Libre abstraction et onirique promenade
Le nouveau trio de Roberto Negro, Dadada publie l’album « Saison 3 ». Un poète musical, un rêveur stellaire et un sculpteur sonore. Roberto Negro, Émile Parisien et Michele Rabbia. Piano, saxophone et percussions peignent des paysages musicaux stellaires. Éblouissante création.
Annoncé pour le 20 octobre 2017, « Saison 3 » (Label Bleu/L’Autre Distribution) se profile comme une construction à la fois musicale, picturale et dansante. On n’en attendait pas moins de ces facétieux musiciens que de nommer avec humour, « Saison 3 », la première série du nouveau trio de Roberto Negro, Dadada.
En fait, inutile de chercher à comprendre. Il convient juste de se laisser porter et d’écouter les douze pièces déclinées sur « Saison 3 ».
Le pianiste Roberto Negro, le saxophoniste Émile Parisien et le percussionniste Michele Rabbia dessinent des arabesques oniriques. Leur propos musical très libre navigue dans un espace où abstraction et précision se succèdent.
Roberto Negro a composé les douze épisodes de « Saison 3 » en référence au monde des Constellations de Juan Mirò, séries de toiles crées par le peintre et sculpteur espagnol. Loin des suites habituelles écrites par le pianiste, chacun des douze titres de l’album adopte plutôt le format de courtes chansons. A vrai dire, ce serait plutôt des historiettes dont les titres évoquent les noms de curieux personnages… Sangu, Gloria, Rudi, Sally Queen, Poucet, Nano que l’on suit jusque Behind The Scene, pour connaître la fin de l’histoire.
« Saison 3 », escapade musicale dans un pays imaginaire peuplé de sonorités stellaires, échappée libre en apesanteur, découverte de la vision musicale de trois sculpteurs de sons inspirés.
L’oreille musarde tout au long du chemin musical que tracent les trois complices de Dadada. Sur « Saison 3 » se succèdent des climats de rêveries, des éclats sonores incandescents, des cascades bruitistes éclatantes et des silences pointillistes. Après la surprise advient le plaisir. L’on se prend à prêter l’oreille plutôt trois fois qu’une à cet album atypique et addictif.
Sur « Saison 3 », Roberto Negro, Émile Parisien et Michele Rabbia croisent leurs vibrations en toute liberté et en parfaite osmose. De leurs échanges naît une onirique promenade musicale. Les trois musiciens proposent des tableaux où s’entrecroisent des effets électroniques subtils, des lignes mélodiques nocturnes et des sonorités stellaires.
Titi Robin Quatuor présente « Le Sable et l’Écume »
Sur son nouvel album « Le Sable et l’Écume », Titi Robin présente un répertoire original composé pour Titi Robin Quatuor, sa nouvelle formation instrumentale. Un projet instrumental porté par les sublimes échanges de quatre musiciens hors pair. La musique s’inscrit dans une culture radicalement modale et polyrythmique. La prise de risque artistique est à la mesure de l’enjeu esthétique. Un projet modal, hors mode et radical.
Michel Petrucciani Trio au Jazz Club Montmartre CPH 1988
Le label Storyville Records prévoit la sortie d’un double-album inédit de Michel Petrucciani, « Michel Petrucciani Trio au Jazz Club Montmartre CPH 1988 ». Annoncé pour le 15 novembre 2024, cet opus inédit permet d’écouter le pianiste entouré de Gary Peacock et de Roy Haynes. Du jazz intemporel qui allie lyrisme, sensibilité et virtuosité.
« Django! »… Baptiste Herbin en trio sans guitare
C’est un véritable défi que réussit le saxophoniste Baptiste Herbin avec « Django! » sur lequel il revisite l’univers de Django Reinhardt, en trio trio saxophone, contrebasse, batterie. Sans guitare, l’album restitue l’essence de la musique du fameux guitariste manouche. Échanges énergiques, fulgurances virtuoses, valses enivrantes, exubérances et silences, tout concourt à faire de cet album absolue une réussite qui allie innovation et tradition.