Matteo Pastorino présente « LightSide »

Matteo Pastorino présente « LightSide »

Un album poétique, sensible et lumineux

Avec « LightSide », le clarinettiste Matteo Pastorino invite à un voyage musical au cœur de la lumière méditerranéenne. Le musicien propose un répertoire original conçu pour cette formation instrumentale singulière. Soutenue par le piano de Domenico Sanna et la batterie d’Armando Luongo, la clarinette basse du leader dialogue avec la basse semi-acoustique de Dario Deidda. Un album poétique, sensible et lumineux.

Après « V » (Absilone/Socadisc) sorti en 2014 et « Suite for Modigliani » (Challenge records/Bertus) paru, en novembre 2017, tous deux enregistrés en quartet, Matteo Pastorino exprime son désir de se reconnecter à ses racines et revient avec « LightSide » (A.MA Records/IRD) sorti le 21 mars 2025. Ce projet a vu le jour grâce à une commande du Festival Time in Jazz de Paolo Fresu en 2021.visuel de l'album LightSide de Matteo Pastorino_Matteo Pastorino présente "LightSide"

Sur les neuf plages de « LightSide« , Matteo Pastorino a choisi pour la première fois de jouer exclusivement de la clarinette basse dont il explore la puissance expressive. On peut ainsi apprécier les multiples couleurs et facettes de cet instrument associé au piano de Domenico Sanna, à la basse de Dario Deidda et à la batterie de Armando Luongo.

Basée sur des formes épurées, la musique de « LightSide » prend la forme d’un récit musical nuancé qui joue avec le temps et ménage une place au silence. Chaque titre raconte une histoire. Un jazz captivant qui navigue entre intimité et universalité.

Matteo Pastorino

Clarinettiste aux origines sarde, Matteo Pastorino se consacre totalement à la clarinette qu’il a dans un premier temps apprise en autodidacte avant de suivre les workshops de Nuoro Jazz dirigés par le trompettiste Paolo Fresu. Il y obtient plusieurs bourses d ‘étude.

Durant Siena Jazz 2009, il étudie auprès de Kenny Werner, Clarence Penn, Aaron Goldberg, Miguel Zenon et gagne la bourse du « meilleur musicien » qui lui permet d’étudier avec Chris Potter l’année suivante. A Paris où il s’est installé en 2008, il suit le cycle spécialisé de jazz du Conservatoire de Paris et obtient son diplôme en 2012 avec la « mention Très Bien », à l’unanimité du jury.

De 2013 à 2020, il passe un mois par an à New York pour jouer et échanger avec les musiciens de la scène new-yorkaise. En 2016, il crée le San Teodoro Jazz Festival en Sardaigne.

Outre ses deux premiers albums « V » et « Suite For Modigliani » avec le guitariste Gilad Hekselman en invité du quartet, il s’est associé à Guillaume de Chassy et de David Linx, au sextet du batteur Francesco Ciniglo, au trio Arrulos avec Sélène Saint-Aimé et Ignacio Ponce ainsi qu’à la Compagnie « La Tempête » de Simon Pierre Bestion. Il a par ailleurs joué et/ou enregistré avec de nombreux jazzmen de renom parmi lesquels, Joe Sanders, Shai Maestro, Dario Deidda, Antonello Sardis, Raphaël Imbert, Federico Casagrande, Francesco Bearzatti, le groupe Sobre Sordos, l’ensemble Eshareh, l’ensemble Jupiter et Paolo Fresu.

En quelques phrases et avec justesse, Paolo Fresu évoque l’histoire, le travail de Matteo Pastorino et son projet « LightSide » :

“Une île n’est une île que si elle devient le point de départ pour mieux y revenir. C’est ce qu’a fait et continue de faire Matteo Pastorino dans sa tentative de délimiter les contours de sa pensée. Cela se produit depuis de nombreuses années, partant de sa Sardaigne natale, parcourant l’Europe contemporaine, jusqu’à Paris, où il rencontre des musiciens métissés venus des quatre coins du monde.

Une preuve que la richesse de l’avenir doit résider dans l’espoir des flux migratoires qui célèbrent la beauté de la diversité. « LightSide » est un retour d’un long voyage à travers la mémoire, le temps, et les latitudes.

Construit et vécu avec Domenico Sanna, Dario Deidda et Armando Luongo, ses anches dessinent un paysage imprégné des couleurs variées d’une Méditerranée dialoguant avec le Vieux Continent.

Un opus qui affirme l’importance et l’originalité du langage, ainsi que la fonction de l’archétype, capable de bâtir et de générer contraste et lumière dans une opposition entre merveilles solaires et brumes mélancoliques…

… LightSide », c’est cela. Une œuvre élastique en mouvement dynamique, qui dilate le temps et offre un espace au silence. Pour que l’on puisse encore imaginer ce qui n’existe pas. »

Au fil des titres

Matteo Pastorino signe les neuf compositions de « LightSide », un opus qui séduit par son élégance. Des interactions complices du quartet se dégagent des émotions dont la teneur évolue entre douce mélancolie et délicate gravité.

L’album ouvre avec Gorée, inspiré par une mélodie de kora entendue sur l’ile de Gorée. Bien loin des rivages de la Méditerranée, Gorée demeure un lieu symbolique de la traite négrière et est devenu un sanctuaire pour la réconciliation. Après l’hommage que Marcus Miller a rendu à Gorée dans son album « Renaissance » en 2012, Matteo Pastorino a lui aussi composé un morceau dont il donne une interprétation sensible. De grave et délicate au début du morceau, la clarinette basse se fait exubérante et sauvage, portée par le trio dont le jeu évolue en même temps et dans la même esthétique que celui du leader.

Plus loin, l’oreille est charmée par le jeu calme et nuancé de la clarinette basse de Matteo Pastorino sur LightSide, la plage qui donne son nom à l’album. La courte improvisation du pianiste Domenico Sanna brille par son élégance et son raffinement. Sur la clarinette basse, Matteo Pastorino explore toute la tessiture de son instrument.

Le répertoire se poursuit avec Les Années Folles. Le quartet tisse une mélodie limpide et mélancolique. La sonorité solaire de la clarinette basse dégage une énergie lumineuse aux multiples couleurs. Soutenu par la batterie tonique d’Armando Luongo, le pianiste adopte un jeu enflammé qui stimule le leader. Une osmose parfaite s’installe entre piano et clarinette basse.

Tigre débute par un duo entre batterie et clarinette basse. Il se transforme en un dialogue frénétique qui laisse place à l’intervention aérienne du pianiste. Le jeu voluptueux de la clarinette basse prend le relai et expose le thème. La pulsation élastique de la section rythmique accompagne les improvisateurs jusqu’à la fin du morceau.

Avec Coming Back, le quartet opère un retour à ce qui constitue une des bases du jazz, le swing. La clarinette basse brille de tous ses éclats. Sa parfaite maîtrise instrumentale permet à Matteo Pastorino de développer une improvisation au feeling puissant et plein de groove. Le piano lui répond par un chorus chaleureux et brillant. Ce morceau met en lumière la section rythmique qui assure un swing indéfectible du début à la fin du titre. L’oreille est interpelée par la basse ferme et agile de Dario Deidda qui fait preuve d’un lyrisme avéré dans son improvisation. Le batteur brille par son jeu frémissant sur les cymbales, la rigueur de ses ponctuations sur les peaux de la caisse claire et des toms basses. Un délice rythmique qui swingue de bout en bout !

A la fois message d’amour et célébration de la vie, résonne ensuite Elvira. Une douce et tendre mélodie que Matteo Pastorino dédie à sa fille. Malgré son titre, Scarabocchio, le morceau suivant ne ressemble en rien à des gribouillages. Le quartet tisse une toile sonore radieuse. Après une introduction délicate de la clarinette basse, les instruments prennent tour à tour la parole pour dessiner leur trace. Improvisation limpide et éblouissante d’assurance de la basse, chorus étincelant du piano, phrasé pétillant de la clarinette basse à la sonorité rutilante, accompagnement nuancé de la batterie. De tels gribouillages ravissent l’oreille qui en redemande volontiers.

Seulement accompagné par la basse et la batterie, la clarinette basse entame Interludio, une flânerie au swing voluptueux. Après ce court interlude, advient Marzo, une ballade à l’atmosphère plutôt mélancolique. La clarinette basse étire le temps avec sensualité, le piano génère un climat que n’aurait pas renié Bill Evans, les balais caressent les cymbales, la basse égrène ses notes avec une douceur empreinte de gravité. Si Mars est le mois annonciateur du printemps, la composition de Matteo Pastorino dont elle porte le nom, prend garde à ne pas brusquer le tempo. En guise de conclusion, le quartet offre un bouquet poétique irradié de lumière.

Pour écouter live le répertoire de « LightSide » et retrouver le clarinettiste Matteo Pastorino avec Domenico Sanna (piano), Dario Deidda (basse) et Armando Luongo (batterie), rendez-vous le 17 avril 2025 à 21h30 au Sunside à Paris et le 18 avril 2025, de 20h30 à 22h30, sur la scène de la Jazz Station, à Bruxelles (Belgique).

Matteo Pastorino présente « LightSide »

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Avec « LightSide », le clarinettiste Matteo Pastorino invite à un voyage musical au cœur de la lumière méditerranéenne. Le musicien propose un répertoire original conçu pour cette formation instrumentale singulière. Soutenue par le piano de Domenico Sanna et la batterie d’Armando Luongo, la clarinette basse du leader dialogue avec la basse semi-acoustique de Dario Deidda. Un album poétique, sensible et lumineux.

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« Twenties » par The Hookup

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Avec « Twenties », le groupe The Hookup explore l’idée d’un pont entre les années 1920 et les années 2020. Irrigué d’énergie, l’album séduit par les prestations inventives de Géraldine Laurent, François et Louis Moutin et Noé Huchard. Quatorze morceaux choisis parmi les standards des années 1920 sont réinterprétés par ces quatre musiciens français issus de générations différentes. Un pied dans le passé, un pied dans l’avenir… une belle réussite musicale.

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Jazz à Vienne 2025 – La programmation

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La programmation de la 44ème édition du Festival « Jazz à Vienne » laisse augurer de belles soirées dans le Théâtre Antique et sur les autres scènes de la ville iséroise. Du 26 juin au 11 juillet 2025 se profile la promesse de réjouissances musicales avec concerts et spectacles à la clef. Une grande diversité musicale, des propositions pour tous les publics. Jazz à Vienne 2025, 15 jours de musique avec du jazz ouvert sur le monde. À vivre à toute heure, seul(e), entre ami(e)s ou en famille !

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« Twenties » par The Hookup

« Twenties » par The Hookup

Un pont entre les années 1920 et 2020

Avec « Twenties », le groupe The Hookup explore l’idée d’un pont entre les années 1920 et les années 2020. Irrigué d’énergie, l’album séduit par les prestations inventives de Géraldine Laurent, François et Louis Moutin et Noé Huchard. Quatorze morceaux choisis parmi les standards des années 1920 sont réinterprétés par ces quatre musiciens français issus de générations différentes. Un pied dans le passé, un pied dans l’avenir… une belle réussite musicale.

Depuis plusieurs années, Géraldine Laurent (saxophone alto), François Moutin (contrebasse) et Louis Moutin (batterie) ont échangé au fil de rencontres scéniques dont la teneur les a poussés à aller plus loin. Leur rencontre avec le jeune pianiste Noé Huchard a ajouté une dimension supplémentaire à leur dynamique musicale.

Après plusieurs concerts, les artistes décident de créer un projet commun. Ainsi advient la naissance du groupe The Hookup. Ensemble, ils interrogent le sens du jazz contemporain et mettent en évidence l’absolue modernité des standards.

Dans la perspective d’un premier album, les quatre musiciens choisissent et arrangent 14 standards des années 20 qu’ils projettent de jouer… un siècle plus tard, dans les années 2020. Ainsi, au fil des quatorze plages de « Twenties » (Jazz Eleven/Baco Distrib), le quartet The Hookup revisite des mélodies intemporelles d’hier en intégrant nouveautés et inventions actuelles.

Inscrit dans la modernité, « Twenties » témoigne d’une grande liberté créative. Les standards en sortent métamorphosés. Un jazz contemporain truffé d’improvisations inventives et d’audaces créatives.

Sorti le 28 février 2025 sur le label Jazz Eleven, l’album « Twenties » a été enregistré, mixé et masterisé au Studio Candelon, à Brignoles, par l’ingénieur du son Arthur Gouret. L’opus propose une relecture dynamique de la musique des années 1920.

Au fil des pistes

Le répertoire ouvre avec Ain’t Misbehavin’ composé par le pianiste Fats Waller et popularisé par la revue musicale Hot Chocolates crée à Broadway en juin 1929 avec Louis Armstrong en vedette. Au saxophone alto, Géraldine Laurent inscrit son discours dans les traces des grands be-bopers et hard bopers. Dans son improvisation, elle adopte un jeu à la fois fluide et incisif, véloce et flamboyant. On note aussi la sonorité ronde et opulente de la contrebasse de François Moutin, son jeu généreux et son phrasé vif. Au piano, le jeune Noé Huchard (26 ans) s’exprime dans un style qui ne manque ni d’originalité ni de puissance.

Sur After You’ve Gone, le quartet conserve le tempo modéré de ce foxtrot composé par Turner Layton et sorti en 1918. Le quartet accentue la mélodie sinueuse qui se pare d’Inflexions bluesy et de syncopes qui changent presque à chaque mesure. Après un solo de contrebasse d’une justesse inouïe et une lumineuse improvisation du pianiste, le saxophone alto fait entendre un phrasé parkérien parfaitement maîtrisé. Plus loin, la contrebasse expose à l’archet East St. Louis Toodle-Oo, la composition de Duke Ellington et Bubber Miley enregistrée en 1926 puis le piano se fait entendre et son chorus sonne dans le plus pur style « Jazz New-Orleans Dixieland ». C’est ensuite l’alto qui intervient et fait vibrer le titre de son jeu pétillant et étincelant. Au court d’un court solo, Louis Moutin régale l’oreille de la vaste palette de timbres de sa batterie.

C’est ensuite sur un tempo très rapide que le quartet prend Tea for Two, cette chanson d’amour composée par Vincent Youmans pour la comédie musicale No, No, Nanette créée à Broadway en 1924. Allongé dans la forme, le morceau se trouve dynamisé. L’altiste fait preuve d’une technique magistrale, d’une énergie inouïe et d’un lyrisme exubérant. Le pianiste n’est pas en reste et les frères Moutin semblent s’amuser tout en jouant avec énergie.

Le répertoire continue avec The Man I Love, de George Gershwin qui a figuré dans la comédie musicale de 1924, Lady Be Good. On savoure avec délice cette courte version du standard interprétée en duo par Géraldine Laurent et Noé Huchard. Délicatesse du piano, sonorité chantante et veloutée de l’alto dont le phrasé très mesuré est empreint de grâce. Écrit par Bertolt Brecht sur une musique de Kurt Weill pour la comédie musicale L’Opéra de quat’sous en 1928, Mack The Knife sert de tremplin au quartet qui en donne une interprétation musicale bouillonnante. Le jeu de l’altiste frise la frénésie et déclenche chez la section rythmique un climat sonore déchaîné. Un moment musical exaltant qui ravit les oreilles.

Avec le duo contrebasse/batterie, le piano ouvre Blue Skies, ce standard d’Irving Berlin composé en 1926 pour la comédie musicale Betsy. Swing singulier du trio avec dérapages, slaloms puis l’alto entre en piste. En trio avec les frères Moutin, elle déroule ses phrases sinueuses, ses notes rebondissent en zig-zags sans pour autant que la ligne mélodique ne disparaisse. Le morceau se termine en quartet. Un moment de bonheur absolu.

La musique se poursuit avec Honeysuckle Rose, la célèbre composition de Fats Waller que les quatre artistes revivifient avec humour. Le répertoire continue avec Softly As in A Morning Sunrise composé par Sigmund Romberg pour l’opérette The New Moon de 1928. Avec grande vitalité, le quartet régénère ce standard, nombreuses audaces harmoniques et rythmiques, voltiges de l’alto, décalage mélodique du piano.

En 2’30, The Hookup donne une version revigorée, tout en déphasage rythmique de Mean to Me, la composition de Fred E. Ahlert publiée en 1929. Irrésistible !

Après une introduction tout en délicatesse et en précision de l’alto vite rejoint par ses trois compères, la contrebasse ouvre l’espace au piano qui joue avec subtilité et limpidité la ligne mélodique de Manhattan, cette chanson populaire écrite par Richard Rodgers en 1925. Empreint d’une étrange allégresse, l’alto de Géraldine Laurent prend la suite. La saxophoniste développe un chorus dont la vitalité ne cesse de croître. Le morceau se termine diminuendo, tout en délicatesse.

C’est en duo que les frères Moutin interprètent Bye Bye Blackbird, la composition de Ray Henderson publiée en 1926. La contrebasse conte une histoire que ponctue la batterie. Louis stimule François qui lui répond avec aplomb et audace. Un dialogue symbiotique et plein d’humour.

Écrite en 1926 par George Gershwin pour la comédie musicale Oh, Kay !, Someone to Watch Over Me a été conçu à l’origine comme un morceau rythmé et rapide. Le quartet fait le choix de l’interpréter sur un tempo de ballade. Avec verve et lyrisme, l’alto expose la mélodie. Son jeu rond et onctueux est soutenu par le toucher cristallin du pianiste. La contrebasse à la sonorité chatoyante leur fait suite alors que les balais du batteur caressent peaux et cymbales. Ce challenge d’élégance et de finesse se poursuit jusqu’à la fin du morceau.

L’album se termine en mode modal avec Everybody Loves My Baby, ce standard populaire composé en 1924 par Spencer Williams. Le quartet adopte un parti pris résolument moderne pour interpréter ce titre. Avec générosité, l’alto développe un chorus enthousiaste. Géraldine Laurent joue dans un pur style hard bop. On peut apprécier son jeu sinueux, sa sonorité timbrée et son phrasé sulfureux. François Moutin lui répond et son chorus d’une vélocité confondante témoigne de sa parfaite maîtrise de l’instrument. Sans oublier de souligner la limpidité du piano de Noé Huchard qui joue avec les nuances. Le jeu de batterie de Louis Moutin rythme et souligne les interventions de ses partenaires et l’on pourrait parler de « batterie bien tempérée ». Six minutes de régal musical intégral.

Pour apprécier live « The Hookup » interpréter le répertoire de « Twenties », rendez-vous le 09 avril 2025 à 20h30 au New Morning à Paris, le 27 juin 2025 à 20h45 au Niort Jazz Festival et le 05 juillet 2025 au TSF Jazz Chantilly Festival.

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Du jazz ouvert sur le monde

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Après avoir dévoilé le visuel de Jazz à Vienne 2025 réalisé par Jeremy Perrodeau et révélé les premiers noms de six soirées de la programmation de sa 44ème édition, Jazz à Vienne a dévoilé la programmation exhaustive de sa 44ème édition, avec 15 jours de musique au rythme du jazz avec à noter cette année, 139 concerts dont les 3/4 sont gratuits.visuel Jazz à Vienne 2025

Outre les propositions du Théâtre Antique et celles de la scène de Cybèle avec entre autres le Kiosque et le « Rezzo » les 30 juin & 01 juillet 2025, le festival programme 12 concerts en accès libre au Club à partir de minuit.

Fidèle à son ADN, Jazz à Vienne 2025 déploie ses concerts Jazz sur la Ville sur la scène de la Table Ronde à partir de 17h et fait vivre « Caravan Jazz » du 30 mai au 14 juin 2025 avec 8 concerts en entrée libre sur 3 week-ends à travers l’agglomération.

Le festival propose aussi :

En collaboration étroite avec JaZZ(s)RA et de nombreux partenaires, un parcours professionnel a été créé avec tables rondes, speed-meetings (italique), rencontres et concerts. C’est aussi dans le cadre de cette collaboration avec JaZZ(s)RA que le festival Jazz à Vienne met à l’honneur l’histoire et l’actualité du jazz, avec une exposition « Vinyle et jazz » au Musée d’histoire de Vienne (musée Saint-Pierre), en entrée libre du 26 juin au 11 juillet 2025, de 13h30 à 18h30. En trois volets, cette exposition met en lumière le vinyle (sous toutes ses formes) et aussi celles et ceux qui les collectionnent.

Sans oublier la « Journée marathon » du 29 juin 2025. Au programme, concerts et spectacles dans toute la ville, de 6h30 à 23h. 08 lieux, 13 évènements et 70 artistes au rythme du jazz. Tous les évènements sont gratuits.

Sur la scène du Théâtre Antique

Les festivités musicales au Théâtre Antique débutent après les deux dates de la « création jeune public » confiée à la saxophoniste et compositrice Jeanne Michard. Proposé aux 8000 élèves des classes primaires du territoire les 23 et 24 juin 2025 à partir de 9h45, le spectacle « L’envol cuivré des oiseaux » est ouvert au grand public pour la première fois.

Sur scène 12 musiciens amateurs et les classes de CM1 et CM2 de l’école République de Vienne. Le spectacle sera aussi proposé le 06 juillet 2025 à 16h sur la scène de Cybèle.

La programmation de Jazz à Vienne 2025 propose 15 soirées au Théâtre Antique. Elle débute avec la soirée d’ouverture du 26 juin 2025 et se termine le 11 juillet 2025 avec l’incontournable « All Night Jazz ». Entre ces deux dates sont proposées 8 soirées thématiques et 4 autres soirées alléchantes

La soirée d’ouverture du 26 juin 2025

Comme annoncé précédemment, la première partie de soirée est confiée à la batteuse Anne Pacéo qui revient sur la grande scène de Jazz à Vienne avec le Conservatoire à Rayonnement Régional de Lyon. Elle présente « Atlantis », une création inédite qui porte le titre de son prochain album. Elle vient avec son groupe habituel augmenté de cuivres, de bois et de cordes. Place ensuite au Avishai Cohen quintet. Entouré de Yonatan Voltzok (trombone), Yuval Drabkin (saxophone), Itay Simhovich (piano) et de la jeune batteuse Roni Kaspi, le contrebassiste présente son projet « Brightlight » dont l’album est sorti le 25 octobre 2024.

8 soirées thématiques

Soirée guitare du 28 juin 2025

Avec Martin Taylor rejoint par Biréli Lagrène et Ulf Wakenius, le groupe The Great Guitars ouvre la soirée. Impossible de résister aux 18 cordes ce trio XXXL de guitaristes exceptionnels. La seconde partie de soirée est assurée par Thomas Dutronc qui a commencé son parcours dans la musique sur les cordes de sa guitare. À ses côtés, deux virtuoses de la guitare, Rocky Gresset et Stochelo Rosenberg. Trois guitares et une voix. Au programme jazz manouche, jazz swing et quelques chansons de Dutronc père & fils.

Soirée disco du 30 juin 2025

Ouverture de soirée avec Galliano, le groupe mené par Robert Gallagher. Au programme acid jazz, disco et funk. La scène accueille ensuite Dabeull, ses claviers et ses boîtes à rythme pour un mélange de pop de disco et de funk Groove garanti !

Soirée jazz oriental du 02 juillet 2025

La soirée commence entre jazz et poésie soufie avec la chanteuse Arooj Aftab qui vient pour la première fois à Vienne. La scène accueille ensuite le poète du oud, Rabih Abou-Khalil entouré de Mateusz Smoczyński (violon) et Krzysztof Lenczowski (violoncelle) et Jarrod Cagwin (batterie). Un voyage entre la musique traditionnelle arabe et la musique improvisée occidentale.

Le troisième set de la soirée échoit à Dhafer Youssef. A la tête de son quintet, le chanteur oudiste présente le répertoire de son nouvel album annoncé pour l’automne 2025. Dépaysement assuré !

Soirée jazz alternatif du 04 juillet 2025

Début de soirée avec le saxophoniste Donny McCaslin et Ishkero, lauréat du Rezzo 2021 qui joue pour la seconde fois sur la scène du Théâtre Antique. Après cette rencontre prometteuse, place au jazz neo-soul de la compositrice, bassiste, chanteuse et cheffe d’orchestre Meshell Ndegeocello qui vient à la tête de son sextet.

Le troisième set est confié au saxophoniste Kamasi Washington. Entre jazz, hip-hop et funk, son concert promet dʼêtre un des grands moments de cette édition de Jazz à Vienne 2025.

Soirée Caraïbes du 05 juillet 2025

Début de soirée avec la violoncelliste et chanteuse Ana Carla Maza. En septet, elle présente son « Caribe World Tour », un voyage musical en Caraïbe entre son, cubain, tango argentain, cumbia colombienne et samba brésiiennne. La soirée se termine avec le zouk de Kassav’. Le groupe présente un programme en hommage à Jacob Desvarieux, disparu en 2021. Un cocktail de biguine, calypso, bèlé et autres rythmes, avec des cuivres dʼinspiration latine et un combo claviers/basse électrique venu du funk. Une soirée dansante à coup sûr !.

Soirée soul du 07 juillet 2025

La soirée ouvre avec Ben lʼOncle Soul & Gospel Philharmonic Experience. Le chanteur présente une création spéciale pour Jazz à Vienne, accompagné dʼune quinzaine de choristes du Gospel Philharmonic Experience de Pascal Horecka. Entre soul et gospel. Place ensuite à Thee Sacred Souls avec le chanteur Josh Lane, le bassiste Sal Samano et le batteur Alex Garcia. Entre rythm and blues et soul. La morosité n’est pas invitée !

Soirée jazz vocal du 08 juillet 2025

Trois chanteuses vont se succéder sur la scène du Théâtre Antique.

En première partie, Célia Kameni (Artiste génération SPEDIDAM) présente son projet « Méduse ». Son jazz se nourrit de soul moderne, de pop et de folk. Sa voix se mêle à celles du violoncelle de Juliette Serrad, de la guitare à effets de Giani Caserotto et du piano préparé de Thibault Gomez soutenus par la batterie de Julien Loutellier. Le deuxième set échoit à Madeleine Peyroux de retour au Théâtre Antique, après son passage en 2005. Entre jazz, blues et folk.

La soirée se termine en apothéose avec la venue de Dianne Reeves. Chez cette référence incontestée du jazz vocal actuel, se mêlent virtuosité, puissance et sensibilité. Scats échevelés alternent avec caresses vocales. La modernité est un autre des atouts de la chanteuse. La venue d’une diva absolue. A ne pas rater !

Soirée hip-hop du 09 juillet 2025

La soirée ouvre avec le jeune rappeur Rejjie Snow qui possède tous les codes du hip-hop mais s’abreuve à la poésie de son Irlande natale. Après lui, la scène du Théâtre Antique accueille GoldLink dont la musique explore un large éventail de sonorités avec des échos de house, dʼafrobeat, de soul, de jazz et de bossa nova. Virtuosité vocale et richesse des textes font aussi partie des qualités de son propos. Une soirée 100% festive.

5 soirées alléchantes

Le 27 juin 2025

C’est la grande première des huit musiciens du brassband Gallowstreet dont la musique énergique et innovante emprunte autant au rock, à la dance et au jazz. Une fanfare à découvrir. Elle cède la place pour la deuxième partie de soirée qu’anime Parov Stelar.

Son electroswing opère un pont entre jazz instrumental, art du DJ’ing et culture des clubs electro. Les beats sautillants de sa musique devraient mettre le feu au Théâtre Antique et faire bouger le public.

Le 01 juillet 2025

Inscrit dans la plus pure tradition du swing, le pianiste Monty Alexander débute la soirée avec Luke Sellick (contrebasse) et Jason Brown (batterie).

Le trio cède la place à la chanteuse Dee Dee Bridgewater qui se présente accompagnée de Carmen Staaf (piano), Rosa Brunello (basse) et Evita Polidoro (batterie). Elle présente son projet « We exist ! » qui dit la place des femmes dans le jazz : « nous existons, nous les femmes, et en particulier dans le jazz ». Un répertoire politique. Un quartet 100% féminin.

Le 03 juillet 2025

Soirée aux couleurs britanniques. Ouverture avec la chanteuse, autrice et compositrice Lusaint et sa soul pop et intimiste. Le deuxième set est animé par le guitariste, chanteur, auteur et compositeur Michael Kiwanuka déjà venu à Jazz à Vienne en 2022. Dans sa musique il mêle avec élégance pop, soul et des échos de folk. A (re)découvrir.

Le 06 juillet 2025

Début de soirée avec les Mountain Men. Un harmoniciste australien, Ian Giddey dit « Barefoot Iano » et un guitariste français Mathieu Guillou dit « Mr Mat ». Le duo se retrouve après plusieurs années de pause et propose un répertoire qui évolue entre blues, rock chanson française en passant par la country et le grunge. La soirée continue avec Ben Harper & The Innocent Criminals. Avec son fidèle groupe, l’auteur, compositeur, chanteur et guitariste va offrir au public de Jazz à Vienne 2025 une musique aux vibrations blues rock avec des ondes de soul et de funk. Un cocktail musical détonnant qui va groover et ravir le public du Théâtre Antique.

Le 10 juillet 2025

La soirée ouvre avec l’autrice, compositrice et chanteuse québécoise dʼorigine haïtienne Dominique Fils-Aimé annoncée à la tête de son quintet. Son chant intègre habilement jazz, soul, blues et funk et sa voix ne manque ni d’élégance ni de puissance. Elle précède la star britannique, Jamie Cullum. Avec talent, le chanteur de pop et pianiste de jazz, propose une musique qui évolue entre pop, rock et soul, le tout habilement lié au jazz. Un artiste convivial qui marie les grands classiques du style et des partitions plus contemporaines. Il a déjà conquis le public viennois en 2011, 2014, 2017 et 2022 par son énergie et son sens aigu du show. Nul doute qu’une fois de plus, Jamie Cullum saura enthousiasmer le public viennois et il n’est pas impossible… qu’il termine le concert debout sur le piano !

L’incontournable All Night Jazz du 11 juillet 2025

La soirée commence avec Ninanda, le groupe lauréat du Rezzo Jazz à Vienne 2024 formé de Nina Gat (piano, voix), Ananda Brandão (batterie, voix), Maxime Boyer (guitare), Mathieu Scala (contrebasse) et se poursuit avec Nana Benz du Togo qui puise ses inspirations des rituels vaudous mais aussi du blues, du funk et du Jazz. Une soul militante soutenue par des rythmiques complexes produites par des d’instruments crées à partir de matériaux de récupération.

La scène accueille ensuite la légende du reggae africain avec l’ivoirien Tiken Jah Fakoly dans son nouveau projet « Acoustic ». Pour sa première venue à Jazz à Vienne, un évènement en soi, il revisite ses chansons emblématiques avec les instruments traditionnels de la musique mandingue : soku, kora ou balafon, en s’éloignant des arrangements reggae. La soirée se poursuit avec Seun Kuti & Egypt 80. A 14 ans a pris la tête d’Egypt 80, le groupe de son père, le légendaire Fela. Aujourd’hui le chanteur et saxophoniste nigérian perpétue sa musique qu’il a remodelée à son image. Une musique de résistance et de révolte, engagée mais dansante.

Le spectacle continue avec les sept musiciens du collectif sud-africain BCUC (Buntu Continua Uhuru Consciousness). La musique hypnotique et explosive du groupe doit autant à la musique traditionnelle sud-africaine, à la soul, au rock et au hip-hop. BCUC possède de l’énergie à revendre. Pas question de rester assis sur les gradins. La soirée se termine avec une performance de NickyB. La DJ et productrice sud-africaine experte des platines va proposer un set comme un music trip entre jazz et folk, funk et electro, house et musiques africaines. A n’en pas douter un moment essentiel de Jazz à Vienne 2025.

Pour sa 44ème édition, le festival Jazz à Vienne affiche une programmation dense et variée, avec des promesses de découvertes puisque 40,5% de la programmation du Théâtre Antique sont constitués par des artistes qui viennent pour la première fois… Jazz à Vienne 2025, il y en a pour pour tous les goûts, toutes les sensibilités et tous les âges ! ICI pour consulter l’intégralité de la programmation de Jazz à Vienne 2025.

Matteo Pastorino présente « LightSide »

Matteo Pastorino présente « LightSide »

Avec « LightSide », le clarinettiste Matteo Pastorino invite à un voyage musical au cœur de la lumière méditerranéenne. Le musicien propose un répertoire original conçu pour cette formation instrumentale singulière. Soutenue par le piano de Domenico Sanna et la batterie d’Armando Luongo, la clarinette basse du leader dialogue avec la basse semi-acoustique de Dario Deidda. Un album poétique, sensible et lumineux.

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« Twenties » par The Hookup

« Twenties » par The Hookup

Avec « Twenties », le groupe The Hookup explore l’idée d’un pont entre les années 1920 et les années 2020. Irrigué d’énergie, l’album séduit par les prestations inventives de Géraldine Laurent, François et Louis Moutin et Noé Huchard. Quatorze morceaux choisis parmi les standards des années 1920 sont réinterprétés par ces quatre musiciens français issus de générations différentes. Un pied dans le passé, un pied dans l’avenir… une belle réussite musicale.

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Jazz à Vienne 2025 – La programmation

Jazz à Vienne 2025 – La programmation

La programmation de la 44ème édition du Festival « Jazz à Vienne » laisse augurer de belles soirées dans le Théâtre Antique et sur les autres scènes de la ville iséroise. Du 26 juin au 11 juillet 2025 se profile la promesse de réjouissances musicales avec concerts et spectacles à la clef. Une grande diversité musicale, des propositions pour tous les publics. Jazz à Vienne 2025, 15 jours de musique avec du jazz ouvert sur le monde. À vivre à toute heure, seul(e), entre ami(e)s ou en famille !

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Nuits de Fourvière 2025 – La programmation

Nuits de Fourvière 2025 – La programmation

Une 79ème édition renversante

Temps fort de l’été culturel de la métropole lyonnaise, les Nuits de Fourvière 2025 annoncent une programmation renversante. Du 02 juin au 26 juillet 2025, la 79ème édition des Nuits de Fourvière propose plus de 140 représentations de danse, cirque, théâtre, magie, cabaret et musique. Deux mois de fête à vivre aux théâtres antiques de Fourvière et dans la métropole.

Rendez-vous culturel majeur, les Nuits de Fourvière s’engagent en faveur de la création artistique nationale et internationale, dans tous les domaines du spectacle vivant. En 2025, la programmation des Nuits de Fourvière compte plus de 140 représentations, 17 créations, co-productions et premières française, parmi lesquelles 77 de théâtre, cabaret et magie, 15 de cirque, 10 spectacles de danse, et une quarantaine de concerts et autres.

Nuits de Fourvière 2025 – La programmation - affiche des Nuits de Fourvière 2025Cette 79e édition des Nuits de Fourvière ouvre au Grand théâtre avec 50 danseurs, le 02 juin 2025 avec le spectacle de danse « Political Mother : The Choreographer’s Cut » de Hofesh Schechter et se termine le 26 juillet 2025 avec le Samedi Des Nuits #7 « We Can Be Heroes ! » au Grand théâtre. Elle propose un large éventail de propositions culturelles pour se divertir, danser, rire, vibrer d’émotions, découvrir des horizons inconnus, se laisser surprendre et prendre du plaisir.

Pour leur deuxième édition, les co-directeurs du festival, Vincent Anglade et Emmanuelle Durand, affichent la volonté de conserver aux Nuits de Fourvière la dimension festive qui a toujours été sa caractéristique : « Un festival, c’est d’abord une fête. Les Nuits de Fourvière doivent être en premier lieu cette fête populaire qui fait rêver. La fête n’empêche pas le sens et la réflexion, encore moins l’exigence artistique, elle célèbre avant tout l’ouverture, la rencontre et l’expérience partagée. Dans l’époque troublée que nous traversons, nous revendiquons pleinement l’importance de ce positionnement pour vivre ensemble des moments d’évasions qui célèbrent la force de la création artistique comme vecteur positif de transformation sociale. »

Rendez‑vous le 19 mars à 12h pour l’ouverture de la billetterie ICI en ligne sur le site officiel des Nuits de Fourvière, au guichet billetterie des Nuits de Fourvière, 6 rue de l’Antiquaille à Lyon ou par téléphone au 04 72 32 00 00.

Prologue

En prélude à cette nouvelle édition des Nuits de Fourvière, la magie des Nuits gagne Vénissieux. Rendez-vous à la Maison du Peuple de Vénissieux le 03 mai 2025 à 20h et le 04 mai 2025 à 16h pour une expérience riche en illusions. La Magic Night pour apprendre des tours de magie.

Lucie Antunes.

Lucie Antunes©Marine Keller

Avec Lucie Antunes, les Nuits de Fourvière ont construit une relation de complicité artistique. En 2025, la musicienne percussionniste et multi-instrumentiste française développe 5 projets tout au long de cette 79ème édition.

  • Ô Guérillères, le dimanche 8 juin 2025, à l’Odéon [Coproduction]. Au sein du groupe Draga, la comédienne Anna Mouglalis donne sa voix à une mise en musique électro-rock du roman de Monique Wittig
  • Symphonie pour 100 batteries, le samedi 21 juin 2025, à la Halle Tony Garnier [Création]. Avec 100 batteuses et batteurs, Lucie Antunes invite à fêter la musique avec une performance percussive qui célèbre l’énergie collective
  • Prima, du mardi 8 juillet au jeudi 10 juillet 2025, au Transbordeur [Création de la version live]. Sur une musique jouée en live par Lucie Antunes, le chorégraphe Mehdi Kerkouche présente un spectacle immersif et déambulatoire, ode au pouvoir de connexion de la danse.
  • Nuit Sauvage, le vendredi 18 juillet 2025, aux SUBS [Création]. Entourée d’une équipe que l’improvisation n’effraie pas, Lucie Antunes invite à une douce transe, une expérience musicale immersive et collective avec à ses côtés Clara Ysé, Rebecca Chaillon, Anna Mouglalis, Mélissa Laveaux, Verity Susman…
  • Samedi des Nuits #7, le samedi 26 juillet 2025, au Grand théâtre de Fourvière avec L’Open Mic de Lucie Antunes [Création] en première partie de la soirée ARTE fait son karaoké.

Les Samedis des Nuits

En 2015, la programmation des Samedis des Nuits investit de nouveau le grand Théâtre de Fourvière pour 7 soirées savoureuses à 20h au Grand théâtre :

  • samedi des Nuits #1 : le 07 juin 2025, c’est la Nuit African Grooves avec Tinariwen, Mulatu Astatke et Les Amazones d’Afrique
  • samedi des Nuits #2 : le 14 juin 2025, une Nuit flamboyante et festive à l’ambiance cabaret et plusieurs styles de performances artistiques
  • samedi des Nuits #3 : le 28 juin 2025, une Nuit Folk & Roots qui propose une virée dans l’Amérique des grands espaces. 3 scènes entre soul, blues et gospel avec Hermanos Gutiérrez, Robert Finley et Lowland Brothers
  • samedi des Nuits #4 : le 05 juillet 2025, une Nuit Hip-Hop à fond avec des artistes emblématiques du style, De La Soul, Oxmo Puccinoet George Ka
  • samedi des Nuits # 5 : le 12 juillet 2025, la Nuit du Rap avec des artistes représentants de la jeune garde de cette musique : Saint Levant, Wallace Cleaver et Crystal Murray
  • samedi des Nuits #6 : le 19 juillet 2025, une soirée rock dont l’intitulé Rock Odyssée laisse augurer de l’énergie à revendre. Avec trois groupes au programme, Last Train, The Lemon Twigs et Johnnie Carwash
  • samedi des Nuits #7 : le samedi 26 juillet 2025, au Grand théâtre de Fourvière, évoquée précédemment avec la participation de Lucie Antunes. Il s’agit de la soirée de clôture, intitulée ARTE fait son karaoké. Une soirée karaoké où le public sera invité à chanter sur scène.

Les Petites Nuits

Elles sont de retour pour l’édition 2025 avec un programme « spécial jeunes ». Des spectacles conçus pour le jeune public avec des horaires adaptés.

Programme à retrouver sur le site des Nuits de Fourvière, ICI.

Danse, Théâtre, Cirque et Magie

- Pour retrouver les spectacles de Danse proposés, rendez-vous ICI.

- Le Théâtre n’est pas en reste dans la programmation des Nuits de Fourvière 2025. ICI pour en prendre connaissance et choisir.

- Afin de ne pas rater les spectacles de Cirque, consulter ICI.

- Quelques dates à caler sur l’agenda pour les amatrices et amateurs de Magie. ICI pour les repérer.

Musique

Riche et diversifiée, la programmation musicale des Nuits de Fourvière 2025 fait coexister artistes internationaux et français. La diversité des propositions devrait permettre à chacun.e de trouver ce qui lui plaît.

L’ensemble des spectacles musicaux est à consulter ICI.

Jazz et Musiques du Monde

« Latins de Jazz » propose un focus sur les soirées étiquetées « Jazz et Musiques du Monde ». Plusieurs rendez-vous se profilent :

  • le 28 juin 2025 à 20h au Grand théâtre, avec le quintet français Lowland Brothers, Robert Finley, et les guitares de Hermanos Gutiérrez. Une soirée Folk & Roots entre soul et blues.
  • le 03 juillet 2025 à 21h15 au Grand théâtre, avec Thomas de Pourquery et le quintet La Femme. Avant le rock de Femme, en première partie de soirée, le saxophoniste Thomas de Pourquery propose cette année un concert avec un chœur composé de chanteurs de la Compagnie vocale et instrumentale La Tempête, d’élèves du collège Jean Moulin voisin de Fourvière et d’un chœur amateur réunissant des personnes en situation de handicap. Une soirée contrastée et tonique.

  • le 04 juillet à 21h15 au Grand théâtre, avec la chanteuse et harpiste Sophye Soliveau et l’autrice compositrice et chanteuse Jorja Smith. Entre R’n’B, soul, dancehall, gospel et hip-hop. Moderne et surprenant.
  • le 07 juillet 2025 à 21h au Grand théâtre, avec Seu Jorge et Flavia Coelho. Entre samba et bossa, une soirée aux accents brésiliens.
  • le 13 juillet à 21h30 à l’Odéon, avec Jeanne Added et son projet The Joni Mitchell Songbook. A la tête d’un quintet, la chanteuse revisite le répertoire de l’autrice-compositrice canadienne Joni Mitchell. Une soirée à ne pas rater.

  • le 18 juillet 2025 à 21h au Grand théâtre, avec Anoushka Shankar et Naïssam Jalal. En première partie, la flûtiste et vocaliste française présente « Landscapes of Eternity », une ambitieuse création autour des paysages de l’Inde du Nord avec cinq musiciens et musiciennes. En deuxième partie de soirée, concert de la sitariste Anoushka Shankar est accompagnée de ses fidèles musiciens (percussions, batterie, contrebasse, clarinette).

  • le 20 juillet à 21h au Grand théâtre, avec Antonio Sánchez pour une soirée Ciné-concert. Compositeur de la bande-son du film « Birdman » d’Alejandro González, le batteur Antonio Sánchez reprend live, la partition originale exclusivement composée de batterie. Un ciné-concert intense en perspective.
  • le 23 juillet 2025 à 21h au Grand théâtre, avec Le Trio Joubran et Ganavya. Après la chanteuse et multi-instrumentiste Ganavya, les trois oudistes palestiniens, Samir, Wissam et Adnan Joubran sont accompagnés par le percussionniste Youssef Hbeisch.

A n’en pas douter, l’édition des Nuits de Fourvière 2025 va réunir les générations et faire vibrer le cœur de l’été. Le programme exhaustif des représentations du festival international de la Métropole de Lyon est à consulter ICI, sur le site internet des Nuits de Fourvière.

Matteo Pastorino présente « LightSide »

Matteo Pastorino présente « LightSide »

Avec « LightSide », le clarinettiste Matteo Pastorino invite à un voyage musical au cœur de la lumière méditerranéenne. Le musicien propose un répertoire original conçu pour cette formation instrumentale singulière. Soutenue par le piano de Domenico Sanna et la batterie d’Armando Luongo, la clarinette basse du leader dialogue avec la basse semi-acoustique de Dario Deidda. Un album poétique, sensible et lumineux.

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« Twenties » par The Hookup

« Twenties » par The Hookup

Avec « Twenties », le groupe The Hookup explore l’idée d’un pont entre les années 1920 et les années 2020. Irrigué d’énergie, l’album séduit par les prestations inventives de Géraldine Laurent, François et Louis Moutin et Noé Huchard. Quatorze morceaux choisis parmi les standards des années 1920 sont réinterprétés par ces quatre musiciens français issus de générations différentes. Un pied dans le passé, un pied dans l’avenir… une belle réussite musicale.

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Jazz à Vienne 2025 – La programmation

Jazz à Vienne 2025 – La programmation

La programmation de la 44ème édition du Festival « Jazz à Vienne » laisse augurer de belles soirées dans le Théâtre Antique et sur les autres scènes de la ville iséroise. Du 26 juin au 11 juillet 2025 se profile la promesse de réjouissances musicales avec concerts et spectacles à la clef. Une grande diversité musicale, des propositions pour tous les publics. Jazz à Vienne 2025, 15 jours de musique avec du jazz ouvert sur le monde. À vivre à toute heure, seul(e), entre ami(e)s ou en famille !

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Jazz Campus en Clunisois 2025 – Le stage

Jazz Campus en Clunisois 2025 – Le stage

Ouverture des inscriptions : le 19 mars 2025

Chaque année à la fin de l’été, le festival Jazz Campus en Clunisois regroupe un festival et un stage de jazz, à Cluny, en Bourgogne du Sud. Animé par des musiciens de premier plan, le stage de jazz offre aux jeunes instrumentistes, musiciens amateurs et futurs professionnels, une ouverture sur la pratique d’ensemble. Le 19 mars 2025 marque l’ouverture des inscriptions pour le stage 2025 qui se déroulera du 16 au 22 août 2025 à Cluny, en Saône-et-Loire. Une date à ne pas oublier !

Jazz Campus en Clunisois 2025 - Le stage - Visuel Jazz Campus en Clunisois 2025Colonne vertébrale du festival depuis 48 ans, la semaine de stage proposée en parallèle du festival Jazz Campus en Clunisois réunit tous les étés près de 200 stagiaires. En effet, l’équipe du festival propose une semaine collective de partage avec des intervenant.e.s choisis parmi les musiciens qui alimentent l’actualité et contribuent au dynamisme de la scène nationale du jazz, celles et ceux qui font la scène du jazz et des musiques improvisées d’aujourd’hui en France et en Europe.

Avec son nouveau visuel ensoleillé crédité à Pascal Bolle, Jazz campus en Clunisois 2025 ne manque pas à la tradition. Du 16 au 22 août 2025, le stage du festival propose six ateliers Musique et Chant, un atelier fanfare et un atelier pour le jeune public de 8 à 14 ans.

La date d’ouverture des inscriptions pour les ateliers du stage est fixée au 19 mars 2025.

Le Stage

A travers différentes approches, le stage ne propose pas une formation instrumentale mais invite à faire de la musique ensemble : classe d’orchestre, improvisation et création collectives, jeu de groupe, exploration d’un répertoire, fanfare.

Le principe pour les participants consiste à choisir un seul et même atelier et à le suivre tout au long de la semaine de 14h à 18h30. Par ailleurs, il est aussi possible en option, de s’inscrire à la fanfare, de 9h30 à 12h. A l’issue du stage et pour chaque atelier, a lieu une restitution en public du travail mené tout au long de la semaine.

« Au-delà de toutes questions de technicité ou de style, ce stage est avant tout une mise en situation du jeu collectif, une mise en pratique du geste musical partagé. Un fonctionnement d’emblée en orchestre donc, aux orientations esthétiques aussi diverses que les personnalités des musiciens intervenants, chacun représentatif – et au meilleur niveau créatif – d’une des nombreuses manières d’entendre le mot « jazz » ». Didier Levallet - Directeur artistique du festival Jazz campus en Clunisois.

En 2025

Quand et où ?

  • du dimanche 17 au jeudi 21 août de 14h à 18h30 : six ateliers de pratique collective « Musique et Chant » à destination des jeunes instrumentistes, musicien.ne.s amateur.ice.s et futur.e.s professionnel.le.s et encadrés par Lisa Cat-Berro, Bruno Ducret, Pierre Durand, Andy Emler, Camille Maussion et Laura Tejeda,
  • du dimanche 17 au jeudi 21 août de 9h30 à 12h : un atelier fanfare gratuit dirigé par Étienne Roche et Michel Deltruc,
  • 1 atelier pour le jeune public de 8 à 14 ans avec Olivier Marcaud. Plus d’informations à venir.

Ces ateliers sont organisés en partenariat avec la municipalité de Cluny, le club jeunes en clunisois et la Marelle (centre de loisirs en clunisois) et l’École de musique du clunisois.

Le travail mené pendant toute la semaine dans chaque atelier sera présenté aux festivaliers, aux habitant.e.s et à toutes les oreilles curieuses, le vendredi 22 août 2025 de 14h à 18h, aux Écuries Saint-Hugues, à Cluny. Pour précision, cette restitution peut-être facultative. Elle dépend en effet de la décision de chaque atelier.

Les ateliers

Les ateliers de pratique collective « Musique et Chant »

Ils sont animés par six intervenants.

  • la saxophoniste, compositrice et arrangeuse Lisa Cat-Berro. Elle anime un atelier intitulé « Circle Songs instrumentaux et vocaux ». Les Circle Songs sont des chants improvisés, sous forme de boucles répétitives, qui s’imbriquent et se superposent, jusqu’à former des compositions collectives spontanées. Le groove et la mélodie sont au centre de cette pratique. Cet atelier est ouvert à toutes et tous (rythmique, pianistes, guitaristes, soufflants etc).
  • le violoncelliste Bruno Ducret. Pour sa première année de maître de stage, il intitule son atelier « Paréidolie ». Il musicien propose un travail qui consiste à se doter d’une écoute bien spécifique et d’outils simples pour improviser et se faire entendre clairement, au sein d’un répertoire aux langages multiples. Avec pour objectif de permettre aux musiciens d’habiter ses prises de parole, de jouer et d’être ensemble dans une écoute active.
  • le guitariste Pierre Durand. Pour sa dernière année en tant qu’intervenant, il nomme son atelier « Jazz et cinéma ». Il engage les stagiaires à travailler autour de musiques de films et à s’amuser avec les rythmes, l’harmonie et l’improvisation. Il considère que les musiques de films sont inspirantes et porteuses d’un imaginaire qui parle immédiatement. Au cours de cet atelier qui est ouvert à toutes et tous, il précise que les morceaux seront appris « à l’oreille ».
  • le pianiste et compositeur Andy Emler. Nouvel intervenant, il propose « Une semaine de création musicale inédite » avec au programme une semaine de travail axée sur la créativité individuelle et collective. A l’occasion de ce stage, il sera créé un ensemble instrumental travaillant sur tous les aspects de la musique en groupe afin de proposer une composition originale L’atelier est ouvert à toutes et tous. Il est précisé que la lecture de partitions est nécessaire.
  • la saxophoniste Camille Maussion. Pour sa dernière année de stage, elle intitule son atelier, « L’improvisation, terrains de jeux ». Une semaine au cours de laquelle elle propose une exploration collective à travers l’improvisation libre (non idiomatique) et le « soundpainting », un langage de signes permettant l’éclosion de la créativité de chacun.e. L’atelier est ouvert à toutes et tous : instrumentistes, chanteurs et chanteuses.
  • la vocaliste et plasticienne Laure Tejeda. Elle bâtit son stage intitulé « Lâcher de voix », à partir du répertoire de son trio « Black is the Color », inspiré par les « Folk Songs » de Luciano Berio. Elle engage les stagiaires dans l’apprentissage des chants traditionnels de différents pays du monde et à déboucher sur des improvisations très ouvertes. Elle précise qu’il ne s’agit pas d’un atelier autours des standards de jazz, ni d’improvisation autour des grilles. Les journées requièrent un travail corporel et d’écoute important. Cet atelier est ouvert à toutes les voix, avec ou sans expérience vocale.
L’atelier Fanfare

En 2025 la fanfare du festival Jazz Campus en Clunisois s’essaye à un répertoire plutôt populaire, mettant en scène des ambiances de fête foraines, d’enterrements à la Nouvelle-Orléans, de parades et tout ce qui pourrait nous rappeler la bande originale de grands ou petits événements de la vie.

Ouvert à toutes et tous, il est animé par Étienne Roche et Michel Deltruc.

Pour en savoir plus sur le déroulé de la semaine de stage (planning, horaires, matériel, public, etc), rendez-vous sur la rubrique ‘Stage » du site de Jazz campus en Clunisois, puis pour chaque intervenant consulter l’onglet « Info pratiques et Inscriptions ». Pour toute question, une seule adresse : stages@jazzcampus.fr

Sur le site de Jazz Campus en Clunisois, la date d’ouverture des inscriptions pour les ateliers du stage est fixée au 19 mars 2025. Une date à ne rater sous aucun prétexte. ! Rendez-vous le 13 mai 2025 sur le site du festival pour découvrir la programmation du festival Jazz Campus en Clunisois.

Matteo Pastorino présente « LightSide »

Matteo Pastorino présente « LightSide »

Avec « LightSide », le clarinettiste Matteo Pastorino invite à un voyage musical au cœur de la lumière méditerranéenne. Le musicien propose un répertoire original conçu pour cette formation instrumentale singulière. Soutenue par le piano de Domenico Sanna et la batterie d’Armando Luongo, la clarinette basse du leader dialogue avec la basse semi-acoustique de Dario Deidda. Un album poétique, sensible et lumineux.

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« Twenties » par The Hookup

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Jazz à Vienne 2025 – La programmation

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David Linx revient avec « Real Men Cry »

David Linx revient avec « Real Men Cry »

Une subtile alliance entre force et sensibilité

Avec plus de 30 albums et une carrière internationale, David Linx est devenu une référence en matière de jazz vocal masculin. En 2025, le chanteur revient avec « Real Men Cry », un projet musical poétique et chatoyant. Avec subtilité, l’opus allie force et sensibilité. Le répertoire lumineux comble autant l’âme que l’oreille.

Après « Skin In The Game » (Cristal Records/Sony Music Entertainment) paru en 2020, « And Still We Sing with Fay Claassen and the WDR big band » (Jazzline/Socadisc) et « Be My Guest/The Duos Project » (Cristal Records/L’Autre Distribution) sortis en 2021 et après « On Shoulders We Stand » (Enja/Yellowbird Records/L’Autre Distribution) publié en 2022, David Linx est de retour avec « Real Men Cry » (Cristal Records/L’Autre Distribution - Believe) dont la sortie est annoncée pour le 07 mars 2025.

« Real Men Cry »

Couverture de l'album "Real Men Cry" de David Linx - David Linx revient avec "Real Men Cry"​30 ans après l’album « Up Close », enregistré en duo piano-voix avec Diederick Wissels, qui ouvrait avec I Tell My Heart, David Linx revient avec son nouveau projet « Real Men Cry » via lequel Il persiste et signe. Il choisit en effet d’affirmer que la sensibilité est une force : « Les vrais hommes pleurent » !

Le chanteur, a fait de sa voix un instrument à part entière et n’a eu cesse de s’inventer au fil des ans. Grâce à son talent et sa persévérance, il a acquis un véritable statut d’artiste innovateur du jazz vocal sur le continent européen. Un pionnier en quelque sorte !

« Être chanteur de jazz, c’est tout sauf confortable. La joie de chanter m’a permis de m’inventer pour ne pas être invisible. Pour ne pas être dans l’ombre des vocalistes américains. … Je ne remercierai jamais assez Kenny Clarke et James Baldwin dont la présence dans ma vie m’a aidé à prendre conscience de cela. Eux aussi ont eu à s’inventer… ». David Linx

L'équipe de "Real Men Cry" - David Linx revient avec "Real Men Cry"

L’équipe de « Real Men Cry » © Olivier Lhopez

Avec « Real Men Cry », ce nouvel opus qui marque ses 60 ans, David Linx retrouve une partie de l’équipe de « Skin in The Game » (Cristal Records/Sony Music Entertainment). En l’occurrence, le trio piano/contrebasse/batterie constitué de Grégory Privat, Chris Jennings et Arnaud Dolmen. Le quartet ainsi formé est rejoint par le trompettiste Hermon Mehari. Un quintet solide et de haute voltige.

Avec aisance et une grande liberté, celui qui a reçu une Victoire du Jazz en 2019 déploie sa technique vocale qu’il met au service des douze textes dont il est l’auteur. Non content de s’affirmer comme un songwriter accompli, David Linx a par ailleurs composé huit des douze titres du répertoire. Les quatre autres sont à créditer à ses amis Youceff Boukella (Stay In The Light), Diederik Wissels (This Saturday Song), Mario Laginha (Brooklyn) et Grégory Privat (I’m Breathing Out For The First Time).

Au fil des titres

Real Men Cry ouvre l’album. D’emblée, l’oreille est séduite par le morceau qui donne son titre à l’album. David Linx utilise l’entièreté de sa tessiture et fait entendre son jazz à fleur de peau. Le souffle chaleureux de la trompette offre un écrin à la voix du chanteur qui phrase avec profondeur, sensualité et élégance. L’association trompette/voix est mise en valeur par une prestation superbe du trio piano/contrebasse/batterie.

Le répertoire continue avec You’ll Always Be Tomorrow qui évoque James Baldwin. La voix de David Linx semble vagabonder sur le tapis volant que pilotent ses compagnons. Après l’intervention du chanteur, le chorus de trompette transcende la mélodie de sa sonorité majestueuse.

From Prince To King rend hommage à l’acteur américain Chadwick Boseman décédé à 43 ans. Climat mélancolique, timbre clair de la voix, sonorité rayonnante de la trompette. Superbe moment de poésie musicale à l’esthétique raffinée. Avec Chorinho Para Um Novo, advient un peu de légèreté. Rythme plus rapide, tonalité plutôt joyeuse, syncopes et contrepoints. Le solo de piano met en évidence la souplesse de toucher du musicien et sa parfaite maîtrise du flux musical.

David Linx « Real Men Cry » © Jeff Ludovicus

Dédié à Gladys M. Holt-Giles, It Ain’t Over Till It’s Done évoque les funérailles familiales aux États-Unis. Il se distingue des autres compositions de l’album puisque le morceau est interprété en duo piano/voix. David Linx adopte un chant aux accents gospellisants. Avec Half Past Gone, retour du quintet. L’expression du chanteur se fait sensuelle et sa voix brille de mille facettes. Le chorus de trompette résonne avec volupté et l’improvisation du pianiste est lumineuse. Le temps est comme suspendu.

Sur la composition de Youceff Boukella que David Linx a intitulée Stay In The Light, la mélodie exposée par le chant et la trompette est joyeuse. Ce chant résonne comme une ouverture à l’autre et apporte une couleur d’espérance. Introduite par le piano dans un style quelque peu romantique, The Growing Stone, porte le nom d’une nouvelle d’Albert Camus. Le souffle feutré de la trompette est imprégné de délicatesse et de mélancolie. Énergique, la voix de David Linx lui répond et rayonne avec énergie.

Sur le titre de Diederick Wissels, This Saturday Song, la voix de David Linx se fait caressante. La ballade se poursuit avec un court chorus de trompette puis l’instrument dialogue brièvement avec le chant. Un échange d’une fraîcheur étonnante.

Le chant de David Linx se pare de sensibilité sur le titre Brooklyn de Mario Laginha que le leader interprète en quartet, sans trompette et dédie à Brooklyn Moore. Le piano cristallin lui répond par un solo riche mais empreint de délicatesse. Changement de climat avec Resolution Chant, dont le tempo est plus rapide et le propos musical plus brut et moins sophistiqué que celui des autres titres du répertoire. La voix résonne avec plus de puissance et fusionne avec le chant de la trompette au timbre éclatant.

L’album se termine par I’m Breathing Out For The First Time, une composition de Grégory Privat. Voix et piano introduisent le titre puis sont rejoints par la batterie, la contrebasse et la trompette. L’élégance est de la partie de bout en bout… voix aux accents délicats, murmures de la section rythmique, expression raffinée de la trompette

Avec « Real Men Cry », David Linx propose un album très personnel, ancré dans la tradition qu’il réinvente et actualise. Un album tout en nuances et en contrastes que l’on se plaît à écouter en boucle.

Pour écouter David Linx, Grégory Privat, Chris Jennings, Arnaud Dolmen et Hermon Mehari interpréter live le répertoire de l’album « Real Men Cry », rendez-vous le 22 mars 2025 à Bruxelles (Belgique) au Jazz Station à 18h, le 27 mars 2025 à 20h30 à Paris (France) au Studio de l’Ermitage ou le 28 mars 2025 à 21h au Chorus de Lausanne (Suisse). Pour plus de dates, ICI.

Matteo Pastorino présente « LightSide »

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Avec « LightSide », le clarinettiste Matteo Pastorino invite à un voyage musical au cœur de la lumière méditerranéenne. Le musicien propose un répertoire original conçu pour cette formation instrumentale singulière. Soutenue par le piano de Domenico Sanna et la batterie d’Armando Luongo, la clarinette basse du leader dialogue avec la basse semi-acoustique de Dario Deidda. Un album poétique, sensible et lumineux.

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« Twenties » par The Hookup

« Twenties » par The Hookup

Avec « Twenties », le groupe The Hookup explore l’idée d’un pont entre les années 1920 et les années 2020. Irrigué d’énergie, l’album séduit par les prestations inventives de Géraldine Laurent, François et Louis Moutin et Noé Huchard. Quatorze morceaux choisis parmi les standards des années 1920 sont réinterprétés par ces quatre musiciens français issus de générations différentes. Un pied dans le passé, un pied dans l’avenir… une belle réussite musicale.

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Jazz à Vienne 2025 – La programmation

Jazz à Vienne 2025 – La programmation

La programmation de la 44ème édition du Festival « Jazz à Vienne » laisse augurer de belles soirées dans le Théâtre Antique et sur les autres scènes de la ville iséroise. Du 26 juin au 11 juillet 2025 se profile la promesse de réjouissances musicales avec concerts et spectacles à la clef. Une grande diversité musicale, des propositions pour tous les publics. Jazz à Vienne 2025, 15 jours de musique avec du jazz ouvert sur le monde. À vivre à toute heure, seul(e), entre ami(e)s ou en famille !

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Pierre de Bethmann revient en quartet avec « Agapé »

Pierre de Bethmann revient en quartet avec « Agapé »

Exaltant et énergique

Le pianiste et compositeur Pierre de Bethmann revient en 2025 avec « Agapé ». Pour son troisième album en quartet, le musicien poursuit sa route avec les mêmes musiciens, sur la lancée de l’enregistrement de « CREDO » paru en 2024. « Agapé », un album exaltant et énergique.

Après « Crédo » (Alea/Socadisc) enregistré au creux de l’hiver 2023 et paru le 12 janvier 2024, Pierre de Bethmann revient en quartet avec « Agapé » le 24 janvier 2025. Il poursuit sa route, entouré des mêmes musiciens, David El-Malek (saxophone ténor), Simon Tailleu (contrebasse) et Antoine Paganotti (batterie).

Pierre de Bethmann revient en quartet avec "AGAPÉ" - visuel de l'album Agapé de Pierre de Bethmann QuartetLe titre de l’album, fait référence à l’agapé, terme employé en Grèce Antique pour caractériser la plus belle des formes d’amour, un amour inconditionnel porté à l’humanité, la tendresse et le dévouement voué à un ami, un parent, un art. Ainsi, unis par l’amour de la musique qui les réunit, les quatre musiciens propulsent leur jazz vers l’avenir. Ensemble, ils rendent un futur possible à la musique qu’ils pratiquent aujourd’hui et qui s’inscrit dans une culture plus que centenaire.

Sur la lancée du 11 février 2023, au Studio Ferber à Paris où ont été gravées les plages de « Credo », Pierre de Bethmann a enregistré le 12 février 2023, les six pistes qui sont devenues les six titres de l’album « Agapé » sorti le 24 janvier 2025 sous son label ALEA.

Toutes les compositions sont à porter au crédit de Pierre de Bethmann. Chacune d’entre elles reflète un aspect de l’écriture très personnelle du compositeur, laquelle se caractérise par des lignes mélodiques complexes.

Savant par sa construction et sa mise en place, le jazz de l’album « Agapé » se nourrit de la communication qui règne entre les membres du quartet de Pierre de Bethmann. La puissance du jeu collectif restitue une musique énergique et exaltante.

Au fil des plages

L’introduction de la première du répertoire, Agapé, est assurée au synthétiseur par Pierre de Bethmann soutenu par la batterie. Après accords vibratoires et timbres stratosphériques, le piano entame la mélodie vite rejoint par le groupe et le ténor de David El Malek avec lequel il entame la mélodie en parfaite osmose. Très inspiré, le piano entame le premier chorus comme emporté par un élan ascensionnel. Il développe un jeu brillant et précis porté par une batterie scintillante et torride. Après une reprise du thème, le saxophone ténor prend un solo qui captive l’oreille par son propos dense et sa sonorité somptueuse. Le groupe se retrouve brièvement pour une fin vibrante.

Sur un tempo lent, contrebasse, batterie et piano introduisent Rien par un subtil travail d’agencement des accords qui résonnent étrangement. Ils exposent ensuite ensemble le thème avec le saxophone ténor. Le climat se fait vaporeux. De son toucher délicat, main gauche au piano, main droite au synthétiseur, Pierre de Bethmann développe un solo constitué de courts motifs interrogatifs puis David El Malek embouche son ténor et entame un chorus lyrique dont les phrases expressives et tendues s’envolent avant de revenir au thème initial. Un grand moment de sérénité.

Piano et ténor exposent à l’unisson la mélodie aux accents funky du titre En plus. Stimulés par la contrebasse de Simon Tailleu, ils entament ensuite un dialogue. Joute musicale flamboyante et dense que propulse avec détermination la batterie d’Antoine Paganotti. Ce dernier entame ensuite un court solo dont le jeu rigoureux et très contrôlé dégage une tension libératoire.

Changement de climat avec la musique de Deep, ballade que le trio entame comme en suspension. La contrebasse esquisse la mélodie, les cymbales frémissent, le piano murmure puis le saxophone ténor à la sonorité ronde et chaleureuse entre et génère un climat éthéré. Une fin évanescente caractérise le titre. Subtil et délicat, Deep peut évoquer des réminiscences du monde de Satie.

Grâce à vous débute dans une ambiance de recueillement. Cymbales caressées, effleurement des cordes de la contrebasse, jeu délicat du piano. Après une minute, le ténor s’invite dans la communion musicale qui unit les quatre musiciens. Durant un chorus fluide mais énergique, David El Malek fait respirer la musique, soutenu par les nappes sonores du synthétiseur et les accords célestes du piano. Contrebasse et batterie assurent une présence essentielle, discrète et efficace. Un pur bonheur musical.

Le répertoire se termine avec Agapes qui met en exergue le son lisse et incisif du saxophone ténor. Avec une parfaite maîtrise de l’instrument, David El Malek génère une tornade de gammes échevelées poussées au paroxysme par un trio complice. Dans une ambiance de partage fraternel se termine l’album « Agapé » qui porte vraiment bien son nom.

Pour retrouver Pierre de Bethmann Quartet et la musique de l’album « Agapé », rendez-vous le 07 mars 2025 à 21h30 au Bal Blomet à Paris. Un beau moment musical en perspective.

Matteo Pastorino présente « LightSide »

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Avec « LightSide », le clarinettiste Matteo Pastorino invite à un voyage musical au cœur de la lumière méditerranéenne. Le musicien propose un répertoire original conçu pour cette formation instrumentale singulière. Soutenue par le piano de Domenico Sanna et la batterie d’Armando Luongo, la clarinette basse du leader dialogue avec la basse semi-acoustique de Dario Deidda. Un album poétique, sensible et lumineux.

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« Twenties » par The Hookup

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Avec « Twenties », le groupe The Hookup explore l’idée d’un pont entre les années 1920 et les années 2020. Irrigué d’énergie, l’album séduit par les prestations inventives de Géraldine Laurent, François et Louis Moutin et Noé Huchard. Quatorze morceaux choisis parmi les standards des années 1920 sont réinterprétés par ces quatre musiciens français issus de générations différentes. Un pied dans le passé, un pied dans l’avenir… une belle réussite musicale.

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Jazz à Vienne 2025 – La programmation

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Avec Andy Emler, « Le Temps est parti pour rester »

Avec Andy Emler, « Le Temps est parti pour rester »

Hymne énergique et groovy

Pour son nouveau projet, « Le Temps est parti pour rester », Andy Emler invite un octuor de clarinettes à rejoindre son trio ETE. À la tête de ce onz’tet, le pianiste et compositeur propose une véritable ode à la clarinette. Avec inspiration, piano, contrebasse, batterie et clarinettes tissent les fils du temps et ensemble élaborent un hymne énergique et groovy.

Après de nombreuses expériences de composition et après son dernier opus « No Rush ! » (La Buissonne/PIAS) sorti en février 2023, Andy Emler revient avec un nouveau projet, « Le Temps est parti pour rester » (Peewee! / Socadisc - Inoui), album dont la sortie est annoncée pour le 07 février 2025.

Véritable hymne à la clarinette, « Le Temps est parti pour rester » propose de nouvelles vibrations et de surprenantes combinaisons timbrales.

Avec Andy Emler, "Le Temps est parti pour rester"_visuel de l'album Le temps est parti pour rester de Andy EmlerEn effet, le pianiste et compositeur associe un octuor de clarinettes au trio ETE qu’il forme depuis 2002 avec le contrebassiste Claude Tchamitchian et le batteur Éric Échampard, créant un octuor dont les couleurs harmoniques et rythmiques diffèrent des esthétiques de tous ses orchestres précédents.

Ainsi, Andy Emler (piano), Claude Tchamitchian (contrebasse) et Éric Échampard (batterie) sont rejoints par huit clarinettistes/solistes de renom, Élodie Pasquier (clarinette Sib), Nicolas Fargeix (clarinette Sib), Catherine Delaunay (clarinette Sib, cor de basset), Louis Sclavis (clarinette Sib, clarinette basse), Laurent Dehors (clarinette Sib, clarinette basse, clarinette contrebasse), Emmanuelle Brunat (clarinette Sib, clarinette basse), Florent Pujuila (clarinette Sib, clarinette basse) et Thomas Savy (clarinette basse).

Fidèle aux modes opératoires du MegaOctet, Andy Emler a pensé chaque pièce pour chaque soliste, préparant ainsi un terrain propice à l’expression libre de chacun.e de ces huit clarinettistes rencontré.e.s à différents moments de sa vie de musicien-compositeur. De la composition sur mesure, un rêve pour tout musicien interprète.

Enregistré au Studio Sextan A les 22, 23, 24 et 25 avril 2024, par Vincent Mahey, l’album « Le Temps est parti pour rester » a été mixé au Studio Sextan C en juin 2024. Il s’agit d’une coproduction PeeWee! – La Compagnie aime l’air.

Au fil des titres

Le répertoire de neuf titres s’apparente à un bulletin météo… tout y passe, nuages, vent, pluie, chaleur, froid mais quel que soit le temps les musiciens gardent le tempo et nous le sourire. La musique fait vibrer les bonnes ondes. A l’écoute des musiciens, on bat du pied, on hoche la tête. Un vrai bonheur !

Dès l’introduction du premier titre, Des temps de ouf, les voix des clarinettes alternent avec des notes insolites de la contrebasse et du piano qui privilégie une virtuosité ludique sur une construction infaillible. Après un brouhaha vocal et une reprise rythmique implacable, la clarinette en Sib de Nicolas Fargeix s’envole au-dessus du chaos et temporise un moment les fulgurances musicales des clarinettes et de la section rythmique. Un moment jubilatoire !

L’énergie rock imprègne Des nuages dans la tête. L’ensemble propose une ritournelle sur laquelle la clarinette basse de Louis Sclavis fait entendre sa sonorité d’une grande pureté qui cultive l’étrange, l’insolite et des phrasés « free » audacieux. A la toute fin, la plage se termine avec le cor de basset de Catherine Delaunay dont les notes fusionnent intimement avec celles de la contrebasse de Claude Tchamitchian.

Les clarinettes de Laurent Dehors, Thomas Savy, Louis Sclavis et de Nicolas Fargeix échangent des propos qui se superposent sur le début de 2 climatologies puis après un riff repris par l’ensemble des clarinettes, la section rythmique gronde et s’impose puissamment au-dessus des clarinettes qui se bousculent et se taquinent comme stimulées par le climat d’euphorie collective. Le riff se fait entendre de nouveau et les clarinettes solistes reprennent leurs propos comme si de rien n’était, cédant la place au piano qui termine le titre par quelques notes. Sans discontinuer, les notes cristallines du clavier d’Andy Emler ouvrent la pièce suivante, Précipitations 12023. A son écoute, l’oreille vogue dans un espace sonore intemporel. Le solo du pianiste propose un voyage dans un paysage musical aux couleurs ravelliennes. On est plongé dans une agréable sensation de plénitude.

Sur l’introduction du titre éponyme de l’album, Le temps est parti pour rester, les huit clarinettes caracolent en s’amusant. La section rythmique les rejoint. Plus loin, le piano décline une courte mélodie chargée d’humour et délire au sein des clarinettes. La tension monte avec force. Au sein de ce climat pulsatile, le jeu de clarinette de Nicolas Fargeix semble d’abord apaisé puis se transfigure et se déchaîne avec la contrebasse pour offrir en final du morceau, un orage musical éphémère.

Sur Les vents du chnord, après une introduction étonnante, de Catherine Delaunay et Claude Tchamitchian, Laurent Dehors fait preuve de nombreuses audaces sur sa clarinette contrebasse. Il souffle un riff repris par l’ensemble des clarinettes. Le piano se montre exubérant, la section rythmique groove à fond et sur sa clarinette basse, Laurent Dehors développe une énergie sauvage. Le morceau décape de bout en bout.

Chaud et… show met en orbite la clarinette Sib d’Élodie Pasquier. Elle engage un travail sur le son, dans les graves et les aigus. Son solaire, tantôt timbré, tantôt détimbré. Stimulée par les voix du collectif, elle bondit en altitude et entame un véritable show, soutenue par la section rythmique et le piano. L’oreille est prise d’une agréable sensation de vertige. Ça chauffe et ça tangue. On en est tout retourné.

Sans temps mort, la température du répertoire change avec Des canards en froid. Sur un motif récurrent joué par le trio piano/contrebasse/batterie, la clarinette Sib de Florent Pujuila développe un propos ardent. Son jeu montre un goût pour les esthétiques classiques, contemporaines et d’avant garde dont il s’inspire tour à tour. La coda du morceau revient à Claude Tchmitchian et Catherine Delaunay. Un moment absolument savoureux.

L’opus se referme avec Par les chants qui…, un morceau basé sur un schéma réitératif qui met en lumière le jeu de batterie explosif d’Éric Échampard, « cœur battant » de l’orchestre. De son jeu très ciselé, à la fois très énergique et subtil émerge un cataclysme sonore suivi d’un instant apaisé par les clarinettes… et à 3’2″ advient un « blanc » qui peut en tromper plus d’un.une. Donc, petit conseil, ne surtout pas arrêter le CD car après 28″ de silence, la musique reprend avec encore plus de force. A la toute fin, l’oreille capte (ce qui pourrait être) la voix de Laurent Dehors qui dit (?) « bien aimer les Indiens ». Le mystère demeure quant à cette réflexion et son contexte, mais quoi qu’il en soit… on aime « Le Temps est parti pour rester » et après avoir terminé la chronique, on laisse tourner l’album en boucle, pour le plaisir.

Avant la sortie de l’album « Le Temps est parti pour rester », le 07 février 2025, rendez-vous les 05 février et 06 février 2025 à 20h au Studio de l’Ermitage, à Paris pour les deux concerts qui célèbrent, en live, la musique de cet album.

Matteo Pastorino présente « LightSide »

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« Twenties » par The Hookup

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2024… Ultimes « Coups de Cœur »

2024… Ultimes « Coups de Cœur »

Du piano… à gogo !

Pour terminer 2024, quatre ultimes « Coups de cœur » pour savourer du piano à gogo !

Ce dernier jour de décembre 2024 est le bon moment pour écouter Armel Dupas Trio interpréter « Let It Snow, Let It Swing », pour savourer « Chance » de Miki Yamanaka, pour découvrir « Wise Animals » de Tony Paeleman et pour naviguer au fil de « L’odyssée » de Paul Lay.

« Let It Snow, Let It Swing »

visuel de l'album Let it snow, let it swing de Armel Dupas Trio_2024... Ultimes Coups De CœurSorti le 15 novembre 2024, l’album « Let it snow, let it swing » (Jazz Family/Distribution Socadisc) réunit autour du compositeur et pianiste nantais Armel Dupas, le contrebassiste Jules Billé et le batteur Christophe Piot.

Les musiciens évoquent la musique de l’opus avec justesse : « Douce comme la neige qui tombe silencieusement, notre musique vous invite à un voyage magique en cette saison spéciale. Vous trouverez dans ce disque une collection chaleureuse des plus grands classiques de Noël, mélodies enchanteresses qui capturent la nostalgie de Noël et la joie de l’instant présent. »

Ancrée dans la tradition des Christmas Songbooks des 1960’s, l’album propose une relecture des chants de Noël et évoque les migrations et la paix. Une musique joyeuse aux arrangements swing qui convient à tous les publics.

« Let It Snow, Let It Swing », un délice à partager largement.

« Chance »

visuel de l'album Chance de Miki Yamanaka_Ultimes Coups De CœurAprès « Shades Of Rainbow » (Cellar Records) sorti en septembre 2023, Miki Yamanaka est revenue le 04 octobre 2024 avec « Chance » (Cellar Live Records).

Pour son sixième opus, la pianiste se produit en trio de piano « classique » accompagnée par ses compagnons de longue date, le contrebassiste Tyrone Allen et le batteur Jimmy Macbride. Dans le légendaire studio de Rudy Van Gelder, elle a enregistré des pièces écrites par ses héros, G. Allen, G Cables, J. Green, B. Hutcherson, K Kirkland, T. Monk, C. Parker, F. Waller, H. Warren.

Perfectionniste, Miki Yamanaka n’a de cesse de travailler Chance, la composition fort difficile de Kenny Kirkland qui donne son nom à l’album. Elle considère comme une chance de pouvoir le jouer… et nous de pouvoir l’écouter.

« Chance », la musique éblouit autant qu’elle séduit. Un régal absolu.

« Wise Animals »

visuel de l'album Wise Animals de Tony Paeleman_Ultimes Coups De CœurLe pianiste Tony Paeleman produit, mixe, et accueille de nombreux artistes de renom dans son propre studio, le Studio des Bruères. C’est là qu’il a enregistré, en tant que leader, son quatrième album « Wise Animals » (Shed Music/L’Autre Distribution) sorti le 06 décembre 2024.

A la tête de son trio composé du bassiste Julien Herné et du batteur Stéphane Huchard, le pianiste propose un album concept autour des animaux sauvages. Onze titres, chacun dédié à un animal en particulier. Derrière le piano et ses synthétiseurs, il invite aussi le guitariste Matthis Pascaud sur 4 titres, le percussionniste Stéphane Edouard sur 3 titres et le rappeur américain Mr. J. Medeiros sur Octopus dont il a écrit les paroles.

Tony Paeleman est passionné par le monde animal qu’il estime doué d’une Sagesse dont l’être humain s’est souvent départi, participant par ses actions à la disparition de nombreuses espèces animales. Une véritable réflexion sur le vivant.

Un voyage sonore issu d’une réflexion qui questionne le rapport entre humains et animaux. A ne pas rater, le concert de sortie est prévu le 21 janvier 2025 au Studio de l’Ermitage à Paris.

« L’odyssée »

Visuel de l'album L'Odyssée de Paul Lay__Ultimes Coups De CœurSur « L’Odyssée » (Gazebo/L’Autre Distribution) sorti le 11 octobre 2024, le pianiste Paul Lay invite à le suivre dans un voyage musical qui évoquent les périples qui émaillent le voyage d’Ulysse, d’Ithaque à Ithaque.

Après avoir lu l’histoire d’Ulysse à son fils durant la pandémie, Paul Lay a écrit l’ensemble du répertoire dont les titres reprennent les étapes du voyage du marin qui tente de revenir chez lui après la guerre de Troie. A travers ses compositions, Paul Lay transpose en musique l’épopée d’Ulysse à travers les mers et les mondes étrangers, peuplés de créatures fantastiques.

Les 15 titres du répertoire sont enregistrée au Studio de Meudon, avec le batteur Donald Kontomanou à la batterie et le contrebassiste Mátyás Szandai disparu le 28 août 2023.

Le thème d’Ulysse, ouvre l’album, revient comme un leitmotiv au centre du répertoire et le termine. Trois superbes variations.

Des paysages sonores colorés qui invitent à la méditation et au rêve.

Matteo Pastorino présente « LightSide »

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« Twenties » par The Hookup

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2024… CD à ne pas rater !

2024… CD à ne pas rater !

Red Bossa, To Everything A Season, Live & Kicking, OKO

Riche en surprises, l’année 2024 a permis de découvrir de nouveaux talents et de se régaler de la musique d’artistes confirmés qui n’ont cesse de se renouveler. Quelques albums parus au second semestre interpellent et charment l’oreille. Elle se régale avec des CD à ne pas rater.

Chaque opus présenté dans cette rubrique génère un climat émotionnel qui lui est propre mais tous les albums possèdent en commun un propos musical soigné, une identité affirmée. Leur écoute permet par ailleurs de saisir la complicité qui unit les interprètes.

L’oreille se régale de bout en bout.

« Red Bossa »

Visuel de l'album Red Bossa de Steen Rasmussen Trio_Ultimes Coups De CœurAprès « Canta » (Stunt Recors/Una Volta Music) » sorti en 2018 puis « Milton PÅ Svenska » paru en 2023 et consacré à Milton Nascimento, le pianiste Steen Rasmussen, spécialiste danois de la musique brésilienne, revient le 20 septembre 2024 à la tête de son Red Bossa Trio avec « Red Bossa » (Stunt Records).

Avec le contrebassiste Fredrik Damsgaard et le batteur/percussionniste Celso De Almeida, le pianiste Steen Rasmussen propose un répertoire qui compte dix compositions originales et une reprise de Manhã De Carnaval de Luiz Luiz Bonfá interprété par la chanteuse brésilienne Marilda Almeida. Cette dernière intervient aussi sur No Mais, Geraes, titre sur lequel elle est rejointe par la voix de Clara Emilie Wessberg Rasmussen.

Sur Eu Sei Que Você Sabe, le dernier morceau de l’album, le trombone de Lis Wessberg et la guitare de Jonas Krag rejoignent le Red Bossa Trio.

Avec une délicate vivacité, les mélodies chargées d’émotions distillent la magie de la bossa intemporelle.

 

« To Everything A Season »

Visuel de To Everything A Season par The Magic Lantern_Ultimes Coups De CœurC’est sous son pseudonyme musical The Magic Lantern que l’auteur/compositeur/interprète Jamie Doe présente « To Everything A Season » (Hectic Eclectic/La Buissonne Records), sorti le 28 Octobre 2024.

L’album fait la part belle aux émotions ressenties par Jamie Doe au décès de son père et après la naissance de sa fille. Il en résulte un disque qui oscille entre intensité et intimité, entre force et tranquillité. Comme une synthèse musicale réussie qui restitue les moments forts de la vie.

Pour enregistrer son cinquième album, Jamie Doe choisit de se présenter à la tête d’un septet issu de la scène jazz florissante de Londres avec, à ses côtés, le bassiste Fred Thomas, le pianiste Matt Robinson, le batteur Dave Hamblett, le tromboniste Keiran McLeod, le saxophoniste ténor français Robin Fincker et le joueur de bugle suisse Matthieu Michel.

A l’écoute de l’album, l’oreille est envoûtée par le timbre chaleureux de la voix, la délicatesse des interventions du piano, la sensibilité des cuivres, le swing raffiné de la rythmique. On tombe sous le charme des climats contrastés de cet opus qui rend un subtil hommage à la vie.

Si la mélancolie habite l’album, la joie est aussi de la partie.

 

« Live & Kicking »

Visuel de l'album Live And Kicking de Giovanni Mirabassi et Rosario Giulianni_Ultimes Coups De CœurNé d’une complicité musicale forgée au fil des décennies entre le pianiste Giovanni Mirabassi et le saxophoniste Rosario Giuliani, l’album « Live & Kicking » (Jazz Eleven / Baco Distrib) célèbre les racines italiennes de ces deux artistes qui inscrivent aussi leurs propos dans la pure tradition du jazz.

Enregistré live le 24 mars 2024 au Studio Ferber, « Live & Kicking » est sorti le 22 novembre 2024. L’album s’inscrit entre héritage et modernité. Il rend hommage à des légendes du jazz italien comme Massimo Urbani et Enrico Pieranunzi et célèbre aussi les maîtres du jazz américain, tels que Charlie Parker et Bill Evans. Il s’agit en quelque sorte d’un retour aux sources pour ces deux artistes qui revisitent, avec talent, maturité et spontanéité, les couleurs du jazz italien et les influences américaines qui ont nourri leur parcours.

Le répertoire fait coexister des compositions originales et une reprise de Yesterday’s Dream de Freddie Hubbard que les deux musiciens ancrés dans la tradition revisitent avec lyrisme.

L’oreille ne peut résister à la composition du pianiste Not Too Sad qui oscille entre intimité et joie. Impossible de ne pas craquer à l’écoute de Fellini’s Mood que Rosario Giuliani a conçu en s’inspirant des musiques des films de Fellini créées par Nino Rota.

Entre héritage et modernité, l’album contemplatif allie lyrisme et subtilité.


 

« OKO »

visuel de l'album OKO de Fidel Fourneyron_Ultimes Coups De CœurAprès Animal (ONJ Records/L’Autre Distribution) sorti en 2018, ¿Que Vola? (No Format!) paru en 2019 et Ornithologie (Umlaut Records/L’autre Distribution) du trio Un Poco Loco publié en 2020, Fidel Fourneyron revient avec OKO (Uqbar #3/L’autre Distribution) proposé le 08 novembre 2024.

Avec le contrebassiste Thibault Soulas et le batteur Antoine Paganotti, le tromboniste Fidel Fourneyron poursuit son exploration de l’héritage afro-caribéen.

Sans instrument polyphonique, le trio s’aventure avec brio dans le monde de OKO, l’orisha qu’invoquent les Yorubas pour lui demander prodigalité, abondance et fertilité. Au fil du répertoire, on découvre les titres qui portent les noms de divinités, Agwé qui règne sur la haute mer, Aja la déesse de la forêt, Babalu Ayé qui protège contre les maladies et vient en aide aux mendiants, Inlé le guerrier patron des pêcheurs, Iroko l’esprit de l’arbre dont il porte le nom, Oba la déesse des rivières, Oshalufan qui veille sur les vieillards. Le morceau Indians évoque les tenues de parade conçues pour le Mardi gras à la Nouvelle-Orléans pour célébrer la mémoire des ancêtres communs opprimés, afro-américains et autochtones.

Avec délice on écoute Algo Nuevo (« nouveau truc ») composé comme un clin d’œil à Sonny Rollins, qui a lui-même pratiqué avec brio le trio instrument à vent (saxophone ténor en l’occurrence) /contrebasse/batterie.

Odduduwa rend hommage au plus vieux de tous les dieux, le créateur, celui qui n’a pas de forme, fait la vérité et la justice et vit dans les ténèbres.

Un voyage musical au pays des orishas comme un hymne à la musique afro-américaine de la Caraïbe.

Matteo Pastorino présente « LightSide »

Matteo Pastorino présente « LightSide »

Avec « LightSide », le clarinettiste Matteo Pastorino invite à un voyage musical au cœur de la lumière méditerranéenne. Le musicien propose un répertoire original conçu pour cette formation instrumentale singulière. Soutenue par le piano de Domenico Sanna et la batterie d’Armando Luongo, la clarinette basse du leader dialogue avec la basse semi-acoustique de Dario Deidda. Un album poétique, sensible et lumineux.

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« Twenties » par The Hookup

« Twenties » par The Hookup

Avec « Twenties », le groupe The Hookup explore l’idée d’un pont entre les années 1920 et les années 2020. Irrigué d’énergie, l’album séduit par les prestations inventives de Géraldine Laurent, François et Louis Moutin et Noé Huchard. Quatorze morceaux choisis parmi les standards des années 1920 sont réinterprétés par ces quatre musiciens français issus de générations différentes. Un pied dans le passé, un pied dans l’avenir… une belle réussite musicale.

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Jazz à Vienne 2025 – La programmation

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La programmation de la 44ème édition du Festival « Jazz à Vienne » laisse augurer de belles soirées dans le Théâtre Antique et sur les autres scènes de la ville iséroise. Du 26 juin au 11 juillet 2025 se profile la promesse de réjouissances musicales avec concerts et spectacles à la clef. Une grande diversité musicale, des propositions pour tous les publics. Jazz à Vienne 2025, 15 jours de musique avec du jazz ouvert sur le monde. À vivre à toute heure, seul(e), entre ami(e)s ou en famille !

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