Ellinoa & Wanderlust Orchestra – « Ville Totale »

Ellinoa & Wanderlust Orchestra – « Ville Totale »

Voyage orchestral incantatoire

« Ville Totale » marque le retour discographique de la compositrice vocaliste et cheffe d’orchestre Ellinoa et son Wanderlust Orchestra. Un voyage musical incantatoire qui imagine les retrouvailles entre l’Homme et la Nature. Une exploration musicale où poésie et narration, jazz, pop et musique contemporaine allient leurs textures au sein d’une riche palette sonore. Une fable écologique et dystopique qui évolue entre énergie et délicatesse.

Visuel de l'album "Ville Totale" par Ellinoa & Wanderlust Orchestra -Après « Wanderlust » (Les P’tits Cailloux du Chemin/Music Box Publishin /inOuïe distribution) publié en 2018 avec le Wanderlust Orchestra et « The Ballad of Ophelia » (Les P’tits Cailloux du Chemin Music Box Publishing/Absilone-Socadisc) enregistré en quartet avec Arthur Henn (voix, contrebasse), Paul Jarret (guitare) associés au quatuor Les Enfants d’Icare, Ellinoa est de retour le 21 octobre 2022 à la tête du Wanderlust Orchestra.

Elle présente « Ville Totale » (Les p’tits cailloux du chemin/L’autre Distribution), une toute nouvelle création, conçue et réalisée en 3D sonore.

« Ville Totale » - Ellinoa & Wanderlust Orchestra

Wanderlust orchestra

Wanderlust orchestra©Sylvain Golvet

Le projet « Ville Totale » réunit quinze musicien.ne.s au sein du Wanderlust Orchestra, mini big band qui sonne comme un orchestre symphonique réduit.

A la fois compositrice, vocaliste, improvisatrice et cheffe d’orchestre, Camille Durand alias Ellinoa (chant et narration) intègre sa voix pure et cristalline comme un instrument aux côtés du piano de Thibault Gomez, de la guitare de Matthis Pascaud, de la flûte de Sophie Rodriguez, de la clarinette basse et du cor anglais de Balthazar Naturel, du saxophone alto d’Illyes Ferfera et du saxophone ténor de Pierre Bernier, du trombone de Paco Andreo, des violons d’Héloïse Lefebvre et Widad Abdessemed, de l’alto de Séverine Morfin, du violoncelle de Juliette Serrad, de la contrebasse de Arthur Henn et des deux batteries de Gabriel Westphal et de Léo Danais.

Ellinoa a co-écrit les textes de « Ville Totale » avec Christelle Bakhache, impliquée au sein du Conservatoire d’Espaces Naturels en Haute-Savoie dans la conservation des espaces naturels et des espèces.

« Ville Totale »… une ville qui inquiète autant qu’elle rassure, une ville entre foule et isolement, entre richesse et pauvreté, entre abondance et stérilité, une ville dont l’album narre la métamorphose… « Ville totale », un conte imaginaire où se côtoient écologie et philosophie… « Ville Totale » un voyage orchestral chatoyant en onze étapes.

Au fil des titres

Ellinoa

Ellinoa

Après l’introduction instrumentale de Ville Totale et son bouillonnement sonore chaotique, la musique se libère à travers le chant qui incarne la renaissance de la Nature. L’improvisation du ténor laisse ensuite échapper un flot de notes tumultueuses, support d’un élan vital palpable. La plage suivante, Urbs Maxima, résonne comme un manifeste. La voix d’Ellinoa dénonce avec force la survenue de cet espace urbain contrôlé. Plus loin, Air Conditionné donne la parole au saxophone alto et à la flûte qui soufflent des bribes de notes éparses parmi les traits et pincements des cordes. De l’orchestre émerge par la suite une ligne mélodique lumineuse puis le solo bouillonnant du saxophone alto décoiffe de nouveau le paysage sonore.

Accompagnée par le piano, le chant puissant et poétique d’Ellinoa évoque La Mémoire du Monde. L’orchestre les rejoint, le violon s’envole dans un solo acrobatique au-dessus de « la ville inféconde » suivi du hautbois qui s’exprime d’abord seul puis avec l’orchestre, faisant entendre des sonorités déchirantes aux accents orientaux. La voix scintillante de la chanteuse reprend le récit et conclut le titre, propulsée en avant par un orchestre vigoureux.

Le répertoire continue avec Lianes dont l’atmosphère sonore s’inscrit dans l’univers de la musique contemporaine. Piano et orchestre restituent un climat mystérieux puis la voix limpide d’Ellinoa revient et charme par son expressivité. Sur Ascenceur émotionnel, Ellinoa parle de la Nature et de la vie qui reprennent leurs droits et fissurent le béton de la ville. L’orchestre traduit les métamorphoses de cette mégapole et avec force, porte la musique de cette plage au paroxysme.

Le début de Parkour est morcelé par les scansions du chant d’Ellinoa et les arrangements subtils et singuliers de l’orchestre. Le développement du solo de trombone ensorcelle tout autant d’ailleurs que les timbres de l’orchestre qui suggèrent la transformation de la Ville à l’aube de son effondrement. L’oreille est immergée dans une dense matière sonore.

Avec Effleurvescence, complet changement de climat. Après la chute… une autre Ville advient ! La voix parlée d’Ellinoa tient en suspension tout au long de la renaissance qu’elle évoque, soutenue par la guitare et la contrebasse puis elle vocalise seule. Survient ensuite Après la pluie sur lequel son chant se joint à l’orchestre somptueux dans un puissant crescendo et sa voix enflammée chante la résurrection de la Nature, soutenue par la puissance orchestrale du Wanderlust Orchestra qui improvise à qui mieux mieux.

Plant Bombing surprend par son climat incantatoire, le chant répétitif et la flûte aux sonorités perçantes. L’orchestre submerge l’oreille autant qu’elle l’étonne par sa force percussive et sa vigueur.

L’album se termine avec La Canopée. Ellinoa parle depuis la canopée alors qu’elle regarde « la nouvelle vie » qui émerge. Les sons graves des vents fusionnent avec les aigus des instruments à cordes. La voix et l’orchestre s’unissent dans un crescendo et leur expression confine à la transe. Symphonique et intense la musique clôt l’album « Ville Totale » et vient alors l’envie de réécouter le projet de bout en bout.

Rendez-vous le 09 novembre 2022 à 20h au Café de la Danse (Paris) pour écouter Ellinoa & Wanderlust Orchestra.

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Focus sur Manu Le Prince et « Children of The Night »

Focus sur Manu Le Prince et « Children of The Night »

Hommage à Wayne Shorter

Avec « Children of The Night », Manu Le Prince rend hommage à Wayne Shorter, saxophoniste et compositeur essentiel de l’histoire du jazz. Entourée d’un aréopage de musiciens français, cubains et brésiliens, elle met en parole quelques-uns des grands standards du mythique jazzman dont les qualités de mélodiste font l’unanimité.

Depuis plus d’une vingtaine d’années, Manu Le Prince se partage entre Paris et Rio. Brésilienne de cœur, la chanteuse, autrice et compositrice aux origines anglo-argentines mêle avec réussite le jazz qui a bercé son enfance à la musique ethnique ou brésilienne.

Après deux albums hommages à Cole Porter et à Johnny Alf, après l’élégant « In a Latin Mood » (Plaza Mayor Company Ltd/Sergent Majot Company Ltd) sorti en 2017 et coréalisé avec Minino Garay, Manu Le Prince revient avec « Children of The Night » (Frémeaux & Associés/Frémeaux & Associes, Socadisc, Believe) sorti le 26 août 2022.

Sur le lumineux « Children of The Night » Manu Le Prince reste fidèle à l’esprit de l’œuvre de Wayne Shorter. Tout en prenant ses distances avec l’écriture originale, elle pose ses paroles sur les instrumentaux. Avec délicatesse et souplesse, elle s’approprie les morceaux qu’elle projette dans ses propres territoires, entre musique brésilienne et jazz.

« Children of The Night »

Focus sur Manu Le Prince et "Children of the Night"Manu Le Prince livre cet opus en hommage au grand saxophoniste et compositeur Wayne Shorter, avec les encouragements du maître qui a lui-même validé ses paroles sur quatre de ses musiques. L’opus retrace plusieurs périodes du parcours musical de Wayne Shorter dont celle avec le chanteur brésilien Milton Nascimento. Le disque porte le nom du titre composé par Wayne Shorter en 1961 pour l’album « Mosaic » des Jazz Messengers d’Art Blakey dont il faisait alors partie.

Manu Le Prince s’est entourée d’une solide équipe au sein de laquelle est perceptible une belle osmose : Irving Acao aux saxophones et arrangements, Leo Montana au piano, Felipe Cabrera à la contrebasse, Lukmil Perez à la batterie et d’autres invités parmi lesquels le saxophoniste Baptiste Herbin, les comparses de Milton Nascimento, le pianiste Kiko Continentino et le percussionniste Robertinho Silva, le percussionniste Minino Garay, le batteur Zaza Desiderio, le bassiste Acelino de Paula et ses fils Julian Le Prince Caetano (piano) et Gael Le Prince Caetano (percussions).

De titre en titre

D’emblée, la voix chaude et sensuelle de la chanteuse installe un climat chargé d’émotion sur Eleanora, le titre d’ouverture. La chanteuse reprend et étire la mélodie de Lady Day écrit par Wayne Shorter en hommage à Billie Holiday et enregistré en 1965 chez Blue Note sur l’album « The Soothsayer ». Au fil de son solo, l’alto lyrique de Baptiste Herbin déroule ensuite des spirales sinueuses puis fait alterner délicats frémissements et accélérations foudroyantes.

Le répertoire se poursuit avec Speak No Evil, une autre composition de Wayne Shorter qui a donné son nom à l’album du saxophoniste sorti en 1966 chez Blue Note. Après avoir exposé le thème, la voix puissante au timbre légèrement voilé cède la parole au ténor musclé d’Irving Acao puis Leo Montana virevolte sur les touches blanches et noires. Break après break, le morceau se déroule sur un tempo aux accents latins. C’est ensuite avec un brin de romantisme que résonne le piano de Julian Le Prince Caetano sur Introduction My Children of The Night. Par la suite, la voix de la chanteuse brille de tous ses éclats sur Children of The Night écrit par Wayne Shorter et enregistré en 1961 sur l’album « Mosaic », alors qu’il jouait avec Art Blakey & The Jazz Messengers. Une fois de plus, l’alto aérien de Baptiste Herbin fait preuve d’une étonnante volubilité et d’une maîtrise inouïe.

Accompagnée du bassiste Acelino de Paula, du pianiste Kiko Continentino et du batteur Zaza Desiderio, Manu Le Prince propose une version magistrale de Tarde, la composition de Milton Nascimento enregistrée en 1974 par Wayne Shorter sur son album « Native Dancer » sorti en 1975. De sa voix grave et voilée, la chanteuse étire le tempo au-dessus des envolées gracieuses du soprano de Baptiste Herbin avant que le piano ne fasse entendre ses interventions inspirées et lumineuses.

Avec Caminho Solar, Manu le Prince transpose en portugais le célèbre Footprints composé par Wayne Shorter. A ses côtés, le saxophone soprano d’Irving Acao s’enflamme et invite l’oreille à le rejoindre dans son univers coloré. Plus loin, Manu Le Prince parvient à restituer le climat sonore unique de Milton Nascimento à travers sa composition Vera Cruz. Sur un tempo bossa un peu rapide qui flirte avec samba et jazz, s’expriment tour à tour, la voix puissante de la chanteuse et le piano de Kiko Continentino qui n’hésite pas à emprunter des chemins escarpés.

Le répertoire se poursuit avec la célèbre composition de Wayne Shorter, Infant Eyes, enregistrée en 1964 sur l’album « Speak No Evil » sorti chez Blue Note en 1966. Avec grâce et conviction, Manu le Prince chante en anglais sur un tempo médium alors que le soprano vagabonde et projette avec bonheur ses volutes ascensionnelles dans l’espace musical. Avec le court Bass Prelude, la basse tellurique de Felipe Cabrera introduit la composition de Manu Le Prince, Hugs and Roses, sur laquelle les musiciens développent une musique intimiste empreinte de romantisme.

C’est ensuite sur un tempo funky et groovy que la chanteuse interprète la fameuse compositon de Wayne Shorter, Beauty & the Best, qu’elle a renommée From Soul To Soul et sur laquelle elle a posé des paroles en anglais. Sur cette version singulière du titre, les envolées du soprano d’Irving Acao sont du meilleur effet et participent pour beaucoup à la musicalité du morceau. L’album se termine avec Blue Cat que la chanteuse interprète avec le pianiste Kiko Continentino, compositeur de ce thème que le duo interprète avec élégance et sobriété.

Rendez-vous le 22 octobre 2022 dans le cadre du Festival Jazz Sur Seine pour retrouver Manu Le Prince sur la scène de l’établissement « Les 2 pianos » (Paris 15ème). Manu Le Prince se produira le 16 décembre 2022 à 21h30 au Sunside (Paris) où elle sera entourée de Irving Acao, Leo Montana, Felipe Cabrera et Lukmil Perez.

Jazz Campus en Clunisois 2024 – Adèle Viret 4tet & Les jours rallongent

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Obradović-Tixier Duo – « A Piece of Yesterday »

Obradović-Tixier Duo – « A Piece of Yesterday »

Une relique d’hier pour de nouveaux lendemains

Après le silence musical imposé par la pandémie, la batteuse Lada Obradović et le pianiste David Tixier présentent leur quatrième album, « A Piece of Yesterday ». Avec neuf compositions originales, le Obradović-Tixier Duo met un conte en musique pour se souvenir d’hier, pour vivre au temps présent et se projeter afin de construire de nouveaux lendemains.

A travers le titre de l’album « A Piece of Yesterday » éponyme de l’un des titres de l’opus, le Obradović-Tixier Duo met en avant le rôle essentiel du passé pour construire le présent et l’avenir. En neuf titres, le duo narre une histoire et dessine des paysages musicaux cinématographiques où se croisent moments vécus, imaginaires et extraordinaires. Entre énergie et délicatesse, l’univers musical singulier du duo mêle électronique, acoustique, jazz, électro, pop, classique et trip-hop.

Au fil d’un dialogue dynamique et élégant, le Obradović-Tixier Duo propose climats apaisés et ambiances bouillonnantes. Les neuf titres de l’album « A Piece of Yesterday » se parent alternativement d’énergie incisive et de sensibilité contemplative.

Obradović-Tixier Duo

De 2016…

En 2016, la batteuse croate Lada Obradović et le pianiste français David Tixier fondent le Obradović-Tixier Duo.Obradović-Tixier Duo - A Piece of Yesterday

Récompensé de nombreuses fois par des prix nationaux 1er prix « Jazz À Vienne » 2018, 1er prix « Jazz Au Phare » 2018, 1er prix « Colmar Jazz Festival » 2018 et 1er prix « La Défense Jazz Festival » 2019, le talentueux tandem a aussi été primé aux USA en 2018.

Après « Professor Seek & Mister Hyde », un EP 5 titres sorti en 2017, « Forty Breaths », un vinyle 2 titres enregistré en 2018, produit par Cristal Records & « Jazz Au Phare Revelations 2018 » et « The Boiling Stories of A Smoking Kettle (Naim Records/Modulor) produit par RéZZo Focal & Jazz A Vienne, le Obradović-Tixier Duo présente « A Piece of Yesterday ».

… à 2022, « A Piece of Yesterday »

Sorti le 30 septembre 2022, « A Piece of Yesterday » (Cristal/Quaartz/Believe) rend hommage aux souvenirs du passé, les meilleurs comme les pires, qui permettent de construire le présent et de futurs lendemains … une « relique d’hier » pour se projeter dans l’avenir.

Obradović-Tixier Duo - A Piece of YesterdayBel objet, l’album séduit par sa pochette au design soigné et délicat en noir et blanc. Il propose par ailleurs un livret étoffé avec le texte intégral du conte ce qui permet d’appréhender la sérénité ou l’inquiétude des différents moments de l’aventure d’Ehrmo et de saisir les émotions qui s’en dégagent.

Enregistré et mixé par Mathieu Nappez à l’Alhambra Studios, Rochefort (17) et masterisé par Benjamin Joubert, le disque compte cinq compositions originales du pianiste et quatre de la batteuse. Avec cet album, Lada Obradović hommage à sa grand-mère Veronika Bašić décédée des suites du COVID 19.

Polyrythmies complexes, mélodies sensibles, nuances subtiles et trames harmoniques sophistiquées constituent l’essence de la musique du duo. Inventivité et musicalité coexistent. Très expressifs, les deux instrumentistes jouent en parfaite complémentarité. Batterie pulsatile ou caressante et piano lyrique ou délicat font alterner paysages sonores organiques et climats apaisés, turbulences déchaînées et évasions oniriques.

Une Relique d’Hier, le conte d’Ehrmo

Au fil des neuf titres de l’album, se déroule le voyage d’Ehrmo. A quatre mains le duo entame un conte qui narre l’odyssée d’un personnage fictif, Ehrmo

… « il était une fois, une étrange forme d’énergie qui vit le jour sous la forme d’un homme, appelé Ehrmo. Assez rapidement, Ehrmo découvrit sa propre ombre. Elle était toujours devant lui, s’imposant comme une invitation à découvrir quelque chose de nouveau. Un jour, son ombre devint plus forte, et sa forme plus claire. Elle semblait flotter au-dessus de lui. Un passage s’était alors ouvert devant Ehrmo. Il décida de découvrir ce qui se cachait derrière ce portail d’ombres »…

Étrange et sombre, l’introduction de Next Time, You Think of Me avec les claviers et la basse sourde annonce la venue de Ehrmo, ce personnage atterri par une nuit froide sur une route dans un coin perdu au milieu de la campagne. Le piano s’exprime par de longues phrases répétitives et rapides qui restituent l’étonnement et l’inquiètude du héros, ce que renforce encore le jeu percussif de la batterie. Le morceau se termine avec la découverte d’un cerf blessé par une voiture roulant trop vite. Avant de mourir l’animal lui demande de raconter son histoire. Ehrmo se retrouve seul dans le silence et décide de continuer son voyage pour alerter le Monde.

Obradović-Tixier Duo - "A Piece of Yesterday"Alors que règne un rude froid d’hiver, Ehrmo se retrouve enfermé dans une cage dorée et s’endort. Sur A Golden Cage in a Cold Winter, le morceau qui évoque cette situation, le piano décline une mélodie onirique puis la musique du duo gagne en puissance par l’intensité du débit du piano et la fougue de la batterie. Sur Eternal Thoughts, Ehrmo se réveille dans une sorte de navette spatiale conduite par un robot. Le synthétiseur met en valeur l’atmosphère sidérale et la voix du robot qui raconte un extrait de « Richard 3 » de Shakespeare et évoque les menaces climatiques, technologiques et les profits qui pèsent sur l’humanité et l’avenir de la Terre. Le piano s’emballe dans un flot musical supersonique alors que gronde la batterie. Ehrmo perd connaissance.

En introduction de 12:19, la ligne de basse assourdit le climat, la cloche sonne…. le piano joue une mélodie à la fois mélancolique et lumineuse qui se déroule tel un film. Ehrmo qui reprend ses esprits après la chute du vaisseau. Il se retrouve dans la region de Petrinja en Croatie et rencontre un vieux paysan avec qui il converse jusqu’au tremblement de terre. Le répertoire se poursuit alors avec It’s Not About Now. Au piano, la trame musicale de ce titre alterne entre une délicate poésie musicale et le développement d’un solo gorgé d’un swing qu’accentuent des accords percussifs. La batterie bouillonnante se saisit de l’espace musical et s’exprime avec inspiration. Ehrmo admire la force d’esprit du vieil homme qui garde le sourire malgré la perte de sa maison après le tremblement de terre.

Obradović-Tixier Duo - "A Piece of Yesterday"Sur Here Comes Nothing, le glockenspiel entame une petite ritournelle sur laquelle le piano dessine une mélodie bucolique qui pare la musique de douces inflexions aux accents orientaux. Les battements de cymbale transportent l’oreille dans les airs. Le climat sonore se fait évanescent. Ehrmo et le vieil homme conversent devant le désastre causé par le tremblement de terre. Le vieillard lui rappelle que dire « tout ira bien » et positiver devant les difficultés de la vie équivaut à refuser la réalité et les défis à relever. Ehrmo chemine et se retrouve dans une décharge en Bosnie où les chiens sont chassés ou maltraités. Il rompt la chaîne de la chienne Espoir, la délivre et la ramène en France à une famille qui prendra soin d’elle. Tout au long du titre Unchained Hope, la musique du duo résonne avec étrangeté.

Après le tempo enlevé du début de As If It Weren’t Enough, le piano tisse une douce ligne mélodique sur laquelle s’exprime la voix de Lada. Après un solo enflammé du piano, la batterie s’engage dans une improvisation polytyhmique impétueuse. De retour en Croatie, Ehrmo constate qu’un autre tremblement de terre sévit sur le pays. En lisant un journal trouvé par terre, il réalise qu’il se trouve devant la maternité de Zagreb en 2020 et que ce tremblement de terre est le premier à toucher la Croatie après un siècle de non-activité sismique. Tout le monde porte des masques… il comprend qu’il a voyagé dans le passé.

L’album se termine avec A Piece of Yesterday. Sur un fond d’orage où gronde le tonnerre, kalimba et piano installent d’abord un décor musical d’emblée pessimiste et empreint de désolation. Alors qu’avec vigueur le piano lyrique et insolent devise avec la flamboyante la batterie, l’espoir refait peu à peu surface. Ehrmo remet la pierre conservée avec lui depuis le début de son périple à une femme qui pleure après que les « militaires sauveteurs » lui aient pris son bébé. En s’éloignant, Ehrmo « réalise que plus aucune ombre ne l’entoure… Son voyage est terminé. Et tout en marchant, ses pas deviennent de plus en plus légers et les énergies qui composaient son enveloppe se séparent et se dispersent vers le ciel. »

Pour écouter le Obradović-Tixier Duo, rendez-vous le 01 octobre à 19h30 au Duc des Lombards à Paris, le 11 octobre 2022 à 19h30 à La Rochelle Jazz Festival et le 03 décembre 2022 dans la Cour Du Chateau de la Bastide D’eymet à Eymet (24).

Jazz Campus en Clunisois 2024 – Adèle Viret 4tet & Les jours rallongent

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Jazz Campus en Clunisois 2024 – Hirsute

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Jazz Campus en Clunisois 2024 – François Couturier solo

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Laurent Coulondre propulse « Meva Festa »

Laurent Coulondre propulse « Meva Festa »

Evasion, exotisme et jazz font bon ménage

Avec « Meva Festa », Laurent Coulondre livre un album explosif. Au fil des pistes, le pianiste communique sa vision de la musique, de la vie et du partage. Chaque titre constitue une promesse d’évasion. L’album respire la joie de vivre et communique l’envie d’exulter. Placé sous le signe du soleil et de l’exotisme, « Meva Festa » porte bien son nom, un mélange de catalan et de brésilien qui se traduit par « Ma Fête »…. tout un programme !

Après la présentation de Meva Festa, premier extrait du nouvel album au titre éponyme de Laurent Coulondre, il a fallu patienter jusqu’au 23 septembre 2022 pour s’immerger dans la musique du nouveau projet du pianiste, l’album « Meva Festa ». Sur cet opus, entouré de ses amis et musiciens préférés, le pianiste propose un jazz latin, festif et chaleureux qui rend hommage à ses origines espagnoles et à l’Amérique du sud qu’il affectionne tant.

Une carrière jalonnée de récompense

Depuis le début de sa carrière, Laurent Coulondre ne dort pas sur ses lauriers et glane de nombreux titres et récompenses prestigieux.

En effet, après avoir été vainqueur avec son trio au Concours National de Jazz à la Défense 2015 et nommé la même année Talent Jazz Adami puis élu Génération Spedidam (2014-2017), il est lauréat Jazz et Musique Classique de la Fondation Lagardère en 2016 puis est récompensé du titre de « Révélation de l’Année » aux Victoires du Jazz 2017. Son album « Michel on My Mind » reçoit le « Prix du disque français 2019 » décerné par l’Académie du Jazz. Pour finir, en 2020, Laurent Coulondre est élu « Musicien français de l’année 2019 » par Jazz Magazine et reçoit une Victoire du Jazz dans la catégorie « Artiste instrumental ».

Outre ses activités de scène, Laurent Coulondre enseigne aussi avec passion le piano et le jazz depuis 2017 à l’École Supérieure de Musique Bourgogne-Franche-Comté (formation supérieure pour les musiques actuelles) et au Centre des Musiques Didier Lockwood (CMDL) après être intervenu à l’Université de Toulouse le Miraïl en Licence de Musicologie et avoir été directeur et responsable pédagogique du Centre de Formation Professionnelle de Musique de Toulouse.

« Meva Festa »

Laurent Coulondre propulse Meva FestaNé de la rencontre avec le percussionniste brésilien Adriano Tenorio, l’album « Meva Festa » réunit autour du pianiste dix musiciens issus de générations diverses parmi lesquels l’iconique batteur André Ceccarelli (75 ans), le tout jeune tromboniste Robinson Khoury (25 ans) et aussi le percussionniste Adriano Dos Santos Tenorio, le bassiste Jérémy Bruyère, les trompettistes Alexis Bourguignon et Nicolas Folmer, le saxophoniste (alto et baryton) Lucas Saint Cricq, le saxophoniste ténor et flutiste Stéphane Guillaume et la chanteuse Laura Dausse.

La brillante section de cuivre se joint à la solide section rythmique pour soutenir les envolées lyriques des solistes. Il en résulte un groove de chaque instant qui donne une furieuse envie de danser.

« Meva Festa » restitue des ambiances festives et chaleureuses aux sonorités latino-américaines épicées de couleurs musicales cuivrées. Un album solaire où musique et plaisir entrent en résonance à chaque instant.

Au fil des titres

Dès la première plage, Meva Festa, qui donne son nom à l’album, on est immergé dans un mélange de rumba catalane et de samba brésilienne. La fulgurance mélodique du piano se joint à la rutilance des cuivres pour donner le ton de l’album, celui de la FÊTE. Dès l’introduction du second thème El Jonito, les arrangements colorés et somptueux abreuvent l’oreille d’un groove funky. Les riffs mettent en avant les percussions alors que les échanges entre les solistes brillent par leur précision et explosent d’une fougue inouïe.

C’est avec une allégresse contagieuse que l’ensemble des musiciens expose le thème d’Agua Bon puis le saxophone alto furieux et les cuivres rugissants émergent des rythmiques éclatantes. Dans la première partie de Memoria, la mélodie est placée en orbite sur un tempo de jazz latin et l’on se laisse ensorceler par le jeu lumineux de la flûte. Sur la deuxième partie du morceau, le piano s’emballe et déclenche un véritable feu d’artifice sur un rythme effréné de batucada.

Après la mélodie onirique de Isla Perdida que déroule le piano avec lyrisme, la voix angélique de Laura Dausse prend le relai. Sur un écrin de percussions, le piano entonne ensuite la mélodie latine de Piment Doux. Un parfum d’exotisme s’installe alors que la section de cuivre rejoint la rythmique avec panache. Après un court et efficace solo de contrebasse, le trombone rugit et développe une improvisation décoiffante qui boucle le titre. Accompagné par le piano volubile et stimulé par la cuica, les onomatopées inspirées de la chanteuse et les délires enchanteurs de la flûte illuminent la samba Bahia.

Une conversation entre la contrebasse véhémente et les accords hispanisants du piano ouvre Gato Furioso. Au-dessus des percussions volubiles, Laurent Coulondre déroule ensuite la mélodie d’une rumba catalane entrecoupée des fulgurances lumineuses du piano. Un sommet de l’album.

Sans délai, les musiciens enchaînent avec Laura dont la version scintille des traits virtuoses du piano exubérant. En bonus, Laurent Coulondre termine l’album avec une deuxième version de Meva Festa. Après un début très percussif évoquant le maracatu brésilien, le piano s’exprime solo ajoutant à l’album une dimension lyrique somptueuse.

Pour écouter live Laurent Coulondre et son projet « Meva Festa », rendez-vous à Paris le 12 octobre 2022 au New Morning.

Jazz Campus en Clunisois 2024 – Adèle Viret 4tet & Les jours rallongent

Jazz Campus en Clunisois 2024 – Adèle Viret 4tet & Les jours rallongent

La quatrième soirée du Festival Jazz Campus en Clunisois 2024 investit de nouveau la scène du Théâtre Les Arts. Au programme de la soirée, le quartet d’Adèle Viret puis « Les Jours rallongent ». Les atmosphères contrastées et les propos singuliers proposés par les deux groupes interpellent et ravissent l’auditoire.La quatrième soirée du Festival Jazz Campus en Clunisois 2024 investit de nouveau la scène du Théâtre Les Arts. Au programme de la soirée, le quartet d’Adèle Viret puis « Les Jours rallongent ». Les atmosphères contrastées et les propos singuliers proposés par les deux groupes interpellent et ravissent l’auditoire.

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Jazz Campus en Clunisois 2024 – Hirsute

Pour la troisième soirée du Festival Jazz Campus en Clunisois 2024 le public retrouve le chemin du Théâtre les Arts. Au programme, le projet Hirsute proposé par la pianiste et compositrice et cheffe d’orchestre Anne Quillier. Un moment intense et libre. Véritable concentré d’énergie, la musique acoustique à l’écriture ébouriffée génère un univers farouche.

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Jazz Campus en Clunisois 2024 – François Couturier solo

Au-delà des conventions La deuxième soirée du Festival Jazz Campus en Clunisois 2024 investit de nouveau la scène du Farinier de l’Abbaye. Au programme, un concert solo de François Couturier. Le public se mobilise pour écouter cet artiste dont l’art croise...

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André Minvielle revient avec « Ti’bal Tribal »

André Minvielle revient avec « Ti’bal Tribal »

Au menu… euphorie et effervescence !

Sur « Ti’bal Tribal », André Minvielle mène le bal avec la verve, l’humour et l’inventivité qui lui appartiennent en propre. Il propose un bal euphorique et effervescent où se téléscopent valse et cumbia, cha-cha et fandango. Avec sa fille Juliette et son complice de longue date, Fernand « Nino » Ferrer, le batteur et chanteur gascon fait danser la vie et le jazz. La frénésie affleure !

Quoi de mieux pour cet été 2022 qu’un bal joyeux et ludique, surtout si l’animateur du bal se nomme André Minvielle. Avec sa tchatche habituelle, son accent unique et son humour imparable, il fait régner une euphorie de chaque instant sur les douze pistes de l’album « Ti’bal Tribal » dont la sortie est annoncée pour le 19 août 2022 sur le label « La C.A.D », abréviation de « La Complexe articole de déterritorialisation ».

L’oreille se régale de l’ambiance bouillonnante de cet opus où explose la vie.

couverture de l'album Ti'Bal Tribal de André MinvielleAprès « 1time » (Complexe articole de déterritorialisation/L’Autre Distribution) en 2016, André Minvielle s’est rapproché de Babx et de Thomas De Pourquery sur le captivant « NOUGARO » (La Familia/L’Autre Distribution/IDOL) en 2019 et du quintet Papanosh sur le poétique « Prévert Parade » (La C.A.D./Label Vibrant/L’Autre Distribution) en 2020.

Le 19 août 2022, il revient en trio avec « Ti’bal Tribal » (La C.A.D./L’Autre Distribution).

«Ti’bal tribal c’est le bal de tous les accents.
Du rhizome en dansant, en veux-tu en voilà.
En langues d’ici ou de là-bas. Œcuménique et créatif, il vous tape l’enfant d’là bal,
Vous joue la valse des étiquettes,
Une cumbia Mingusienne de berbère les fagots,
Un tcha de la tchatche de sézigue,
Un fandingo en trio de Janeiro.
Et «gens passent» !
On mixe.
C’est joyeux, ludique, érotique.
C’est de vous que nous apprenons à faire danser la vie
Seule à seul ou en couple
En cercle circassien,
En ronde instantanée,
En petits moments de liberté.
De la tête aux pieds. »

L’équipe musicale

Sur son nouvel album « Ti’bal Tribal », le chanteur et batteur est entouré de sa fille Juliette Minvielle (claviers, voix, guimbarde) et du bassiste Fernand « Nino » Ferrer.

De nombreux invités les rejoignent au fil des titres, Fabrice Vieira (guitare), Bernard Lubat (claviers), Illyes Ferfera (saxophones), Frédéric Gastard (saxophone baryton), Sylvain Bardiau (trompette) et Matthias Mahler (trompette) du « Trio Journal Intime« , Lucas Spirli (accordéon), Marcel Loeffler (accordéon) et Christophe Monniot (saxophone, synthé).

Le répertoire

André Minvielle créolise à merveille langues et couleurs musicales.

André Minvielle revient avec Ti'bal TribalOutre ses propres compositions, Nino, Balagora, Le Tcha de la Tchatche et Sacré Éole, De Dame et d’Homme et Esperanza l’Aranesa où il s’associe à Marc Perrone, le leader reprend La Lega, un traditionnel italien, assaisonne à la « sauce minvielle » El criollo camino to Chazz de Mingus qui devient Cumba Jazz Fusion, interprète Daphné de Django Reinhardt porté par le swing inouï de Marcel Loeffler, dynamise de belle manière Jubilee Stomp de Duke Ellington avec les soufflants du Trio Journal Intime rejoints par Christophe Monniot. André Minvielle fait groover Cajuina de Caetano Veloso sur lequel la voix de Juliette apporte un souffle de fraîcheur. Sans oublier l’incomparable Besame Mucho de Consuelo Velazquez où le chant et les scats de Minvielle rivalisent avec le saxophone de Christophe Monniot.

« Ti’bal Tribal » foisonne de rythmes tous plus épatants les uns que les autres… cha cha, bossa nova, fandango, cumbia, valse, marche, jazz. Impossible d’écouter l’album sans bouger, pieds, bras, corps, tête et surtout sans éprouver un plaisir dingue. Alchimiste de l’art vocal dont il maîtrise tous les codes, André Minvielle n’en finit pas de se renouveler tout en restant fidèle à sa syntaxe et ses syncopes irrésistibles. Ram Dam Dam… Oili oili oila !!!

Pour écouter live André Minvielle et son « Ti’bal Tribal » avec Christophe Monniot, rendez-vous le 18 aout 2022 à Uzeste dans le cadre de la 45ème Hestejada de la arts. ICI pour connaître l’exhaustivité des concerts d’André Minvielle.

Jazz Campus en Clunisois 2024 – Adèle Viret 4tet & Les jours rallongent

Jazz Campus en Clunisois 2024 – Adèle Viret 4tet & Les jours rallongent

La quatrième soirée du Festival Jazz Campus en Clunisois 2024 investit de nouveau la scène du Théâtre Les Arts. Au programme de la soirée, le quartet d’Adèle Viret puis « Les Jours rallongent ». Les atmosphères contrastées et les propos singuliers proposés par les deux groupes interpellent et ravissent l’auditoire.La quatrième soirée du Festival Jazz Campus en Clunisois 2024 investit de nouveau la scène du Théâtre Les Arts. Au programme de la soirée, le quartet d’Adèle Viret puis « Les Jours rallongent ». Les atmosphères contrastées et les propos singuliers proposés par les deux groupes interpellent et ravissent l’auditoire.

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Jazz Campus en Clunisois 2024 – Hirsute

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Jazz Campus en Clunisois 2024 – François Couturier solo

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Echo#1-Nuits de Fourvière 2022

Echo#1-Nuits de Fourvière 2022

Émotions musicales nocturnes

Des conditions climatiques idéales président à la soirée du 16 juillet 2022 des Nuits de Fourvière qui programment Marion Rampal puis Archie Shepp sur la scène du Théâtre de l’Odéon. Le public a vibré avec enthousiasme à l’écoute des musiques de ces artistes aussi talentueux que généreux.

Cet Echo#1-Nuits de Fourvière 2022 fait un clin d’œil à la soirée du 16 juillet 2022 dont l’affiche réunit Marion Rampal et Archie Shepp.

L’intimité du  l’Odéon se prête tout à fait aux ambiances de ces sets programmés par les Nuits de Fourvière 2022.

Marion Rampal

visuel de l'album Tissé de Marion RampalDepuis 2012, la chanteuse et musicienne française Marion Rampal collabore avec Archie Shepp. Le 25 février 2022, elle a publié l’album « Tissé » (Les Rivières Souterraines/ L’Autre Distribution) sur lequel elle a invité le saxophoniste et chanteur qui intervient sur un titre, Calling to the Forest.

Entourée de Matthis Pascaud (guitare), de Sebastien Llado (trombone), Pierre-François Blanchard (piano), Simon Tailleu (contrebasse) et Raphaël Chassin (batterie), Marion Rampal entame le set avec A Volé puis le groupe continue avec D’autres Soleils. Une grande complicité est perceptible entre les membres du groupe. Avec délicatesse, le batteur accompagne le chant à mains nues et contribue ainsi à la dimension sensible de la musique.

Echo#1-Nuits de Fourvière 2022_17-07-22_Archie Shepp, Jason Moran & Marion Rampal

®Jean-Pierre Jacquot

Après avoir rappelé qu’elle s’est déjà produite durant d’autres éditions des Nuits de Fourvière avec Archie Shepp puis Raphaël Imbert, la chanteuse évoque le répertoire qu’elle présente, un répertoire qui pose avec « sourire la question de la fin de la vie et de la fin de l’amour ».

Pour aller en ce sens, le set se poursuit avec Reminder qui « rappelle que l’on n’est pas éternel ». Accompagnée par le piano tout juste effleuré, la voix limpide de la chanteuse soutenue par le contrechant délicat du trombone établit un climat apaisant et nostalgique, lumineux et introspectif. Le groupe poursuit avec une version mélancolique de la chanson Don’t Think Twice, It’s All Right de Bob Dylan… balais sur la batterie, improvisation très libre du piano, duo intime de la voix et de la guitare. Les émotions circulent entre la scène et les gradins.

Echo#1-Nuits de Fourvière 2022_17-07-22_Archie Shepp, Jason Moran & Marion Rampal

®Jean-Pierre Jacquot

La douceur des sensations musicales se poursuit avec le climat de rêverie mélancolique de Blossoms, morceau servi par un accompagnement instrumental très sobre qui met en évidence la sensibilité du chant.

Marion Rampal interprète ensuite une composition intitulée Au Jardin qui ne figure pas dans son dernier album, l’histoire d’une dame âgée qui se lève et descend dans son jardin. Douceur et force se côtoient tout au long de cette chanson où le chant réverbéré du trombone enfle alors que la guitare électrique propulse sa sonorité saturée. Moment oh combien émouvant et délicieux !

Echo#1-Nuits de Fourvière 2022_17-07-22_Archie Shepp, Jason Moran & Marion Rampal

®Jean-Pierre Jacquot

Le set continue avec un morceau bluesy à la rythmique soutenue qui voit la batterie se déchaîner avant le poétique Où Sont Passées Les Roses qui hésite entre maloya et folk. Après le caressant Tisser, le groupe devient fanfare et entame une marche joyeuse qui déclenche les applaudissements fournis d’un public définitivement conquis. Un léger souffle de vent se lève pour un rappel où la voix limpide et lumineuse de la chanteuse navigue entre force et caresse.

Archie Shepp

couverture de l'album Let My People Go de Archie Shepp & Jason MoranA la nuit tombée, chapeau blanc et costume clair, élégant comme toujours, Archie Shepp gagne la scène au bras du pianiste Jason Moran. Quarante ans séparent les deux musiciens mais leurs regards sur le jazz convergent. Le 05 février 2021 ils ont sorti l’album « Let My People Go » (Archie Ball/L’Autre Distribution) enregistré en duo. Les deux musiciens vont d’ailleurs reprendre plusieurs thèmes de cet opus.

Le dialogue qui s’établit entre les deux musiciens est à la fois intense et aérien, profond et léger. A plusieurs reprises, le saxophoniste invite Marion Rampal à les rejoindre. Le set fait donc alterner morceaux instrumentaux en duo et pièces chantées en trio.

Echo#1-Nuits de Fourvière 2022_17-07-22_Archie Shepp & Jason Moran

©Jean-Pierre Jacquot

Assis au centre de la scène et à droite du piano, Archie Shepp embouche et son souffle comme une plainte explore tout le registre de son instrument, des notes les plus graves aux plus aiguës puis le piano percussif et interrogatif lui répond. Alternativement, il chante et pleure, poétise et explose. Après Wise On, les deux musiciens enchaînent avec Isfahan, ballade sur laquelle un dialogue fort expressif s’instaure entre eux, le saxophone questionnant le piano qui lui répond.

Echo#1-Nuits de Fourvière 2022_17-07-22_Archie Shepp, Jason Moran & Marion Rampal

®Jean-Pierre Jacquot

Le saxophoniste appelle Marion Rampal qui les rejoint sur scène où elle dit et chante Blasé, une poésie écrite par Archie Shepp. Derrière la voix le saxophone déroule un riff réitératif. Avec détermination, le saxophone entame ensuite Ain’t Misbehavin’. Le climat se teinte de blues lorsque le piano brode autour du thème de Fats Waller. Après le chant léger et souple de Marion Rampal, Archie Shepp lui répond et tous deux mêlent leurs chants gorgés d’émotions.

Le duo saxophone-piano reprend son dialogue. Lamentations et phrases d’espérance se suivent sur Lush Life. Les notes perlées du piano sont égrenées au fil du chant triste et céleste du ténor nocturne. Après le chorus de piano, la voix grave d’Archie Shepp s’élève, telle une prière empreinte d’une grande tristesse. Sur le piano, Jason Moran entame Sometimes I Feel Like A Motherless Child, un des titres que les deux musiciens ont gravé sur leur album de 2021. Une émotion palpable gagne le public à l’écoute du saxophone qui souffle sa désespérance.

Echo#1-Nuits de Fourvière 2022_17-07-22_Archie Shepp & Jason Moran

®Jean-Pierre Jacquot

Marion Rampal revient sur scène pour interpréter My One And Only Love. Le ténor pleure, le piano délicat lui répond et la chanteuse reprend le thème alors qu’un un brin de vent se lève comme pour immortaliser ce moment poétique et éthéré brodé de délicatesse et de sobriété. Le répertoire se poursuit avec un autre morceau d’Archie Shepp, Ballad For A Child. Sur son ténor, le saxophoniste éructe quelques notes désespérées puis les voix d’Archie Shepp et de Marion Rampal croisent leurs chants chargés d’émotions.

Echo#1-Nuits de Fourvière 2022_17-07-22_Archie Shepp, Jason Moran & Marion Rampal

®Jean-Pierre Jacquot

La chanteuse quitte la scène. Le duo commence alors Go Down Moses dont le saxophone expose le thème note par note, sur un tempo plus qu’étiré. Le piano prend le relais. Il se fait dissonant dans les aigus puis sur les touches graves percutées fait entendre le tonnerre de l’oppression. Le morceau se termine par la prière désespérée de la voix d’Archie Shepp.

Le trio revient saluer et remercier le public avant de s’éclipser sous les vivats d’une foule unanime.

Dans la douceur de la nuit estivale, le public quitte à regret la scène de l’Odéon après deux concerts riches en sensations.

Avec tous nos remerciements à Jean-Pierre Jacquot et Jazz-Rhône-Alpes pour leurs photos qui restituent les ambiances de la soirée.
Jazz Campus en Clunisois 2024 – Adèle Viret 4tet & Les jours rallongent

Jazz Campus en Clunisois 2024 – Adèle Viret 4tet & Les jours rallongent

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Jazz Campus en Clunisois 2024 – Hirsute

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Echo#1-Jazz à Vienne 2022

Echo#1-Jazz à Vienne 2022

Dhafer Youssef - Marcel Khalifé & Bachar Mar Khalifé

Double plateau alléchant et conditions atmosphériques estivales pour la soirée du 02 juillet 2022 du festival Jazz à Vienne. Le oudiste Dhafer Youssef venu en quartet puis Marcel Khalifé & Bachar Mar Khalifé en septet ont comblé le public du Théâtre Antique. Les vibrations musicales orientales ont déclenché l’ovation d’une foule enthousiaste.

Echo#1-Jazz à Vienne 2022 propose un retour sur la soirée du 02 juillet 2022

Dhafer Youssef 4tet

C’est en quartet que le oudiste et chanteur Dhafer Youssef se présente sur la scène du Théâtre Antique. Il propose une musique aux accents universels jouée par un Tunisien, un Malien, un Norvégien et un Brésilien. Avec à la kora, Ballaké Sissoko, à la guitare, Eiwind Aarset et Adriano Dos Santos derrière percussions et batterie.

Une grande complicité règne entre les musiciens.

Du début à la fin de la prestation du quartet, oud et kora dialoguent avec générosité. Leurs échanges sont soutenus avec nuance par la rythmique qui propulse et soutien l’élévation du chant aérien de Dhafer Youssef.

La musique passe d’une quasi-immobilité à des emballements inspirés. Les chorus de la kora saisissent par leur subtile légèreté doublée d’une intensité étonnante. La guitare électrique colore les échanges d’accents rock. La voix aérienne du oudiste élève très haut son chant qui plane entre orient et jazz.
Avant de terminer le set sous des applaudissements fournis d’un public conquis, Dhafer Youssef dit l’admiration qu’il porte à Milton Nascimento dont « la voix divine » l’inspire. Il lui dédie Milton Five.

Marcel Khalifé & Bachar Mar Khalifé

Le pianiste et chanteur franco-libanais Bachar Mar-Khalifé réunit un septet autour de Marcel Khalifé (chant, composition, oud) pour rendre hommage à l’œuvre du poète palestinien Mahmoud Darwich (1941-2008). Autour de son piano et du oud de son père, il réunit un ensemble instrumental (accordéon, basse, guitare, violoncelle et batterie) pour un set qui mêle mélancolie et joie, nostalgie de l’exil et bonheur de l’amitié.

La musique du groupe soutient les mots de Marcel Khalifé qui chante les textes de celui qui fut son ami. Vibrant d’humanité, son chant fait entendre une véritable ode à la poésie, l’amour, la guerre, la prison, à l’exil et à l’amitié.

« Nous allons à la rencontre de la paix avec la poésie de Mahmoud Darwich. »

Sur l’écran de fond de scène sont projetés des dessins qui suggèrent le contenu des textes de Beyrouth, Haïfa, Vienne, Joseph, Rita. Mélancolique mais nuancée, la musique prend de l’ampleur et les rythmes varient. Musique instrumentale et chants se mêlent pour le plus grand bonheur du public qui reprend avec le groupe les paroles des rappels.

Marcel Khalifé & Bachar Mar Khalifé ont proclamé le credo de Mahmoud Darwich dont on souhaiterait qu’il devienne réalité : « Ma nationalité, c’est le cœur des autres, je n’ai besoin d’aucun passeport ».

Jazz Campus en Clunisois 2024 – Adèle Viret 4tet & Les jours rallongent

Jazz Campus en Clunisois 2024 – Adèle Viret 4tet & Les jours rallongent

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FUSSYDUCK sort son premier album

FUSSYDUCK sort son premier album

Groove et fraîcheur

Le tout premier album de FUSSYDUCK est sorti sur le Label Double Moon Records. Belle découverte que le projet de ce groupe transnational. L’opus « Maybe that’s all we get » propose une musique singulière aux contrastes mélodiques et harmoniques colorés et aux paysages sonores délicats et chaleureux. Groove et fraîcheur sont alliés pour le meilleur.

visuel de l'album Maybe that's all we get de FussyduckFUSSYDUCK est un projet collaboratif transnational, né à l’été 2017, dans un atelier en Toscane. D’une instrumentation peu commune, le sextet combine un trio jazz classique, piano,/contrebasse/ batterie à un violon, Un saxophone alto et un trombone.

Enregistré en janvier 2020, « Maybe that’s all we get » est paru le 27 mai 2022 (Double Moon Records).

Le son de FUSSYDUCK est léger, chaleureux et vif, empreint de contrastes créés par le son du saxophone alto, du trombone et du violon, avec un sens de la narration musicale passionnante et un groove communicatif inimitable, résultat d’une connexion passionnante.

FUSSYDUCK

Fondé durant l’été 2017, dans un atelier mené par Dave Liebman en Toscane, FUSSYDUCK a rapidement attiré l’attention en remportant le renommé Bejazz Transnational Prize à Berne au printemps 2019.

Ce sextet à l’instrumentation peu commune, piano/contrebasse/batterie/violon/saxophone alto/trombone, se caractérise par l’origine internationale de ses membres. Si le violoniste Robin Antunes, le saxophoniste alto Guillaume Guedin et le batteur Baptiste Dolt viennent de Paris, le tromboniste Florian Weiss vit à Berne, le pianiste Leandro Irarragorri a grandi en tant que fils d’un père cubain à Zurich et la jeune contrebassiste Daisy George vient de Londres.

Le son de FUSSYDUCK est léger et transparent et mêle groove et fraîcheur. Enregistré les 24 et 25 janvier 2020 à Cologne (Allemagne) par Christian Heck, l’album « Maybe that’s all we get » a été mixé par Aurélien Marotte et mastérisé par Alex Killpartrick.

Sons percutants et anguleux, passages chaleureux et émotionnel, subtilités rythmiques s’entrelacent sur « Maybe that’s all we get » et créent un son de groupe unique.

Chaque artiste a apporté sa contribution au collectif. Ainsi, sur les sept titres répertoire, Bricks et Zafu sont à porter au crédit de Guillaume Guedin, lequel a aussi arrangé Mambo Requiem, la composition de Lennie Tristano. A Brighter Day et George Maybe Thats All We Get sont redevables à Daisy George, Refugium à Florian Weiss et Encore Cinq Minutes à Robin Antunes.

Au fil des titres

L’album ouvre avec Bricks. Le piano introduit un riff léger sur lequel trombone et saxophone alto exposent en douceur une mélodie qui semble flotter dans l’air. Le solo lumineux et vif du pianiste est soutenu par une section rythmique enflammée. D’emblée, l’oreille est immergée dans un jazz coloré et subtil.

Le trombone bouché puis le violon esquissent plus loin la ligne musicale souple et chatoyante de la composition A Brighter Day. Le saxophone alto prend ensuite son envol flamboyant et l’on se laisse transporter sur le flot vif de ses notes effervescentes. Le répertoire continue avec Refugium. Introduite par la contrebasse, cette superbe ballade permet d’apprécier la sonorité ronde du trombone et le souffle délicat de l’alto. Empreint de nostalgie et de tendresse, le climat gagne en énergie quand intervient le violon et quand la batterie se saisit des baguettes… après un groove velouté, la rythmique s’anime.

Complexe par sa structure mélodique et rythmique, Zafu, interpelle de bout en bout. Tous les membres du groupe s’expriment avec une grande liberté. Après la courte improvisation du piano groovy, le saxophone alto déverse des lignes d’improvisation nerveuses et vigoureuses soutenues par la batterie tout à son service puis tout le groupe ne se retrouve.

Le sextet revisite alors Mambo Requiem, la célèbre composition du pianiste Lennie Tristano arrangée par Guillaume Guedin en deux mouvements sonores contradictoires. En prélude, le trombone et la clarinette entament une sorte de chant contemplatif recueilli. Ils sont rejoints par le violon qui dialogue avec le piano dans un climat étrange et feutré puis le trombone au son cuivré et expressionniste improvise, soutenu par la contrebasse. S’installe alors le deuxième versant plus énergique du morceau. Soufflants, piano et violon interagissent librement et leur véhémentes expressions génèrent une tension musicale qu’accentuent les dynamiques interventions de la contrebasse et batterie.

Après ce splendide moment musical, advient Encore cinq minutes. Sur cette ballade raffinée, on est littéralement envoûté par le chorus tourbillonnant et haut en couleurs du violoniste. Les riches harmonies du morceau créent une atmosphère musicale d’une sérénité angélique.

L’album se termine avec le morceau titre, Maybe That’s All We Get sur lequel le sextet s’exprime avec subtilité et délicatesse alors que les notes perlées du piano teintent le climat de romantisme.

Jazz Campus en Clunisois 2024 – Adèle Viret 4tet & Les jours rallongent

Jazz Campus en Clunisois 2024 – Adèle Viret 4tet & Les jours rallongent

La quatrième soirée du Festival Jazz Campus en Clunisois 2024 investit de nouveau la scène du Théâtre Les Arts. Au programme de la soirée, le quartet d’Adèle Viret puis « Les Jours rallongent ». Les atmosphères contrastées et les propos singuliers proposés par les deux groupes interpellent et ravissent l’auditoire.La quatrième soirée du Festival Jazz Campus en Clunisois 2024 investit de nouveau la scène du Théâtre Les Arts. Au programme de la soirée, le quartet d’Adèle Viret puis « Les Jours rallongent ». Les atmosphères contrastées et les propos singuliers proposés par les deux groupes interpellent et ravissent l’auditoire.

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Jazz Campus en Clunisois 2024 – Hirsute

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Jazz Campus en Clunisois 2024 – François Couturier solo

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Enrico Pieranunzi 5tet-The Extra Something, Live at the Village Vanguard

Enrico Pieranunzi 5tet-The Extra Something, Live at the Village Vanguard

Un parfait exercice de style hard bop

​Quand en 2016, dans un des clubs les plus prestigieux de la sphère du jazz, le Village Vanguard à New York, le pianiste italien Enrico Pieranunzi enregistre en quintet un répertoire de compositions originales hard bop… advient un album éblouissant, « The Extra Something, Live at the Village Vanguard » sorti le 22 avril 2022 chez CAM JAZZ. Énergie et sensibilité se conjuguent avec virtuosité et maîtrise instrumentale.

Né en 1949, le grand maître du piano jazz, Enrico Pieranunzi, a collaboré avec nombre d’illustres artistes tels que le trompettiste Chet Baker (1929-1988), le contrebassiste Charlie Haden (1937-2014), le batteur et percussionniste Paul Motian (1931-2011) et le guitariste Jim Hall (1930-2013). Il compte à son actif plus de cinquante enregistrements dans une carrière qui remonte aux années 1970.

« The Extra Something, Live at the Village Vanguard » (CAM Jazz /L’Autre Distribution) constitue le troisième CD live enregistré en quintet par Enrico Pieranunzi dans le légendaire temple new-yorkais du jazz. La maîtrise instrumentale des musiciens se combine avec leur expressivité sensible et génère à l’écoute, une émotion de chaque instant.

« The Extra Something, Live at the Village Vanguard »

Après une première invitation reçue de Lorraine Gordon, propriétaire du club, décédée en 2018, Enrico Pieranunzi a joué huit fois dans ce lieu mythique qu’est le Village Vanguard de New York. Il a accueilli des moments et des musiciens fondamentaux de l’histoire du jazz. Le pianiste Enrico Pieranunzi est le premier et le seul musicien italien et l’un des trois seuls Européens avec les pianistes Français Martial Solal et Michel Petrucciani à s’être produit en tant que leader et à avoir enregistré des disques live au Village Vanguard.

Enrico Pieranunzi dédie l’album à Lorraine Gordon : « Pour un musicien européen et italien, jouer en tant que leader dans le temple du jazz, avec des musiciens américains fantastiques, est quelque chose d’extraordinaire. C’est l’une de ces émotions qu’il est pratiquement impossible de mettre en mots, et c’est un cadeau que j’ai reçu d’elle. »

visuel de l'album Extra Something - Live at the village vanguard de Enrico PieranunziSous la supervision du producteur de musique Ermanno Basso, « The Extra Something » a été enregistré en direct en janvier 2016 au Village Vanguard de New York, par James Farber, puis mixé en Septembre 2016 par James Farber au Sear Sound à New York et masterisé par Danilo Rossi.

Sur les sept compositions originales de l’opus, le pianiste Enrico Pieranunzi est à la tête d’un quintet magique qui réunit autour de lui de Diego Urcola (trompette et trombone), Seamus Blake (saxophone ténor, EWI), Ben Street (contrebasse) et Adam Cruz (batterie).

On apprécie la musicalité raffinée et chaleureuse du saxophoniste, le jeu fluide du trompettiste, les incrustations harmoniques et les improvisations enivrantes du pianiste, le polychromatisme inspiré du contrebassiste et la rythmique stimulante du batteur.

Au fil des titres

Blue Afternoon ouvre l’album. D’emblée, la section de cuivres expose avec souplesse la mélodie à l’unisson alors que se dégage déjà une certaine tension. Très vite le trompettiste entame un solo flamboyant et fait montre de prouesses sonores dans les aigus. Le saxophoniste déroule ensuite un torrent de notes explosives à la suite de quoi le pianiste entame une improvisation fluide dont la teneur éblouit et enivre en même temps.

Sans aucun répit, le quintet enchaîne avec Extra Something, une composition dont les premiers instants ne sont pas sans rappeler le style modal du regretté McCoy Tyner. Par ses incursions chromatiques turbulentes, le ténor explore avec aisance l’ensemble de ses registres et apporte une musicalité chaleureuse au morceau. Dans un solo fougueux, la trompette flirte avec les aigus et l’ambiance magnétique du morceau s’accentue lorsque le piano poursuit avec une séquence raffinée qui ne renie pas son inspiration post bop.

Sur Atoms, une composition chargée d’adrénaline, les soufflants se lancent dans des improvisations impétueuses et brillent par leur élocution virtuose. Agile et explosive, la trompette séduit par la netteté et le détaché de ses notes. Les vibrations hard bop du piano sont accentuées par la rythmique percussive de la main gauche du maître. En fin de morceau, le solo de batterie insuffle une respiration singulière et inspirée.

Au mitan du répertoire… une ballade (bienvenue). Dès les premières mesures de The Real You, le saxophone ténor fait entendre des notes vibrantes de mélancolie. Il est rejoint par le trombone qui s’exprime en contrepoint. Les deux instruments se relaient ensuite et enchantent par leurs discours ciselés et chargés d’émotions. Avec élégance, le piano distille quant à lui ses harmonies raffinées. L’oreille succombe sous le charme de ce moment en suspension avant Entropy qui marque le retour flamboyant du hard bop. Pendant 9’16 », le quartet s’exprime dans le plus pur style hard bop. Le trombone étincelle, le ténor bouillonne, le piano irradie, tous soutenus par la polyrythmie fougueuse qu’impulsent contrebasse et batterie.

Dédiée au regretté pianiste Kenny Kirkland (1955-1998), Song for Kenny permet au saxophoniste de dérouler un chorus d’une vélocité frénétique mais parfaitement maîtrisée. La trompette n’est pas en reste et son style impétueux se pare d’inflexions bluesy. Le solo du piano brille par son esthétique raffinée.

Le répertoire se termine avec Five Plus Five dont l’atmosphère monkienne apostrophe les tympans. Le thème est exposé par le trombone au jeu ardent auquel succède un solo éblouissant de virtuosité du ténor. Par contraste, le piano séduit par son toucher qui possède autant de délicatesse que de brillance. La main droite dessine avec agilité des phrases fleuves sans oublier de broder des fantaisies mélodiques incroyables sur le tempo d’enfer sous-tendu par la contrebasse véloce et la batterie déchaînée.

En quintet, Enrico Pieranunzi livre Avec « The Extra Something, Live at the Village Vanguard » une musique exigeante et énergique… une véritable explosion de swing !

Jazz Campus en Clunisois 2024 – Adèle Viret 4tet & Les jours rallongent

Jazz Campus en Clunisois 2024 – Adèle Viret 4tet & Les jours rallongent

La quatrième soirée du Festival Jazz Campus en Clunisois 2024 investit de nouveau la scène du Théâtre Les Arts. Au programme de la soirée, le quartet d’Adèle Viret puis « Les Jours rallongent ». Les atmosphères contrastées et les propos singuliers proposés par les deux groupes interpellent et ravissent l’auditoire.La quatrième soirée du Festival Jazz Campus en Clunisois 2024 investit de nouveau la scène du Théâtre Les Arts. Au programme de la soirée, le quartet d’Adèle Viret puis « Les Jours rallongent ». Les atmosphères contrastées et les propos singuliers proposés par les deux groupes interpellent et ravissent l’auditoire.

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Jazz Campus en Clunisois 2022 – La Programmation

Jazz Campus en Clunisois 2022 – La Programmation

Du jazz inventif et libre, ouvert et innovant

Jazz Campus en Clunisois 2022 donne rendez-vous au public du 20 au 27 août pour vivre au rythme du jazz et des musiques improvisées. Toujours aussi vivace et ancré dans ses racines, le festival propose un bouquet de concerts alléchants… du jazz vivant et attractif, inventif et libre, ouvert et innovant.

visuel du festival Jazz Campus en Clunisois 2022Festival aux dimensions humaines, Jazz Campus en Clunisois 2022 va de nouveau faire battre le cœur du jazz dans la Bourgogne du Sud. Du 20 au 27 août 2022, les onze concerts de Jazz Campus en Clunisois 2022 vont investir le Théâtre Les Arts de Cluny, le Farinier de l’Abbaye, le parc Abbatial et aussi la ludothèque, La LudoVerte.

Au fil des années, Didier Levallet a permis à « Jazz Campus en Clunisois » de vivre sans renier ses valeurs. Avec persévérance, le fondateur du festival n’a eu cesse de proposer une vision renouvelée d’un jazz foisonnant et vigoureux. Ainsi, Jazz Campus en Clunisois 2022 s’inscrit dans cette dynamique et présente un large panorama de la diversité des expressions que recouvre le mot jazz aujourd’hui. Une programmation qui valorise la liberté et son corolaire en musique… l’improvisation.

Entre pique-nique gratuits et concerts en salle, le public éclairé ou novice va vivre et partager des émotions musicales avec les artistes de la scène contemporaine du jazz mobilisés pour l’édition 2022 du festival.

Les stages

Outre les concerts, Jazz Campus en Clunisois 2022 propose des stages qui se déroulent du 21 au 26 août 2022 et offrent aux jeunes instrumentistes, musiciens amateurs et futurs professionnels, une ouverture sur la pratique d’ensemble : classe d’orchestre, improvisation et création collectives, jeu de groupe, exploration d’un répertoire, fanfare.

Les ateliers 2022 sont animés par Pascal Berne (Jeux d’Orchestre #2), Sophie Agnel (Décider d’improviser), Sylvain Rifflet (Moondog & Beyond), Laura Tejeda (Lâcher de voix), François Merville et David Chevallier (La Musique de Bill Frisell), sans oublier l’atelier Fanfare animé par Michel Deltruc et Etienne Roche et l’atelier « Jeune Public » animé par Benoît Garnica du 23 au 26 août 2022 sous forme d’un camp en direction des jeunes de 07 à 11 ans.

A l’issue de ces stages sont prévus des concerts de restitution dans le Parc Abbatial, le vendredi 26 août 2022.

La programmation

Samedi 20 août 2022

A 20h30 au Farinier de l’Abbaye, le violoniste Jacky Molard et le saxophoniste François Corneloup invitent la clarinettiste Catherine Delaunay et le violoncelliste Vincent Courtois à les rejoindre. Véritable carré d’As, ce quartet « Entre les terres » propose un projet irrigué de la diversité de leurs inspirations. Au programme, un ailleurs musical sensible et ouvert sur le monde. Des promesses d’imprévu à découvrir avec curiosité.

Lundi 22 août 2022

Jazz Campus en Clunisois 2022 - Curiosity@Philippe-AnessaultRendez-vous à 20h30 sur la scène du Théâtre les Arts de Cluny avec le projet « Curiosity » de David Chevallier. Guitariste émérite et compositeur inspiré, il a fondé un trio avec le contrebassiste Sébastien Boisseau et le batteur Christophe Lavergne avant d’inviter le trompettiste Laurent Blondiau à les rejoindre. Le quartet va conjuguer lyrisme et improvisation au fil d’un set dont l’originalité devrait être le maître mot.

Mardi 23 août 2022

La soirée débute à 20h30 au Théâtre Les Arts et se profile en deux parties. Deux duos. Deux dialogues sans artifices autour d’un piano (tout acoustique sans sono).

Première partie

Depuis plus de trente ans, une grande complicité lie le violoniste Dominique Pifarély et le pianiste François Couturier qui collaborent. Ils se réunissent de nouveau pour présenter « Préludes & songs », un programme original où piano et violon vont dialoguer avec élégance et lyrisme.

Deuxième partie

Jazz campus en Clunisois 2022 - Frank Woeste©Fabrice Journo) & Matthieu Michel©JP SpycherEn 2018, le pianiste Franck Woeste a sorti l’album « Libretto Dialogues Vol 1 » (Phonart/Socadisc/Belove) enregistré dans son studio Libretto, lequel opus a été suivi d’un second volume en 2019. Chacun des dix titres de chaque opus restitue un instantané musical issu du dialogue du pianiste avec dix musiciens invités à jouer avec lui en duo spontané, « sans filet ».

Sur la scène du Théâtre les Arts de Cluny, Franck Woeste invite le trompettiste suisse Matthieu Michel à deviser avec lui. Une réunion qui promet un moment d’aventureuse harmonie.

Mercredi 24 août 2022

A 10h, à la ludothèque La Ludoverte, le duo Mamie Jotax composé de Camille Maussion (saxophones soprano, ténor, voix) et de Carmen Lefrançois (saxophones alto, soprano, baryton, flûte, voix) présente leur musique imaginative et envoutante aux bébés de 3 à 36 mois.

A 20h30, le Théâtre Les Arts accueille le quartet « Racines » qui réunit Sylvain Kassap (clarinettes), Niels Kassap (clarinettes), Anis Eraslan (violoncelle) et Claude Tchamitchian (contrebasse). Un quartet transgénérationnel dont l’imaginaire musical plonge dans les musiques de l’Orient. Brodé de sensibilité et pimenté d’improvisation, le climat musical promet d’intenses vibrations et de superbes rêveries.

Jeudi 25 août 2022

Jazz Campus en Clunisois 2022 - Suzanne©Laurent VilaremComposé de Maëlle Desbrosses (alto, voix), Pierre Tereygeol (guitare, voix) et Hélène Duret (clarinettes, voix) le trio dénommé Suzanne se produit à 19h au Farinier de l’Abbaye. Au programme, instrumentation singulière, mouvements fugitifs et séquences poétiques ou ironiques.

C’est à 21h au Théâtre Les Arts que Louise Jallu rend hommage à Astor Piazzola, le maître du Tango Nuevo dont on a fêté le centenaire en 2021. Entourée du violoniste Mathias Lévy, du pianiste et claviériste Grégoire Letouvet et du contrebassiste Alexandre Perrot, la jeune bandonéoniste s’empare des morceaux du compositeur argentin. Par son originalité créative, elle transforme ces musiques en standards, tout en demeurant fidèle à l’esprit de l’œuvre originelle.

Vendredi 26 août 2022

Comme un rituel incontournable, à 14h, dans le Parc abbatial, lors de la séance de restitution des ateliers, stagiaires et musiciens formateurs des ateliers présentent au public le résultat du travail accompli durant les six jours de stage.

A 19h, c’est au tour des participants de l’atelier Fanfare encadré par Michel Deltruc et Etienne Roche d’ouvrir la soirée qui se poursuit par la restitution de l’atelier « Jeune Public » animé par Benoît Garnica.

Place ensuite à l’Impérial Orpheon. Cette formation atypique réunit Damien Sabatier (saxophones soprano et alto), Gérald Chevillon (saxophone basse), Antoine Girard (accordéon, chant) et Antonin Leymarie (batterie). Ces quatre poly-instrumentistes complices, déjantés et virtuoses offrent une musique populaire et dansante, énergique et organique qui embarque l’oreille dans un univers à la fois lyrique et déjanté. Une véritable invitation à la danse.

Samedi 27 août 2022

A 12h30, « Jazz Campus en Clunisois » 2022 offre un concert gratuit dans le parc Abbatial où le public est invité à apporter son pique-nique et à se rafraîchir à la buvette.

Au programme musical… cordes et larmes sensibles. Les cordes de la guitare de Misja Fitzgerald-Michel et les lames du vibraphone de Franck Tortiller s’unissent pour présenter « Les heures propices » dont les rythmes et mélodies flirtent aux confins du jazz et du folk. Une musique acoustique et sans artifice, empreinte de fraîcheur et de vitalité.

A 20h30, les musiciens du GRIO (GRand Imperial Orpheon) et le public rejoignent le Théâtre Les Arts pour le dernier concert de l’édition 2022 de « Jazz Campus en Clunisois ». Les trompettistes Aymeric Avice et Frédéric Roudet, le pianiste Aki Rissanen, le contrebassiste Joachim Florent et le tromboniste Simon Girard rejoignent Damien Sabatier, Gérald Chevillon et Antonin Leymarie de l’Imperial Orphéon. La musique du collectif restitue la connivence qui règne entre les membres de la Compagnie Impérial. Une soirée finale qui devrait réjouir largement et emporter l’adhésion unanime du public.

Grâce à Didier Levallet et à la dynamique équipe qui l’entoure, des musiciens créatifs alimentent la programmation attractive et diversifiée de Jazz Campus en Clunisois 2022 en direction d’un public curieux et ouvert au jazz et aux musiques improvisées. C’est aussi l’occasion de retrouver ou découvrir le Clunisois. La ville de Cluny, son haras, ses marchés et son histoire mais aussi les paysages verdoyants de la Bourgogne du Sud, ses cépages et sa gastronomie.

Jazz Campus en Clunisois 2024 – Adèle Viret 4tet & Les jours rallongent

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