppe, l’autre prend le relai.

Comme en recherche de sons, le guitariste introduit seul pendant plus de deux minutes la composition de Thelonious Monk, Ruby, My Dear. D’un son très clair et coulé, il explore très largement le spectre sonore, comme en recherche de timbres puis expose le thème avec sobriété. Il poursuit par de longues envolées lyriques et des phrases mélodiques portées par une sonorité plus profonde. Un solo sensible et enivrant auquel répond une improvisation énergique et raffinée de la pianiste. Inspirés, les deux improvisateurs explorent la mélodie en totale harmonie.

L’album se termine avec la composition Openhanded Reach créée par Geri Allen en hommage à Billly Taylor et jamais enregistrée avant cette session. Sur cette légère valse, l’alchimie musicale est absolue entre les deux artistes, phrasés subtils, attaques percutantes, style flamboyant, sonorité chaleureuse, les accords de l’un(e) soutiennent le chorus de l’autre, leurs idées s’enchaînent et se complètent. Avec fluidité, la musique s’écoule, comme transparente. Une magie absolue !

« A Lovesome Thing » Motema/Orchard, de Geri Allen et Kurt Rosenwinkel, un album essentiel et magique de bout en bout !

« Looking Back », le swing enchanteur de Scott Hamilton

« Looking Back », le swing enchanteur de Scott Hamilton

Le saxophoniste ténor américain Scott Hamilton célèbre ses 70 ans avec « Looking Back ». Sa sonorité patinée semble venue d’un autre temps, celui des big-bands des années 30 à l’époque où est né le « jazz swing ». Ancré dans la plus pure tradition de ce style, Scott Hamilton swingue avec aisance et élégance. Un enchantement dont on ne se lasse pas.

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Premiers Noms & Visuel de Jazz à Vienne 2025

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« Summer Me, Winter Me » de Stacey Kent

« Summer Me, Winter Me » de Stacey Kent

Un sommet de raffinement et d’élégance

​La chanteuse Stacey Kent revient avec « Summer Me, Winter Me ». Disponible depuis le 10 novembre 2023, le nouvel opus de Stacey Kent charme l’oreille de bout en bout. Un album éblouissant d’élégance et de raffinement.

visuel de l'album Summer Me - Winter Me de Stacey KentAprès « I Know I Dream » (2018) et « Songs From Other Places » (2021), la chanteuse Stacey Kent est de retour avec « Summer Me, Winter Me » (Naïve).

De sa voix délicate et charmeuse, elle reprend huit standards qu’elle magnifie et propose trois compositions originales. Jamais démonstrative, elle magnifie les poésies. L’album est un véritable sommet de raffinement et d’élégance.

Le répertoire

Francophone et francophile, Stacey Kent met l’accent sur la France et Paris.

Elle reprend en effet des compositions de Michel Legrand, le titre éponyme de l’album, Summer Me, Winter Me avec des paroles de Marilyn et Alan Bergman et La Valse des Lilas, d’Antonio Carlos Jobim avec Corcovado, de Jacques Brel dont elle enregistre deux versions de Ne Me quitte pas, l’une chantée en français et l’autre, If You Go Away chantée en anglais. Elle interprète aussi Sous le ciel de Paris en version anglaise, Under Paris Skies, de Jean Wiener et Kim Gannon.

Depuis ses débuts, Stacey Kent puise régulièrement dans le répertoire des compositeurs de musiques de films, de comédies musicales et du « Great American Songbook » et c’est encore le cas pour cet album. En effet elle interprète Happy Talk, extrait de la comédie musicale « South Pacific » de Rodgers et Hammerstein et Show Me tiré de « My Fair Lady » d’Alan Jay Lerner et Frederick Loewe.

La musique des trois titres originaux de l’album est à créditer à Jim Tomlinson qui a arrangé tous les morceaux de l’album. Cliff Goldmacher a écrit les paroles de deux titres, Thinking About The Rain et A Song That Isn’t Finished Yet alors que Kazuo Ishiguro est l’auteur du troisième titre original, Postcard Lovers.

Les interprètes

Sur les onze plages de « Summer Me, Winter Me », Stacey Kent est entourée de son époux, Jim Tomlinson (saxophone ténor, flûte, flûte alto, clarinette, guitare, percussions, claviers), des pianistes Art Hirahara et Graham Harvey, des contrebassistes Tom Hubbard et Jeremy Brown, des batteurs Anthony Pinciotti et Joshua Morrison, d’Aurélie Chenille (premier violon), Claire Chabert (second violon), Fabrice Planchat (alto) et de Gabriel Planchat (violoncelle).

Au fil des titres

L’album ouvre avec la composition de Michel Legrand écrite en 1969, Summer me, Winter me. On est d’emblée séduit par la voix suave et souple de Stacey Kent qui chaloupe sur un doux rythme de samba. Les notes du piano cristallin et solaire semblent gorgées de chaleur.

La chanteuse poursuit avec La valse des Lilas, la superbe ballade composée par Michel Legrand en 1955 qu’elle interprète en français. Sa voix lumineuse se pare d’émotion puis le saxophone expose la mélodie avec sobriété.

Le répertoire propose ensuite Thinking About The Rain, titre composé en 2017 par Jim Tomlinson avec des paroles de Cliff Goldmacher. La chanson est ici transposée sur un très lent tempo de valse. La voix lyrique et délicate échange avec la flûte de Jim Tomlinson dont les notes surfent sur les vagues du ravissement. La chanteuse enchaîne sur le tempo swinguant du titre Under Paris Skies, version anglaise de Sous le ciel de Paris. Soutenue par la contrebasse, la voix enjouée cède la parole au saxophone ténor très lestérien.

Plus loin, c’est If You Go Away, une version poignante du Ne me quitte pas de Jacques Brel que Stacey Kent interprète en anglais. La pureté de sa voix est mise en valeur par l’accompagnement raffiné des cordes et la délicatesse du toucher du piano.

La guitare de Jim Tomlinson assure le balanço sur Happy Talk de Richard Rodgers et Oscar Hammerstein. Après une intervention pétillante et sautillante, la voix au timbre charmeur de la chanteuse cède la place au saxophone ténor à la sonorité feutré et élégante qui prend une courte improvisation, comme un clin d’œil à Stan Getz, maître incontesté des sons pastels et bluesy.

Sur Show Me de Frederick Loewe, Stacey Kent accompagnée par le trio piano/contrebasse/batterie s’exprime sur un tempo jazzy plus rapide et son chant restitue l’expressivité de la comédie musicale. Son interprétation malicieuse met en évidence ses qualités vocales. Sa diction parfaite permet de saisir avec précision le texte de Alan Jay Lerner. Sur un doux tempo de valse, la voix sensuelle de la chanteuse murmure ensuite le romantique Postcard Lovers de Tomlinson et Ishiguro. Les arrangements et les interventions de la flûte contribuent à la dimension poétique du morceau.

Puis le violoncelle introduit la composition de Tom Jobim, Corcovado. La voix de la chanteuse prend le relai et caresse avec félicité et tendresse ce standard de la bossa nova. Le saxophone ténor à la sonorité vaporeuse lui succède avec un solo aérien qui renforce l’impression de légèreté et de délicatesse du propos musical.

Avec profondeur et chaleur, la douce voix de Stacey Kent murmure ensuite voluptueusement la ballade de Jim Tomlinson et Cliff Goldmacher, A Song That Isn’t Finished yet.

L’album se termine avec la deuxième version de Ne Me Quitte Pas, la composition de Jacques Brel que Stacey Kent interprète en duo avec le piano et en français cette fois. Le climat se fait singulier, presque dramatique, le chant épuré se tend, l’émotion affleure.

Rendez-vous le 13 mai 2024 au Théâtre de l’Odéon à Paris dans le cadre du festival Jazz à St-Germain-des-Prés où la chanteuse se produira avec un quatuor à cordes, le 16 mai 2024 à l’Espace Marcel Carné à Saint-Michel-sur-Orge.

« Looking Back », le swing enchanteur de Scott Hamilton

« Looking Back », le swing enchanteur de Scott Hamilton

Le saxophoniste ténor américain Scott Hamilton célèbre ses 70 ans avec « Looking Back ». Sa sonorité patinée semble venue d’un autre temps, celui des big-bands des années 30 à l’époque où est né le « jazz swing ». Ancré dans la plus pure tradition de ce style, Scott Hamilton swingue avec aisance et élégance. Un enchantement dont on ne se lasse pas.

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Médéric Collignon présente « Arsis Thesis »

Médéric Collignon présente « Arsis Thesis »

Le cornettiste, chanteur et franc tireur du jazz, Médéric Collignon, propose avec « Arsis Thesis », un album hors-format. Il invite à voyager dans sa galaxie musicale singulière. Écriture complexe, richesse des arrangements, énergie et inventivité de chaque instant… tout concourt à faire de cet opus une pépite musicale aux allures de symphonie-jazz. L’oreille décolle et en redemande !

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Premiers Noms & Visuel de Jazz à Vienne 2025

Premiers Noms & Visuel de Jazz à Vienne 2025

Le 26 novembre 2024, les organisateurs du Festival « Jazz à Vienne » ont dévoilé le visuel de l’édition 2025 proposée par le dessinateur Jeremy Perrodeau. En attendant le 13 mars 2025, date d’annonce officielle de la programmation de la 44ème édition de « Jazz à Vienne », les concerts de six soirées sont déjà annoncés. Six rendez-vous à ne pas manquer ! Cet avant-goût réjouissant laisse augurer de sérieuses promesses de réjouissances musicales !

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Affiche Jazz à Vienne 2024 & Premiers Noms

Affiche Jazz à Vienne 2024 & Premiers Noms

43ème édition du 27 juin au 12 juillet 2024

Pour sa 43ème édition, le Festival « Jazz à Vienne » continue le partenariat initié en 2018 avec le Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême. Dans ce cadre, les deux festivals s’associent cette année encore et c’est le dessinateur Alexandre Clérisse qui est chargé du visuel de l’affiche du Festival Jazz à Vienne 2024. Rendez-vous du 27 juin au 12 juillet 2024 pour une prometteuse édition de « Jazz à Vienne »… sans oublier la Special Night du 16 juillet 2024 !

Après avoir dévoilé le visuel de Jazz à Vienne 2024, le festival a annoncé les premiers noms de six soirées de la programmation de sa 43ème édition… Ibrahim Maalouf présente « T.O.M.A » & Friends et Louis Matute Large Ensemble, Caravan Palace et David Krakauer - Mazel Tov Cocktail Party, Asaf Avidan Solo et Lizz Wright, Rhoda Scott - Ladies & Gentlemen et Jools Holland and his Rhythm & Blues Orchestra, Mulatu Astatke, Yuri Buenaventura, Kutu, La Delio Valdez, Lefto Early Bird et Verb, Vulfpeck et Léon Phal.

Après Brüno, Jacques de Loustal, Juanjo Guarnido, Audrey Spiry, et Pénélope Bagieu, c’est au tour d’Alexandre Clérisse de se prêter au jeu et de proposer le visuel de l’affiche Jazz à Vienne 2024.

Visuel 2023 de Jazz à Vienne

Auteur et dessinateur, Alexandre Clérisse est connu pour ses diverses collaborations dans la presse, le graphisme et l’édition, mais également pour avoir participé à de nombreuses expositions collectives et pour avoir contribué à la création des décors du film de Wes Anderson The French Dispatch. Il réalise avec Thierry Smolderen (au scénario) une pluralité de projets qui obtiennent de nombreux prix et traductions (Souvenirs de l’empire de l’atome, L’Été Diabolik et Une année sans Cthulhu). En 2020, la traduction américaine de son album L’Été Diabolik est doublement nominée aux Eisner Awards de San Diego.

« Pour moi qui dessine avec du jazz dans les oreilles depuis toujours, ce fut un immense honneur d’imaginer le visuel de l’édition 2024. J’ai commencé par poser une gamme de quatre couleurs, qui, lorsqu’elles se superposent en transparence, en font huit. Puis j’ai joué avec des formes simples (ronds, triangles, carrés…) pour modéliser le trio de personnages. Un groupe c’était important, car pour moi le jazz c’est aussi la coopération entre les musiciens. Ayant joué du saxophone il y a longtemps, j’ai voulu retrouver cette harmonie unique que l’on ressent au sein d’une section de cuivres, comment les sonorités s’entremêlent et vibrent à l’unisson, chacun apportant sa nuance et faisant partie d’un tout. » Alexande Clérisse

Six soirées de concerts annoncés

Bonne nouvelle pour les aficionados du jazz, les organisateurs de Jazz à Vienne ont révélé la programmation de six soirées de l’édition 2024 du festival.

27 juin 2024 - Soirée d’ouverture

Dès 20h30, la première partie de soirée est assurée par Louis Matute Large Ensemble, une formation où les cuivres se mêlent au oud, la trompette au piano et où la guitare du leader est le seul instrument électrique du groupe.

Ibrahim Maalouf présente ensuite « T.O.M.A » & Friends ». L’occasion pour le trompettiste de se produire avec son nouveau projet, « T.O.M.A », comme « Trumpets Of Michel-Ange »… « T.O.M.A », le nom d’une trompette créée pour lui sur mesure, « T.O.M.A », un album métissé, mélange d’influences où le jazz se mêle aux musiques classique, pop, orientale ou urbaine, « T.O.M.A », une grande fête pour une soirée d’ouverture qui réunit une variété de générations et d’expériences avec à ses côtés François Delporte (guitare électrique), Mohamed Derouich (guitare acoustique), Mihaï Pirvan (saxophone), Yacha Berdah (trompette), Manel Girard (trompette), Yvan Djaouti (trompette), Nizar Ali (trompette) et Julian Tekeyan (batterie).

05 juillet 2024

A 20h30, pour sa première prestation sur la scène du Théâtre Antique, le grand clarinettiste klezmer David Krakauer invite le public à une « Mazel Tov Cocktail Party » qui s’annonce plus que festive. Le leader annonce en effet une « explosion de bonnes vibrations ». Une aventure musicale présentée sous le signe de la joie et de la paix.

La deuxième partie de soirée est confiée au groupe Caravan Palace qui s’apprête à publier un nouvel opus. L’occasion de (re)découvrir l’electro vintage d’un sextet qui promet de faire du Théâtre Antique le plus grand dancefloor de France.

08 juillet 2024

A 20h30, la scène du Théâtre Antique accueille l’auteur, compositeur et chanteur israélien Asaf Avidan qui se produit solo.

En seconde partie de soirée, place à la chanteuse Lizz Wright. Son nouvel album, « Shadow » se profile comme l’une des grandes sorties de 2024 et il y a fort à parier que le concert permettra de le découvrir. Un concert entre gospel et blues, entre sacré et profane, par une grande voix qui participe à la magie des Grandes Musiques Noires dont Lizz Wright porte en elle l’héritage.

11 juillet 2024 - Soirée Rhythm & Blues

A 20h30, ouverture de la soirée avec le projet Ladies & Gentlemen de Rhoda Scott. L’organiste et chanteuse convie quelques « gentlemen chanteurs » à retrouver les musiciennes de son orchestre. Ainsi Lisa Cat-Berro (saxophone alto), Géraldine Laurent (saxophone alto), Sophie Alour (saxophone ténor), Jeanne Michard (saxophone ténor), Céline Bonacina (saxophone baryton), Airelle Besson (trompette) et Anne Paceo (batterie)
Julie Saury (batterie) sont rejointes par David Linx, Hugh Coltman et Emmanuel Pi Djob.

La soirée continue avec le rhythm & blues… mais aussi le jazz et la soul music de Jools Holland and his Rhythm & Blues Orchestra avec Gilson Lavis et les vocalistes Ruby Turner, Louise Marshall & Sumudu Jayatilaka.

12 juillet 2024 - All Night

La soirée commence avec Verb, le trio lauréat du tremplin ReZZo 2023 formé de Noam Duboille (piano), Charles Thuillier (contrebasse) et Garcia Etoa Ottou (batterie) et se poursuit avec le père de l’éthio-jazz, Mulatu Astatke à la tête de son groupe. A coup sûr, le public va tomber sous le charme de ses mélodies et de son groove irrésistible.

Le spectacle se poursuit avec le chanteur Yuri Buenaventura qui revient en France après des années d’absence entouré des cuivres et des percussionnistes de son orchestre. Salsa et énergie au programme !

Place ensuite à Théo Ceccaldi (violon) et Kutu, le groupe qu’il a formé avec la chanteuse Hewan Gebrewold, Akemi Fujimori-Poivre (claviers) Valentin Ceccaldi (basse) et Cyril Atef (batterie). Leur univers sonore croise jazz et musique traditionnelle éthiopienne, emprunte à la trance music et à de multiples autres formes d’electro. Pas question là encore de rester assis !

Avec La Delio Valdez et la cumbia, la dynamique musicale continue. Fête musicale garantie sur la scène du Théâtre Antique avec ce collectif de musiciens, né à Buenos Aires, qui revisite le répertoire populaire de l’Argentine.

La All Night se termine avec Lefto Early Bird et son nouveau projet où les samples du DJ croisent l’Ethio jazz.

16 juillet 2024 - Special Night

Deux groupes au programme de cette « Special Night ».

D’une part le quintet du saxophoniste Léon Phal dont la musique énergique et élégante mêle de multiples influences, du bop à la soul, en passant par l’afrobeat et d’autre part Vulfpeck dont la musique conjugue la force de la soul, du rock, de la pop et du funk.

Après avoir calé ces six premières dates sur l’agenda 2024, rendez-vous le 14 mars 2024, pour découvrir l’exhaustivité de la programmation de la 43ème édition du festival « Jazz à Vienne ». En attendant… on n’hésite pas… on écoute du jazz… à fond !

« Looking Back », le swing enchanteur de Scott Hamilton

« Looking Back », le swing enchanteur de Scott Hamilton

Le saxophoniste ténor américain Scott Hamilton célèbre ses 70 ans avec « Looking Back ». Sa sonorité patinée semble venue d’un autre temps, celui des big-bands des années 30 à l’époque où est né le « jazz swing ». Ancré dans la plus pure tradition de ce style, Scott Hamilton swingue avec aisance et élégance. Un enchantement dont on ne se lasse pas.

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Médéric Collignon présente « Arsis Thesis »

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Le cornettiste, chanteur et franc tireur du jazz, Médéric Collignon, propose avec « Arsis Thesis », un album hors-format. Il invite à voyager dans sa galaxie musicale singulière. Écriture complexe, richesse des arrangements, énergie et inventivité de chaque instant… tout concourt à faire de cet opus une pépite musicale aux allures de symphonie-jazz. L’oreille décolle et en redemande !

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Premiers Noms & Visuel de Jazz à Vienne 2025

Premiers Noms & Visuel de Jazz à Vienne 2025

Le 26 novembre 2024, les organisateurs du Festival « Jazz à Vienne » ont dévoilé le visuel de l’édition 2025 proposée par le dessinateur Jeremy Perrodeau. En attendant le 13 mars 2025, date d’annonce officielle de la programmation de la 44ème édition de « Jazz à Vienne », les concerts de six soirées sont déjà annoncés. Six rendez-vous à ne pas manquer ! Cet avant-goût réjouissant laisse augurer de sérieuses promesses de réjouissances musicales !

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Kavita Shah publie « Cape Verdean Blues »

Kavita Shah publie « Cape Verdean Blues »

« Sodade »… entre mélancolie et joie

Après sept années d’immersion sur l’île de São Vicente, au Cap-Vert, en Afrique de l’Ouest, la chanteuse et compositrice Kavita Shah publie « Cape Verdean Blues » sur le nouveau label de musique du monde Folkalist Records.

En douze chansons Kavita Shah rend un superbe hommage à la chanteuse capverdienne Cesária Évora. « Cape Verdean Blues »… une véritable lettre d’amour à la musique du Cap Vert et à la « Reine de la Morna ».visuel de l'album Cape Verdean Blues de Kavita Shah

Première société créole au monde, le Cap-Vert se trouve à la croisée du Brésil, de l’Afrique, du Portugal et des Caraïbes. Issue des mélanges culturels liés aux migrations de ses populations, sa musique est le reflet de ce métissage.

Citoyenne du monde, Kavita Shah est elle-même une fille de la diaspora. C’est à l’âge de 20 ans qu’elle a entendu la voix de Cesária Évora pour la première fois, lorsqu’elle était étudiante à l’université. Touchée par sa musique, elle la voit plusieurs mois plus tard dans un festival au Brésil, non loin de Salvador da Bahia tandis qu’elle faisait des recherches sur la musique afro-brésilienne.

C’est seulement en 2016 que Kavita Shah se rend au au Cap-Vert en 2016, après la mort de Cesária Evora. Elle se lie alors d’amitié avec Bau, le directeur musical et guitariste de Cesária Evora. Entre eux s’installe une complicité musicale qui les a conduits à se produire ensemble sur scène. En 2018, après l’obtention d’une bourse de la Jerome Foundation, Kavita Shah est retournée au Cap-Vert pour effectuer des recherches sur la musique, la culture et la langue du pays.

« J’ai passé des heures à chanter et à discuter avec tous les gens que je croisais - des musiciens dans les bars locaux, aux artistes les plus célèbres du pays, en passant par des personnes que je rencontrais dans la rue, jusqu’aux aux membres de la famille de Cesária. … Personne ne peut imiter Cesária ; sa voix était unique et liée à sa propre expérience. Mais je me suis sentie inspirée par son parcours et bien accueillie par ceux que je j’ai rencontrés en chemin, au point de comprendre cette musique en profondeur et de trouver ma propre voix. »

Ses projets

Après son premier album « Visions » (2014) co-produit par Lionel Loueke, « Folk Songs Of Naboréa » (2017), présenté au Park Avenue Armory, la musicienne a enregistré « Interplay » (2018) en duo avec François Moutin. L’album a été nommé aux Victoires de la Musique en France, dans la catégorie « Album Jazz de l’année ». Elle a aussi participé au chant sur l’opus de Miho Hazama « Dancer In Nowhere » (2020) qui a été nominé pour le Grammy du meilleur album dans la catégorie « Grand Ensemble de Jazz ».

Kavita Shah se produit régulièrement dans les plus grandes salles de concert, les festivals et les clubs des scènes internationales.

Sur l’album « Cape Verdean Blues » (Folkalist Records/Inouie Distribution) sorti le 10 novembre 2023, elle s’est associée aux membres de longue date du groupe de Césaria Évora, dont le maître guitariste acoustique et multi-instrumentiste virtuose Rufino Almeida, plus connu sous le nom de Bau, maître des mornas et des coladeiras qui a été directeur musical de feu Cesária Évora. L’album advient après sept années d’immersion de la chanteuse sur l’île de São Vicente, au Cap-Vert.

« Dans ce paradis au milieu de l’océan Atlantique, j’ai trouvé un sentiment de « chez moi » que je n’avais pas connu dans ma vie… Avec le recul, j’ai l’impression que la voix de Cesária m’a suggéré d’emprunter un chemin à la recherche de la « sodade », un chemin qui me mènerait où je me trouve près de deux décennies plus tard. »

« Cape Verdean Blues » émerge de sessions de studios prévues à l’origine pour élaborer le répertoire. Outre Bau, d’autres membres de l’entourage de Cesária Evora figurent parmi les musiciens, comme le percussionniste Miroca Paris et la chanteuse Fantcha. Enregistré du 29 au 31 juillet 2018 par Jorje Nunes au Studio Mindelo à Mindelo (Cap-Vert), du 15 au 17 octobre 2018 par Pedro Serraninho aux Studios Atlantico Blue Studios de Lisbonne (Portugal), par Jorje Nunes et les 05 septembre 2019 à Mindelo et les 25 août 2019, 28 septembre 2021 et 20 septembre 2022 par Jeremy Loucas au Studio Sear sound de New-York où l’album a été mixé et mastérisé.

Accompagnée de Bau (guitares cavaquinho, ukelele), de Miroca Paris (percussions et percussions vocales), de Fantcha (voix), de Maalem Hassan Benjaafar (guembri, qraqeb, voix), de Zé Paris (basse), Alune Wade (basse), Fernando Saci(percussions) et Rogerio Boccato (percussions), Kavita Shah propose un répertoire de 12 titres.

Au fil des titres

Les sonorités percussives et les riffs de guitare du titre d’ouverture Angola, font vibrer l’oreille et l’on est tenté de danser au rythme de la coladeira. Sur Joia, la douceur des voix et des accords de guitares associée aux percussions délicates rendent hommage aux femmes du Cap-Vert et l’on imagine sans peine les paysages verdoyants et les eaux cristallines de l’île.

On prend un plaisir infini à écouter Flor di nha esperança, un traditionnel en créole capverdien, Um abraço Di Morabeza, une morna composée par Kavita Shah avec des paroles écrites pour elle par Morgadinho, Flor de lis du chanteur, guitariste et compositeur brésilien Djavan, Um Porta Aberte et Situações Triangulares du compositeur classique capverdien Vasco Martins avec qui la chanteuse s’est liée d’amitié.

Telle une bossa nova capverdienne, le poétique Amor di mundo de Teofilo Chantre invite à rêver alors qu’une lumineuse tendresse imprègne la composition de Morgadinho, Cize, que Cesária Évora avait adopté comme surnom.

C’est en gujarati que la chanteuse interprète Chaki Ben, une chanson folklorique indienne (langue maternelle de Kavita Shah) qu’elle chantait avec ses parents quand elle était bébé. Sur l’album, le titre est cadencé au rythme capverdien de la cola sanjon et met en avant le maître gnawa marocain Maalem Hassan Benjaafar au guembri et aux qraqeb.

Kavita Shah revisite Sodade, la chanson la plus célèbre de de Cesária Evora, et du Cap-Vert. Elle rend un véritable hommage à la version d’origine avec de superbes arrangements de guitare. Le morceau met en évidence la maturité, les nuances et la souplesse de la voix que la chanteuse maîtrise à la perfection, évoluant entre douceur et impétuosité. Une interprétation très personnelle et inspirée de ce grand classique qu’elle avait déjà enregistré sur son premier album « Visions ».

L’album se referme avec une version très courte de Cape Verdean Blues. La chanteuse propose un arrangement voix-percussions très épuré de ce titre du compositeur et pianiste Horace Silver dont le père était natif du Cap-Vert.

Porté avec le talent sensible de la voix de Kavita Shah dont le prénom signifie poésie, « Cape Verdean Blues » navigue entre mélancolie et joie. Son écoute fait naître à la fois l’envie de danser et celle de rêver.

« Looking Back », le swing enchanteur de Scott Hamilton

« Looking Back », le swing enchanteur de Scott Hamilton

Le saxophoniste ténor américain Scott Hamilton célèbre ses 70 ans avec « Looking Back ». Sa sonorité patinée semble venue d’un autre temps, celui des big-bands des années 30 à l’époque où est né le « jazz swing ». Ancré dans la plus pure tradition de ce style, Scott Hamilton swingue avec aisance et élégance. Un enchantement dont on ne se lasse pas.

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Médéric Collignon présente « Arsis Thesis »

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Premiers Noms & Visuel de Jazz à Vienne 2025

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Promenade dans « Le Jardin des Rêves » du quintet Oni Giri

Promenade dans « Le Jardin des Rêves » du quintet Oni Giri

Invitation dans un univers où riment mélodie et poésie

​Avec « Le Jardin des Rêves », deuxième album du quintet Oni Giri, le pianiste Rémi Denis signe un répertoire inspiré et exigeant. Il invite à le suivre dans son monde singulier où l’excellence musicale rencontre l’exigence poétique. Un jazz contemporain où subtilité et énergie cheminent en bonne entente, un univers musical où mélodie rime avec poésie.

En 2019, Oni Giri réunit autour du pianiste Rémi Denis le contrebassiste Damien Boutonnet, le batteur David Carniel, le saxophoniste franco-japonais Sai Nagoya, tous issus de la classe de jazz du Conservatoire de Marseille. Après « Vertige » un premier album enregistré en studio chez Lionel Dandine, en juin 2021, avec le trompettiste Cleveland Donald, le groupe est rejoint à l’automne 2022 par le trompettiste Christophe Leloil intéressé par la proposition artistique originale. Le nouveau quintet ainsi constitué propose un univers ancré dans le paysage du jazz contemporain.

Le 13 octobre 2023, Oni Giri revient avec « Le Jardin des Rêves », un deuxième album autoproduit dont le titre évoque tout à fait ce qu’il promet… un espace musical propice à la rêverie.

Le pianiste Rémi Denis signe un répertoire de huit compositions inspirées tantôt par son quotidien, tantôt pas ses voyages à pied à travers les montagnes du globe.

visuel de l'album Le Jardin des Rêves de Oni GiriChanson pour 5 Doigts ouvre le répertoire. Sur le clavier du piano, la main droite seule improvise avec la trompette sur une ébauche de mélodie qui prend forme ensuite avec le reste du groupe. Le ténor à la sonorité moelleuse dialogue avec le jeu du piano fougueux. En conclusion, les soufflants reprennent la mélodie aérienne et poétique.

Joué d’abord en contrepoint par le saxophone et la trompette, Nilgiris laisse l’expression à la contrebasse. De sa sonorité boisée, elle distille une improvisation délicate à laquelle le piano répond par un jeu lyrique.

Le piano seul entame ensuite Le Cri du Chewbiemouth des Forêts par une mélodie au climat alangui et quelque peu « impressionniste ». La trompette et le saxophone ténor dialoguent ensuite avec verve puis après un changement de tempo, le style du pianiste devient exubérant.

Changement d’ambiance avec 7, une ballade à l’atmosphère onirique. Les spirales veloutées du solo de bugle planent au-dessus du tapis musical que déroule avec souplesse batterie et contrebasse.

Le répertoire se poursuit avec Swing the Swiffer à la mélodie sautillante. Dans son improvisation le jeu du bugle virevolte de manière impétueuse. Le piano vient apaiser le climat en trio avec contrebasse et batterie puis le groupe termine le morceau par un finish énergique. Seul au piano, Rémi Denis invite à le rejoindre dans l’univers musical sensible de Tale of the Golden Donkey. Après son introduction élégante et poétique, trompette et saxophone ténor exposent la mélodie avec raffinement et sobriété. Les notes aiguës du soprano émaillent ensuite son improvisation puis la trompette répond par un jeu à l’expression plus acrobatique et véhémente.

Un réel souffle hard bop habite la partition de Premières Neiges. Piano éloquent, soufflants enflammés, section rythmique tonique et sans faille. Tout concourt à faire de ce titre un moment musical ardent chargé d’un dynamique enthousiasme.

Sur le dernier titre de l’album, Minuit dans le Jardin des Rêves, le quintet installe un univers onirique et nocturne. Au fil de ses descentes chromatiques, le bugle étire la mélodie qui flotte comme en apesanteur. Le ténor au souffle vaporeux brode le ciel de la nuit que la section rythmique dessine.

« Looking Back », le swing enchanteur de Scott Hamilton

« Looking Back », le swing enchanteur de Scott Hamilton

Le saxophoniste ténor américain Scott Hamilton célèbre ses 70 ans avec « Looking Back ». Sa sonorité patinée semble venue d’un autre temps, celui des big-bands des années 30 à l’époque où est né le « jazz swing ». Ancré dans la plus pure tradition de ce style, Scott Hamilton swingue avec aisance et élégance. Un enchantement dont on ne se lasse pas.

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Premiers Noms & Visuel de Jazz à Vienne 2025

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Le 26 novembre 2024, les organisateurs du Festival « Jazz à Vienne » ont dévoilé le visuel de l’édition 2025 proposée par le dessinateur Jeremy Perrodeau. En attendant le 13 mars 2025, date d’annonce officielle de la programmation de la 44ème édition de « Jazz à Vienne », les concerts de six soirées sont déjà annoncés. Six rendez-vous à ne pas manquer ! Cet avant-goût réjouissant laisse augurer de sérieuses promesses de réjouissances musicales !

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Yoann Loustalot présente « Oiseau Rare »

Yoann Loustalot présente « Oiseau Rare »

Un album à savourer sans retenue

Trompettiste mélodiste à la sonorité unique, Yoann Loustalot présente « Oiseau Rare », un projet musical très personnel avec piano et cordes. Au fil des plages règne une atmosphère sonore riche, sensible et intime qui émerveille l’oreille. Un album unique, sensible et riche en sensations. A découvrir et à savourer sans retenue.

Dans son acception courante, le terme « oiseau rare » évoque une personne aux qualités exceptionnelles, un individu étonnant et difficile à trouver, quelqu’un qu’il est impossible de remplacer. Ce terme définit tout à fait le compositeur et trompettiste qui a conçu le projet du même nom… Yoann Loustalot.Visuel de l'album "Oiseau rare" de Yoann Loustalot

Après « Slow » (2019), véritable ode à la lenteur et « Yeti » (2022), parenthèse féérique et poétique, Yoann Loustalot revient avec un nouvel album, « Oiseau Rare » à paraître le 13 octobre 2023 sur Bruit Chic, le label que le musicien a lui-même fondé.

Riche de nombreuses collaborations et d’une dizaine d’albums en leader ou co-leader, le parcours du trompettiste est aujourd’hui marqué par ce projet avec cordes, très personnel et ambitieux. Pour « Oiseau Rare » (Bruit Chic/L’Autre Distribution), le musicien a composé un répertoire inspiré au fil duquel l’oreille flotte dans un monde imaginaire où se croisent sensations, émotions, impressions, rêveries.

Yoann Loustalot a enregistré ses compositions entouré du piano de Julien Touéry, de la contrebasse Ivan Gélugne ou Matyas Szandai sur trois titres (Perdesi e Perdere, Tango de Fuga et À la dérive) et d’un trio de cordes avec au violon Marie-Violaine Cadoret, à l’alto Cécile Grenier, au violoncelle Atsushi Sakai. L’album a été mixé et mastérisé du 28 au 31 octobre 2022 dans les Studios de La Buissonne par Nicolas Baillard.

A l’écoute de l’album « Oiseau Rare », l’oreille n’est pas loin de l’envol… envol pour un monde intime où coexistent mélodies minimalistes, rêveries flottantes, interrogations murmurées, réflexions suggérées. Rien de démonstratif, point de superflu ni de superlatif… douceur, rage, mélancolie, tendresse, espérance, regret… la vie… tout simplement.

Après les premières notes de Nom de Plume jouées par le trio à cordes, le bugle de Yoann Loustalot invite à le suivre dans son jardin intime. Bercé par la sonorité veloutée de son instrument, on se recueille avec lui et on s’immerge dans une méditation lumineuse. La trompette du leader se fait plus incisive sur Oiseau Rare et sur un accompagnement rythmique segmenté aux harmonies modernes, elle s’envole au fil de brillantes fulgurances.

Trick in a Dream souligne le style minimaliste du pianiste qui expose une mélodie sensible et onirique, rejoint ensuite par les cordes et la trompette à la sonorité éthérée. Après l’introduction aux accents étranges et paisibles du violoncelle et du piano de Peaceful Wood, le bugle s’exprime avec une grande justesse harmonique et mélodique. Tel un funambule paisible et assuré, il teinte de pastel les couleurs de son monde musical.

C’est dans un style plus contemporain que cordes et piano ouvrent Perdesi e perdere puis dialoguent sereinement avec le bugle avant que le soufflant ne s’échappe et s’envole dans une improvisation vertigineuse. Plus loin, le contraste est grand avec le très court Tango de Fuga. Sur un rythme de tango que scandent et découpent les cordes, trompette et piano déroulent une ligne mélodique stacatto. Telle une prière aérienne, Balcon de Malte s’élève ensuite et permet d’apprécier la sonorité éthérée de la trompette. Sur When We Say Goodbye, les cordes installent ensuite une atmosphère singulière à laquelle participe le bugle par son chant à la douceur étrange et mélancolique à la fois.

Yoann Loustalot invite ensuite à partir avec lui À la dérive. Au fil de cette ballade, la trompette joue comme en suspension au-dessus des cordes et entraîne l’oreille dans des paysages sonores riches et variés. Moment musical fascinant où piano et trompette croisent les notes tour à tour avec délicatesse ou énergie. Le voyage musical se poursuit sur Baïkal Blue Ice où les cordes s’expriment en contrepoint et développent une trame musicale qui semble flotter dans les airs… au-dessus de la surface du lac glacé.

Véritable musique de chambre, Velvet Voice imagine et dévoile deux atmosphères. Au sein de la première partie du morceau, le bugle tente d’exprimer l’indicible via une ambiance sonore chargée de climats émotionnels délicats. Dans la seconde partie du morceau, l’atmosphère gagne en intensité. Le bugle délivre une mélodie aux accents dramatiques au-dessus des sonorités orageuses des cordes et des arpèges tempétueux du piano.

De bout en bout, l’étrangeté habite Last Bird joué par les cordes seules. Tempo Parado propose ensuite un climat plus radieux sur un motif réitératif des cordes et du piano. Jouée par le trompettiste, la mélodie se déroule et résonne comme un murmure dénué de toute démonstration. On oublie le temps pour une évasion dans le monde des rêves… Reexvadere. Au long de ce dernier titre la trompette au timbre chaud et velouté échange avec le piano et fait régner un climat dont la douceur mélancolique résonne comme un au-revoir.

Rendez-vous le 18 octobre 2023 au Studio de l’Ermitage de Paris pour le concert de sortie de « Oiseau Rare » de Yoann Loustalot avec Julien Touéry (piano), Marie-Violaine Cadoret (violon), Cécile Grenier (alto), Atsushi Sakai (violoncelle) et Ivan Gélugne (contrebasse).

« Looking Back », le swing enchanteur de Scott Hamilton

« Looking Back », le swing enchanteur de Scott Hamilton

Le saxophoniste ténor américain Scott Hamilton célèbre ses 70 ans avec « Looking Back ». Sa sonorité patinée semble venue d’un autre temps, celui des big-bands des années 30 à l’époque où est né le « jazz swing ». Ancré dans la plus pure tradition de ce style, Scott Hamilton swingue avec aisance et élégance. Un enchantement dont on ne se lasse pas.

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Médéric Collignon présente « Arsis Thesis »

Médéric Collignon présente « Arsis Thesis »

Le cornettiste, chanteur et franc tireur du jazz, Médéric Collignon, propose avec « Arsis Thesis », un album hors-format. Il invite à voyager dans sa galaxie musicale singulière. Écriture complexe, richesse des arrangements, énergie et inventivité de chaque instant… tout concourt à faire de cet opus une pépite musicale aux allures de symphonie-jazz. L’oreille décolle et en redemande !

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Premiers Noms & Visuel de Jazz à Vienne 2025

Premiers Noms & Visuel de Jazz à Vienne 2025

Le 26 novembre 2024, les organisateurs du Festival « Jazz à Vienne » ont dévoilé le visuel de l’édition 2025 proposée par le dessinateur Jeremy Perrodeau. En attendant le 13 mars 2025, date d’annonce officielle de la programmation de la 44ème édition de « Jazz à Vienne », les concerts de six soirées sont déjà annoncés. Six rendez-vous à ne pas manquer ! Cet avant-goût réjouissant laisse augurer de sérieuses promesses de réjouissances musicales !

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Rhino Jazz(s) Festival 2023 – La programmation

Rhino Jazz(s) Festival 2023 – La programmation

41 concerts, 23 jours de musique, 29 villes

​Du 01 au 22 octobre 2023, le Rhino Jazz(s) Festival 2023 reste fidèle à la recette qui a fait son succès… exigence, coexistence de nouveaux artistes et de talents déjà reconnus, propositions musicales variées, lieux d’accueil multiples. Cette 45ème édition mêle tous les genres musicaux constitutifs du jazz… un soupçon de blues, une pincée de rock, un brin de soul, une larme de pop, une pointe d’émotion… sans oublier du groove à gogo !

Le 13 septembre 2023 au Périscope, Ludovic Chazalon a présenté la programmation de la 45ème édition du Rhino Jazz(s) Festival 2023. Du 01 au 22 octobre 2023, le festival propose 41 concerts dans 29 villes

… de Rive-de-Gier à Saint-Étienne, de Saint-Chamond à Lyon en passant entre autres par Génilac, Dargoire, Feurs, Villars, Oullins, Villeurbanne, Caluire-et-Cuire.

Sur le bout de sa corne, le Rhino Jazz(s) Festival 2023 jongle avec une programmation alléchante où alternent les styles musicaux et les formats des groupes, du solo au big band sans oublier une Nuit du Blues qui s’annonce explosive.

Solos

Le 08 octobre 2023, rendez-vous à 17h à l’Église de Cellieu pour écouter Harold Charre dont la musicalité devrait séduire les plus exigeants.

Le 10 octobre 2023 à 20h30, c’est à la Galerie Ceysson et Bénétière de Saint-Étienne que la pianiste Marie Krüttli se produit alors que l’accordéoniste virtuose Joao Pedro Teixeira est programmé le 14 octobre 2023 à 20h30 dans l’Église Saint-Paul-en-Cornillon.Affiche Rhino Jazz(ss) Festival 2023 - La programmation

Les deux derniers solos de l’édition du Rhino Jazz(s) Festival 2023 sont à écouter au Périscope le 17 octobre 2023 à 20h30. La soirée s’annonce enfiévrée avec successivement programmées sur la scène de la salle lyonnaise, la bassiste belge Farida Hamadou, entre free jazz et rock expérimental, et la guitariste Ava Mendoza, toute en énergie et expressivité.

Duos

Deux rendez-vous le 1er octobre 2023.

Le premier à 17h à l’Espace du Châtelard de Tartaras, avec le duo violoncelle/voix et guitare de Phyllipa & Rémi qui va swinguer entre bop et manouche, entre blues et chanson jazz. Un concert dont le répertoire se balade entre Django à Brassens en passant par Bireli Lagrène ou Coltrane. Le second à l’Église de la Terrasse-sur-Dorlay à 17h30 avec le guitariste Marc Loy et l’harmoniciste Diabolo dont les musiques voyagent entre blues et folk.

A ne manquer sous aucun prétexte, « Hymnes à l’Amour », le concert de Christophe Monniot & Didier Ithursarry, le 15 octobre 2023 à 17h00 dans l’Église de Génilac. Promesse d’un moment musical virtuose et lyrique par deux complices attachés aux musiques populaires.

En partenariat avec le festival « Un Doua de Jazz », le Rhino Jazz(s) Festival 2023 programme le 17 octobre 2023 à l’Astrée de Villeurbanne, le duo sensible de la trompettiste Airelle Besson et de l’accordéoniste Lionel Suarez. Entre audace et inventivité.

Le 19 octobre 2023 à 20h30 dans la salle Aristide-Briand de Saint-Chamond, le trompettiste Ibrahim Maalouf et le guitariste François Delporte proposent « Quelques mélodies ». Entre épure et envoûtement.

C’est par un duo que se termine la 45ème édition du Rhino Jazz(s) Festival, celui des Enhco Brothers. Les échos de la trompette de David Enhco et du piano de Thomas Enhco vont résonner le 22 octobre 2023 à 18h dans l’Église de Villars. Un régal de notes aériennes et de swing.

Trios

Le pianiste d’origine arménienne Yessaï Karapétian est annoncé en trio le 03 octobre 2023 à 20h à la Maison de la Culture Le Corbusier de Firminy. Un répertoire entre pop, rock, jazz et rock où le piano du leader est accompagné par la basse de Marc Karapétian et la batterie de Miguel Russell.

C’est le 06 octobre 2023 à 20h30 au Château du Roziers de Feurs qu’est programmé le trio du guitariste Gabriel Gosse. Musique élégante et fougueuse à découvrir absolument.

Avec son « Resilience Trio », la violoniste et chanteuse Yilian Cañizares se produit le 07 octobre 2023 à 20h30 dans la salle de la Société Barbier à Monistrol-sur-Loire avec Childo Tomàs à la basse et Ernesttico aux percussions. Un hommage dynamique et sensible à la musique cubaine.

Le 08 octobre 2023 à 18h, à l’Auberge Laffont de Dargoire est programmé le Junkyard Crew, un trio détonnant qui réunit la guitare de Manouche Fournier, le tuba de Quentin Duthu et la batterie de Guillaume Bertrand. Le trio du guitariste Jim Bauer va faire vibrer la Gare de Saint-Martin-la-Plaine le 13 octobre 2023 à 20h30.

En partenariat avec l’Opéra Underground, le Rhino Jazz(s) Festival 2023 annonce la venue en trio de Sophie Alour le 13 octobre 2023 à 20h00 à l’Amphi de l’Opéra de Lyon. Loin des codes du genre et libérée de toute idée de performance, la saxophoniste mêle les sources de son inspiration, jazz, rock, classique ou encore musique malienne. A ses côtés le guitariste Pierre Perchaud et le violoncelliste Guillaume Latil.

Sensations fortes à prévoir le 17 octobre 2023 à 20h30 à L’Opsis de Roche-la-Molière avec la venue du violoncelliste Mario Forte annoncé avec Adriano « DD » Tenorio (percussions) et Andy Nivalle (voix).

Du quartet au big band

Outre TOTO ST 4tet programmé le 04 octobre 2023 à L’Échappé à Sorbiers, Crimi le 20 octobre 2023 à 20h30 au Château du Roziers de Feurs et Swing Gambler le 20 octobre à 20h30 au Cercle de Saint-Joseph, trois autres quartets sont annoncés…

  • celui du géant du jazz afro-cubain moderne, Chucho Valdès le 05 octobre 2023 à 20h à l’Opéra de Saint-Étienne,

  • celui de Stefano Di Battista avec Daniele Sorrentino (contrebasse), André Ceccarelli (batterie) et Andrea Rea (piano) qui présentent le projet « Morricone Stories » le 11 octobre 2023 à 20h30 au Radiant à Caluire-et-Cuire.
  • celui de Daniel Zimmermann qui invite Pierrick Pedron et revisite Gainsbourg avec son projet « L’Homme à tête de chou in Urugay » le 12 octobre 2023 à 20h au Théâtre de la Renaissance à Oullins.

Le festival propose de nombreux autres rendez-vous dont il est possible de retrouver la liste exhaustive sur le site du Rhino Jazz(s) Festival 2023.

… à ne rater sous aucun prétexte…

  • Le Skokiaan BrassBand, joyeuse fanfare attendue le 04 octobre 2023 à 20h00 aux Domaines qui Montent à La Fouillouse. Au programme, jazz-funk et groove caribéen,

  • La Nuit du Blues avec Manu Lanvin and The Devil Blues et Neal Black & The Healers annoncés le 21 octobre 2023 à 20h à la Salle Aristide Briand de Saint-Chamond.

Pour découvrir la programmation exhaustive et organiser l’agenda d’octobre 2023, rendez-vous sur le site du Rhino Jazz(s) Festival.

« Looking Back », le swing enchanteur de Scott Hamilton

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